mardi, 21 juin 2011
Pour être écologique, il faut créer une densité
La semaine dernière, alors que les usines Renault sont fermées depuis 1992, l'architecte Jean Nouvel a présenté son projet pour l'île Seguin à Boulogne-Billancourt : cinq tours hautes d'une centaine de mètres, un long jardin couvert sous verrière, des commerces, des cinémas, et des pôles d'art et de musique à chaque extrémité.
Selon Jean Nouvel, prix Pritzker 2008, "Pour être écologique, il faut créer une densité".
Un grand jardin central protégé par une verrière amovible, véritable poumon de l'île, accueillera une végétation spécifique unique à Paris. Ce jardin, conçu par le paysagiste Michel Desvigne, parcourra l'île sur 600 mètres côté Meudon. Les végétaux seront partout.
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samedi, 28 mai 2011
Comment se rechargent les nappes souterraines ?
Les différents niveaux du sol au sous-sol se comportent comme des réservoirs successifs. Le sol recueille les pluies, le proche sous-sol s'humecte pendant qu'une large part retourne vers l'atmosphère par l'évaporation et par les plantes, c'est ce que l'on appelle l'évapotranspiration. En France, près des 2/3 des pluies repartent ainsi vers l'atmosphère. Si les pluies sont abondantes et suivies, une part enfin s'infiltre définitivement : les nappes sont ainsi alimentées par l'infiltration.
L'infiltration n'est pas continue sur l'année. Une pluie d'automne, sur un sol labouré, va humecter le réservoir superficiel qui va se recharger. Avec de nouvelles pluies, le taux d'humidité va croître jusqu'à ce que la terre contienne, selon sa nature, 50 à 150 l d'eau au mètre carré. C'est la réserve facilement utilisable par les plantes qui se développent au printemps et l'épuisent progressivement, s'il ne pleut pas de nouveau. Une fois que cette réserve facilement utilisable est saturée, l'infiltration vers des réservoirs plus profonds peut avoir lieu. Elle s'opère statistiquement de la fin de l'automne au début du printemps.
Sous l'effet de la recharge, le niveau des nappes commence à monter, avec toutefois un retard. Le décalage entre le début de l'infiltration et la réaction du niveau de la nappe va de quelques jours à plusieurs mois.
Les pluies qui surviennent alors que la végétation est très active, ne profitent pour ainsi dire jamais aux nappes. De même, de très violentes pluies de fin d'été sur sol très sec n'ont pas le temps de ré humidifier le sol et de s'infiltrer.
Pour en savoir plus, on peut se connecter sur le site brgm.fr
05:48 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : géologie, météo, eau, agriculture, écologie
jeudi, 26 mai 2011
L'érosion du littoral aquitain
Le littoral aquitain est une lisière maritime naturelle occupée de manière moins dense que les autres façades littorales françaises avec 240 kilomètres de côtes sableuses adossées au plus grand massif forestier européen, et 30 kilomètres de côtes rocheuses découpées, un milieu naturel riche mais fragile, sensible aux phénomènes d’érosion.
Le Groupement d'Intérêt Public Littoral Aquitain, GIP, constitue un outil de réflexion, de coordination et d’appui pour l’aménagement et la gestion des espaces littoraux. Il permet de renforcer la cohérence des programmes d’actions locales et les partenariats ainsi que l’expertise sur les démarches à engager.
Le Plan de Développement Durable du Littoral Aquitain a été validé par l’Assemblée Générale du GIP. C'est un élément central d’une stratégie d’aménagement partagée du territoire à l’horizon 2020.
L’érosion est un phénomène naturel qui trouve sur la côte sableuse son origine par un effet conjugué des houles océaniques, des courants de marée et des tempêtes. Secteurs d’érosion et d’accumulation se succèdent tout le long de la côte sableuse mais l’évolution générale est à un recul lié à un déficit d’apport en sable. Des techniques de gestion souple de la dune permettent en secteur naturel d’accompagner les processus et de contrôler la mobilité de la dune.
