Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 20 septembre 2008

La banquise, zone d'intérêt commun pour l'humanité

La fonte de la banquise a déjà de graves conséquences locales sur la vie des peuples autochtones et l'écosystème polaire, notamment sur l'ours blanc, son plus emblématique représentant. Mais au-delà des conséquences locales, la disparition de la banquise au pôle Nord va nous conduire inévitablement vers une période de chaos climatique, notamment dans l'hémisphère Nord.

appel-banquise01.jpg

La sauvegarde de la banquise est un enjeu majeur pour lequel chaque citoyen à sa part de responsabilité. La banquise sera l'indice de la capacité de l'humanité à juguler les émissions de gaz à effet de serre à l'échelle mondiale. La France avait joué un rôle majeur pour le moratoire qui protège aujourd'hui l'Antarctique. Jean Louis Etienne souhaiterait que le gouvernement français, dans le cadre de la Présidence du Conseil de l'Union Européenne, adresse un signal fort à la communauté internationale,  afin de proposer à l'Assemblée générale des Nations unies, le vote d'une résolution qui classerait la banquise de l'océan Arctique, "Zone d'intérêt commun pour l'humanité".

Jean Louis Etienne nous invite à soutenir cette initiative en signant la pétition en ligne

mardi, 16 septembre 2008

"Cruel sera le réveil" documentaire, ce soir sur Arte

Ce soir sur Arte, à 21h00, diffusion du documentaire « Cruel sera le réveil » réalisé en 2006 . Un journaliste, Basil Gelpke et un réalisateur, Ray McCormack prévoyaient la crise énergétique actuelle, dressant un bilan historique assorti d'une prospection d'avenir.

petrole.jpgS'appuyant sur des images d'archives, des documents de la NASA et des extraits de films, ils prévoyaient la crise du pétrole. Le documentaire montre comment, en 150 ans, l'être humain a épuisé une partie des réserves qui ont mis plusieurs millions d'années à se constituer. Ce constat soulève des questions inquiétantes pour l'avenir proche : combien de pétrole reste-t-il ? La possession des dernières réserves entraînera-t-elle des conflits armés ? Ray McCormack et Basil Gelpke s'intéressent aussi aux recherches menées dans le domaine des nouvelles sources d'énergie, analysant le problème énergétique dans sa globalité entre écologie, économie et politique.

Pour en savoir plus, lire la critique de Marie Vaton du Nouvel Obs  : « Reste à changer nos modes de vie dès aujourd'hui : troquer sa voiture contre un vélo, revenir au labour à cheval, retrouver le plaisir de marcher pour se déplacer... »

http://teleobs.nouvelobs.com/tv_programs/2008/9/16/chaine...

 

Un petit retour en arrière, Yves Cochet parle du pétrole à l'émission Riposte du 30 avril 2006, sur France 5 à l'occasion de la sortie de son livre « Pétrole apocalypse » chez Fayard.

Voir le court extrait vidéo :

lundi, 15 septembre 2008

Les Report-terre sur France 5

A partir d’octobre 2008, dix jeunes de 18 à 30 ans seront « les envoyés spéciaux » de France 5 afin de découvrir les meilleures initiatives européennes liées à l’environnement.

reporter02.png


Ils sillonneront l’Europe pendant 33 jours à la recherche des initiatives les plus innovantes. Ils partiront à deux, accompagnés d’un journaliste reporter d'images, pour un parcours en Europe comportant 10 étapes et la mission de rendre compte d’une initiative à chaque étape. L'objectif sera de mieux comprendre les enjeux du développement durable et de la sauvegarde de l’environnement.

reporter01.png

Chaque semaine, pendant 52 minutes, les dix jeunes reporters se renderont dans différentes régions d’Europe. Lors de chaque émission, les cinq équipes seront dans cinq pays différents et chaque équipe devra présenter en images une initiative. Nous les suivrons dans leurs voyages, leurs rencontres, leurs découvertes des différentes régions qu’ils vont traverser.

L'interview de Stéphane Basset le présentateur de l'Emission

Le Casting des 10 report-terre en vidéo

On peut dès à présent consulter le blog de l'émission et suivre les 10 jeunes dans leur préparation.

