samedi, 06 février 2010
Les recettes d'OPapilles
Chaque semaine, les paniers d'OPapilles sont accompagnés d'une liste de 5 recettes pour cuisiner avec plaisir les légumes de saison cultivés selon les principes de l'agriculture biologique, tout en utilisant en complément des produits du terroir et locaux. L'objectif est de mettre en valeur le goût authentique de ces produits en conservant leurs bienfaits pour la santé et de découvrir des recettes originales et simples. Toutes les recettes sont testées et améliorées.
Bientôt 500 recettes auront été proposées et 400 publiées sur le blog avec des photos pour présenter les produits et les différentes étapes de ces préparations culinaires. Chaque semaine, c'est un vrai plaisir d'imaginer ces recettes à partir d'idées recueillies auprès de ma famille et dans d'anciens livres de recettes. Les recettes sont réactualisées pour mettre davantage en avant la saveur des légumes et ainsi éviter les sauces qui dissimulent leur goût authentique.
Bonne cuisine et bonne santé,
damien.
06:13 Publié dans O'papilles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : recettes, saisons, légumes, gastronomie, locavore
samedi, 26 décembre 2009
Le WWOOFing, c'est découvrir la France d’une autre manière
Le WWOOFing, c'est découvrir la France d’une autre manière, se former aux différentes techniques de l’agriculture biologique en partageant le quotidien de fermiers bio ou de personnes ayant un rapport privilégié avec la nature, aller à la rencontre de la culture gastronomique de chaque terroir.
Du petit-déjeuner au dîner en passant par les soins aux animaux d'élevage et l' aide aux champs, voici un tourisme basé sur une façon de vivre saine, alternative, simplement naturelle. On peut aussi pratiquer le WWOOFing à travers le monde.
Pour être un WWOOFer, il vous suffit de devenir membre de l'association WWOOF France qui a pour but de mettre en relation des personnes désireuses de découvrir et de participer au monde agricole biologique et écologique avec des fermiers, des professionnels de cet univers. On a ainsi accès à la liste des hôtes et on peut les contacter directement pour organiser son séjour.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site wwoof.fr
06:26 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : wwoofing, wwoofer, agriculture biologique, tourisme, gastronomie
vendredi, 18 décembre 2009
Comment reconnaître un saumon fumé de qualité
Le saumon est fileté puis paré pour éliminer peau et arêtes avant d'être salé au sel sec et fumé au bois de hêtre. Pour fumer le saumon, la sciure de hêtre doit ne contenir ni tanin, ni résine, ni fongicide ou autres produits chimiques et être bactériostatique. Les filets de saumon fumé sont affinés durant quelques jours pour être équilibrés à coeur. Ils sont ensuite découpés à la main en tranches fines, régulières et homogènes.
Le saumon fumé doit présenter un aspect frais et brillant. En bouche, il ne doit pas décevoir et dégager un bon goût de poisson. Le goût doit être fin, léger mais agréable, bien dosé en sel, pas trop fumé. La consistance doit être juste grasse comme il faut, la texture ferme mais fondante sur la langue.
Le saumon est un poisson gras aux vertus nutritives importantes, riche en Omega 3, apportant des quantités intéressantes de vitamines, notamment A et D. Pour en savoir plus sur les bienfaits du saumon, on peut relire l'article publié en décembre l'an dernier.
Je distribue toute l'année et plus spécialement durant les fêtes de fin d'année, le saumon fumé élaboré artisanalement en petite quantité par Rose Loison à Eragny (95). Son saumon norvégien est très légèrement salé à sec, délicatement fumé exclusivement à la sciure de bois de hêtre, finement prétranché à la main. 4 belles tranches, facilement détachables pour un poids compris entre 170g et 200g. Un vrai plaisir pour les papilles, à partager durant les fêtes.
Bonne journée, damien.
05:49 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : saumon fumé, saumon, dégustation, gastronomie, goût, hêtre
lundi, 14 décembre 2009
Un cadeau utile et savoureux pour Noël
Noël est tout proche et on réfléchit à une idée cadeau originale, utile et qui fera plaisir à coup sûr. Auparavant, le jour de Noël, on offrait des oranges, des chocolats, on préparait un bon repas...
Cette année des études montrent que le cadeau de Noël le plus attendu des Français, c’est l’argent ou le chèque-cadeau. Il faut avouer que c'est un cadeau utile mais un peu dépersonnalisé. Les vêtements et accessoires arrivent en seconde position et les livres obtiennent 30% des suffrages. Ce sont donc les cadeaux utiles qui sont à l'honneur. Les consommateurs désirent acheter moins, mais mieux et juste pour offrir un cadeau utile et durable.
La tendance des cadeaux d’occasion se poursuit. Une part de plus en plus importante des Français offre des objets déjà utilisés dans un souci d’économies et de recyclage. Les Français sont aussi les plus nombreux à revendre leurs cadeaux sur Internet le lendemain des fêtes. Chargeurs solaires, jouets en bois, vêtements et accessoires bio, guides de voyage spécialement conçus pour le tourisme durable... sont aussi de plus en plus présents cette année dans les intentions d'achats. Peut-être l'effet Copenhague...
Mais les Français sont aussi de plus en plus nombreux à privilégier des cadeaux "bons pour la santé " ou conformes à leurs nouvelles habitudes de consommation comme une machine à pain, une yaourtière ou un coffret gourmand. Les repas restent un moment important de ces fêtes de fin d'année pour déguster quelques douceurs qu'on réserve pour ces instants conviviaux.