05:23 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : aquitaine, développement durable, océan, écologie, foret
vendredi, 20 mai 2011
Refuges LPO, premier réseau de jardins écologiques
Le réseau des Refuges LPO est le premier réseau de jardins écologiques en France. Ce programme existe depuis la création de la LPO en 1912 et le nombre de refuges n’a cessé de croître depuis cette date. De 250 refuges en 1924, le réseau est passé aujourd’hui à plus de 15 000.
http://www.fetedelanature.com/
A la ville ou à la campagne, la nature peut se révéler extraordinairement riche et variée. Même le plus petit espace, comme un balcon au cœur de la ville, peut devenir un refuge pour la nature.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site lpo.fr
A l'occasion de la fête de la nature de nombreux refuges sont ouverts au public
05:21 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : oiseaux, jardin, jardins, jardiner bio, écologie
mardi, 17 mai 2011
Une fête imaginée par les amoureux de la nature
Les cinq années précédentes, la Fête de la nature a permis de vivre des moments privilégiés au cœur des sites naturels, en compagnie des acteurs de la protection de la nature.
Cette fête a été imaginée par des amoureux de la nature pour donner à tous le plaisir de découvrir ou redécouvrir ses richesses naturelles, pour renouer des liens forts avec l’environnement. Pendant cinq jours, des professionnels et des bénévoles des réseaux de protection de la nature font découvrir gratuitement des espaces connus ou inconnus.
Des centaines de balades, dans des lieux familiers comme dans des coins inaccessibles en temps normal, sont organisés par ceux qui en connaissent les moindres détails.
La Fête de la nature est aussi un moment exceptionnel de sensibilisation aux urgences et aux enjeux de la protection de la biodiversité. Elle permet de s’interroger sur la place de l’homme dans la nature et sur sa responsabilité dans la conservation de la biodiversité.
Pour connaître les animations prévues dans sa région, on peut se connecter sur le site http://www.fetedelanature.com/
05:37 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fête, nature, biodiversité, écologie, environnement
lundi, 02 mai 2011
La formation des dunes
La dune est la partie visible d'un vaste volume de sable non consolidé qui est constitué de l'avant plage sous-marine et de la plage proprement dite. Le vent soulève le sable des plages et l'entraîne sur de grandes distances. Le sable se dépose sur les premiers obstacles rencontrés. Le dépôt se stabilise et forme une dune lorsqu'il est piégé par des plantes. Avec le temps, la végétation se diversifie dans les parties abritées du vent. Des zones humides occupent les dépressions en arrière des cordons de dunes. Leur caractère souvent saumâtre est dû à une remontée de sel.
La décomposition des débris laissés par la mer en haut des plages, appelés les laisses de mer, fournit l'azote nécessaire à la croissance des plantes qui sont à la limite plage-dune. Ces plantes forment le premier obstacle au vent. La dune s'élève parce que le vent remonte le sable le long de la pente. Le sommet de la dune est occupé par des plantes dont les racines piègent le sable. Toutefois le sable est peu compact et le vent l'entraînera de nouveau si la couverture végétale est insuffisante. Lorsque la végétation naturelle est détruite par l'homme, la stabilisation est obtenue en introduisant l'oyat, une graminée très résistante à l'ensablement et en installant les ganivelles, les clôtures brise-vent.
05:46 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mer, océan, plage, dune, écologie, environnement, plantes
mardi, 26 avril 2011
Le Voyageur Equinovent, futur bac à voile du Bassin
Benoît Calvet et le club nautique de Claouey sur le bassin d'Arcachon construisent depuis un an un bateau ayant le bilan écologique le meilleur possible. L’équipe fait partie du réseau Internet Econav, échange d’idées pour une navigation plus verte.