 

samedi, 13 septembre 2008

Caracycle et Carapatte

Eco-mobilité en milieu scolaire : Carapatte et Caracycle (les PDES, Plans de déplacements établissement scolaire)

mobilite-ecoleeutrement.gif

Les PDES sont des mesures concertées entre collectivité, école et parents, pour encourager l’éco-mobilité. On en compte à ce jour près de 1500. Ils impliquent, pour les municipalités, des aménagements de confort et de sécurité sur la voirie.

mobilite02.png

Le Caracycle (ou bus cycliste pour l’ADEME) est un mode de ramassage scolaire, visant à limiter l’utilisation de la voiture particulière et à sécuriser les trajets des enfants à vélo sur les trajets domicile-école. Il consiste à convoyer de façon quotidienne les enfants sur le trajet domicile-école. Encadrés par des parents, les enfants d’un quartier se déplacent tous en vélo. Les groupes d’enfants se forment à des endroits déterminés et à des horaires précis. Plusieurs lignes peuvent desservir la même école.

Le Carapatte (ou bus pédestre pour l’ADEME) est aussi un mode de ramassage scolaire. Mais cette fois-ci, les enfants d’un quartier, encadrés par des parents, se déplacent à pied. Comme pour le bus cycliste (ou Caracycle), les groupes d’enfants se forment à des endroits déterminés et à des horaires précis et plusieurs lignes peuvent desservir la même école.

mobilite-eco02.pngLa mise en place d’un PDES, c’est 188 g de CO2 évités, par jour et par enfant. De plus, les enfants qui marchent sont plus attentifs en classe et ils peuvent très tôt prendre conscience que la protection de l’environnement est l’affaire de tous. Durant la semaine du 16 au 22 septembre, c’est l’occasion de se renseigner auprès de sa mairie ou des associations de parents d’élèves de son groupe scolaire pour connaître les dispositifs Caracycle et Carapatte mis en œuvre sur sa commune. Sinon, il est possible de mettre en place un PDES, en contactant les délégations régionales de l’ADEME qui accompagnent la mise en place des projets.

jeudi, 04 septembre 2008

O'Papilles et le développement durable

Pendant longtemps, la planète a été gérée sans prêter attention à son fragile équilibre. On a pollué (l'air, l'eau, le sol…), surexploité les ressources (forêts, matières premières, énergies fossiles…), fait disparaître de nombreuses espèces de plantes et d'animaux. Maintenant, on sait que ce comportement est dangereux pour la survie de l'Homme sur la planète et une prise de conscience est en cours pour tendre vers " un développement qui réponde aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs " (Rapport Brundtland, 1987). Le développement durable est la traduction de l'expression anglaise "sustainable development", qui a largement été formulée sur la scène internationale à l'occasion du Sommet de la Terre à Rio en 1992.

devdurable.gif

Le développement durable associe conjointement la gestion économique, le progrès social et la préservation de l'environnement, en respectant les principes fondamentaux suivants : le principe de précaution (ne pas attendre l’irréparable pour agir), le principe de prévention (prévenir plutôt que guérir), le principe de bonne gestion (réduire les gaspillages), le principe de responsabilité (pollueur-payeur), le principe de participation (tous concernés, tous décideurs, tous acteurs) et le principe de solidarité (un monde viable pour les générations futures).

Voir le site un défi pour la terre

Modestement le projet d’O’Papilles s’inscrit dans cette démarche de développement durable en favorisant l’économie locale, en valorisant l’agriculture biologique ou raisonnée, en limitant les nuisances engendrées par le transport, en réduisant les emballages, en sensibilisant les consommateurs sur la composition des aliments et en participant aux forums associatifs

vendredi, 29 août 2008

En juillet, les feuilles de marronniers ont bruni

marronnier05.png La teigne minière du marronnier ou Cameraria ohridella, un petit papillon de 3 mm de long, est responsable de cette situation. Ses chenilles ont été découvertes pour la première fois en Suisse en 1998 sur des feuilles du marronnier (Aesculus hippocastanum). Elles dévorent l'intérieur des feuilles qu'elles évident presque entièrement.

