vendredi, 02 mars 2012
La qualité du vin dépend de la maturation du raisin.
La qualité du vin dépend en grande partie de la maturation du raisin. Depuis quelque temps, on constate dans les vignobles une maturation précoce des raisins qui ne permet pas aux grains d’accumuler assez de sucres et d’avoir un taux d’acidité optimal. Des chercheurs et le CSIRO (Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation) ont affirmé récemment avoir découvert les causes de la maturation rapide des raisins. La maturation du raisin est un phénomène complexe qu'il est essentiel d’essayer de comprendre ce qui se passe pendant cette période afin d’optimiser la date des vendanges et le déroulement des fermentations. Les premières études mettent en évidence l'influence du réchauffement climatique. Ils espèrent avec leurs découvertes aider les viticulteurs à trouver des solutions adaptées pour poursuivre leur activité sans perturbations à l’avenir. Les résultats de leur étude ont été publiés dans la revue Nature Climate Change qui se consacre aux impacts du changement climatique sur la planète. En effet, plusieurs facteurs sont concernés. Il s’agit entre autres du réchauffement de la température, du taux d’humidité des sols, des nouvelles méthodes de gestion du vignoble et de la luminosité.
L’une des chercheuses, Dr Leanne Webb, a souligné que les travaux menés permettront de donner une chance aux viticulteurs d’anticiper les changements d’humidité du sol et l’évolution de la température. Les stratégies mises en place pour lutter contre ce phénomène comprendront donc la gestion de l’humidité à l’aide d’une augmentation de l’irrigation, mais aussi la gestion des rendements.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site ecologie.tv
Un site pour suivre la maturité des cépages du vignoble bordelais
06:00 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vin, viticulture, vigne, raisins, changements climatiques, écologie
mercredi, 29 février 2012
Deepwater Horizon : comprendre ce qui s’est passé
La catastrophe de la plateforme Deepwater Horizon au large de la Louisiane en 2010 est jugée . Le pétrolier BP a déjà indemnisé des victimes et cherche à transiger.
Voici des extraits de l'article de LORRAINE MILLOT, correspondante du journal Libération à Washington:
«Ce que j’espère, ce n’est pas seulement un dédommagement financier, mais aussi comprendre ce qui s’est passé. Comment cette plateforme pétrolière a-t-elle donc pu exploser ? Je pense qu’on mérite enfin d’entendre ce qu’il s’est réellement produit.» Depuis le petit port de Bon Secour, en Alabama, Chris Nelson est l’un des dizaines de milliers d’habitants et entrepreneurs du golfe du Mexique impatients d’«obtenir justice».
Le 20 avril 2010, l’explosion de la plateforme de forage Deepwater Horizon, à 80 kilomètres des côtes, avait fait onze morts et déclenché une des plus graves marées noires de l’histoire. Pour les Nelson, ostréiculteurs et pêcheurs de crevettes depuis quatre générations, cela signifia plusieurs mois de fermeture de leurs zones habituelles de pêche.
Un procès de 100 000 plaignants et 72 millions de pages de documents doit tenter d’apporter, ces jours-ci,quelques réponses à ces questions toujours en suspens : quelles fautes ont commis BP et ses sous-traitants ? Pourquoi ont-ils mis près de deux mois avant de réussir à stopper le flot d’hydrocarbures ? Et quelle quantité de pétrole exactement s’est échappée ?
