mardi, 06 janvier 2015
La Louve, coopérative alimentaire participative
La Louve est une coopérative alimentaire participative. Elle s’efforce de proposer à ses membres une alimentation de qualité à prix réduit, en donnant la priorité aux producteurs locaux, aux circuits courts et aux produits de saison. Garantissant l'excellence des produits sélectionnés grâce à une exigence gustative, nutritionnelle et sanitaire élevée, elle promeut le développement d’une agriculture durable, à la fois favorable aux paysans et respectueuse de l'environnement.
Pour mieux connaître La Louve, coopérative alimentaire participative
05:41 Publié dans producteurs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : coopérative, gastronomie, alimentation, alimentation biologique, agriculture durable, producteurs, locavore, environnement, paysan, paris
lundi, 03 février 2014
La vigne en perpétuelle évolution
Cépages des vins rouges de Bordeaux
Cépages des vins du Languedoc Roussillon
Il faudra peut-être importer, dans le vignoble bordelais, des cépages du sud de l'Europe. Des expérimentations sont actuellement menées sur 52 cépages pour étudier leur capacité d'adaptation au terroir bordelais.
Source : Revue n°50 du Conseil régional d'Aquitaine
05:30 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vigne, viticulture, aquitaine, bordeaux, vins, vin bio, cépage, gastronomie, réchauffement climatique
mercredi, 25 décembre 2013
Les exondations des huîtres de l'étang de Thau
Produit haut de gamme, l’huître Spéciale Tarbouriech® subit des exondations pouvant aller jusqu’à plusieurs jours durant tout le cycle de sa croissance. Le système mis au point pour reproduire la marée est basé sur le principe de la transformation de l’énergie solaire en énergie mécanique. Cycliquement exposées au soleil et aux vents au cours de leur élevage, les huîtres obtiennent des caractéristiques organoleptiques et gustatives uniques. Ce système améliore la qualité de l’huître tant sur l’aspect esthétique (coquille légèrement rosée, peu de bio-salissures) que la fermeté de la chair.
Ce système empirique au départ est devenu totalement maîtrisé. Pour Fabrice Pernet, de l'Ifremer, "leur technique a trois intérêts : quand on exonde l'huître, on restreint la longueur de la coquille, car, pendant la période exondée, l'huître ne se nourrit pas et ralentit sa croissance, ce qui permet d'avoir une chair plus importante en proportion. Par ailleurs, hors de l'eau, l'huître est exposée au soleil, et le rayonnement des ultraviolets tue tous les micro-organismes collés à la coquille (les algues, les balanes, les éponges, etc.). Avec eux disparaît une grande partie des risques d'épizooties. Enfin, grâce aux UV, la coquille acquiert une couleur rose assez exceptionnelle. Medithau couple des réflexions faites en milieu de marée naturelle avec les techniques méditerranéennes d'élevage : le collage des huîtres sur corde permet de les sortir complètement de l'eau et de bien les exposer au soleil, ce que ne permettent pas les techniques de culture où les huîtres sont enfermées dans des poches."
06:07 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : huitres, ostréiculture, méditerranée, gastronomie, goût, énergies renouvelables, solaire, algues
jeudi, 27 décembre 2012
Et si on mangeait les emballages
Wikiyaourt à la peau rouge
La peau des Wikicells est élaborée avec trois sortes de composants entièrement naturels : des particules naturelles, comme la framboise séchée ou le chocolat en poudre, qui sont gélifiées par du calcium ou du magnésium et agrégées avec un troisième composant mineur, des molécules consommables d'alginate ou de chitosan. Plusieurs obstacles doivent encore être franchis pour assurer le succès des Wikicells. A commencer par les habitudes de consommation et les questions d’hygiène, qui reviennent majoritairement dans les craintes exprimées à l’équipe du professeur. Mais selon David Edwards, en allant vers la nature, il faut accepter les règles de la nature.
Source : alternatives.blog.lemonde.fr
05:57 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : alimentation, gastronomie, emballage, déchets, recyclage, consommer autrement, sciences
lundi, 06 août 2012
La tomate, reine des déceptions
La tomate est la reine du potager mais aussi la reine des déceptions. Son goût n'est plus ce qu'il était. Chaque été, cette année un peu plus tard que d'habitude, météo oblige, on disserte sur son "vrai" goût, celui qu'elle avait dans ce grand jardin qu'est l'enfance. Avec le peu de mots que la langue française propose pour évoquer goûts, saveurs et odeurs, ils décrivent ce fruit sucré, ses quelques notes plus ou moins acidulées, et sa pulpe d'une incomparable texture, douce et charnue à la fois.