marronnier01.jpg
marronnier02.jpg
marronnier03.jpg

Les feuilles fortement minées brunissent et tombent prématurément. Deux ans seulement après l'apparition de cette teigne en Suisse, les premiers marronniers ont subi une attaque massive. Leur houppier ont pris des couleurs automnales dès le mois de juillet. Cette teigne se répand rapidement en Europe et a atteint l'Ile de France particulièrement cet été.

marronnier04.jpg

A part la chute prématurée des feuilles, aucun dommage important n'a été constaté jusqu'à ce jour. La seule mesure actuellement recommandable consiste à rassembler les feuilles tombées et à les éliminer, en les brûlant si possible, afin de diminuer le nombre d'insectes qui hiberneront au sol. Des recherches sont actuellement en cours afin de trouver des ennemis naturels capables de réguler les populations de teignes minières.

Pour en savoir plus télécharger le document du Service phytosanitaire d'observation et d'information (SPOI) de Suisse

jeudi, 28 août 2008

La préservation des marais

Dimanche 7 septembre, de 9h30 à 12h, s'informer sur la gestion du Marais de Frocourt :

En l'absence d'une gestion adaptée, les zones humides disparaissent progressivement. Aujourd'hui, fortes de la reconnaissance de leur rôle écologique fondamental, elles font l'objet, à l'instar des expériences pilotes menées sur le marais de Frocourt, de toutes les attentions.

sortiesVO-marais-frocourt2.jpgLe marais de Frocourt, constitue un endroit rare et riche de la basse vallée de l'Epte, situé dans la partie ouest du Parc Naturel Régional du Vexin, c'est une prairie hygrophile de 58 hectares qui a été plantée de peupliers par l'organisme gestionnaire du site.

La baisse de rentabilité de cette production sylvicole et l'avancée de la forêt ont conduit à la recherche d'un nouveau mode d'exploitation. Vingt hectares sont aujourd'hui gérés par le Parc avec l'association des Camarguais du Vexin (pâture des chevaux) et V.I.E. Vert (Vexin Insertion Emploi, association organisatrice de chantiers) dans le but de rouvrir la zone et sauvegarder sa richesse écologique.

sortiesVO-marais-frocourt.png

La sortie est gratuite, organisée sur un espace naturel sensible départemental et animée par le Parc naturel régional du Vexin français. L'inscription est obligatoire en téléphonant au 0 810 16 40 45.
On peut ensuite faire une randonnée autour du Marais de Frocourt, consulter le site chemins-rencontres pour en connaître l'itinéraire.

lundi, 25 août 2008

Observation des chauves-souris

Samedi 6 septembre, de 20h à 22h30, découverte nocturne des chauves-souris au Bois du moulin de Noisement.

 

sortiesVO-bois-noisement.pngLe Bois du Moulin de Noisement,d’une superficie de 14 ha occupe le versant ouest de la vallée de la Viosne sur la commune de Chars. Ce site, acquis en 2003 par le Conseil général du Val d’Oise, est classé Espace Naturel Sensible départemental afin de préserver et de mettre en valeur auprès du public son intérêt écologique et paysager.

Une dizaine d'espèces de chauve-souris ou "chiroptères" fréquente le site, notamment pour chasser et se nourrir. La commune de Chars abrite de nombreuses "cavités", anciennes carrières souterraines de calcaire qui constituent un refuge hivernal pour une partie de ces petits mammifères. Les chauves-souris sont trop souvent décriées et cette sortie sera l'occasion de les observer dans le bois du moulin de Noisement où elles aiment se restaurer. Un spécialiste des chauves-souris expliquera leur mode de vie et les moyens mis en oeuvre pour les protéger.