Le «Voyageur Equinovent» est un bateau de 12 mètres conçu à partir des plans du bac à voile, un bateau traditionnel de travail du Bassin d’Arcachon. Tout le bois utilisé pour la structure vient d’une forêt labellisée. Le pont est en frêne du limousin chauffé spécialement afin qu’il devienne imputrescible. Des peintures époxy hydrodiluables ont été spécialement créées. Le revêtement est entièrement stratifié pour que l'entretien ne nécessite qu'un coup de pinceau tous les 15 ans. La cabine comprend des sanitaires complets, douche, évier et wc avec une caisse à eau noire pour éviter tout rejet en mer. Le moteur hybride de nouvelle génération est composé d'une partie thermique qui tourne au diester et d'une autre électrique. Ce moteur électrique est alimenté par des panneaux solaires et par l’hélice qui tourne à l’arrêt et recharge les batteries.
La mise à l’eau du Voyageur Equinovent est prévue pour fin août 2011.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site agirousubir.blogspirit.com
05:28 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mer, gironde, aquitaine, écologie, navigation, bois
lundi, 25 avril 2011
L'organisation collective de la vie.
Elinor Ostrom, première femme récompensée par un prix Nobel d'économie pour ses travaux sur l'organisation collective de la vie, travaille sur les communs, cette forme spécifique de propriété et de gouvernance qui place les décisions collectives des communautés au centre du jeu socioéconomique. Cette question des biens communs devient un outil pour penser en adéquation avec les questions du siècle qui débute : crise écologique, irruption des réseaux numériques, économie de la connaissance, modification profonde des régimes de production, redéfinition des droits de propriété immatérielle.
Le grand apport d'Elinor Ostrom est dans la distinction entre les « communs considérés comme des ressources » et les « communs considérés comme une forme spécifique de propriété ». Cette conception prend de plus en plus d'importance avec l'intégration des préoccupations écologiques dans l'économie. La notion de communs devient attachée à une forme de gouvernance particulière. Il s'agit pour la communauté concernée de les créer, de les maintenir, de les préserver, d'assurer leur renouvellement, non dans un musée de la nature, mais bien comme des ressources qui doivent rester disponibles, qu'il faut éviter d'épuiser. Il n'y a de communs qu'avec les communautés qui les gèrent, qu'elles soient locales, auto-organisées ou ayant des règles collectives fortes, y compris des lois et des décisions de justice. Les communs sont des lieux d'expression de la société et, à ce titre, des lieux de résolution de conflits.
On peut s'informer en consultant le site alternatives-economiques.fr
05:28 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : économie, économie locale, nobel, écologie
dimanche, 24 avril 2011
Une maison en paille
Les 11 émes rencontres nationales de printemps de la construction en bottes de paille se dérouleront du 27 au 29 mai 2011, à Crest "aux Amanins" puis à Die "au Martouret dans la Drôme en Région Rhône Alpes.
Le vendredi 27 mai se déroulera une matinée d'information en direction des professionnels du bâtiment et des élus locaux.
Toujours le vendredi 27 mai, une journée sera organisée pour les maîtres d'ouvrage et les autoconstructeurs avec la présence de professionnels, de représentants des associations et organismes de formation.
Les 28 et 29 mai se dérouleront les journées nationales.
Pour en savoir plus, on peut se connecter sur le site compaillons.eu
05:26 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : bâtiment, paille, environnement, écologie
vendredi, 15 avril 2011
L'acceptabilité des risques est variable
L'acceptabilité sociale des risques est fortement liée à leur gestion à travers un ensemble de procédures, de controverses, d'expertises. Un risque est considéré comme acceptable ou tolérable par une personne ou une collectivité lorsqu'elle peut en supporter les conséquences, les dommages, au regard de sa probabilité d’occurrence. L'acceptabilité est variable dans le temps et dans l'espace. Les législations et les réglementations, en fixant des normes, des seuils, des compensations, témoignent de ces évolutions et de cette variabilité spatiale et temporelle.
Dans les sociétés contemporaines développées, les catastrophes sont de moins en moins bien acceptées, d'autant plus qu'elles semblent échapper au contrôle des spécialistes et des experts. Le passage à des sociétés plus individualistes a pu favoriser le développement de sentiments d'insécurité, rendant plus intolérable la réalisation du risque.
