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mercredi, 25 mars 2015

Alternatives aux pesticides

La Semaine pour les alternatives aux pesticides, qui a lieu chaque année entre les 20 et 30 mars en France et dans le monde, fête ces 10 ans. A l’heure où les aides aux agriculteurs engagés dans le bio sont menacées il est plus que jamais utile de rappeler l’importance de ce modèle agricole dans tous les services environnementaux, sanitaires et économique qu’il rend.

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La Semaine pour les alternatives aux pesticides rassemble en 2015 une cinquantaine de partenaires en France et à l’étranger (Belgique, Autriche, Hongrie, Espagne, Portugal, Argentine, Costa-Rica, Cameroun, Sénégal…). Les étapes des engagements sur l'utilisation des pesticides : la Loi Labbé (2014) interdisant les pesticides pour les particuliers et dans les zones non agricoles, la création de l'association de professionnels victimes des pesticides – Phyto-Victimes (2011), le lancement de l’Appel des médecins (2012) alertant sur les dangers sanitaires des pesticides, le Plan Ecophyto (2008).


Pour connaitre le Tour de France des alternatives aux pesticides, on peut consulter le site semaine-sans-pesticides.fr

vendredi, 19 décembre 2014

Mise en valeur des sols de façon durable

Claude et Lydia Bourguignon du Laboratoire Analyses Microbiologiques Sols (LAMS) nous expliquent comment l'agriculture moderne a détruit nos sols en quelques décennies.

Comment l'agriculture conventionnelle a tué nos... par notre-planete
Le LAMS est un laboratoire d'analyse de sol spécialisé dans l'étude écologique de profil cultural pour restaurer la biodiversité des sols de terroir afin d'améliorer la qualité et la typicité des vins et des denrées agricoles. Des directives européennes existent pour le contrôle de l’air et des eaux, le sol en revanche est ignoré. Or des techniques agricoles mal adaptées ont pour conséquence un appauvrissement du sol. Ainsi le nombre des vers de terre qui, par leurs excréments, sont les grands fabricants du sol est en forte diminution. Un sol forestier est le siège d’une faune extrêmement nombreuse et diversifiée avec par gramme de sol des millions à des milliards de bactéries, de germes de
champignons, etc. Cette faune est indispensable pour l’aération du sol. C’est ce constat qui conduit et explique la démarche de Claude et Lydia Bourguignon : à partir de la connaissance des divers éléments nutritifs présents, ils conseillent sur la gestion des sols afin de les mettre en valeur de façon durable tout en
préservant l’environnement et proposent des itinéraires techniques respectueux de la vie du sol qui permettent également de faire à terme des économies en engrais, en fuel et en temps.

jeudi, 06 novembre 2014

Epargne solidaire pour la ferme de Serrabone

La collecte de promesse d'épargne solidaire pour la ferme de Serrabone , premier projet Terre de Liens dans les Pyrénées Orientales est lancée. 100 000 € en promesses d'épargne solidaire doivent être collectés jusqu'à janvier 2015. On peut suivre le montant de l'épargne déjà obtenu sur le site terredelienslr.fr. Tout soutien pour faire connaitre ce projet sera très utile. Merci.

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La ferme de Serrabone est un élevage de chèvres rustiques dans un milieu exceptionnel 86 hectares de garrigue sur les pentes du Canigou. Transformation fromagère et vente en circuits courts sur les marchés de Bouleternère et de Thuir ainsi qu'à la Biocoop de Prades.Volonté de créer un collectif paysan et de diversifier les activités : arboriculture, plantes aromatiques, production de semences. En bio depuis 1986 et actuellement labellisée Nature et Progrés.

vendredi, 18 juillet 2014

AB, bénéfices pour la santé

343 études sur les différences de composition entre les cultures biologiques et conventionnelles ont permis aux chercheurs de constater que le passage à une consommation de fruits, légumes et céréales bio, et d'aliments à base de ces produits, pourraient fournir un complément en antioxydants équivalent à une consommation supplémentaire de 1 à 2 portions de fruits et légumes par jour. Ces études ont mis en évidence des concentrations en antioxydants tels que les polyphénols, de 18 à 69 % plus élevées dans les cultures biologiques. Or, de nombreuses études ont établi un lien entre les antioxydants et une réduction du risque de certaines maladies chroniques.