 

sortiesVO-chauve-souris.pngDe nos jours, les forêts constituent l'habitat le moins perturbé pour les chauves-souris. Les arbres présentent des gîtes nombreux et facilement accessibles, tranquilles et protégés des prédateurs. De plus, elles trouvent une nourriture indispensable et abondante.
Leur rôle écologique est très important, puisque dans certaines régions, elles assurent la pérennité de la forêt, en polinisant certaines plantes, ou en dispersant leurs graines. En Europe, elles régulent naturellement les populations d'insectes. On leur attribue par exemple la possibilité de contrôler certains pullulements, parfois responsables de la destruction de parcelles forestières. C'est aussi le cas des secteurs riches en moustiques. Une Pipistrelle commune dévore jusqu'à 600 moustiques en une seule nuit. Une colonie de 500 Grands Murins consomme une tonne d'insectes en une année. Ces chauves-souris assurent ainsi pendant la nuit ce que les oiseaux font la journée. Leur présence peut s'avérer indispensable.

Pour mieux connaître les chauves-souris, consulter le site de l'ONF

 

Cette sortie est gratuite, organisée sur un Espace naturel sensible départemental et animée par le CORIF (Centre ornithologique d’Ile-de-France). L'inscription est obligatoire en téléphonant au 0 810 16 40 45.

Pour en savoir plus lire le document du Conseil général du Val d'Oise

dimanche, 24 août 2008

Le sol s'appauvrit

Le sol est vivant mais il s'appauvrit, interview de Claude Bourguignon qui déjà en 1986, alertait l'opinion sur les conséquences écologiques prévisibles.

Vidéo extraite du film " Alerte à Babylone " de Jean Druon au éditions Voir et Agir : http://www.voiretagir.com/

samedi, 23 août 2008

Le sol est vivant

Hier, vendredi 22 août dans l'émission Tout s’explique sur France Inter à 14h, Fabienne Chauvière a invité Lydia et Claude Bourguignon, chercheurs spécialistes en microbiologie des sols.
Le thème de l'émission : agriculture et nourriture

Aujourd’hui, l’agriculture est dans une impasse. L’intensification n’a pas été capable d’arrêter la famine mais elle a épuisé des millions d’hectares de sol et dégradé la qualité nutritive des aliments. Fondée sur une conception très réductrice du sol qui est considéré comme un support inerte, l’agronomie n’a pas su développer une agriculture durable. Les OGM rendent les agriculteurs prisonniers des semenciers et les agro-carburants provoquent une hausse brutale du prix des denrées agricoles.

Claude et Lydia Bourguignon offrent une alternative en étudiant les sols qui sont très mal connus. Lydia est ingénieur agricole et Claude est microbiologiste. Depuis les années 70, ils défendent cette science qu'est la microbiologie des sols.

Le sol se forme avec tous les déchets qui s'y accumulent. Ceux-ci sont attaqués par les acariens, les vers de terre et toute une micro-faune dont les excréments sont eux-mêmes décomposés par des champignons microscopiques. Les vers de terre font le lien entre le fond et la surface du sol. La nuit, ils remontent de la terre et enfouissent de la matière organique, tout en aérant le sol. Un sol forestier est composé à 80% de vide. Les champignons attaquent la lignine produit par les végétaux et maintiennent l'humidité du sol. Les cloportes et les araignées, prédateurs des acariens et des insectes plus petits évitent l'encrassement des sols. Les microbes contenus dans le sol sont indispensables pour solubiliser les oligo-éléments comme le calcium et en échange les plantes nourrissent les microbes par leur sève contenant le suc fabriqué par photosynthèse à partir du CO2 de l'atmosphère et le l'eau de pluie. Tout cet équilibre est fragile. En France, les sols ont perdu 90% de leur vie. En cause, les intrants (pesticides, herbicides, fongicides) mais aussi les labours de plus en plus profonds. Pour reconstituer un sol vivant et efficace, il faut 5 à 6 ans pour un sol argilo-calcaire et jusqu'à 20 ans pour un sol sableux.

le-sol3.jpg

Le LAMS,crée par Claude et Lydia Bourguignon est un laboratoire d'analyse de sol spécialisé dans l'étude écologique de profil cultural pour restaurer la biodiversité des sols de terroir afin d'améliorer la qualité et la typicité des vins et des denrées agricoles. Pour voir le site : http://www.lams-21.com/