Longtemps, la diversité des formes et des couleurs fut la norme. On mangeait la tomate la mieux adaptée aux conditions locales. Mais les variétés anciennes se conservent mal après la cueillette, elles ont la peau fine, sont fragiles et difficilement transportables. Les premières tomates hybrides ont commencé à pousser sous serre dans les années 1960, des variétés offrant de meilleures capacités de résistance et des rendements nettement supérieurs. Rondeurs et décadence. On a créé les tomates dites "long life" et le concept de "désaisonnalisation" : en rationalisant les cycles de production sous serre, en accélérant et en sécurisant les modes de transport, on pourrait manger des tomates tout au long de l'année. Les tomates cultivées au Maroc et en Espagne pourront atteindre les marchés d'Europe du Nord en hiver dans un bon état de conservation ; celles de Belgique et des Pays-Bas prendront le relais au printemps, celles de Bretagne en été pour la consommation française. Il suffit de les cueillir avant maturité et de les charger dans des camions frigorifiques et on aura des tomates toute l'année. Mais le manque de soleil et la chaîne du froid bloquent les arômes et sont responsables de la perte de goût.
Partout des producteurs et des institutions se démènent pour faire revivre des variétés malmenées par la recherche. En revisitant les méthodes ancestrales et en les enrichissant des connaissances nouvelles, on peut obtenir des tomates qui peuvent se conserver jusqu'à trois mois à température ambiante, tout en gardant un goût agréable.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié dans le journal Le Monde de ce week-end
06:48 Publié dans légumes et fruits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tomates, cuisine, goût, gastronomie, saveurs
lundi, 21 mai 2012
Les mérous suscitent l’émerveillement
Les mérous suscitent l’émerveillement de nombreux passionnés de la mer, qu’ils soient marins, plongeurs ou photographes mais aussi des envies chez les gastronomes. Ces poissons à la chair goûtue font l’objet de mesures de protection sur le littoral français par l’intermédiaire de moratoires reconductibles dans le temps, mais ces démarches ne sont pas appliquées ailleurs où ils sont alors pêchés en grands nombres. Près de 20 millions de mérous, soit 275000t, ont été capturés en 2009, ce qui correspond à une augmentation de 25% par rapport à 1999 et de 1600% par rapport à 1950. Cette industrie rapporterait chaque année plusieurs milliards de dollars. Selon les résultats d'une équipe de chercheurs de l'université de Hong-Kong, publiés dans la revue Fish and Fisheries, sur les 163 espèces de mérous répertoriées à ce jour, 1 espèce sur 4 serait menacée d’extinction à court ou moyen terme si la surpêche se poursuit au rythme actuel.
Les mérous peuvent vivre de nombreuses années, parfois jusqu’à 50 ans. Malheureusement, ils acquièrent leur maturité sexuelle au minimum vers l’âge de 5 ans. Ils ont donc de grandes chances de se faire capturer avant d’avoir eu le temps de se reproduire et d'assurer la pérennité de leur espèce. Par ailleurs, ces poissons ont un comportement grégaire : ils se rassemblent, durant leurs périodes de reproduction. Ce moment est donc particulièrement apprécié des pêcheurs qui peuvent alors les capturer en grands nombres en un temps record.
Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur le site futura-sciences.com
05:35 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pêche, poissons, gastronomie, espèces menacées, surconsommation, océan, sciences
lundi, 07 mai 2012
Quand la Morue invite la Pomme de Terre
A Bègles, 17ème édition de la Fête de la Morue, le 1er, 2 et 3 Juin 2012, l'invité d’honneur sera la Pomme de Terre pour mêler Terre et Mer dans les assiettes. Appelée plus familièrement la patate, on pourra découvrir la Pomme de Terre d’Eysines et d'autres nombreuses variétés.
Sur le Village de la Morue, on pourra apprendre à la cuisiner, et découvrir ses qualités nutritives. Des concerts, des animations, des spectacles de rues rythmeront ce moment festif qui célèbre, pour chaque édition, le patrimoine morutier historique de la ville. Les restaurants de Bègles et Bordeaux s’associent pour faire déguster la Morue sous toutes ses formes pour régaler ses papilles.