05:54 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : noel, gastronomie, consommateurs, repas, alimentation, bio
mercredi, 09 décembre 2009
Le chou romanesco est un des choux les plus appréciés.
La structure du chou romanesco, comme celle du chou-fleur et du brocoli, est composée de fleurettes se succédant autour d’une tige, pour former une pomme pointue. Les fleurettes sont de plus en plus petites à mesure qu’elles s’éloignent de la base, chacune étant une reproduction exacte du chou.
Il se déguste cuit, détaché en bouquets. On le blanchit à l’eau bouillante salée. Le romanesco, cuit al dente, est servi tiède, accompagné d’une vinaigrette à base d’huile de sésame ou de colza, de jus de citron et de vinaigre de cidre. Servi cru, détaché en petites fleurs mêlées à d’autres légumes, il peut aussi être coupé en minces lamelles verticales, qui révèlent sa structure semblable à celle d’un sapin de Noël, d’où son surnom de « chou de Noël ».
On peut aussi le mêler aux autres légumes dans un wok en tournant sans cesse. C’est une bonne façon de préserver les vitamines C, A, B9 et E, les oligoéléments, les micronutriments et sels minéraux. Comme le brocoli et le chou-fleur, le chou romanesco fait partie des choux les plus appréciés.
10:55 Publié dans légumes et fruits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chou, chou romanesco, santé, vitamines, cuisson, gastronomie
dimanche, 29 novembre 2009
Tous les goûts sont dans la nature
Imagination, gourmandise, santé et écologie peuvent se lier avec bonheur dans les assiettes.
Si le bio reste l’une des réponses évidentes à la crise écologique, l’offre est beaucoup plus large et appétissante qu’on ne le croit.
Lutter contre le réchauffement climatique, la dégradation de la biodiversité et pour une alimentation plus juste, qui ne gaspille pas les ressources ne demande pas plus d’argent mais de la curiosité.
Le WWF-France (organisation mondiale de protection de la nature) s’est associé à Euro-Toques (Union européenne des artisans cuisiniers) pour nous faire découvrir les produits, les gestes et les recettes disponibles.
Planète cuisine - Cuisiner responsable avec le WWF
envoyé par editionsMinerva. - Découvrez les dernières tendances en vidéo.
« Planète Cuisine »
Préface de Paul Bocuse et Bernard Fournier (Euro-Toques) et Serge Orru (WWF-France)
Date de parution : 15 octobre 2009
160 pages
Format : 19,3 x 26 cm
25 euros
80 photographies en couleurs
Le livre inclut 4 consoguides :
Conso-guide pour une consommation responsable des produits de la mer,
Conso-guide des labels alimentaires,
Conso-guide des saisons : produits maraichers,
Conso-guide des saisons : viandes et produits de la mer
06:09 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : goût, gastronomie, nature, cuisine, livre, wwf, écologie
samedi, 28 novembre 2009
Le goût du cresson alénois est légèrement piquant et très agréable
Le cresson alénois est une variété annuelle rustique, de la famille des crucifères comme la roquette. Son origine pourrait être le Moyen Orient et non Orléans où on le cultive traditionnellement, alénois signifiant d’Orléans. Les feuilles sont découpées, allongées et de forme ronde. Son goût est prononcé, légèrement piquant et très agréable. Cette saveur piquante et aromatique rappelle celle de la grande capucine.
On peut cultiver le cresson dans une jardinière utilisée auparavant pour les fleurs de l'été, comme les géraniums. C'est une espèce peu exigeante. Il faut simplement que la semence soit cachée sous une pellicule de terreau. On arrose et on garde la jardinière à l'intérieur près d'une fenêtre bien à la lumière et à une température de 20 degrés. En quelques jours, le cresson germe et de fines pousses vertes apparaissent. On peut récolter le cresson très tôt. En effet, plus on le laisse se développer plus le goût deviendra prononcé et fort. Le cresson repousse et on peut alors le recouper une deuxième fois. Le cresson alénois est assez fragile et doit être consommé assez vite après sa cueillette. Comme le dit Alexandre Dumas, « il se trouve rarement sur les marchés des grandes villes, attendu qu'il se fane aussitôt cueilli, et que d'ailleurs, sur la couche, il monte en graine trop rapidement ».
Il ne faut pas confondre le cresson alénois avec le cresson de fontaine. Ce dernier est une autre plante ayant sa propre méthode de culture dans les cressonnières auparavant si nombreuses en Ile de France.
Les feuilles et les fleurs du cresson alénois crues sont excellentes pour relever une salade ou comme condiment. Cuit à l' étuvée, le cresson accompagne agréablement les poissons. Il est aussi apprêté en soupe ou simplement en garniture accompagnant les pommes de terre en robe des champs.
Le cresson et très riche en vitamines C et E et contient du fer, de l'iode, du manganèse, du phosphore et du calcium. Les Portugais lui attribuent des qualités multiples : il prévient les rhumatismes, il est immunostimulant, tonique et désintoxiquant.
06:05 Publié dans légumes et fruits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : goût, gastronomie, cresson, cresson alénois, santé, légumes, jardinage
mardi, 13 octobre 2009
Le risotto permet d'accommoder les recettes de légumes
Le risotto est un plat traditionnel de riz originaire du nord de l'Italie. Le riz, en provenance de Chine par l'intermédiaire de Marco Polo, est introduit pour la première fois en Italie à la Renaissance. Un peu plus tard, les premières rizières apparaissent d'abord aux alentours de Pise, puis en Lombardie, dans le Piémont et dans le région de Venise. En France, la culture du riz commence à peu près à la même époque en Camargue.