Pour lire l'article sur liberation.fr
05:49 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pollution, pétrole, hydrocarbures, amérique, pêche, écologie
samedi, 04 février 2012
Le bilan écologique et énergétique des biocarburants
La cour des comptes, dans un rapport public publié le 24 janvier, soulève plusieurs aspects limités de la politique d’aide aux biocarburants. Les biocarburants, utilisés en mélange avec les hydrocarbures, sont distribués pour la circulation automobile sous deux formes, le biodiesel en addition au gazole et le bioéthanol en addition à l'essence. La Cour des comptes estime que le développement des biocarburants a couté 3 milliards d'euros aux consommateurs, en soulignant que « si le cout total des deux filières pour l’État n’aura pas dépassé 820 M€ sur 2005-2010 et lui rapportera à l’avenir, le consommateur a supporté un surcoût de près de 3 Md€, auquel s'ajoute le prix plus élevé des biocarburants répercuté à la pompe, contribuant pour l'année 2010 à un renchérissement estimé entre 0,5 et 0,7 Md€. »
De plus, le bilan écologique et énergétique resterait limité, notamment en raison de « l'envolée du prix des matières premières agricoles » à l’origine de critique « sur la compétition existant entre la production de biocarburants et celle de nourriture pour les hommes ou les animaux ». Par ailleurs, elle note que « le bilan en termes d'émissions de gaz à effet de serre a été constamment révisé dans un sens plus restrictif ».
Source : environnement-online.com
06:26 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergies, énergies renouvelables, biocarburants, écologie, alimentation, hydrocarbures, gaz à effets de serre
vendredi, 06 janvier 2012
La variabilité des organismes vivants
La Convention sur la diversité biologique (Rio de Janeiro 1992) définit la biodiversité comme «la variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie; cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes».
La diversité du vivant, sans cesse réévaluée, compte 1.75 million d’espèces répertoriées et entre 3,6 et 15 millions d’espèces encore à découvrir. 12% des 10.000 espèces d’oiseaux sont menacées ou en danger d’extinction immédiate, ainsi que 23% des 4.776 espèces de mammifères, 46% des poissons, un tiers des amphibiens et 70% des plantes évaluées, constate l’Union mondiale pour la nature (UICN) dans son dernier rapport. Chez les mammifères, les 240 primates autres que l’espèce humaine sont en danger et près de la moitié en voie d’extinction. L’Homme est responsable de 99% des menaces qui pèsent sur les espèces. L’UICN estime à 24 le nombre d’espèces menacées en 1975, à 1.000 en 1985 et à 16.306 en 2007, année au cours de laquelle 785 d’entre elles se sont éteintes. La richesse de la biodiversité accroît les chances de la vie sur terre de s’adapter aux changements. Son étude ouvre de nombreuses questions actuellement sans réponse: quels sont les seuils de perte au-delà desquels l'équilibre des écosystèmes est menacé ? Quelle est la résistance des écosystèmes aux interférences humaines? Quelle sera la réaction de la biodiversité face aux changements climatiques ?
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site goodplanet.info
06:21 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biodiversité, écosystème, écologie, espèces, espèces menacées
lundi, 02 janvier 2012
L'année 2012 sera-t-elle aussi douce ?
Selon Météo France, la douceur de ce début d'année 2012 s'explique par l'arrivée d'un air océanique très doux venant du sud-ouest et un ciel resté complètement couvert durant la nuit, empêchant les températures de chuter. Dans la journée de dimanche à Paris ce sont aussi les nuages qui ont empêché la température de remonter alors que dans le sud du pays, le soleil a permis d'établir de nouveaux records de chaleurs pour un premier de l'an.
Dimanche, le record national a été battu à Nîmes où le thermomètre affichait 19,8 degrés à 16h. Selon Météo France, le précédent record avait été établi le 1er janvier 1987 avec 18,3 degrés, L'année 2012 sera-t-elle aussi douce que les températures de sa première journée ?
L’année 2011 présente un nouveau record : celui de l’année la plus chaude depuis le début du siècle dernier. A l’échelle nationale, les températures affichent 13,6°C, soit 1,5°C de plus que la normale. Ce score supplante ainsi celui de 2003, l’année de la canicule, qui avait dépassé la normale de 1,3°C.
09:48 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : météo, écologie, nuages
jeudi, 29 décembre 2011
Parrainez un bébé corail
Pêche au cyanure et réchauffement des eaux : les coraux de la baie indonésienne de Pemuteran étaient condamnés. «Les coraux étaient pour ainsi dire morts. Ce n'était plus que du gravier et du sable», se souvient Rani Morrow-Wuigk, plongeuse sous-marine.