Pour plus d'information on peut se connecter sur le site fetedelamorue.mairie-begles.fr
05:38 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : morue, pommes de terre, cuisine, gastronomie, bordeaux, aquitaine, nutrition
samedi, 19 février 2011
La gastronomie est indissociable de la Gironde
La gastronomie est indissociable de la Gironde. Sauternes, Saint-Emilion, Pomerol, Médoc... 57 appellations de vins de Bordeaux qui font rêver le monde entier et mettent en valeur un terroir savoureux.
Si on les consomme avec modération, les Bordeaux rouges sont excellents avec des fromages comme le Camembert, Brie et Roquefort, avec de la viande rouge ou de la volaille grillée.
Les vins blancs secs sont parfaits à l'apéritif et vont très bien avec les fruits de mer. Les vins doux sont servis au dessert, mais on apprécie aussi le Sauternes à l'apéritif.
Les vins de Bordeaux tirent leur nom de la ville dont les vignes sont cultivées dès sa périphérie et sur environ 80 kilomètres en tout sens. Le plus grand estuaire d'Europe, les rives et coteaux des trois rivières, Gironde, Garonne et Dordogne créé un environnement approprié au développement du raisin et du vin. Le climat à Bordeaux est tempéré avec un hiver court et un degré d'humidité suffisant en raison de la proximité avec l'océan Atlantique.
L'homme produit du vin à Bordeaux depuis 2 000 ans. Il semble que des vignes existaient déjà avant l'arrivée des Romains en 56 avant JC. Par la suite, contrairement à d'autres régions de France où le vin était sous le contrôle des moines, à Bordeaux, ce sont les marchands qui ont développé le vin.
Mais le savoir-vivre girondin se découvre aussi en visitant les villages anciens et bastides, en suivant les routes des vins, en appréciant les gîtes et chambres d’hôtes... Toute l’année, événements et traditions festives proposent de partager la convivialité à table et autour de la table !
Pour en savoir plus, on peut consulter le site terroirs-france.com
06:29 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vins, viticulture, bordeaux, gastronomie
mercredi, 08 septembre 2010
Les saveurs des régions
La Poste fait la promotion des saveurs des régions en proposant un carnet 12 timbres autocollants.
Une cuisine qui tire le meilleur des produits du jardin, une cuisine simple composée de légumes, fruits et aromates.
Un tian de courgettes, aubergines, tomates, ail, oignons et olives pour profiter encore des légumes de l'été et découvrir un plat traditionnel des rives de la Méditerranée : on dispose tous ces ingrédients debout dans un plat, on arrose d'huile d'olive, on saupoudre d'herbes de Provence, on assaisonne et on enfourne dans un four chaud (th6) durant 1h15.
Au dessert, abricots rouge du Roussillon, rôtis dans le miel de montagne et accompagnés d'amandes effilées.
11:04 Publié dans recette | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tian, courgettes, aubergines, tomates, abricots, saveurs, gastronomie
samedi, 21 août 2010
Des copeaux de bois, un arôme naturel de fraise
Selon la définition du Codex alimentarus du Bureau international de sûreté alimentaire, un arôme naturel est issu d'un produit que l'on trouve dans la nature. Cette définition est suffisamment imprécise pour connaître des surprises. Ainsi à partir des copeaux de bois naturels on fabrique un arôme naturel de fraise.
De même un champignon est utilisé pour créer l'arôme « naturel » de noix de coco. En Europe, aucune législation n'oblige l'industrie alimentaire à différencier les arômes dits naturels contrairement aux Etats Unis. Dans ce pays, les étiquettes mentionnent si les arômes sont « from the named fruit » ou « from other natural flavours ».
Le lien entre ce que l'on mange et nos sensations, qui est la base d'une civilisation gastronomique, risque d'être rompu.
08:37 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fraises, aromes, saveur, gastronomie, goût
jeudi, 19 août 2010
Le temps des confitures
Les confitures aux fruits sauvages sont les plus parfumées. Il faut cueillir ces fruits loin des routes passagères pour éviter toute pollution, ne prélever que les fruits intacts et mûrs à point, ne pas arracher de branches et respecter la plante qui l'an prochain donnera de nouveau des fruits sauvages succulents.
