lundi, 31 janvier 2011
Comment utiliser les cendres de l'hiver au jardin ?
On utilise les cendres obtenues en brûlant du bois non-peint et non-traité. On enlève les plus gros morceaux de charbon de bois, c'est du carbone presque pur qui réclamera beaucoup d'azote pour se décomposer. Il faut répandre les cendres quand elles sont froides et bien sèches. On gratte la terre pour les enfouir superficiellement avant que le vent ne les disperse. On peut aussi préparer un engrais liquide en diluant 1kg de cendres dans un seau avec de l’eau jusqu’à obtention d’un lait gris que l'on répand avec un arrosoir au pied des plantes. Il faut éviter les sur-dosages, même si on dispose de cendres en grandes quantités.
Elles contiennent du calcium, du phosphore (P), du magnésium et de la potasse (K), dans des états plus ou moins solubles et quantités différentes selon les essences de bois utilisées. A cause de la présence de calcium, il est préférable de ne pas employer la cendre sur les massifs de plantes de terre de bruyère.
On évite d'en mettre au compost car les cendres freinent la décomposition des végétaux.
Les cendres peuvent aussi être disposées en cordon autour de cultures comme les fraises, pour dissuader les limaces et les escargots de s'en approcher.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site rustica.fr
05:56 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, jardiner bio, bois, engrais, bio, limaces, escargot, fraises, magnésium, calcium
dimanche, 30 janvier 2011
Le cœur de la BD, c’est la création
Selon Baru, président du 38ième festival, le cœur de la BD, c’est la création.
Baru : " Angoulême est une mise en scène de cette création. C’est une manifestation qui a réussi à susciter une activité de commentaire sur la bande dessinée et qui a participé à faire reconnaître la BD comme un mode d’expression à part entière. Son côté pile, c’est qu’il sert d’alibi aux médias pour parler de bande dessinée. Mais c’est aussi le moment où les auteurs ont l’impression de participer à quelque chose de commun, même si chacun travaille de son côté. Chacune de nos propositions artistiques vient étoffer le champ des possibles de la BD. À Angoulême, cela devient tangible."
Toujours imprégné de sa propre histoire, Hervé Baruléa, surnommé Baru, décrit comme personne des adolescences masculines dans les cités ouvrières de Lorraine, la région dont il vient et qu'il n'a pas quittée. Ce fils d'un ouvrier ajusteur venu d'Italie et d'une Bretonne ne parle jamais d'ascension sociale, mais plutôt de « déplacement, et du prix à payer pour échapper à son milieu ».
Pour en savoir plus, on peut lire l'article du Nouvel Obs et l'interview réalisée par Pierre Dharréville
05:29 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livre, bd, vidéo, festival
samedi, 29 janvier 2011
Les archives de la planète
En 1908, le banquier Albert Kahn et son chauffeur-photographe Alfred Dutertre embarquent pour leur premier voyage, un périple ambitieux qui les conduit aux États-Unis, au Japon et en Chine.
Apès ce voyage, Albert Kahn décide de consacrer une partie de sa fortune à la constitution d'un mémoire photographique et filmographique de la planète. Comme il y a selon lui, de toutes parts, 'des aspects, des pratiques et des modes de l'activité humaine dont la disparition fatale n'est plus qu'une question de temps' , il envoie des professionnels dans le monde entier avec pour mission de rapporter le maximum de traces de ce monde. Il finance des campagnes de prises de vue dans pas moins de cinquante pays, entre 1909 et 1931. Il constitue un fonds nommé les "Archives de la planète" comptant 72000 autochromes et 180km de films muets.
06:08 Publié dans photo | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : planète, photographie, archives, terre, films, japon, chine
vendredi, 28 janvier 2011
La patate douce orange riche en vitamine A
Depuis très longtemps, on cultive en altitude au Pérou une patate douce orange. Les Péruviens décidèrent d’offrir cette pomme de terre en cadeau au Mozambique. Les enfants souffraient de carences en vitamine A, les mères ont appris à cultiver et cuisiner la patate douce orange. En effet, cette variété riche en vitamine A (d’où sa couleur) est tolérante à la sécheresse, résistante aux virus et à haut rendement. Elle a été mise au point par le Centre international de la pomme de terre (CIP) et des chercheurs en Ouganda et au Mozambique.
A la suite de ce programme, on a observé une forte augmentation de la vitamine A chez les enfants en bas-âge. Cette nouvelle culture n'est pas la solution miracle, mais elle peut être un moyen efficace pour réduire la malnutrition.