La plongeuse rencontre alors l'architecte allemand Wolf Hilbertz qui lui parle d'une découverte qu'il avait faite au milieu des années 70. Il avait mis au point un procédé permettant de littéralement «faire pousser» en mer des matériaux de construction: il immerge une structure métallique et la relie à un courant électrique de faible voltage, donc inoffensif, ce qui produit une électrolyse et provoque l'accumulation de calcaire, dans une sorte de maçonnerie spontanée.
Rani Morrow-Wuigk a vu l'occasion de sauver la baie de Pemuteran en installant soixante «cages» s'étalant sur une surface de deux hectares. Aujourd'hui, le récif est florissant et la méthode est copiée de par le monde.
Sous l'appellation Biorock, le centre installé à Pemuteran se développe grâce à un programme de sponsorisation baptisé «Parrainez un bébé corail» et qui permet d'écrire son nom en fil de fer sur la structure métallique appelée à devenir un récif.
Source : charentelibre.fr
05:50 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : océanie, océans, coraux, environnement, écologie, réchauffement climatique, pêche
lundi, 26 décembre 2011
La Grande Muraille Verte
Depuis plusieurs mois, un projet pharaonique se prépare en Afrique : une Grande Muraille Verte. L’objectif : lutter contre la progression du désert sur les terres africaines et la désertification.
En Afrique, le désert gagne sur les zones exploitées par l’Homme. Cette désertification que connaissent les pays de la zone sahélo-saharienne peut être expliquée par un déficit pluviométrique aggravé par le déséquilibre écologique et une dégradation de la qualité des sols.
11 pays de la zone sahélo-saharienne réagissent. Ils ne veulent plus laisser le désert empiéter sur des zones qui devraient être cultivées ou verdoyantes : la diversité biologique de la zone et la sécurité alimentaire des habitants sont mis à mal. Plusieurs programmes ont déjà été mis en place à échelle nationale, régionale ou locale, sans les résultats escomptés. D’où l’idée d’un projet international contre par l’avancée du désert.
Pour en savoir plus sur ce projet, on peut consulter le site consoglobe.com
05:49 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : déserts, afrique, écologie, environnement, foret
vendredi, 23 décembre 2011
Les conséquences du naufrage du cargo TK Bremen
Le 16 décembre, à peine plus de dix ans après la catastrophe de l’Erika, le TK Bremen, cargo battant pavillon maltais, s’est échoué sur les plages d’Erdeven, dans le Morbihan, au nord de la presqu’île de Quiberon. L’accident a engendré une pollution liée à la dispersion d’une partie du carburant contenu dans les cuves du cargo. Le navire va devoir être démantelé sur site.
La plage de Kerminihy, classée en site Natura 2000, fait partie du plus grand massif dunaire de Bretagne. Elle accueille une grande variété d’écosystèmes (dunes, étangs, landes...), riches d’une faune et d’une flore fragiles. Sur ce site sensible, l’échouage du cargo risque bien de provoquer des dégâts collatéraux graves pour l’environnement. Ainsi, pour Thierry Dereux, administrateur de FNE, « les opérations de pompage, le démantèlement et la sur-fréquentation du site peuvent avoir des conséquences désastreuses pour l’équilibre de la dune, très sensible au piétinement de son couvert végétal. Le risque de destruction d’habitats naturels et d’espèces végétales protégées est réel. Nous comptons sur la vigilance des pouvoirs publics pour faire respecter la zone Natura 2000. »
Le démantèlement sur place aura d'importantes répercussions sur le site et va nécessiter une étude d'incidence Natura 2000. Pour Jean-Luc Toullec, président de Bretagne Vivante, « les modalités et les techniques de déconstruction doivent être encadrées par l'État sur la base non seulement de critères techniques mais aussi sur des critères environnementaux et sociaux. » L’urgence et le caractère d’intérêt général, bien réels, ne sauraient être avancés pour justifier de pratiques néfastes pour l’environnement. Un comité de suivi doit être mis en place pour assurer la plus grande transparence dans la conduite du chantier. Il devra intégrer les associations de protection de l’environnement.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site fne.asso.fr
06:20 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pollution, marées noires, bretagne, écologie, océan
lundi, 12 décembre 2011
Un engagement pour l'avenir ?