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Ces études mettent en évidence des niveaux significativement plus faibles de métaux lourds toxiques dans les cultures en AB. Le cadmium, qui est l'un des trois seuls contaminants métalliques avec le plomb et le mercure pour lesquels la Commission Européenne a institué des concentrations maximales admissibles dans les aliments, a été retrouvé à des concentrations près de 50 % (48 % de moins en moyenne) inférieures dans les cultures biologiques que dans les cultures conventionnelles. Les concentrations en azote ont également été trouvées significativement réduites dans les cultures biologiques. Les concentrations en azote total, en nitrate et en nitrite, étaient respectivement 10 %, 30 % et 87 % plus faibles dans les cultures issues de l'AB que dans celles de l'agriculture conventionnelle. Enfin, les étude ont aussi constaté que des résidus de pesticides étaient quatre fois plus susceptibles de se retrouver dans les cultures conventionnelles qu'en AB.

Source : notre-planete.info

mercredi, 15 janvier 2014

L’agriculture, un véritable enjeu citoyen

Le lien étroit entre les Français et leurs terroirs fait de l’agriculture un véritable enjeu citoyen. Quelque 81% des citoyens estiment qu’il faut développer en priorité une agriculture de petits exploitants «pour nourrir le mieux possible l’humanité d’ici à 2030», contre 16% qui estiment qu’il faut privilégier une agriculture industrielle. L’opportunité de changer de direction va se présenter dans les semaines à venir à l’occasion de la discussion au Parlement du projet de loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt pour relever le double défi de la compétitivité internationale et de l’agro-écologie.

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La transition vers l’agro-écologie doit être assortie d’objectifs clairs et chiffrés en matière de lutte contre l’accaparement et l’artificialisation des terres et des ressources, de refus des OGM et de privatisation du vivant, de soutien à l’agriculture biologique productrice d’emplois et de multiplication des initiatives et alternatives venant du terrain.

Pour lire l'intégralité de l'article, on peut se connecter sur le site de Libé

mercredi, 21 août 2013

Prolongation du moratoire sur le maïs OGM MON810

Le maïs MON810 de Monsanto est le seul OGM cultivé en Europe, BASF ayant renoncé à produire dans l’Union sa pomme de terre Amflora. La France, comme d’autres pays européens (Autriche, Hongrie, Grèce, Roumanie, Bulgarie, Luxembourg), a interdit depuis 2008 la culture du MON810 sur son sol. Elle importe néanmoins des produits génétiquement modifiés pour l’alimentation animale ou l’industrie agroalimentaire.

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Le Conseil d’Etat a annulé l’interdiction de cultiver en France le maïs transgénique MON810 de la firme américaine Monsanto. L’interdiction par le gouvernement de cultiver cet OGM en France avait déjà été suspendue en 2011 par la justice pour carence de fondement juridique, avant qu’un nouveau moratoire soit instauré en mars 2012. L’Union nationale des apiculteurs français (Unaf), la Confédération paysanne, la Fédération nationale de l’agriculture biologique (Fnab) et plusieurs ONG ont appelé le gouvernement à réagir après cette décision, sachant que le ministre de l’Agriculture prône l’avènement d’une agro-écologie, résolument opposée au monopole alimentaire des firmes agroproductivistes. Le lendemain, le gouvernement a confirmé une prolongation du moratoire sur la culture du maïs transgénique MON810 de Monsanto, malgré l’annulation la veille par le Conseil d’Etat de l’interdiction de cultiver ce maïs OGM.

Siource : liberation.fr

vendredi, 09 août 2013

Manger bio, effet bénéfique sur la santé humaine ?

Une nouvelle étude menée sur la mouche drosophile suggère l’existence d’une influence positive de l’alimentation biologique sur la santé de cet insecte. Des biologistes américains de la Southern Methodist University à Dallas aux États-Unis ont constaté que des mouches drosophiles nourries durant toute leur existence avec des aliments issus de l’agriculture biologique présentaient une longévité accrue et une plus grande fertilité par rapport à des drosophiles nourries avec des produits issus de l’agriculture conventionnelle.

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Les scientifiques ont testé les effets sur la santé de quatre produits issus de l’agriculture biologique : des pommes de terre, du raisin des bananes et du soja. Pour évaluer les effets séparés de ces quatre aliments, quatre groupes de 200 drosophiles ont été constitués, recevant chacun l’un ou l’autre de ces produits durant l’intégralité de leur vie, ainsi que quatre groupes contrôle constitués de 200 drosophiles recevant également durant toute leur existence l’équivalent non biologique de l’un ou l’autre de ces quatre aliments. Les pommes de terre, les raisins et le soja biologiques ont eu un effet significatif sur la longévité des drosophiles, avec un accroissement respectif de la durée de vie médiane de 38%, 20% et 75%. La durée de vie médiane, dite aussi vie médiane, correspond à l’âge qu’un individu a une chance sur deux de dépasser. En revanche, les bananes biologiques n’ont eu aucun effet significatif sur la durée de vie médiane des drosophiles, laquelle est restée équivalente à celle des drosophiles nourries de produits non biologiques.