Claude et Lydia Bourguignon ont écrit un livre paru cette année aux éditions Sang de la terre: Le sol, la terre et les champs - Pour retrouver une agriculture saine

Pour écouter l'émission : http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/ete/toutsexpliqu...

samedi, 16 août 2008

L'algue Caulerpa taxifolia envahit le littoral méditerranéen

Dans les années 60, l'aquarium marin de Stuttgart importe une algue tropicale. Puis des croisemenents sucessifs permettent de créer une nouvelle variété pour décorer les aquariums, la Caulerpa taxifolia aquariologique. Dans les années 80, l'aquarium de Monaco utilise cette algue en décoration et la rejette malencontreusement dans la mer méditerranée. C'est l'hypothèse la plus probable, confirmée par les études d'une équipe suisse, de l'apparition de cette algue en méditerranée.

caulerpa-taxifolia.jpg


Le genre d'algue Caulerpa comporte près d’une centaine d’espèces et de variétés, répandues dans les mers tempérées et surtout les mers chaudes. En Méditerranée une seule espèce est commune, avec une large répartition, la Caulerpa prolifera. Mais à ce jour, une nouvelle algue du genre Cauperla, la Caulerpa taxifolia, résistante au froid et vigoureuse, domine les autres algues méditerranéennes. Elle envahit successivement les côtes de Monaco puis la France, l'Italie, la Croatie, l'Espagne pour atteindre la Tunisie en mars 2000. La Corse reste pour le moment épargnée.
La Caulerpa taxifolia est une fougère sous-marine aux feuilles découpées vert clair mesurant jusqu'à 80cm de long, d'une densité très importante. En août, la croissance est de 1,5cm par jour. Elle se développe par bouturage et s'installe entre 3m et 50m de profondeur. Elle étouffe les autres espèces et colonise les herbiers de Posidonie. Elle est très rustique et peut se développer en milieu pollué. Elle remplit les filets des chalutiers qui malgré eux l'introduisent dans les ports. Cette algue infeste le port de Saint Cyprien sur les côtes catalanes et menace la réserve naturelle marine de Banyuls sur mer.
Cette algue est toxique et ne peut servir de nourriture aux animaux marins herbivores comme les oursins. Les chercheurs testent différentes solutions pour stopper le développement de cette algue : épandage de sulfate de cuivre, électrolyse, aspiration... La lutte biologique avec les limaces sous-marines semble la plus efficace.

caulerpa-taxifolia-luttebio.jpgDes mollusques Ascoglosses présents naturellement en Méditerranée peuvent se nourrir de Caulerpa taxifolia. Mais ils ne suffisent pas pour limiter son expansion. Deux espèces tropicales (Elysia subornata et Oxynoe azuropunctata) sont introduites en tenant compte du risque lié aux nouvelles espèces étrangères, à leur tour potentiellement envahissantes.

Un observatoire repère les avancées de la Caulerpa taxifolia en méditerranée. Des précautions peuvent être prises à titre individuel. En plongée, il ne faut pas arracher la Caulerpa taxifolia, la moindre feuille pourrait par bouturage, créer plus loin une nouvelle colonie. Il faut laisser les limaces faire leur travail et appeler le 04 92 07 68 46 pour signaler le plus exactement possible la présence de cette algue. Les propriétaires de bateaux de plaisance doivent nettoyer leur ancre et leur chaîne en jetant toute trace de l'algue dans une poubelle et non dans le port.

L'algue Caulerpa menace l'écologie marine et met en danger la biodiversité des fonds marins.

Pour en savoir plus sur l'introduction des mollusques Ascoglosses lire le courrier de l'environnement de l'INRA.