On cueille ces fruits en fin d'après-midi en évitant de les entasser. On prépare les confitures dès le retour à la maison. On lave et on égoutte soigneusement les fruits. On peut les laisser mariner dans le sucre durant toute la nuit, en comptant le même poids de sucre que de fruits. On pourra ainsi dans la matinée suivante prévoir la cuisson dès que l'on sera disponible.
08:42 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : gastronomie, confitures, mûres, cuisine, cannelle
samedi, 31 juillet 2010
Découvrir les rizières de Bali
L'Indonésie, et plus spécifiquement l'île de Bali, constitue la première destination de cette nouvelle saison de "Fourchette et sac à dos" à compter de ce mardi 3 août à 16h40.
Bali, c'est une végétation luxuriante, des rizières en terrasse... " l'île des dieux" respire le charme et la beauté. Un voyage de rêve pour le coup d'envoi de cette quatrième saison, avec au programme, une chasse aux libellules dans les rizières, la recette du plat emblématique de l'île, le cochon rôti, le rituel des offrandes lors des cérémonies aux temples et une pêche incroyable au cerf-volant.
Bali est la plus connue des 13 000 îles que compte l’archipel indonésien. En se rendant vers le nord de l'ïle pour rejoindre Jatiluwih, on peut admirer à perte de vue, des rizières en terrasses, c’est la saison des récoltes. Accueillie par les habitants de la région, Julie, la globe-trotteuse gourmande assiste à un rituel religieux dans les champs et s’essaye au fauchage du riz, un travail harassant, notamment par une telle température. Ne pouvant pas être mécanisée en raison de la configuration du terrain, la riziculture occupe la majorité de la population locale et utilise toujours les techniques ancestrales.
Au village, après s’être intéressée aux différentes sortes de riz produits à Bali, Julie partage un repas mérité avec ses hôtes. Au menu, du riz, bien entendu, et des anguilles de rizière frites, accompagnés de sambal, un condiment à base de piments qu’on agrémente ici de libellules écrasées censées lui donner une saveur inimitable…
08:36 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france 5, gastronomie, recettes, tourisme, riz, saveur
vendredi, 09 juillet 2010
Définir une politique publique de l’alimentation
Le projet de loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche est actuellement examiné par le parlement. Le premier chapitre s'intitule "Définir et mettre en œuvre une politique publique de l’alimentation".
Un rapport du CNA (Conseil national de l'alimentation), instance consultative regroupant l'ensemble des acteurs du monde de l'alimentation, contient près de 50 recommandations portant entre autres sur le renforcement de la qualité de l’offre alimentaire dans la restauration collective, le développement des outils d’information du consommateur sur les qualités et l’histoire des produits qu’ils consomment, y compris par l’affichage environnemental, le développement de l’éducation alimentaire (renforcement et développement des ateliers de cuisine dans le cadre scolaire, le développement de la promotion du patrimoine alimentaire et culinaire, une concertation sur l’évaluation des risques économiques, sociaux, éthiques et environnementaux liés à l’application des nouvelles technologies à l’alimentation, comme les nanotechnologies, une action immédiate pour la réduction des gaspillages alimentaires ; l’élaboration d’outils permettant de mesurer les impacts d’une variation éventuelle de la consommation de produits animaux (viandes, lait, œufs…) dans la ration alimentaire sur les enjeux de la durabilité (économie, santé, environnement).
Selon ce rapport, l'objectif est de préserver le "modèle alimentaire français", fondé sur des produits qualitatifs associés aux saisons et issus de la tradition des terroirs, des savoir-faire construits dans le temps, transmis et renouvelés en permanence grâce à des pratiques innovantes, et enfin un savoir-être qui véhicule des valeurs symboliques fortes et partagées (convivialité des repas, humanisme de la table, symbolique alimentaire, harmonie des mets et des vins) contribuant à la cohésion sociale et familiale.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site http://www.mescoursespourlaplanete.com/
06:10 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gastronomie, alimentation, alimentation biologique, aliments, agriculture durable, développement durable, économie
mardi, 22 juin 2010
La famille des choux frangés ou frisés
Le Palmiste frise orientale est un chou de la famille des choux frangés ou frisés, Brassica imbricata, dont il existe des sous-variétés comme le chou-aigrette Brassica oleracea et le chou-plume Brassica pinnata.