C’est un signal fort qui a été envoyé ici à Durban pour que les pays du monde entier s’engagent à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre. Les 194 pays se sont donnés trois ans, jusqu’en 2015, pour déterminer les règles qui seront applicables à tous et pour élaborer les outils qui permettront de vérifier les engagements de chacun.
A partir de 2015, chaque pays devra ensuite faire ratifier par son Parlement ses propres engagements qui devront être effectifs, eux, à partir de 2020. L’objectif est toujours de limiter le réchauffement du climat de la planète à 2 degrés, même si pour l’instant cette ambition reste théorique, car les scientifiques expliquent que l’on est seulement à 60% des réductions nécessaires pour tenir le cap en 2020.
Finalement, il s’agit d’une déclaration d’intention mais qui est essentielle car désormais, des pays comme la Chine, les Etats-Unis, l’Inde, la Russie ou le Japon, qui représentent à eux cinq la moitié des émissions mondiales de gaz à effet de serre se trouvent engagés dans un processus qu’ils avaient jusque là cherché à éviter. Mais les prochaines années seront décisives pour déterminer le niveau des ambitions de chacun.
Extrait de l'article publié par l'envoyée spéciale à Durban de RFI, Anne-Cécile Bras
On peut aussi lire l'article publie sur sudouest.fr
05:28 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, changements climatiques, planète, afrique, gaz à effets de serre, réchauffement climatique
mardi, 06 décembre 2011
Une invasion catastrophique
ll y a environ sept ans un aquariophile vidait le contenu de son aquarium dans la Jalle, une rivière de la Gironde. Il a offert une seconde vie aux plantes présentes dans son aquarium. Il n'a pas eu tort sur le fond, mais sur la forme l'invasion est devenue catastrophique.
A Saint Médard en Jalles, le geste anodin de cet aquariophile a eu des conséquences désastreuses. Il fallait intervenir en faisant usage d'une technique spécifique, le faucardage. Une société est intervenue avec un bateau à très faible tirant d'eau sur une longueur test de plusieurs mètres.
Un écosystème et sa biodiversité ne sont pas à l'abri de gestes inconsidérés. La taxifolia en Méditerranée, les tortues américaines dans les étangs et cours d'eau, le frelon asiatique transporté dans un lot de poterie, sont autant d'exemples d'invasion du territoire.
On peut consulter le site aquitaine.france3.fr pour plus d'informations
06:23 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plantes invasives, rivière, gironde, écologie
lundi, 05 décembre 2011
Les besoins en terres de l'Europe
Les besoins en terres de l'Europe sont parmi les plus importants au monde. Ce continent est le plus dépendant des terres situées à l'extérieur de ses frontières, comme le révèle un nouveau rapport de recherche des Amis de la Terre.
Les Amis de la Terre Europe et le Sustainable Europe Research Institute ont modélisé les flux invisibles de terres dans le monde, afin de calculer les besoins en terres d'un grand nombre de pays et de régions. Ces besoins représentent la somme des terres qu'un pays consacre aux productions destinées à sa consommation domestique et de celles qu'elles « empruntent » aux autres pays du fait de l'importation de produits comme les denrées alimentaires ou les vêtements, déduction étant faite de celles consacrées aux produits d'exportation. L'Europe est le continent le plus dépendant des importations de terres : 60 % des terres qu'elle consomme sont situées à l'extérieur de ses frontières.