Le risotto repose sur l'emploi de riz riche en amidon et non étuvé. On distingue 3 types de riz à risotto : l'Arborio, le Carnaroli et le Vialone. La différence fondamentale entre ces riz réside dans la taille, la capacité d'absorption du bouillon et le taux d'amidon. Le riz Arborio est le riz le plus communément utilisé. C'est un riz rond, qui reste ferme à coeur, permettant une cuisson al dente. Mais sa capacité d'absorption du bouillon est assez moyenne.
Le risotto occupe une place prépondérante et de plus en plus appréciée chez les amateurs de cuisine italienne. Sa préparation offre un grand intérêt car elle permet d'accommoder les recettes avec de nombreux légumes et aromates. La cuisine du risotto s'adapte à tous les styles aussi bien sucrée-salée, épicée que raffinée.
On débute la préparation du risotto par l'opération appelée la tostatura ou torréfaction. On fait revenir le riz dans des oignons fondus dans l'huile de tournesol. Quand le riz est translucide et que l'amidon est prêt à être libéré, on procède au premier mouillage qui se fait au vin blanc, très frais pour que le choc thermique fasse éclater les grains. Dès que le riz a résorbé le vin, les grains s'agglomèrent les uns aux autres et on ajoute successivement de petites quantités de bouillon de légumes chaud, aromatisé au persil, romarin ou basilic, louche par louche. C'est le moment d'ajouter les ingrédients qui vont typer le risotto, blettes, oseille, asperges ou petits pois et qui ont besoin de cuire avec le riz pour lier leurs arômes. La cuisson du risotto dure typiquement 18mn. L'opération suivante, appelée la mantecatura, consiste à ajouter une noix de beurre, du parmesan râpé et les ingrédients ne nécessitant pas de cuisson (fruits de mer, safran). Couvrir pendant 2 à 5mn. Le beurre va alors lier le risotto tout en stoppant la cuisson du riz. Cette dernière opération, la mantecatura, apporte une consistance crémeuse au plat, dont la liaison est initialement apportée par l'amidon du riz. Une multitude de variations est possible pour les ingrédients ajoutés ou le degré de mouillage.
Répartir le risotto dans les assiettes, parsemer de feuilles de basilic ciselée et servir aussitôt.
06:00 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : risotto, riz, italie, cuisine italienne, gastronomie, amidon
samedi, 05 septembre 2009
La menthe parfume la cuisine
La menthe parfume aussi bien les salades de fruits et les glaces que les légumes frais comme les courgettes, tomates ou concombres, mais aussi une sauce comme le raïta ou la sauce au yaourt. La menthe est un composant indispensable du taboulé.
Elle accompagne les pâtés impériaux asiatiques et aromatise le thé. La menthe est connue depuis longtemps pour ses vertus calmantes, analgésiques et anesthésiques. La meilleure façon de tirer profit des bienfaits de la menthe est certainement sous forme de tisane. En infusion, il faut compter une petite poignée de feuilles fraîches par tasse d'eau bouillante. En cuisine, elle s'associe avec d'autres herbes aromatiques, coriandre, basilic ou persil et des épices comme le piment ou la cardamome.
La menthe pousse en zone de climat tempéré où la terre est bien irriguée, et peut atteindre jusqu'à 80 cm de haut. Elle est facile à cultiver et se plait aussi bien en pleine terre qu'en pot. Elle forme des stolons et on peut la reproduire par division des touffes. On peut conserver-la menthe fraîche dans un sac plastique ou dans du papier absorbant dans le bac à légumes du réfrigérateur. On peut aussi garder un bouquet dans un verre d'eau, ainsi la menthe restera bien fraîche.
06:02 Publié dans légumes et fruits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : menthe, gastronomie, taboulé, plante aromatique, thé, raïta, cuisine
mardi, 31 mars 2009
Le salsifis, un légume méconnu, au goût fin et sucré
Très peu consommé frais, le salsifis est principalement acheté en conserve ou surgelé, bien que son goût soit alors très différent. Il reste cependant méconnu et très peu fréquent dans les assiettes. Ce légume gagne à être redécouvert. Le goût du salsifis frais est fin et sucré et rappelle l'artichaut.
Le salsifis renferme une quantité intéressante de vitamines du groupe B, peu fréquentes dans l'alimentation quotidienne. Elles sont importantes dans le bon développement du système neuromusculaire. Il contient aussi de la vitamine E, aux propriétés antioxydantes. Très riche en potassium, qui lui confère des vertus diurétiques, il renferme également une très forte teneur en calcium ainsi qu'en magnésium, essentiel à l'équilibre neuromusculaire. Surtout, le salsifis fournit une belle quantité de manganèse, nutriment rare qui participe à la formation du cartilage osseux et au métabolisme du cholestérol.
Les salsifis distribués dans les paniers d'O'Papilles sont à peau blanche et pourvus de leurs feuilles. Ils mesurent environ 10 cm de long et environ 1 cm de diamètre. Ce ne sont pas les scorsonères à peau noire et beaucoup plus gros qui sont plus souvent commercialisés.