Ces choux étaient très appréciés des Romains. Ils proviennent de la Méditerranée et sont surtout plantés de nos jours dans le nord de l'Allemagne, la Hollande et le sud de la Suède. Ces variétés de choux-dentelles sont les plus robustes d'une famille imposante, en effet, on dénombre jusqu'à 500 variétés. Le chou frisé non pommé aime le froid et est très résistant au gel. Il contient beaucoup de calcium, de carotine et de la vitamine C. C'est un légume oublié qu'il est intéressant de redécouvrir. C'est vrai que, dans un premier temps, son goût est assez prononcé, il faut apprendre à l'apprécier. On peut le préparer cru, le cuisiner à l'étuvé, à la vapeur ou à l'eau. On l'associe agréablement avec cumin, romarin, thym, noix de muscade, ail ou oignons.
Il ne faut pas confondre le Palmiste frise orientale et le Chou palmiste qui est le coeur du bourgeon terminal du palmier à huile, du rônier ou du palmier-asperge et même du cocotier.
06:09 Publié dans légumes et fruits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chou frisé, chou, gastronomie, calcium, vitamine c, cuisine, palmiste de frise orientale
samedi, 29 mai 2010
Bon, sain et simple, la gastronomie durable
La 24ième édition du salon des Saveurs des plaisirs gourmands se tient cette année du 28 au 31 mai à l'Espace Champerret, Paris 17ième.
Bien plus qu’une tendance l’heure de la gastronomie durable a commencé. Prise de conscience, amour du goût, authentique et environnement ont fait réagir les plus fervents défenseurs du patrimoine gastronomique français. Désormais les odeurs, saveurs, goûts, aspects et couleurs de l’alimentation (définition de la gastronomie par le Petit Robert) riment avec développement durable. Bon, sain et simple sont les nouveaux objectifs des cordons bleus et des producteurs soucieux de protéger les traditions culinaires dans le respect de l'environnement.
Artisans et producteurs présentent pendant 4 jours leurs spécialités de saison. Au menu de cette collection printemps/été 2010 : produits d’épicerie fine, confiserie, chocolat, pâtisseries, salaisons, fromages, produits de la mer ou terroirs, fruits et légumes d’exception, vins, champagnes et spiritueux... sans oublier « le petit marché » qui, en cette période estivale, regorge d’épices, de condiments, d’herbes aromatiques et d’assaisonnements pour donner couleurs et senteurs à toutes les recettes de saison.
Ce salon est l'occasion de découvrir des savoir-faire d’exception qui font le délice des papilles.
06:12 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : saveurs, salon, goût, gastronomie, cuisine, alimentation
dimanche, 25 avril 2010
la saisonnalité en cuisine
Bienvenue au jardin d'Evreux d'Alain Passard, un des trois jardins que cultive le chef triplement étoilé de l'Arpège, d'où sortent 40 tonnes de légumes par an.
Rencontre avec Alain Passard
envoyé par Lexpansion. - Futurs lauréats du Sundance.
05:56 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : gastronomie, légumes, légumes oubliés, cuisine
samedi, 17 avril 2010
A la découverte des arômes
Le goût regroupe l'ensemble des perceptions olfactives, gustatives et trigéminales, le nerf trijumeau renseignant plutôt sur le caractère piquant, astringent, brûlant et rafraîchissant. Soulignons que le terme de goût devrait être réservé à la gustation et aux saveurs de base qualifiées d’acide, de sucré, de salé, d’amer, d’umami.
Pour une substance donnée, chacun de nous possède une sensibilité différente. Ainsi, un individu peut être beaucoup plus sensible qu'un autre à la perception de l'odeur de l'anéthole contenu dans les graines de badiane ou de fenouil et caractéristique de la note anisée. Le contraire pourra s’observer pour le 2—phényl-éthanol caractéristique de l’odeur de rose et présent également dans certains vins d'Alsace comme le gewurztraminer. Nous fonctionnons tous de la même manière, mais ces variations de sensibilité nous rendent différents et uniques. Aussi en matière d’odeurs et d’arômes, la communication devient particulièrement riche mais difficile. Nous devons apprendre à dialoguer pour nous rejoindre sur un vocabulaire commun et pouvoir parler d’odeurs et d’arômes. C'est un long travail qui se fait progressivement à partir d’expériences olfactives communes.