Sylvain Angerand, coordinateur des campagnes pour les Amis de la Terre France explique : « La surconsommation en Europe est l'un des plus puissants moteurs de l'accaparement de l'espace écologique des pays du Sud par les pays riches. Dans un monde où la quantité de terres est limitée, la surconsommation des uns signifie l'impossibilité pour d'autres de répondre à des besoins fondamentaux comme cultiver la terre pour se nourrir. »
Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info
05:23 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, alimentation, population, consommation, écologie
samedi, 26 novembre 2011
La tondeuse à louer, la plus écologique
Les résidents de la ville d'Oberlin dans l'Ohio (USA) ont maintenant la possibilité d'avoir leurs pelouses tondues par des moutons. Eddie Miller, ce berger d'un nouveau genre,a un petit troupeau de moutons qu'il loue aux résidents d'Oberlin désireux de tondre leurs pelouses de la façon la plus naturelle qu'il soit. Pour seulement 1 $ par brebis et par jour, les moutons broutent l'herbe, mauvaises herbes et les pissenlits.
Ces moutons-tondeuses présentent de nombreux avantages, mais, malgré la forte demande pour ses services, les revenus générés ne permettent pas encore à Eddie Miller de vivre de cette activité. Pour compléter ses revenus, il a trouvé un travail à temps partiel dans une ferme biologique locale. Eddie Miller veut garder des prix abordables afin que chacun puisse bénéficier de ses services.
L'utilisation de moutons pour tondre la pelouse est non seulement rentable, mais elle contribue aussi à préserver l'environnement. Cependant, une fois la crise l'économique surmontée, il sera intéressant de voir si des entreprises comme celle d'Eddie Miller continueront à avoir du succès ou si elles échoueront. Les résidents urbains peuvent revenir à leurs vieilles habitudes et des entrepreneurs aux idées "vertes" comme Eddie Miller peuvent trouver des emplois plus rentables.
Pour en savoir plus, on peut consulter le blog legalruralism.blogspot.com (en anglais)
05:31 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : environnement, gazon, herbages, écologie, entreprise, amérique
vendredi, 25 novembre 2011
L'avenir du huitième continent
L'Ile de Madagascar, que l'on appelle aussi le huitième continent, s'est décrochée du continent africain il y a 200 millions d'années. Suite à cet isolement elle possède une biodiversité unique, 80% des espèces recensées sont endémiques. Mais depuis un siècle, la nature malgache se dégrade et ces 7900 espèces, qui n'existent nulle par ailleurs, sont en danger.
Madagascar est devenu l'un des pays les plus pauvres de la planète et les pratiques agricoles ancestrales accentuent l'érosion. Pour survivre, les agriculteurs poursuivent la déforestation de la forêt primaire et pratiquent la culture sur brulis mettant en péril de nomlbreuses ressources naturelles comme les baobabs.
Pour en savoir plus, on peut regarder ce vendredi 25 novembre, sur France 3, l'émission "Faut pas rêver" consacrée à Madagascar.
06:07 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : madagascar, ile, environnement, foret, écologie, france 3, agriculture
jeudi, 24 novembre 2011
Le vin et la science
La vigne est sensible aux maladies comme le mildiou ou le phylloxera. Pour la protéger, on a utilisé de nombreux pesticides et fongicides. Les produits phytosanitaires employés pour les sols affectent la terre et ce terroir si indispensable à la vigne.
La vigne a subi un excès de traitements chimiques qui ont garanti les rendements au mépris de l’environnement. Pourtant, il existe de nombreuses solutions écologiques d'une technologie hautement perfectionnée.
Pour en savoir plus sur les avancées des chercheurs dans ce domaine, on peut regarder, demain soir sur ARTE, le documentaire de F-X Vives intitulé "Le vin et la science : un nouveau pacte"
05:40 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : documentaire, arte, vin, vigne, viticulture, écologie, sciences, pesticides
samedi, 12 novembre 2011
Quand on pollue la mer, on la pollue pour longtemps
Surfrider Foundation Europe est une association à but non lucratif, ayant pour but la défense, la sauvegarde, la mise en valeur et la gestion durable de l'océan, du littoral, des vagues et de la population qui en jouit.
Quand on pollue la mer, on la pollue pour longtemps.