Une déclinaison économique de cette notion consiste à déterminer le montant maximal que les sociétés sont prêtes à payer pour bénéficier d'une protection contre les risques. Des analyses coût-avantage ou coût-bénéfice sont généralement un préalable à l’évaluation du consentement à payer. Elles permettent de chiffrer le coût d’un ouvrage de protection, calibré pour un aléa d’une intensité donnée et les bénéfices qu’il induit. Ces analyses permettent de trouver le juste calibrage des ouvrages de protection comparativement aux bénéfices escomptés.
Pour consulter un glossaire pour identifier et comprendre des mots-clefs, on peut se connecter sur le site geoconfluences.ens-lyon.fr
05:48 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : économie, séismes, écologie, environnement, inondations
mercredi, 13 avril 2011
L'agroécologie, plus qu’une simple alternative agronomique.
L’agroécologie a pour objectif la relation harmonieuse entre l’humain et la nature. C'est à la fois une pratique agricole et une éthique de vie. Elle considère le respect de la terre nourricière et la souveraineté alimentaire des populations sur leurs territoires comme les bases essentielles à toute société équilibrée et durable.
L’agroécologie présente à la fois des avantages écologiques (fertilisation organique des sols, optimisation de l’usage de l’eau, respect et sauvegarde de la biodiversité, lutte contre la désertification et l’érosion), des avantages économiques (économie du coût des intrants et du transport, valorisation des ressources locales), des avantages sociaux et sanitaires (production d’une alimentation de qualité, garante de bonne santé, autonomie alimentaire des individus et stabilisation des populations sur leurs terres, revalorisation de la place des paysans dans les sociétés, création et renforcement des liens sociaux).
“L’agroécologie est pour nous bien plus qu'une simple alternative agronomique. Elle est liée à une dimension profonde du respect de la vie et replace l’être humain dans sa responsabilité à l’égard du Vivant.” Pierre Rabhi
Pour en savoir plus sur l'agroécologie, on peut se connecter sur le site terre-humanisme.org
06:11 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : agroécologie, écologie, environnement, agriculture biologique, santé, alimentation, consommer autrement
samedi, 02 avril 2011
Solidaire avec le vivant
Bien avant les premières images spatiales de la planète bleue, à l'aube du XXe siècle, le géologue autrichien Eduard Suess, inventeur des enveloppes géologiques de la terre (atmosphère, hydrosphère, lithosphère, biosphère), soulignait combien la vie est un phénomène limité non seulement dans l'espace mais aussi dans le temps.
Remobilisée par le biogéochimiste russe Vladimir Vernadsky, la biosphère est définie par tous les êtres vivants et les relations dynamiques qui existent entre eux et avec les éléments constitutifs de la planète.
La solidarité écologique est l'étroite interdépendance des êtres vivants, entre eux et avec les milieux naturels. Elle souligne la communauté de destin entre les humains, leurs sociétés et la nature.
D'abord, cette solidarité est issue des faits scientifiques. Elle se construit objectivement autour des processus écologiques qui sous-tendent la diversité de la vie et la coévolution de nos sociétés et de la nature au travers des usages de l'espace et des ressources naturelles. Ensuite, la solidarité écologique se fonde sur la reconnaissance par les humains qu'ils font partie de la communauté du vivant. Elle traduit leur volonté de "vivre et devenir ensemble" avec les autres êtres vivants, jugeant de leurs actions selon leurs conséquences sur les composantes de cette communauté.
En servant de guide en matière d'action, la solidarité écologique permet d'identifier non seulement les interdépendances fonctionnelles à l'œuvre dans la biosphère mais aussi le devoir moral de prendre en considération les interrelations socio-écologiques. La solidarité écologique invite à reconsidérer le champ de notre responsabilité en tant que société, comme sur le plan individuel. Les humains doivent être conscients de leur double dépendance : vis-à-vis de la société et vis-à-vis du reste de la biosphère. La solidarité écologique se situe dans l'entrelacs des relations que nouent les hommes entre eux au sujet de la nature et dans la relation qu'ils établissent avec elle. Il s'agit d'engager notre responsabilité et d'agir avec la conscience d'une dépendance mutuelle et réciproque : être à la fois solidaire quant à l'accès des humains à la biodiversité et à ses services et être solidaire avec le vivant.