Quand nous percevons une substance odorante, une image de la stimulation se forme dans notre cerveau et nous la mémorisons. Maintenant lorsque nous mélangeons deux substances odorantes, nous ne percevrons pas une image qui serait la somme des deux images de chaque produit odorant, mais une nouvelle image. Aussi est-il difficile, voire impossible dans un mélange complexe, de déterminer par olfaction la composition d’un mélange odorant. C’est la raison pour laquelle déceler plus de trois arômes dans un vin relève plus de l’imagination que de la réalité.
Cependant, si les substances odorantes se développent progressivement dans le temps, l’épithélium olfactif peut alors percevoir des différences. Dans l’évolution au cours du temps des substances odoriférantes en bouche, on pourra alors parler de notes de « tête » en début de perception, de notes de « corps » en milieu de perception et de notes de « queue » en fin de perception. La « richesse » en matière de perception est liée à l’accumulation de ces différentes perceptions, qui se développent au cours du temps.
Les arômes sont à l'état de traces dans les aliments ; ils constituent une part infime du produit alimentaire, en général de l'ordre de quelques centaines de milligrammes par kilogramme d'aliment, et pourtant ils sont composés, en général, de plusieurs centaines de molécules volatiles. A titre d'exemple, signalons que plus de 800 composés ont déjà été identifiés dans l'arôme de café.
Toutefois, il existe des produits, dont la richesse en arômes est exceptionnelle, ce sont les aromates, épices et herbes aromatiques, que nous utilisons d'ailleurs dans l'aromatisation de nos aliments ; le record est détenu par le clou de girofle qui contient environ 150 g d'arôme par kilogramme de cette épice.
Ces molécules jouent un rôle essentiel dans les propriétés sensorielles de nos aliments, participant largement, avec toutes leurs nuances, au plaisir de la table.
Sur le site espci.fr, On peut regarder la conférence, animée par un chimiste (arômes) et un sensorialiste (goût), présentant dix expériences pour mieux comprendre l'importance et le rôle des composés aromatiques dans l'élaboration des aliments, des vins ou des parfums.
05:55 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arôme, goût, gastronomie, vin, clou de girofle, fenouil
dimanche, 11 avril 2010
Papilles et molécules
Saviez-vous que l’on peut faire de la mayonnaise avec du chocolat ? Le chou-fleur se marie-t’il bien avec la papaye ? Connaissez-vous le destin croisée de la fraise et de l’ananas ? Vous pensiez que la figue était réservée pour le dessert ? François Chartier nous fait redécouvrir la cuisine avec son dernier livre « Papilles et Molécules, la science aromatique des aliments et des vins »
Il existe des milliers de molécules aromatiques dans une simple tomate alors imaginez vous les découvertes de François Chartier, analysant les structures moléculaires et liaisons entre aliments et vins. Sommelier canadien de réputation internationale, François Chartier cartographie les sensations gustatives ou arômes qui donnent toute la saveur des aliments et des vins. Ce travail est le fruit de 20 années de recherches scientifiques, de collaboration avec des grands spécialistes tels que Juli Soler et Ferran Adria, co-propriétaires du restaurant elBulli de Barcelone, 3 étoiles au guide Michelin.
François Chartier, entrevue lecture
envoyé par CoteBlogueArchambault. - Regardez plus de vidéo vie pratique.
Le livre «Papilles et Molécules» s’adresse aussi bien au curieux scientifique qu’au néophyte. A l’aide de schémas synthétisés et tracés à la main, de magnifiques photos et de conseils pour choisir un arôme dominant, le lecteur peut ainsi laisser aller sa créativité et harmoniser des saveurs complémentaires selon son choix. De plus, il s’agit d’une manière ingénieuse pour remplacer des aliments qui ont des atômes crochus. Par exemple, le prosciutto ne s’harmonise pas uniquement avec du melon mais aussi avec une figue séchée et une petite note de Xérès.
Selon François Chartier : « Les partitions et les notes sont à la musique ce que les aliments, les vins et les molécules aromatiques sont à la gastronomie. »
05:50 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arôme, aliments, vins, gastronomie, goût, saveurs
vendredi, 19 mars 2010
Des producteurs respectueux de l'environnement
Salon Vivre Autrement
400 exposants et producteurs respectueux de la nature et des hommes, pour découvrir des produits écologiques et sains dans tous les domaines du quotidien : la gastronomie et les vins, la beauté et la mode, la santé et la forme, la maison et le jardin, le tourisme… Des produits durables pour bâtir la planète des éco-citoyens.