Nous produisons toujours plus de déchets et une partie de ceux-ci continuent à s'accumuler sur nos rivières et nos littoraux. Certes, des efforts sont faits pour nettoyer mais le problème reste néanmoins entier car non traité en amont. Il est important de souligner que les macro-déchets ne sont actuellement pas pris en compte dans la législation, aussi il est impératif de convaincre les députés européens de considérer les macro-déchets comme une pollution.
C'est pourquoi Surfrider propose de signer une pétition sur la reconnaissance des déchets dans la législation.
05:23 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, mer, surf, océans, pollution
samedi, 05 novembre 2011
La réunion a subi un désastre écologique
L’incendie qui a ravagé les forêts des Bénares et du Maïdo, sur l’île de La Réunion, est maintenant contenu. L’incendie a détruit 2830ha dans le Parc national, dont des espèces endémiques protégées. La biodiversité devra être restaurer pour limiter l'impact de ce désastre écologique.
Incendie du Maido : Journée du mercredi par matthieuaunay
La maire de Saint-Paul de la Réunion réclame que des décisions adaptées au territoire soient prises pour l’avenir. « On a écrit à la ministre de l’Outre-mer pour qu’on nous écoute mieux. Parce qu’il s’agit de notre patrimoine. C’est un trésor inestimable qui est mis en danger et que l’on va laisser à nos enfants. Il faut tout faire pour le sauver. »
La responsable du secteur nord du parc national reconnait qu'il faudra des dizaines d'années pour effacer les dégâts. « Si on dit aujourd’hui que c’est une catastrophe écologique et que ça dure trois semaines et qu’on passe à 8 000 hectares de brûlées, qu’est-ce qu’on dira à ce moment-là ?, fait-elle remarquer. En plus, on a besoin de faire des études et des recherches pour voir ce qui a effectivement brûlé. L’urgence pour l’instant c’est de maîtriser le feu, on le qualifiera dans un deuxième temps. »
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site de RFI
06:00 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la réunion, écologie, biodiversité, foret
vendredi, 04 novembre 2011
Stopper toute activité de pêche en haute mer
Un rapport d'une équipe internationale de chercheurs met en évidence le besoin de stopper toute activité de pêche commerciale en haute mer et de se concentrer sur les eaux plus productives. La haute mer, le plus grand écosystème de la planète, serait en danger.
Les chercheurs expliquent que certains poissons peuplant ces profondeurs peuvent vivre jusqu'à 100 ans et certains coraux ont plus de 4000 ans ; cependant, ces animaux ne peuvent se reproduire à l'échelle du temps humain. Les technologies de pêche, très efficaces, exacerbent d'autant plus le problème.
« La haute mer est le plus mauvais endroit pour pêcher du poisson », explique l'auteur principal de l'étude, le Dr Elliott Norse, responsable à l'Institut de conservation marine de Bellevue à Washington, aux États-Unis. « Les poissons vivant en haute mer sont particulièrement vulnérables car ils ne se repeuplent pas aussi rapidement après une surpêche. »
L'équipe, composée d'écologistes en sciences marines, de biologistes spécialisés dans la pêche, d'économistes, d'experts en politiques internationales et de mathématiciens, explique que moins de 1% des fruits de mer de notre planète provient des hautes mers. Malgré cela, le chalutage se poursuit, entraînant des dégâts considérables sur les poissons et la vie marine.
Pour en savoir plus sur ce rapport, on peut se connecter sur le site notre-planete.info
06:13 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pêche, mer, océans, développement durable, environnement, écologie
jeudi, 03 novembre 2011
Stockage souterrain de gaz naturel dans les Landes
Ouverture du débat public sur le projet de stockage souterrain de gaz de Salins des Landes porté par EDF, abordant les impacts environnementaux.
L'objectif poursuivi par EDF est de stocker du gaz naturel afin de couvrir les besoinssaisonniers de modulation de la consommation de gaz naturel et d'assurer la sécurité d'approvisionnement. Il s'agit notamment de faire face aux besoins d'alimentation des centrales thermiques à cycle combiné gaz utilisées pour produire de l'électricité.