Couper les feuilles des salsifis et les mettre de côté pour les incorporer dans un mélange de différentes salades. Laver les racines des salsifis à l'eau courante, les brosser vigoureusement avec une brosse à légumes et les gratter avec le dos de la lame du couteau. Si les salsifis ne sont pas cultivés selon les principes de l'agriculture biologique, il est recommandé de les éplucher mais dans ce cas on perd une partie importante des racines. On les jette au fur et à mesure dans de l'eau citronnée ou additionnée de vinaigre blanc afin qu'ils restent blancs, surtout si on les a épluchés,.
On peut consommer le salsifis froid, coupé en tronçons, accompagné d'une sauce légère à base de fromage blanc et ciboulette. Les olives noires, le jambon cru et les anchois s'associent bien aux salsifis.
Chaud, ils constituent une garniture parfaite pour les poissons blancs. On peut faire sauter les salsifis à la poêle et les assaisonner avec des fines herbes. On peut aussi les faire cuire à l'étuvée, dans un mélange d'ail et d'oignons revenus. Ils se préparent également en gratin recouverts de fromage ou en beignets trempés dans une pâte à crêpe.
06:20 Publié dans légumes et fruits | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : salsifis, gastronomie, santé, vitamine, scorsonères
lundi, 02 mars 2009
La betterave crue ou cuite à cuisiner
La betterave est un légume racine de l’hiver qui mérite un petit effort d’imagination pour le cuisiner et faire émerger ses saveurs, tout en jouant de sa couleur. La betterave crue est très juteuse, légèrement croquante et moins sucrée que la betterave cuite. Sa chair est fine et fortement colorée due à la présence d'un pigment azoté, la bétanine.
La betterave est excellente râpée, seule ou mêlée à l’endive, la mâche ou la carotte. On peut également préparer une crème à tartiner de betterave au fromage de chèvre frais, à l’huile de colza et au jus de citron. On peut aussi l'accommoder en salade de hareng fumé, de pommes ou de pommes de terre. La betterave se marie très bien aux choux, au céleri-rave et au poireau. On peut également réaliser des chips très fines frites dans de l'huile ou la cuire à la poêle ou au four dans un émincé d'oignons. La betterave est l'ingrédient indispensable à la soupe traditionnelle d'Europe de l'Est, le bortsch. La betterave peut enfin être préparer en conserve ou marinée dans le vinaigre.
Voici les articles et recettes déjà publiées sur le site :
Mieux connaître la betterave
La salade de betteraves crues, carottes, chou rouge et poires
La salade de betteraves, carottes, mâche et endives
Conserve de betteraves crues au vinaigre
Betteraves à la mode du Poitou-Charente
La salade de betteraves crues et radis noir
06:20 Publié dans légumes et fruits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : betteraves, salade, recettes, gastronomie
dimanche, 25 janvier 2009
La tartine de confiture
Quoi de meilleur qu'une tartine de confiture le dimanche matin au petit déjeuner !
On distingue 3 sortes de confitures : les marmelades, les gelées et les confitures, dont les préparations sont différentes. Les confitures contiennent des fruits entiers ou en morceaux. Les gelées ne sont pas préparées avec les fruits mais avec leur jus. Pour les marmelades, les fruits macèrent avec le sucre durant toute une nuit. On peut faire les confitures et les marmelades avec tous les fruits, mais pour les gelées on ne peut utiliser que les groseilles, les cassis, les framboises, les mûres, et d'autre part les coings, les pommes et les oranges.
Les confitures contiennent 85% de glucides constitués en partie de fructose ou sucre des fruits. Les gelées sont plus riches en sucre que les confitures.
La tartine de confiture fait aussi référence à une des plus célèbres chansons des Frères Jacques. Cette chanson date de 1973, les paroles et musique sont de Roger Marino.
Les quatre Frères Jacques étaient cinq... Aux frères Bellec, André, le grand en maillot vert et Georges, le petit au maillot jaune, à François Soubeyran, le grand en maillot rouge et à Paul Tourenne, le maillot bleu, il faut ajouter le pianiste Hubert Degex, arrivé dans le groupe en 1966.
La carrière des Frères Jacques s'étend de 1946 à 1983, avec un succès jamais démenti. Les tenues de scène ont été dessinées par le décorateur de théâtre Jean-Denis Malclès.
La confiture ça dégouline Ça coule coule sur les mains Ça passe par les trous d'la tartine Pourquoi y a-t-il des trous dans l'pain Bien sûr on peut avec du beurre Les trous on peut bien les boucher Ça ne sert à rien c'est un leurre Car ça coule par les côtés Faudrait contrôler sa tartine La tenir droite exactement On la met en douce elle s'incline Ça coule irrémédiablement Et ça vous coule dans lamanche Et ça vous longe le pourpoint De l'avant bras jusqu'à la hanche Quand ça ne descend pas plus loin Et quand ça coule pas ça tombe Le pain s'écrase entre les doigts Ça ricoche et puis ça retombe Côté collant ça va de soi | Au moment de passer l'éponge On en met plein ses vêtements Plus on essuie plus on allonge Plus on frotte et plus ça s'étend C'est pour ça qu'y'en a qui préfèrent Manger d'la crème de marrons Ça colle au pain c'est sans mystère C'est plus commun mais ça tient bon On fait l'école buissonnière De retour on prend l'escabeau On va tout droit vers l'étagère Pourquoi tourner autour du pot Qu'elle soit aux fraises à la rhubarbe On l'ingurgite goulûment La confiture on la chaparde On l'aime clandestinement Puis un jour on est bien en place On mène la vie de château Dans les avions dans les palaces On vous porte sur un plateau |
08:25 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chanson, tartine, confiture, humour, sucre, gelée, gastronomie
dimanche, 14 décembre 2008
" La Meilleure façon de cuisiner "
LA MEILLEURE FACON DE CUISINER : une série documentaire de Gaël Leiblang en 4 épisodes. Diffusion les 15 et 22 décembre à 20h50 sur France3
Ils ont entre 14 et 17 ans et, de la gastronomie française, ils ne connaissent rien ou pas grand-chose, certains ne sont même jamais allés dans un restaurant. Ces adolescents ont pourtant fait le choix d’intégrer un lycée hôtelier pour préparer un BEP, le diplôme de base dans le domaine de l’hôtellerie et de la restauration.