Pour en savoir plus sur cette étude, on peut consulter le site : science-et-vie.com

jeudi, 25 juillet 2013

L’agro-écologie ne fait pas baisser les rendements

Comment favoriser la présence d’espèces auxiliaires qui peuvent aider à contrôler les adventices ou les parasites ? Quelles cultures associer pour valoriser les ressources naturelles ? Comment intégrer au mieux élevage et production végétale sur une exploitation ? Quel est l’impact sur les pollinisateurs de la présence de prairies ? Ces questions sont au cœur de la démarche de certains paysans pionniers de l’agro-écologie, tel Pierre Rabhi. Selon le directeur scientifique Environnement de l’Inra, des gens ont été innovants et ont apporté de la réflexion. On doit maintenant disposer d'innovations accessibles à tous, afin d’avoir un effet d'entraînement sur les multiples systèmes de production.

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Lors de la remise du rapport sur l’agro-écologie le 11 juin dernier au ministre de l'agriculture, l'ancienne présidente directrice générale de l’Inra a relevé que l’agro-écologie ne fait pas baisser les rendements mais prend plus de temps. Un important colloque organisé par l’Inra sur l’agro-écologie, le premier du genre, est programmé en octobre 2013.

Source : inra.fr

mercredi, 24 juillet 2013

L'agroécologie en 12 points

Un travail du sol qui ne bouleverse pas sa structure, son ordonnancement vital entre surface et profondeur, entre terre arable, siège de micro-organismes aérobies, et terre profonde et souvent argileuse, siège de micro-organismes anaérobies.
Une fertilisation organique fondée sur les engrais verts et le compostage.
Une gestion plus efficace des éléments nutritifs en recyclant la biomasse et en ajoutant régulièrement des résidus agricoles.
Des traitements phytosanitaires aussi naturels que possible et utilisant des produits qui se dégradent sans dommage pour le milieu naturel.
Le choix judicieux des variétés les mieux adaptées aux divers territoires avec la mise en valeur des espèces traditionnelles locales.
L’augmentation de la couverture avec du fumier et des engrais verts.

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L’économie et l’usage optimum de l’eau. L’irrigation peut être accessible lorsqu’on a compris l’équilibre entre terre et eau
Le recours à l’énergie la plus équilibrée, d’origine mécanique ou animale selon les besoins mais avec le souci d’éviter tout gaspillage ou suréquipement couteux.
Des travaux anti-érosifs de surface pour tirer parti au maximum des eaux pluviales.
La constitution de haies vives pour protéger les sols des vents.
Le reboisement des surfaces disponibles et dénudées avec diversité d’espèces.
La réhabilitation des savoir-faire traditionnels conforme à une gestion écologique économique du milieu.

Source : agrisud.org

mercredi, 03 avril 2013

Un Système Ecologique Urbain pour cultiver en ville

A New South Wales en Australie, dans le cadre du projet « Rivendell Village », Nigel Reid réalise des recherches sur le développement de systèmes durables et conçoit un éco-développement pour accueillir environ 150 habitants afin de concilier le manque de temps des citoyens pour cultiver un jardin, et l’accès à des produits biologiques et frais.


The future of agriculture par Enviroulemonde
L'objectif était de rapprocher l’agriculture des villes, produire de manière industrielle et intensive, et avoir un système suffisamment rentable pour supporter le coup du foncier. Le projet a reçu une bourse de deux millions de dollars du gouvernement australien et un « Système Ecologique Urbain » est en construction à Sydney.

dimanche, 31 mars 2013

Histoire de blé

Comment cultiver du blé sans apport en engrais et produits chimiques, grâce aux variétés anciennes. Bernard Ronot, céréalier en Côte d'Or, fondateur de l'association Graines de Noé, prône une agriculture biologique, libérée des engrais et des produits chimiques de synthèse (insecticides, herbicides, fongicides) qui détruisent l'environnement, polluent les nappes phréatiques, tuent la biodiversité, rendent malades les agriculteurs qui les utilisent.