Pour se renseigner sur la lutte biologique voir le site aquaticecology.org

Source wikipedia

 

vendredi, 08 août 2008

La cuisson solaire

La cuisson solaire est très peu connue en France et dans le monde. Seulement 1% de la population mondiale est informée de ses avantages. Les températures de cuisson "douces" variant de 135°C à 250°C selon les cuiseurs, permettent de conserver la valeur nutritive des aliments, ou de pasteuriser l'eau. La cuisson solaire utilise une énergie écologique, non polluante, et disponible gratuitement. Les fours solaires sont simples d’utilisation, transportables, demandant peu de surveillance. Le fonctionnement du four solaire n'est pas dépendant de la température extérieure. On peut donc l'utiliser même l'hiver tant que l'ensoleillement est d'au moins 40mn par heure.

barbecue-solaire.jpg

 

Le barbecue solaire utilise le principe de la concentration des rayons. Grâce à sa forme parabolique, tous les rayons se concentrent sur le récipient. La puissance de ces barbecues solaires est équivalente à celle d’une plaque à gaz ou électrique. Sur le modèle présenté, on doit poser une plaque sur la partie supérieure pour éviter les projections sur le réflecteur.

four-solaire.jpg

Le four solaire utilise le principe de l’effet de serre. Le rayon pénètre par la vitre dans la boite isolée. Le récipient noir placé à l'intérieur capte la chaleur qui augmente progressivement. Cette cuisson est équivalente à la cuisson au four à l'étouffée.

Utiliser les énergies renouvelables permet de participer à la protection du climat et de l'environnement. Le barbecue et le four solaire sont des applications pratiques de l'énérgie renouvelable dans la vie quotidienne.

lundi, 14 juillet 2008

L’arche de Noé végétale

En ce début d’année, un abri antiatomique pour les graines a été inauguré au Spitzberg en Norvège, une montagne située à 1000km du pôle Nord dans l’archipel du Svalbard.

graines-Spitzbergen_nordsyssel_hg.jpg

Des graines venant des centres de ressources génétiques du monde entier seront congelées et entreposées dans des galeries sous 150m de roche dans un sol gelé toute l’année. 1400 centres dans le monde veillent sur 6 millions d’échantillons. Ces centres ne sont pas à l’abri de catastrophes. En 2003, la banque génétique irakienne d’Abu Ghraib  a été pillée et un millier de graines de blés anciens, pois chiche et fruits ont disparu. L’objectif est d’assurer la diversité des cultures et la sécurité alimentaire du futur. Cette réalisation mandatée par l’ONU ne fait pas l’unanimité et il faudra du temps avant de constituer le stock. Le centre de ressources génétiques de Clermont-Ferrand n’a pas fixé de date pour l’envoi des graines de céréales détenues par la France.

 Pour en savoir plus lire l’article paru dans « ça m’intéresse - n°327 - mai 2008 »
Photo du Spitzberg sur http://fr.wikipedia.org/

lundi, 23 juin 2008

Printemps BIO 2008 dans le Val d'Oise

Voici quelques instants ce cette journée du Printemps BIO 2008 sur l'exploitation de Valérie et Alain Crochot.

Le Soleil était au rendez-vous et on a sorti le parasol. Alain Crochot a fait découvrir les plantations des légumes qui sont distribués cette semaine dans les paniers d'O'papilles. Dans notre région, à cette époque de l'année, ces légumes de l'été sont abrités sous des serres. Pendant ce temps valérie Crochot a guidé les enfants pour une chasse au trésor (repérer une coccinelle, retrouver 2 escargots, reconnaître des légumes et leurs fleurs...).

Les courgettes, les aubergines et les poivrons verts
courgettesPbio.jpg
auberginesPBio.jpg
poivronsPBio.jpg

 

tomatesPBio.jpg
On a aperçu les tomates qui commencent à rougir et qu'on va retrouver dans les paniers des semaines prochaines si le temps se maintient. Valérie nous a affirmé qu'elles seront cueillies bien rouges, une fois gorgées de soleil, pour un maximum de goût et de vitamines. Le paillis permet de maintenir la fraîcheur au pied des tomates et de limiter l'arrosage effectué au goutte à goutte. Cette récolte qui va bientôt commencer s'échelonnera jusqu'à l'automne. Les plants cultivés en plein champ prendront le relais au cours de l'été.