Des entretiens de motivation jusqu’au stage de fin d’année, une caméra a été installée pendant un an, au sein du lycée professionnel René Auffray, situé à Clichy-la-Garenne, dans les Hauts-de-Seine (92), pour suivre ces élèves en première année de BEP.
06:10 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cuisine, gastronomie, goût, culture
jeudi, 11 décembre 2008
O'papilles propose du Muscat Bio pour les fêtes
J'ai le plaisir de vous faire découvrir une région, le Roussillon, qui m'est très chère, ainsi que la Maison Cazes, qui depuis 1997, a opté pour un nouveau mode de culture avec la conversion progressive du vignoble en culture Biologique et Bio-dynamique. Depuis 2005, la totalité du vignoble est convertie.
Depuis 1895, au coeur du Roussillon près de Rivesaltes, entre Pyrénées et Méditerranée, la Maison Cazes compte 220 hectares qui donnent naissance, chaque année, à 15 vins différents.
Vins de pays, Côtes du Roussillon et Côtes du Roussillon Villages, Rivesaltes et Muscat de Rivesaltes, diversification engendrée par la soif d'apprendre et de tenter de nouvelles expériences sur la multiplicité des terroirs de la région.
Aujourd’hui, la Maison Cazes possède le plus grand vignoble de France converti en culture biologique et biodynamique.
Depuis maintenant 10 ans, la Maison CAZES a opté pour un nouveau mode de culture qui travaille sur le bien être de la plante, sur son épanouissement, permettant ainsi la véritable expression du cépage dans son sol : la Biodynamie. Au-delà de la culture Biologique, travail naturel sans pesticides ni insecticides, la culture Biodynamique est une approche globale qui travaille sur la valorisation du sol et de la plante dans leur environnement naturel.
Fondée en 1924 par Rudolf STEINER, philosophe Allemand , la Biodynamie peut se résumer en trois points essentiels :
- L’utilisation de préparations exclusivement naturelles en très faibles quantités dont l’énergie est immense afin de renforcer la capacité de résistance de la plante et son écosystème.
- L’application de ces préparations à des moments précis dans le cycle lunaire : c’est la partie dynamique
- Le travail du sol par des labours
La culture bio-dynamique est ainsi avant tout un travail de soin de la terre : il s’agit d’en assurer l’équilibre et de créer des conditions de vie harmonieuses entre terre, plante et environnement. La plante est alors moins fragile et les échanges entre la biologie du sol, son système racinaire et foliaire permettent l’expression du terroir dans les raisins. Les saveurs du raisin s’en trouvent augmentées et donnent ainsi naissance à de grands vins qui reflètent toute la typicité des terroirs du Roussillon.
Cette année, en cette période de fête, j'ai décidé de vous proposer 2 de leurs produits, le muscat 2005 75cl et le muscat de noel 2008 50cl, étant donné que sur le Val d'oise nous n'avons aucun viticulteur val d'oisien susceptible de fournir des bouteilles à la vente.
LES MUSCATS
Zone de production : située à l'intérieur de 89 communes du département des Pyrénées: Banyuls, Maury et Rivesaltes.
Les Muscats de Rivesaltes peuvent être élaborés à partir de deux cépages, le Muscat d’Alexandrie et le Muscat à petits grains.
La proportion de ces deux cépages varie selon les producteurs. Le Muscat à petits grains apporte des parfums de fruits exotiques et d’agrumes, tandis que l’on doit au Muscat d’Alexandrie l’ampleur et les arômes de fruits mûrs, ainsi que la finesse des fleurs blanches.
La robe et le goût des Muscat de Rivesaltes varient selon la proportion de chaque cépage, la façon dont ils ont été vinifiés et leur âge.
LE MUSCAT DE NOEL
Frais, épicé, croustillant, aux arômes de fruits exotiques, de pêches et d'abricots, ce vin doux naturel sera votre partenaire idéal pour les fêtes de fin d'année.
Premier Muscat de l'année, ce Muscat de Noël est aussi un vin issu de l'agriculture biologique et biodynamique.
MUSCAT DE NOËL 2008 par la maison CAZES
Vin Doux Naturel Blanc
AOC Muscat de Rivesaltes
CEPAGES
100% Muscat à petit grains
TERROIR
Argilo-calcaire avec des galets roulés issus des contreforts des Corbières.
METHODE CULTURALE
Bientôt 10 ans de pratiques certifiées en Agriculture Biologique et Bio-dynamique, permettent au vignoble de mieux supporter les excès du climat et garantissent l'expression du terroir.
VINIFICATION
Après une courte macération de 12heures, le mutage intervient en phase liquide.