Histoire de blé : les variétés de céréales... par agriculture-durable

Bernard a fait sa reconversion à l'agriculture biologique à 55 ans, cela l'a amené à s'intéresser aux variétés de blés anciens, oubliés depuis la révolution verte (chimique) des années 50. Il nous emmène sur les terres de Stéphanie Parizot, jeune agricultrice qui a installé avec l'association Graine de Noé, une plateforme où sont conservées en terre 135 variétés de blés anciens. Tous deux nous apprennent que ces variétés anciennes n'ont pas besoin de nitrates chimiques qu'elles résistent mieux aux champignons, aux ravageurs et aux aléas climatiques (froid et sécheresse).

Source : graines-de-noe.org

samedi, 23 mars 2013

Répondre à une grande enquête bio/OGM

Les consommateurs européens sont invités à répondre à une grande enquête anonyme mise en ligne par la Direction générale Agriculture et développement rural jusqu'au 10 avril 2013. Les questions portent sur les habitudes de consommation, bio ou non, sur l'opinion des consommateurs concernant les OGM, la réglementation pour les productions biologiques ou encore l'étiquetage des produits bio.

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Un aperçu des questions : les normes européennes en vigueur pour les produits biologiques devraient-elle êtres renforcées ? Ou encore : le fait que le terme «biologique» signifie par définition « sans OGM » constitue-t-il pour vous une raison importante d'acheter bio ? Une partie des questions est très pointue mais les réponses pour celles-ci sont facultatives.Cette enquête permettra de connaître l'opinion des européens sur la coexistence de l'agriculture biologique et des OGM et relance le débat sur l'autorisation des OGM dans l'UE.

Voici la présentation de l'enquête et le questionnaire en ligne

samedi, 24 novembre 2012

Une alternative à l’agriculture conventionnelle

Alors que la Terre comptera 9 milliards d'habitants en 2050, existe-t-il une d’alternative à l’agriculture conventionnelle ? Après un tour de France de dix-neuf mois à la rencontre de paysans, de chercheurs et de techniciens, Vincent Tardieu, journaliste scientifique, révèle que le monde agricole est en pleine mutation : la crise du modèle productiviste actuel engendre une puissante révolution vers une nouvelle agriculture où les processus naturels sont au cœur des méthodes de production. Cette agriculture écologique est riche d’une belle diversité d’itinéraires qui dépasse la seule agriculture biologique et de réseaux humains.

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Le livre de Vincent Tardieu apporte la preuve qu'on peut nourrir la planète tout en préservant l’environnement. Mais quelles sont les conditions de cette mutation écologique ? Bouleversements des marchés, des organisations agricoles, de la façon de consommer...

Vive l'agro-révolution française ! de Vincent Tardieu, édité chez Belin

mardi, 13 novembre 2012

Les kiwis bio développent leurs mécanismes de défense

Dans le cadre d'une étude de l’Université de Davis en Californie, publiée en 2007, des chercheurs ont fait pousser des kiwis côte à côte dans le même verger, en utilisant les deux modes d’agriculture, bio et conventionnelle. Récoltés au même moment, les kiwis ont été analysés tant au niveau de leur goût que de leur texture, leur forme, leur couleur et leur teneur en composés minéraux : polyphénols, vitamine C et autres antioxydants.

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Les kiwis bio et conventionnels présentent les mêmes valeurs en acides organiques et en sucres. Mais les kiwis bio sont plus petits, avec une peau plus épaisse. Leur concentration en polyphénols et autres antioxydants est largement supérieure à celle des kiwis conventionnels. L’étude suggère que les pesticides utilisés dans l’agriculture conventionnelle pourraient être à l’origine de la baisse de concentration en antioxydants. Non protégés par les pesticides, les kiwis bio développeraient davantage leurs mécanismes de défense, ce qui stimulerait leur production d’antioxydants. Ce phénomène, dit de stress, est parfaitement connu. Il a d’ailleurs fait l’objet de nombreuses études.

Pour en savoir plus, on peut relire l'article publié sur le site agriculture-environnement.fr en 2007.

La plante productrice des kiwis, Actinidia Chinensis, est une liane particulièrement résistante aux agresseurs. L'association Terre vivante la déclare comme "la plus biologique des cultures fruitières". Et pour cause, en France, la culture du Kiwi, ne nécessite aucun traitement phytosanitaire non seulement grâce à une protection naturelle, vraisemblablement due à la peau mais aussi grâce à la faible quantité des vergers, très dispersés. En effet, la monoculture, qui réduit la biodiversité du milieu, est propice au développement des maladies.