EDF projette de stocker le gaz dans 12 cavités salines créées par dissolution du sel par de l'eau de mer à l'intérieur d'un dôme à plus de 1.000 mètres de profondeur. Pour cela, une double canalisation enterrée, appelée saumoduc, serait nécessaire : une canalisation acheminerait l'eau de mer depuis l'océan Atlantique jusqu'au site de stockage et l'autre évacuerait la saumure au large, à plus d'1,5 km de la côte. Ces canalisations, d'un diamètre de 50 cm, devraient parcourir environ 45 km pour atteindre l'océan. Le site devrait permettre de stocker l'équivalent de la consommation annuelle d'une agglomération de 750.000 d'habitants.
EDF annonce qu'"un inventaire des espèces présentes sur la zone potentiellement affectée par le panache salin est en cours afin de mieux connaître le type d'espèces la fréquentant, de caractériser les incidences potentielles et de déterminer les mesures à mettre en place pour limiter l'impact des rejets sur le milieu vivant". L'opérateur juge néanmoins qu'"en l'état actuel des premières simulations réalisées, l'incidence du rejet salin sur le milieu vivant serait (...) limitée à une zone très restreinte d'environ 50 m autour du diffuseur et cantonné au fond de l'océan".
Pour en savoir plus, on peut se documenter sur le site actu-environnement.com
05:54 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : gaz, électricité, landes, écologie, océan, sel, pollution
mardi, 01 novembre 2011
La raréfaction des ressources, une des problématiques majeures
Corollaire évident de la surpopulation, la raréfaction des ressources est l’une des problématiques majeures à laquelle l’homme du XXIe siècle va devoir faire face.
Fussent-elles fossiles ou non, il est désormais évident que les ressources naturelles vitales : énergie, eau, poissons, récoltes… ne sont plus suffisantes pour satisfaire les besoins des hommes qui peuplent la planète.
Le sacro-saint dogme de la croissance comme moteur de l’économie par les états n’est pas étranger à cette situation.
Dans son ouvrage didactique L’équation du nénuphar, Albert Jacquard explique avec pédagogie ce que représente une croissance qui se surajoute à elle-même, comme c’est le cas de nos PIB.
Au-delà de la compréhension de l’objet mathématique, cet exemple permet de bien appréhender la rapidité avec laquelle l’irréparable peut être atteint en fin de processus lorsqu’on empile de la croissance sur de la croissance.
Ce mode de raisonnement sur lequel sont malheureusement basées toutes nos économies – le taux de croissance faisant même figure de baromètre de la bonne santé d’un pays ! –, n’aurait de pertinence mathématique que dans l’hypothèse de ressources illimitées. Sans cette condition pourtant simple, c’est le clash assuré, avec une accélération diabolique en fin de cycle, comme le montre l’exemple imagé de l’espèce du nénuphar, qui, finalement, meurt du jour au lendemain en raison de son impéritie.
Pour en savoir plus sur le livre d'Hervé Astier, on peut consulter le site dematerialisation-avatar.com
06:21 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : population, ressources, environnement, écologie
lundi, 31 octobre 2011
Projet routier suspendu
Le Président de la Bolivie, Evo Morales, suspend le projet routier menaçant la Réserve d'Isiboro Secure dans l'attente d'une nouvelle consultation populaire.
Cette route devait désenclaver deux provinces en coupant une réserve d'un million d'hectares, terre ancestrale de 50 000 Indiens amazoniens. Ce tracé de 300 km, dont le chantier devait être livré en 2014, fut l'occasion en août dernier d'une marche protestataire de plus de 600 km d'un millier d'Amérindiens durant 40 jours, depuis Trinidad jusqu'à La Paz. La pression populaire a eu raison du projet de route au cœur de ce parc écologique amazonien.
05:50 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bolivie, amazonie, foret, amérique du sud, déforestation, écologie