ELEVAGE
Mise en bouteilles 50 jours après la vinification.
DEGUSTATION
Le Muscat de Noël est le premier Muscat de l'année. Frais, épicé, croustillant, aux arômes intenses d'agrumes, de fruits exotiques, de pêches et d'abricots, ce vin doux naturel accompagnera à merveille tous vos foies gras et desserts de saison pour les fêtes de fin d'année. A servir entre 8° et 10°C.
MUSCAT CAZES 2005
Le Muscat de Rivesaltes CAZES 2005 se distingue par sa fraicheur et ses notes de fruits exotiques et d'agrumes, avec une légère touche de miel.
On l'apprécie jeune pour accompagner tous les desserts aux fruits et bien entendu le fromage ou le foie gras de canard mi-cuit.
MUSCAT CAZES 2005 par la maison CAZES
CEPAGE
50% Muscat d'Alexandrie, 50% Muscat à petit grains
TERROIR
Moyennes terrasses dont les apports correspondent aux glaciations du Riss constitués de 2 horizons
VINIFICATION
3 types de vinifications :
• pressurage direct et mise en fermentation à 18° C dès la fin du débourbage. Mutage en phase liquide au milieu de la fermentation.
• macération pelliculaire de 24 heures, à basse température. Le pressurage est suivi d’un débourbage et de la fermentation alcoolique à 18°C. Mutage en phase liquide, au milieu de la fermentation.
• vendange totalement égrappée et encuvée entière. Fermentation à 20 °C. Mutage en phase solide.
ELEVAGE
assemblage des trois cuvées et élevage sur lies fines avec remise en suspension régulière durant 4 à 5 mois. Mise en bouteilles dans les 6 mois suivant la récolte et conservation en cave climatisée
Degré alcoolique : 15 % Alc/Vol, sucres résiduels : 110 g/litre.
COMMENTAIRES
A boire à une température de 12°C dans sa jeunesse pour apprécier sa palette d’arômes d’agrumes, de fruits exotiques, de pêche et d’abricot, en accompagnement de tous les desserts aux fruits blancs et à la vanille. Après 10 ans de bouteille, il développera des arômes d’agrumes confits et d‘épices orientales.
CONSEILS
A l'apéritif ou au dessert, la température de service de 10°C permet d'apprécier au mieux l'équilibre de ce vin. Les associations sont multiples, que ce soit avec un foie gras, un roquefort ou un sorbet à la mangue, ce muscat doux complète harmonieusement vos menus.
LA SAINT-BACCHUS 2008
la Saint-Bacchus est la plus importante sélection annuelle des Vins du Roussillon :
Son objectif est de valoriser les vins du Roussillon et de développer leur notoriété. Au niveau des vignerons, elle permet de confirmer les talents et découvrir de nouveaux vignerons prometteurs.
Cette manifestation figure aujourd’hui au rang des plus prestigieuses du monde vitivinicole de la région. Elle est devenue, au fil des ans, une véritable institution incontournable.
Les lauréats Bacchus 2008
❆ MUSCAT DE RIVESALTES
Domaine Cazes Muscat 2005
Ces 2 muscats de Rivesaltes seront disponibles dès la semaine prochaine sur opapilles.com.
Mais également un vin rouge Bio de Bordeaux année 2007.
Un château Vieille Tour La Roche
année 2007
Grand vin de Bordeaux
Mis en bouteille au château
Vignobles LABONNE à MASSUGAS
Vin Bio certifié par ECOCERT
Vin issu de raisins provenant de l'agriculture biologique
source: le site web de la maison CAZES et le site Bio66
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération
18:39 Publié dans producteurs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vin, vin bio, muscat, cazes, noel, 2005, gastronomie
lundi, 24 novembre 2008
Lu dans Paris Gourmand
Les pains proposés sur le site opapilles.com sont des pains biologiques de la boulangerie Patibio. Ils sont tous élaborés à partir de farines et produits biologiques ainsi que de levain naturel.
Dans Paris Gourmand, on parle de Patibio et du pain Bio Ile de France. Toutes les farines utilisées par Patibio ainsi que l'ensemble des ingrédients utilisés sont certifiés de culture biologique. Le levain au naturel, impliquant un temps de repos plus long pour la pâte, donne au pain un léger goût acidulé et des saveurs subtiles. Patibio travaille toutes sortes de farines des plus classiques aux plus originales comme l'épeautre.
Patibio propose la boule Ile de France. Le concept de pain Bio Ile de France a été développé par le GAB, le groupement des agriculteurs bio de la région francilienne, afin de favoriser la fabrication, la promotion et donc la consommation de pain traditionnel semi-complet produit localement. Le blé biologique est cultivé en Ile-de-France. La farine est ensuite moulue sur une meule de pierre de deux moulins franciliens agréés. La meule de pierre préserve le germe de blé et donc ses vitamines et micronutriments. Cela rend la farine plus riche en fibres alimentaires et en magnésium, d'autant que l'on conserve ici l'enveloppe du grain de blé. Le pain est ensuite pétri de façon traditionnelle. Et comme tout cela se fait dans la région, les transports sont peu importants.
Pour commander ce livre dans la petite librairie d'O'Papilles, cliquer ici.