Pour en savoir plus sur le kiwi, on peut consulter le site eco-sapiens.com

vendredi, 19 octobre 2012

L'avenir du Bio

Même si les pionniers de l'agriculture bio ont été suivis par l'industrialisation et l'arrivée des gros distributeurs, et alors que certains partisans du bio avaient cru à une chance historique avec l'augmentation de la demande (qui a finalement donné du poids à la grande distribution), parallèlement, une nouvelle génération de petits producteurs pratiquant la vente directe dans le respect des principes des fondateurs connaît un vif essor, notamment en raison de la relative prise de conscience des populations des effets néfastes du système alimentaire dominant sur la santé, l'environnement et le climat.

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Mue par l'objectif d'arriver à une souveraineté alimentaire, la relocalisation alimentaire rencontre beaucoup de succès, jusqu'à développer des jardins urbains (comme à Detroit) et prôner une « démocratie alimentaire ».

Pour en savoir plus, on peut consulter le site larevuedesressources.org

vendredi, 28 septembre 2012

Une Terre, pressée comme un citron

C'est l'histoire d'une Terre, pressée comme un citron jour après jour pour en extraire ce qu'elle produit de meilleur. C'est l'histoire d'un monde où près de 850 millions de personnes souffrent de la faim et plus de la moitié d'entre elles sont des travailleurs agricoles. Le fléau contre lequel il faut lutter n'est plus désormais la malnutrition, mais bien le gaspillage alimentaire.

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Selon Pierre Stassart, chercheur au sein du Département des Sciences et gestion de l'environnement de l'ULg, l'agroécologie, c'est faire rentrer l'équité sociale et l'écologie dans l'agriculture. Avec huit autres spécialistes, il fait partie du Groupe Interdisciplinaire qui vient de publier un texte intitulé L'agroécologie : trajectoire et potentiel dont l'objectif est d'analyser, d'une part, ce que cette discipline émergente recouvre aujourd'hui et de définir, d'autre part, une série de principes qui devraient guider son développement.

Selon Pierre Stassart, les principes de base du modèle agroécologique, c'est la réorganisation du travail tant au niveau de l'emploi que de la distribution, tout en transformant les modes de consommation. Notamment en tentant de résoudre les problèmes de gaspillage ou en diminuant la place de la consommation de viande dans le système alimentaire. En Europe, par exemple, 65% de la production végétale sont destinés à la production animale. L'hypothèse productiviste ne suffira pas à résoudre les problèmes de faim dans le monde.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site de l'Université de Liège

mercredi, 26 septembre 2012

La bouillie bordelaise compatible avec un jardin écolo?

La bouillie bordelaise est un mélange de sulfate de cuivre et de chaux utilisé en jardinage comme fongicide, pour tuer les champignons des végétaux. Une idée reçue sur le jardinage écologique : la bouillie bordelaise serait bonne pour le jardin. Alors, vrai ou faux, la bouillie bordelaise est-elle compatible avec un jardin écolo ?

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Vrai et faux à la fois

VRAI : si on dose la bouillie bordelaise en fonction de son usage et des maladies à traiter, sans jamais dépasser les doses de sulfate de cuivre indiquées dans la recette. En usage préventif, on mettra un peu moins de bouillie bordelaise qu’en usage curatif.
MEME si la bouillie bordelaise est une solution moins toxique pour la nature que les autres fongicides, il faut l'utiliser avec modération car en trop grande quantité la bouillie bordelaise conduit à un excès de cuivre, pollue les sols et brûle les jeunes pousses.

source : consoglobe.com

mercredi, 19 septembre 2012

Les produits bio sont-ils meilleurs ?

Les produits bio pas meilleurs que les conventionnels ? Une nouvelle étude sur les produits bio, publiée le 4 septembre par la prestigieuse revue américaine « Annales of Internal Medicine » a été largement reprise par les médias. Elle conclurait que les produits bio ne sont pas meilleurs pour la santé que les conventionnels. C’est du moins ce qu’ont compris les médias, à commencer par l’agence Reuters qui a diffusé l’information qui a servi de base aux commentaires de la plupart des journalistes.Mais qui a pris soin de lire l’étude elle-même ? Ses auteurs sont en effet plus nuancés, même si leur conclusion – d’une extrême prudence – ne reflète que très partiellement son contenu : « La littérature publiée ne fournit pas une forte évidence de la supériorité nutritionnelle des produits bio sur les conventionnels. Il est possible que la consommation de produits bio réduise l’exposition aux pesticides et aux bactéries résistantes aux antibiotiques ».