printempsbio2008.jpg
A la suite de la visite, on a dégusté les produits de terroir du val d'Oise proposés par O'papilles. Les bières du Vexin, les terrines de volailles et les jus de pommes de la ferme des Vallées, le miel du Vexin du Rucher de la Vieille France et les différents pains BIO de la Fleur de Blé et de Patibio ont été particulièrement appréciés. Il est vrai que le Val d'Oise offre des produits locaux de grande qualité gustative. Je vous propose de les découvrir à votre tour en allant sur le site d'Opapilles. Ce moment très convivial a aussi été l'occasion d'échanger sur tous les sujets qui nous interpellent, le développement durable, le soutien aux producteurs locaux, le respect de l'environnement, un Val d'Oise préservé pour nos enfants...

printempsBio2008-02.jpg
Valérie et Alain Crochot poursuivent avec détermination leur conversion BIO engagée déjà depuis deux ans et demi et qui arrive à terme. On les remercie pour l'organisation de cette journée qui s'est poursuivie par un pique-nique.
A bientôt pour une prochaine rencontre, Damien.

samedi, 21 juin 2008

Le Val d'Oise futur éco-département

lemag-juin2008.pngCe mois de juin 2008, le dossier du mag Val d'Oise Département a pour thème le développement durable. Le Conseil général s'est engagé à faire du Val d'Oise un "éco-département", attentif à l'environnement et à un mode de développement soucieux des générations futures. Il adopte le principe de la création d'un conseil départemental du développement durable qui sera un lieu d'échanges, de réflexions, d'analyses et de propositions.

Lire le magazine en ligne

 

 

Le développement durable est le principal objectif de mon activité.  Je pense que le Val d'Oise peut rester un département agricole et assurer une partie non négligeable de ses besoins en produits frais. En soutenant les producteurs locaux et en les aidant à développer une agriculture soucieuse de l'environnement, on peut participer à la transformation du val d'Oise en un éco-département. Dans le cadre du Printemps BIO 2008, Je vous attends ce dimanche 22 juin sur l'exploitation de Valérie et Alain Crochot  qui se sont engagés depuis deux ans et demi dans la conversion BIO et qui fournissent les fruits et légumes de mes paniers O'papilles chaque semaine. Profitons de cette occasion pour prendre le temps d'échanger sur cet engagement départemental qui engage notre avenir, tout en dégustant quelques produits du terroir. Espérons que le soleil sera aussi au rendez-vous. A dimanche, Damien.

Pour se rendre sur l'exploitation, relire mon article Rendez-vous Printemps BIO dans le Val d'Oise

 

dimanche, 18 mai 2008

La planète blanche

 Un extrait de LA PLANETE BLANCHE accompagné par Atlantis (Summer Of Love), une chanson/poème écrite par Donovan Leitch.

Ce documentaire de Thierry Ragobert et Thierry Piantanida est sorti en salle le 22 mars 2006.

 L'Arctique est un univers unique, façonné par la glace et le vent. Un univers à part, habité par une faune unique qui a su s'adapter à des conditions extrêmes, à la limite de la survie.
Grande réserve d'eau douce pour la planète et élément régulateur du climat de l'hémisphère nord, l'Arctique, monde fragile, est aujourd'hui menacé. Va-t-il disparaître alors que nous commençons à peine à en découvrir toute la richesse ?

 

 

vendredi, 16 mai 2008

Les arbres font tomber la pluie

1362527907.jpg«  L’homme qui plantait des arbres » de Jean Giono nous a rappelé combien il était important pour l’environnement d’entretenir nos forêts. En 2004, une équipe scientifique de l'université de Oxford, dirigée par les professeurs Lenton et Hamilton, a rendu des conclusions surprenantes sur le rôle des arbres dans la pluviométrie. Elle a réussi à démontrer que ce sont les arbres qui font tomber la pluie ! Les arbres émettraient des microbes qui s’élèvent dans l’atmosphère, y secrètent une sorte de sulfites, qui entraînent à leur tour des précipitations et la pluie.
Il n’existe que deux types de microbes qui produisent ce genre de sels : les microbes marins émis au-dessus de la mer, et les microbes émis uniquement par les arbres feuillus. Ainsi en plantant des arbres feuillus, on humidifie l'air et on permet à la pluviométrie de se réguler favorablement sur un territoire donné.