On peut lire la suite de l'article de Raphaël Mathevet et John Thompson, chercheurs au CNRS, Isabelle Autissier, présidente du WWF-France et Serge Orru, directeur général du WWF-France sur le site notre-planete.info
05:25 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, atmosphère, sciences, cnrs, biodiversité, nature, environnement
lundi, 28 mars 2011
De quoi est fait mon pull ?
Lire les étiquettes des vêtements et se demander à partir de quelle matière ils sont fabriqués, calculer l'empreinte écologique d'un voyage, faire le bilan énergétique de sa maison : ces gestes sont-ils capables de faire obstacle à l'épuisement des ressources et au changement climatique ? Pourquoi est-il si difficile de créer une société où l'écologie compte vraiment ?
Christine Castelain Meunier est sociologue au CNRS et au Centre d'analyse et de développement de l'intervention sociologique. Auteur d'une dizaine d 'ouvrages, elle a cosigné avec Francis Meunier Adieu pétrole... Vive les énergies renouvelables ! (Dunod, 2006).
Francis Meunier est titulaire de la chaire de physique du froid au Cnam et directeur de l'Institut français du froid industriel (IFFI). Il a participé aux travaux du GIEC (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat). Ces deux auteurs font le tri entre les différents comportements, les idéologies, les mensonges, les attentes et les illusions, mais ils dégagent aussi les actes susceptibles de changer véritablement le cours des choses.
Ce livre a été édité chez Actes Sud le 5 janvier 2011.
06:05 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livre, consommation, écologie, environnement, changement climatique, écocitoyen
vendredi, 18 mars 2011
La reprise des activités fluviales sur la Garonne
La Communauté Urbaine de Bordeaux aura des bateaux bus fin 2012 pour 267 000 voyages prévus par an. De ces bateaux bus, il en est question depuis longtemps, mais cette fois le projet est opérationnel.
Au programme, deux liaisons rapides et une ligne de cabotage le long des quais : un parcours de 6 km, effectué en une demi heure, avec 8 rotations par jour.
Les navettes sur la Seine à Paris
Ces navettes fluviales seront assurées par trois catamarans sûrement semblables à ceux qui sont utilisés sur la Seine. Ils auront une capacité de 30 places et une alimentation hybride électro-solaire est prévue. Ces bateaux tout spécialement conçus pour le fleuve réponderont au mieux aux exigences de développement durable. La reprise des activités fluviales sur la Garonne est une bonne nouvelle pour l'environnement. Sans compter que pour les promeneurs, cela deviendra un moyen idéal pour découvrir Bordeaux sans la moindre crainte d’embouteillage. Ce service sera-t-il plus pérenne que celui mis en place par la ville de Paris et remis en cause durant cette année 2011 ?
Pour en savoir plus, on peut lire le dernier magazine de la CUB sur le site lacub.fr
05:48 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bordeaux, gironde, estuaire, garonne, fleuve, écologie, solaire, développement durable
mercredi, 09 mars 2011
Bâtir une nouvelle société
Cette année, la quatrième édition de l'Université de la Terre se tiendra à Paris, à l'Unesco, les samedi 2 et dimanche 3 avril 2011. C'est un rendez-vous de la connaissance qui réunit des dirigeants d’entreprise, des scientifiques, des économistes, des politiques, des hommes de religion, des sociologues, tous conscients des défis majeurs qui menacent notre planète, à témoigner et à partager leur expertise, leur vision du monde d’aujourd’hui et de demain.
Le thème retenu cette année est : Bâtir une nouvelle société, en plaçant l'Homme au cœur des débats.
Voici quelques-uns des 21 débats programmés sur les deux journées :
S'engager aujourd'hui pour transformer demain,
Vaincre la faim ou comment nourrir 7 milliards d'hommes ?
Comment changer la ville pour rendre la vie meilleure ?
Entre performance économique et cohésion sociale : quelle place pour l'homme ?
Bâtir une nouvelle société en repensant la productivité de la terre...