Autres articles déjà parus sur ce sujet :
Le 30 octobre 2007 : Le pain Bio d'Ile de France
Le 6 avril 2008 : Plaisir d'un bon pain le dimanche matin
Le 20 avril 2008 : Le pain Kamut, un délicieux goût de beurre noisette
Le 8 octobre 2008 : Le pain Bio, un aliment complet
06:24 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pain, farines, bio, épeautre, gastronomie, vitamines, ile de france
mercredi, 29 octobre 2008
Réduire sa consommation de sel
Le sel ou chlorure de sodium est facilement identifiable par les papilles gustatives. Avec le potassium, il joue un rôle important dans la rétention d'eau dans l'organisme. Le besoin physiologique en sel est de 1 à 2g seulement par jour. Une pincée de sel, quelques grains entre le pouce et l'index, correspond à 1g de sel et une cuillère à café à 5g.
En 2002, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) a évalué la consommation de sel en France à en moyenne 10g par jour par consommateur dont 1 à 2g provenant du sel ajouté dans les plats et l'eau de cuisson. L'objectif fixé était alors de réduire de 20% en 5 ans les apports de sel. Il était préconisé de limiter les teneurs en sel particulièrement dans le pain et la charcuterie, d'afficher la teneur en sel sur tous les emballages et d'informer les consommateurs pour qu'ils salent moins leurs aliments.
En 2003, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommandait de limiter l'apport en sodium, toutes sources confondues pour réduire les risques de maladies cardiaques et d'attaques cérébrales.
En 2008, selon l'Afssa et l'enquête publiée dans « 60 millions de consommateurs » de novembre 2008, la teneur en sel dans le pain et la charcuterie n'a pas ou très peu diminué, par contre aujourd'hui 40% des emballages mentionnent la teneur en sodium et/ou en sel.
En tant que consommateur, on peut réduire sa consommation de sel en privilégiant les fruits et légumes frais à la fois naturellement riches en potassium et pauvres en sodium, en relevant le goût des plats avec des fines herbes, des épices, du jus de citron, du vinaigre, des condiments et très peu de sel. On peut aussi associer les aliments pour tenir compte de la teneur naurelle en sodium par exemple pour une salade de laitue et pissenlit, l'apport de fibre du pissenlit compense celui plus faible de la laitue, par contre, la teneur en potassium de la laitue tempère l'excès de sodium du pissenlit.
Pour s'informer davantage, on peut lire le dossier très complet du numéro 432 de « 60 millions de consommateurs » en vente dès aujourd'hui.
06:10 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : gastronomie, alimentation, papilles, sel, légumes, potassium
jeudi, 16 octobre 2008
Les bienfaits de la châtaigne
Originaire de Turquie, la châtaigne était considérée dans de nombreuses régions de France comme un aliment de base très nutritif. Le châtaignier était surnommé "arbre à pain". Les châtaignes sont au nombre de trois à l'intérieur de chaque bogue épineuse. La châtaigne a une chair cloisonnée par une peau brunâtre, amère, alors que le marron n'a aucune séparation, c'est la seule différence entre ces 2 fruits. Attention les marrons d'Inde que l'on trouve dans les jardins d'Ile de France ne sont pas comestibles.
Les châtaignes sont surtout cultivées en Ardèche et les producteurs de la région commercialisent, depuis mai 2005, une AOC. A cette période de l'année, on peut aussi en ramasser dans de nombreuses forêts d'Ile de France et particulièrement du Val d'Oise.
Avant de cuisiner les châtaignes, il faut éliminer les coques qui présentent des trous car des vers se sont introduits à l'intérieur. On peut les conserver quelques jours dans le bac à légumes du réfrigérateur mais elles craignent l'humidité. On peut consommer les châtaignes grillées. Pour les préparer, il faut inciser les coques avec un couteau assez profondément pour atteindre la seconde peau et les mettre dans une poêle sans matière grasse durant 15mn. Pour consommer les châtaignes cuites à l'eau, il faut inciser les coques tout le long de la lunule (partie claire du bas de l'écorce) pour que l'écorce et la peau se retirent plus facilement.
La châtaigne fait partie des fruits les plus énergétiques et grâce à sa consistance et à sa richesse en fibres, elle est très rassasiante. Elle contient une grande quantité de vitamines B essentielles à la bonne assimilation de l'énergie. Sa teneur importante en potassium et en fer favorise le bon fonctionnement musculaire. Son apport de magnésium permet de surmonter les baisses de tonus. Les 2/3 des lipides qu'elle renferme sont des acides gras insaturés (qui chassent le mauvais cholestérol).
Pour en savoir plus consulter le site web suivant ou lire le livre de Claudine Demay et François Bon : "Tous les bienfaits de la châtaigne"
Ce livre présente le Parc Naturel Régional des Monts d'Ardèche où des générations de paysans ont su préserver, développer et faire officiellement reconnaître les spécificités du terroir ardéchois ainsi que leur savoir-faire au travers de l'AOC " Châtaigne d'Ardèche ". On y découvre aussi les bienfaits de la châtaigne et ses différentes préparations pour la cuisiner : flocons, crèmes, purée...
Les auteurs : Claudine Demay, agronome passionnée de cuisine saine, bio et créative, est plus particulièrement attachée à la châtaigne, un fruit de son terroir.
Françoise Bon, conseillère en diététique, enseigne l'alimentation saine, équilibrée et biologique en région Rhône-Alpes.