Des ateliers-conférences pour mieux comprendre l’environnement et les méthodes naturelles de santé.
Vendredi 19 mars
11h30 (Atelier 2) Alimentation séchée : une recette ancestrale et future. Philippe BOURGOIS, Olivier MÜGLER, Nadia MARCHAND
14h30 (Atelier 3) Comment choisir la meilleure eau selon votre terrain. Philippe BLANCHEMAISON
15h30 (Atelier 2) La propolis et la prévention de la grippe. Patrice PERCIE DU SERT
17h30 (Atelier 3) Vivre centenaire en forme : graines germées, jus crus de légumes et d'herbe de blé. Kit DAVIDSON
Samedi 20 mars
11h30 (Atelier 3) Est-il encore possible de sauver les océans ? Paul WATSON et Lamya ESSEMLALI
12h30 (Atelier 3) Toilettes sèches et phyto-épuration : Pourquoi pas chez moi ? Vincent et Yvain BROCHOT
13h30 (Atelier 1) Un exemple de protéines : les purées de fruits secs oléagineux. Genevieve HERVÉ
16h30 (Atelier 2) Les secrets de l'eau. Pierre-Alexandre NICOLAS
Dimanche 21 mars
11h30 (Atelier 3) La biodiversité planétaire et les nécro-carburants. Jocelyn MOULIN
12h30 (Atelier 2) Comment mieux se nourrir, en mangeant moins ? Marie-Hélène BÉGON, Philippe BOURGOIS, Nadia MARCHAND
13h30 (Atelier 3) Les oméga et votre devenir santé. Ludmilla DE BARDO
14h30 (Atelier 2) Commerce équitable et environnement. Sébastien WOLF
16h30 (Atelier 1) L'Energie des arbres. Patrice BOUCHARDON
17h30 (Atelier 3) Compostage ou lombri-compostage : Quelle méthode choisir ? Jean-Jacques FASQUEL et Grégory PRYBYS
Lundi 22 mars
11h30 (Atelier 1) La guérilla jardinière. Richard REYNOLDS
13h30 (Atelier 2) Tout sur la fève de cacao. Laurence ALEMANNO
14h30 (Atelier 2) Pollutions électromagnétiques au XXIème siècle. Pierre NICOLAS
15h30 (Atelier 3) Traitements des pollutions telluriques et électromagnétiques.
05:48 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : environnement, alimentation biologique, planète, santé, gastronomie, jardin, tourisme
mercredi, 10 février 2010
L'endive au goût amer subtil qui lui donne tout son caractère
L'endive ou chicon (Cichorium endiva), famille des astéracées, comme on l'appelle dans le Nord de la France, est une plante bisannuelle, cultivée pour ses pousses blanchies obtenues par forçage et consommées comme légumes crus ou cuits.C'est par hasard, vers le milieu du XIXème, que l'endive a poussé pour la première fois. En effet, après avoir abandonné ses plants de chicorée sauvage dans une cave, un paysan belge fût tout surpris de voir que ceux-ci avaient poursuivi leur croissance pour donner un légume inédit. Séduit par le goût subtil et inédit de celui-ci, il décida rapidement de le commercialiser.
Depuis cette époque, les graines sont semées au printemps et les racines sont récoltées à l’automne et stockées pendant l'hiver. Au fur et à mesure des besoins, ces racines sont mises à forcer en cave obscure et elles fournissent au bout de trois semaines un bourgeon jaune pâle, formé de feuilles bien serrées. Sa couleur pâle est due à l'absence de chlorophylle.
L'endive est composée à 95 % d'eau. Elle est une source importante de potassium, excellent pour la régulation de la pression artérielle. Outre un apport en vitamines C, B1, B2 et PP, l'endive fournit également l'organisme en oligo-éléments antioxydants. Enfin, les fibres de ses feuilles favorisent le transit intestinal, surtout si le légume est mangé cuit.
L'endive a un goût amer subtil qui lui donne tout son caractère. Crue, elle entre dans la composition de nombreuses salades composées où son croquant se marie parfaitement à des noix, du fromage, des pommes, du magret fumé, ou du jambon. Mais l'endive s'apprécie aussi cuite pour sa texture fondante.
11:23 Publié dans légumes et fruits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : endive, légumes, culture, vitamines, oligo-éléments, vitamine c, potassium, gastronomie