Pour s'inscrire gratuitement en ligne, on peut se connecter sur le site universitedelaterre.com
06:07 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, population, ville, économie, agriculture, environnement, planète
lundi, 07 mars 2011
Le hasard des mauvaises rencontres
Pour les crapauds, les trajets immuables de la reproduction rencontrent des routes où les voitures réalisent un véritable carnage, rendant glissante la chaussée d’autant plus qu'au début du mois de mars le temps se doit d’être pluvieux. De nombreux accidents sont signalés et même, dans certaines localités, des tronçons de routes sont interdits à la circulation durant une courte période. La mortalité des crapauds a été estimée de 10 à 30% pour une circulation de 4 à 12 voitures par heure, et bien davantage si la circulation est plus dense.
Considérant l’évolution darwinienne de l’espèce, dans son ouvrage La vie des crapauds Jean Rostand estime qu’aux deux piliers de cette théorie, hasard des mutations et nécessité de la sélection naturelle des plus adaptés, il convient d’ajouter le hasard des mauvaises rencontres, sélection artificielle qui joue chez les crapauds un rôle majeur avec l’homme pour auteur.
Réserve naturelle du Pinail
Ces dernières années l'hécatombe a augmenté. Selon Maxime Paquin de France Nature Environnement, jusque dans les années 50, le territoire français était maillé de multiples petites mares et de prairies humides inondées lors des crues des ruisseaux. Depuis on a comblé et asséché ces zones humides. Pourtant une multitude d'espèces animales et végétales ont besoin de ces relais pour circuler, s'alimenter, se reproduire. Restaurer les mares et en créer à proximité des voies de circulation pour que les crapauds par exemple n'aient pas besoin de les franchir serait un exemple de contribution à la trame verte et bleue prônée par le Grenelle de l'Environnement.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site asalf-normandie.org
06:14 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, biologie, environnement, biodiversité, darwin
mercredi, 02 mars 2011
Le dodo pas si dodu
Le dodo, nommé scientifiquement Raphus cucullatus, oiseau de l'île Maurice disparu vers la fin du 17e siècle, est l'une des plus célèbres espèces animales exterminée par l'action de l'homme. La plupart des os conservés dans les musées viennent d'un site daté d'environ 4000 ans. Le dodo a certainement été victime des activités humaines. Les marins et colons hollandais ont consommé des dodos en grande quantité. Mais les animaux introduits par l'homme, chiens, porcs, chats, singes, ont joué un rôle important en détruisant aussi les jeunes et les oeufs.
Cependant, des aspects de sa biologie demeurent incertains, à commencer par son poids. Beaucoup de représentations artistiques montrent le dodo comme un oiseau très gras dont le poids aurait dépassé les 20kg. Une étude récente du CNRS suggère un poids moins élevé et remet en cause l'idée du dodo dodu.
Pour en savoir plus sur cette étude, on peut consulter le site du CNRS
05:35 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : biologie, cnrs, sciences, île, oiseaux, environnement, écologie
mardi, 22 février 2011
Où va le monde ?
Selon Edgar Morin, le destin de l'identité humaine se joue dans la crise planétaire actuelle. "Plus que jamais, nous ne savons ce qui arrive et c'est cela qui arrive ", sa réflexion l'a conduit à revisiter la notion de prospective. " Où va le monde ? "Comment envisager les rapports du passé, du présent et de l'avenir ? Que valent les idéologies politiques du XXième siècle face aux nouveaux enjeux ?
«... au sein même des périodes noires des graines d’espoir surgissent. Apprendre à penser cela, voilà l’esprit de la complexité.»
“C'est la notion de science qui doit passer à un niveau de complexité, de richesse, de lucidité plus élevé. A mon sens la nouvelle écologie généralisée, science des interdépendances, des interactions, des interférences entre systèmes hétérogènes, science au-delà des disciplines isolées, science véritablement transdisciplinaire, doit contribuer à ce dépassement.”