Il est possible de commander ce livre en utilisant les services de la petite librairie d'O'Papilles
07:18 Publié dans légumes et fruits | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : châtaigne, santé, gastronomie, aoc, vitamines, livre
lundi, 29 septembre 2008
La peau des légumes si riche pour la santé
La peau des légumes cultivés selon les principes de l'agriculture biologique ne contient ni pesticides, ni engrais chimiques et renferme de nombreuses vitamines. La cueillette à maturité des légumes optimise leurs qualités, valeurs nutritives et saveurs, leur peau est alors plus épaisse et gagne à être conservée lors de leur préparation. La consommation des légumes, juste après leur cueillette, permet d'éviter les déperditions en vitamines.
On lave les légumes BIO rapidement sous l'eau, en les brossant sans les faire tremper. On évite l'épluchage de tous les légumes, même les potirons verts Musqué de Provence, les potimarrons, les radis noirs, les betteraves crues, les pommes de terre, les mini-carottes, courgettes, concombres...
Il est préférable de détailler les légumes grossièrement juste avant de les cuisiner pour préserver leurs propriétés.
L'alimentation quotidienne doit contenir environ 450g de légumes par personne, soit 150g de légumes crus pour 300g de légumes cuits, mais toujours croquants. Certains légumes gagnent à être consommés crus, comme la carotte pour sa teneur en carotène, le chou pour sa teneur en dérivés soufrés et en vitamine C, la betterave pour sa teneur en acide folique et vitamine C, le radis noir non épluché pour ses qualités de puissant antioxydant, le fenouil entier, bulbe et feuilles, pour son action de drainage de l'organisme. D'autres légumes sont plus digestes une fois cuits comme la pomme de terre qu'il faut éviter d'éplucher car du fluor est présent juste sous la peau ou bien le potiron. D'autres légumes comme la tomate ont des propriétés plus actives s'ils sont cuits.
Il est préférable de ne pas éplucher les légumes BIO des paniers d'O'Papilles avant de les cuisiner. Pour une alimentation saine et savoureuse, tout peut-être consommé après préparation : les feuilles des betteraves, des fenouils, les peaux de tous les légumes, les graines de potiron ou de potimarron... Apprenons à modifier nos habitudes alimentaires.
06:34 Publié dans légumes et fruits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gastronomie, vitamines, oligo-élément, alimentation, agriculture biologique, paniers, carotène
mardi, 26 août 2008
Goûter le vin du monde
Ce soir sur France 3, à 20h50, le film documentaire de Jonathan Nossiter (France/USA, 2003). 135 mn.
La critique de François Gorin pour Télérama
Pour embrasser le monde du vin et goûter le vin du monde, Jonathan Nossiter a voyagé léger. Sa méthode est celle de la visite impromptue, de l'image prise sur le vif avec une simple caméra numérique. Cette pauvreté matérielle était sans doute le meilleur moyen de rendre justice à la richesse humaine du sujet.
C'est un film en mouvement perpétuel, qui ne cesse de déplacer sa mire et son sujet. Pour finir par en dessiner un, plus petit que le monde et plus grand que le vin : la transmission. Entre docu et fiction, Mondovino est un produit de contrebande qui invente sa propre tradition. Un genre d'exception culturelle.
Pour lire cette critique en intégral
L'avis de Pascal Mérigeau du TéléObs
L’enquête est passionnante autant pour ceux qui se piquent d’aimer le vin que pour ceux que la chose indiffère : c’est de goût qu’il est question ici, et de comment votre goût à vous est façonné par d’autres. Essentiel.
Un extrait du documentaire :
08:36 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vin, viticulture, mondialisation, vidéo, documentaire, gastronomie
mercredi, 16 juillet 2008
La tomate
La tomate originaire du Pérou, très appréciée des Incas, a été sans doute rapportée en Europe par les Espagnols. Elle a été introduite en Provence à partir de l’Italie où elle a été très rapidement appréciée. En 1790, lors de la fête républicaine de la Fédération, les Marseillais ont fait découvrir la tomate aux Parisiens.
La tomate ne se conserve pas au réfrigérateur, elle craint le froid et à moins de 12°, elle perd son goût et sa texture se modifie. Une tomate fraîche peut être dégustée jusqu’à 5 à 6 jours après sa cueillette. En attendant, on la dispose à température ambiante, sans l’exposer au soleil, dans un panier avec ail et poivron pour une déco qui vaut un bouquet de fleurs. On cuisine les tomates différemment selon leur maturité, les plus mûres seront concassées ou utilisées pour préparer une sauce, celles légèrement moins avancées seront cuisinées ou grillées et celles qui sont juste à point agrémenteront une salade. On peut faire mûrir les tomates dans un sac en papier kraft avec un fruit mûr.
La tomate est rafraîchissante, apéritive, diurétique, désintoxicante et elle dissout l’acide urique. Tonifiante elle agit contre la fatigue et l’infection grâce à ses vitamines et ses antioxydants. Très riche en minéraux, elle apporte du potassium, du sodium et contient un minéral, le brome, excellent calmant pour le système nerveux. Elle contient de l’acide oxalique et on peut ajouter une pincée de sucre au plat pour remédier à ce désagrément.
De nombreux chercheurs s’intéressent au lycopène, pigment caroténoïde contenu dans la tomate. Cette substance présente dans la prostate et les glandes sexuelles des hommes interviendrait dans la prévention du cancer de la prostate et diminuerait le risque d’infarctus.
Dégustons les premières tomates BIO, distribuées dans tous les paniers d’O’papilles.
08:39 Publié dans légumes et fruits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gastronomie, vitamines, cuisine, bio