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La lecture de l’étude dans son intégralité révèle des surprises.
En matière nutritionnelle, les auteurs confirment que les produits laitiers et la viande de poulet bio sont plus riches en oméga 3, que, selon la majorité des études, les aliments bio contiennent davantage de polyphénols, de puissants antioxydants. Ils concluent que pour les autres nutriments, sauf pour le phosphore, il n’y a pas de différence statistiquement significative entre bio et conventionnel, tout en signalant que, en matière de vitamine C, 23 études ont mis en évidence des teneurs supérieures dans les aliments bio contre seulement 12 dans les conventionnels. En ce qui concerne le magnésium, 23 études concluent à des teneurs supérieures en bio contre 6 à des teneurs supérieures en conventionnel.

En matière de pesticides, les auteurs arrivent à la conclusion que seulement 7% des aliments bio contiennent des résidus contre 38% des conventionnels…tout en laissant aussi entendre que les résidus dans les aliments conventionnels ne posent pas de problèmes pour la santé puisque les limites légales sont rarement dépassées, des limites légales qui, compte tenu de l’effet cocktail et du fait que certains pesticides sont des perturbateurs endocriniens, pouvant agir à des doses infimes, n’ont plus aucune crédibilité.
En matière de contaminations microbiennes, la conclusion est la même que celles d’études précédentes : pas de risque de contamination plus élevé en bio qu’en conventionnel, mais un risque plus faible d’être exposé à des bactéries résistantes aux antibiotiques.


Source : http://blog.biolineaires.com/

mercredi, 28 mars 2012

L'eau au coeur de l'agriculture durable

EAU et QUALITÉ :"Quand l'agriculteur se met à protéger l'eau", thème de la conférence du salon agriculture durable à Agen ce jeudi 29 mars à 9h30.
Comment concilier attentes de la société, contraintes agronomiques, économiques et environnementales? L'agriculture peut elle rester productive et protéger la qualité de l'eau ? En quoi l'agriculture biologique, la diversité culturale, l'agroforesterie et autres pratiques durables sont elles des réponses adaptées ?

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Cette conférence sera l'occasion de faire un état des lieux de l’eau en Aquitaine, de l'application de la loi sur l'eau et de ses répercussions dans l'agriculture suivie d'une présentation très concrète d’une initiative sur la région, de zone de captage d'eau potable avec ses bénéfices qualitatifs et financiers, d'un bilan du dispositif Ecophyto 2018 et des solutions concrètes à disposition des agriculteurs : rotations des cultures, travail du sol spécifique, choix des variétés adaptées. Les solutions sont multiples et elles seront toutes envisagées afin de mettre en oeuvre une stratégie à l’échelle des exploitations. Des témoignages de différentes gestions d’effluents, élevage, vinicole et serres seront entendus.
Cette conférence permettra de donner, aux professionnels agricoles, un aperçu très pratique  sur des expériences qui préservent à la fois la qualité des eaux et la capacité productive des sols.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site salon-agriculture-durable.org

mardi, 21 février 2012

De nouvelles règles pour le vin biologique

La très grande majorité des vins bio, qui comportent le label AB, ne sont pas totalement bio. Certes les raisins proviennent de vignes cultivées en respectant les règles strictes de l’agriculture biologique. C’est important, car le raisin est le fruit dans lequel on trouve le plus de pesticides. Mais l’étape de la vinification n’est pas réglementée. Et chaque producteur de vin bio peut vinifier son vin comme il l’entend et ajouter, notamment, en quantité non limitée , des sulfites pour mieux le clarifier, le conserver et l’empêcher d’avoir un goût désagréable. Or les sulfites sont toxiques pour la santé, ils peuvent être notamment responsables d’allergie, d’asthme, d’eczéma, de maux de tête.

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La mention que l’on trouve actuellement sur les étiquettes "Vin obtenu à partir de raisins issus de l’agriculture biologique" n’est donc pas un gage de totale qualité bio. Pour éviter toute confusion entre les vins traditionnels et les vins bio auprès des consommateurs, la Commission européenne vient donc d’édicter de nouvelles règles pour le "vin biologique", afin de couvrir l’ensemble du processus d’élaboration du vin bio, du raisin jusqu’au vin. Et ces nouvelles règles concernant la vinification biologique s’appliqueront à partir de la récolte 2012.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site reporterre.net