06:04 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : edgar morin, livre, écologie, planète, avenir, sciences
vendredi, 18 février 2011
Le peuple sous la mer, un musée sous-marin
Le peuple sous la mer, un musée sous-marin au large des côtes mexicaines, 400 statues à taille humaine, ancrées à 9 mètres de fond. Un sculpteur britannique, Jason de Caires Taylor, passionné de plongée sous-marine, a disposé 400 de ses sculptures sur le fond de la mer des Caraïbes.
Les habitants de la côte mexicaine, près de Cancun, ont pris la pose pour être enduits de vaseline, puis de plâtre pour une prise d'empreinte avant la réalisation de la statue, en ciment spécial ou fibre de verre. Dans les mois à venir, ses sculptures, personnalisant le peuple mexicain dans sa diversité, seront peu à peu colonisées par la vie sous-marine. Coraux, gorgones, éponges, longs filaments d'algues jaunes apporteront une patine bien particulière à ces statues.
Ce musée sous-marin crée un nouveau récif artificiel apprécié par les poissons de la mer des Caraîbes. Les coraux souffrent de la concentration des plongeurs sur certains spots de plongée. Ce projet contribue à la préservation du récif naturel, en offrant aux 750.000 touristes d'autres lieux de plongée.
05:55 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : écologie, écosystème, mer, océan, caraibes, arts, coraux, tourisme
mardi, 01 février 2011
3000 Earthship dans le monde
En 1969, Mickael Reynolds, jeune architecte diplômé de l'école d'architecture de Cincinnati, constate que les habitations polluent par leurs mises en oeuvre et les matériaux utilisés, traités chimiquement et peu isolants. D'où l'idée de cet architecte de construire avec des matériaux considérés comme des déchets, d'appliquer une technologie durable et de rechercher une autonomie totale de l'habitation, énergie, assainissement et nourriture.
En 1972 apparaît la première maison construite en canettes de bières, qui remplacent les habituelles "briques". La "maison pouce" ainsi baptisée de part sa forme singulière était un logement pour tester la capacité de résistance au temps et aux températures extrêmes. Cette habitation fut érigée dans le désert du Nouveau Mexique, près de Taos, où s'est établie la plus grande communauté Earthship au monde. Cette maison est toujours debout. Elle a permis de convaincre de nombreuses personnes, de suivre Mickael Reynolds dans son projet.
La seconde maison de ce type, qui a déjà plus de 30 ans, fut construite pour accueillir Mickael Reynolds et son épouse. Ils y vivent encore. Dans un premier temps, comme le concept n'était guère connu et la communication sur le projet ne pouvant se faire à grande échelle, les quelques maisons qui étaient implantées au Nouveau Mexique, près de la ville de Taos, étaient surtout l'oeuvre du premier groupe constitué d'architectes et de compagnons de Mickael Reynolds. Dans cette région, les conditions sont plutôt rudes. En effet, il neige l'hiver, les températures descendent en dessous de zéro, et l'été, on atteint facilement 40° et plus. Ce qui prouve que les Earthships sont adaptables à toutes conditions et situations de vie.
Dans les années 2003-2007, Mickael Reynolds s'est vu confronté au problème d'installation de ce type de maisons dans des lieux isolés non raccordables aux différents réseaux, ce qui est interdit par la loi par mesure d'hygiène. Même si on fait la preuve de son autonomie. Pendant 4 ans, l'activité de construction d'Earthship a été suspendue et Mickael Reynolds s'est vu retiré son accréditation d'architecte. Le gouvernement fédéral du Nouveau Mexique voyait d'un mauvais oeil toutes ces familles vivant coupées du réseau, en plein désert, construisant leurs maisons, sans étude préalable des terrains, sans routes goudronnées.
Après ces quatre années difficiles, Mickael Reynolds a réussi à faire classer ces constructions comme "Maisons tests". Leur existence est légalisée pour quelques temps.
Dans le monde on recense près de 3000 "vaisseaux de la terre". En France, il en existe un, situé en Normandie dans le petit village de Gers, construit et actuellement habité par un couple d'Anglais.
Pour en savoir plus, on peut consulter les sites fr.ekopedia.org et earthshipfrance.over-blog.com
05:41 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, environnement, architecture, bâtiment, planète