Le film d’animation à voir et revoir
Galerie de photos

dimanche, 11 mai 2008

Jean Giono : " l'homme qui plantait des arbres"

En ce long week-end, prenons le temps d'apprécier ce conte philosophique de Jean Giono, raconté par Philippe Noiret et illustré par Frédéric Back.
L'Homme qui plantait des arbres est une nouvelle de Jean Giono "pour aimer à planter des arbres". Jean Giono a volontairement mis le texte dans le domaine public à sa création et ce dernier a été traduit dans de nombreuses langues.
Jean Giono, écrivain et cinéaste, a grandi en Provence et son rapport avec l'environnement l'a conduit à cette œuvre humaniste et écologiste.
Ce film, adapté en film d'animation par Frédéric Back pour Radio-Canada, a reçu de nombreux prix (notamment l'Oscar 1987 du meilleur film d'animation). Frédéric Back, inspiré par ce film, a replanté une forêt au Canada, qu'il a dédiée à Jean Giono.

Essayons de laisser à nos enfants une planète habitable et riche de sa diversité .

 

vendredi, 11 avril 2008

Sorties Nature dans le Val d’Oise

1873102593.pngDimanche 13 avril 2008 de 9h30 à 12h, sortie avec un animateur ONF dans la forêt de Montmorency.
Réservation au 01 34 25 76 22.
Cette année, le thème est : histoire de la Forêt et personnages célèbres dans le vallon du Château de la Chasse.
Cette forêt domaniale se situe à
15 km au Nord de Paris. Elle appartient à l’Etat et sa gestion est confiée à l’ONF. Elle dispose d’un patrimoine historique et culturel très riche. Plusieurs vestiges du passé, comme le Château de la chasse, la Tour du Plumet, la Fontaine Sainte-Radegonde, le Pont du Diable... témoignent de sa richesse historique. Sa géographie et sa géologie lui confèrent une variété de milieux écologiques : ensemble de zones humides à forte valeur écologique, environ 372 espèces végétales, espèces rares d’oiseaux ou d’insectes.

1829034414.pngSamedi 19 avril 2008 de 14h30 à 17h, sortie avec un animateur du PNR du Vexin Français au Bois du moulin de Noisement.
Réservation au 0810 16 40 45.
Cette année, le thème est : du marais au coteau - variation de la flore et des paysages.
Ce bois départemental classé en Espace Naturel Sensible est situé sur la commune de Chars au nord de la vallée de la Viosne. Cet espace offre cinq milieux différents (du marais boisé au coteau calcicole). D'un point de vue écologique, cette particularité permet de rencontrer environ 245 espèces de plantes, 103 espèces de papillons ainsi que 53 espèces d’oiseaux dont le martin pêcheur qui est une espèce bio-indicatrice des milieux non-pollués. Le site est partiellement ouvert au grand public afin de préserver la biodiversité du lieu.

 

1524542484.pngDimanche 20 avril 2008 de 14h30 à 17h, sortie avec un  animateur de l’Association Ville-Campagne dans la  forêt de l'Hautil.
Réservation au 01 34 25 76 22.
Cette année, le thème est : à la découverte de la flore printanière.
Cette forêt départementale s'étend sur les communes de Jouy-le-Moutier et Boisemont. Sa gestion est confiée à l’Office national des forêts. Les variations de relief et du niveau d’humidité contribuent à augmenter la richesse écologique de cette forêt en créant des milieux variés. On y trouve entre autres de nombreuses espèces végétales (162 dont 2 fougères protégées), pas moins de 41 espèces d’oiseaux et 6 espèces de chauves-souris.

Les sorties de l'année 2008

jeudi, 10 avril 2008

Comment acheter son salon de jardin en teck ?

Le principal fournisseur de teck au monde est la Birmanie. C'est une source de revenus très importante pour la dictature militaire au pouvoir.  Le teck est importé par la Chine qui le transforme en salon de jardin dans ses usines avant d'arriver en France. Avant son achat, il faut bien lire la certification sur la provenance du teck utilisé.

dernière vidéo des apprentis Z'Ecolos publiée le 9 avril