Mozambique: La patate douce orange riche en vitamine A
envoyé par Nzwamba. - Les derniers test hi-tech en vidéo.
05:58 Publié dans légumes et fruits | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : pomme de terre, patate douce, vitamine, vitamine a, afrique, malnutrition, pérou, amérique du sud
jeudi, 27 janvier 2011
Un seul monde parmi tous les mondes possibles
Dans le cadre de l'année internationale de la chimie, Jean-Marie LEHN, membre de l’Académie des Sciences, Prix Nobel de Chimie en 1987, donne une conférence, intitulée « Vers la Matière Complexe : Chimie ? », ce jeudi 27 janvier 2011 à 15h30 au Collège de France.
L’évolution de l’univers a généré des formes de plus en plus complexes de la matière, jusqu’à la matière vivante et pensante, par auto-organisation. La matière animée tout comme la matière inanimée, les organismes vivants ainsi que les matériaux, sont formés de molécules et d'ensembles organisés résultant de l'interaction des molécules entre elles. La chimie établit le pont entre les molécules de la matière inanimée et les systèmes moléculaires hautement complexes qui constituent les organismes vivants. La formation spontanée d'architectures organisées repose sur la mise en oeuvre d'information au niveau moléculaire, en une sorte de programmation moléculaire, qui établit ainsi un lien entre chimie et science de l'information. Elle constitue la base de la capacité d’auto-organisation qui a conduit de la matière à la vie. Le champ de la chimie est l'univers de toutes les espèces moléculaires et de toutes les transformations possibles de la matière. Celles effectivement réalisées dans la nature ne forment qu’un seul monde parmi tous les mondes possibles en attente d'être créés.
Pour en savoir plus sur l'Année internationale de la chimie, on peut consulter le site chimie2011.fr
05:41 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : sciences, chimie, vie, molécules, environnement, évolution
mercredi, 26 janvier 2011
Des êtres vivants ne peuvent vivre isolément
Des êtres vivants ne peuvent vivre isolément. Les plantes et les animaux ont besoin d'énergie et des matériaux constituant leur environnement pour subsister. L'existence de chaque espèce conditionne les autres. C'est en 1886 que pour la première fois le biologiste allemand Ernst Haeckel utilise le terme "oecologie" (suivant sa propre graphie) pour définir l'étude des êtres vivants, leur environnement et leurs relations. Dans son ouvrage Morphologie générale des organismes, Ernst Haeckel désignait l'écologie en ces termes : (...) la science des relations des organismes avec le monde environnant, c'est-à-dire, dans un sens large, la science des conditions d'existence.
Après avoir rendu visite à Charles darwin, Ernst Haeckel contribua par ses écrits à la diffusion de la théorie de l'évolution. C’est lui qui imagina la création d’arbres des organismes afin de montrer de façon pédagogique des exemples de l’évolution. Le concept d'écologie a été introduit en France par les géographes de l'école des Annales de Géographie. Le terme "écologie" semble avoir été utilisé pour la première fois en français vers 1874. Mais ce concept se développa beaucoup plus dans les pays anglo-saxons.
06:02 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, darwin, évolution, théorie, écologues, environnement, plantes
mardi, 25 janvier 2011
Le génome de la fraise des bois décrypté
Des équipes scientifiques internationales sont parvenues à décrypter le génome de la fraise des bois.
Une équipe internationale de chercheurs a découvert que le génome de la fraise sauvage (Fragaria vasca) possède deux jeux de 7 chromosomes et d'environ 35.000 gènes, soit une fois et demie le nombre que possèdent les humains (entre 20.000 et 25.000) . L’équipe qui a travaillé sur ce génome compte plus de 70 chercheurs répartis sur les cinq continents. Le séquençage sera suivi par une identification de tous les gènes grâce à l'utilisation de marqueurs génétiques.
En Europe et en Amérique du Nord, les fruits de l’espèce Fragaria vesca sont de petite taille. Connus depuis l'Antiquité, les Romains les utilisaient dans leurs produits cosmétiques en raison de leur odeur agréable. Mais les fraises poussent également le long des côtes américaines de l'Alaska au Chili. La fraise actuelle est le résultat de croisements de fraises sauvages des Amériques.
Le fraisier des bois posséde un cycle de reproduction très court, de 4 à 6 mois. C'est un avantage qui permet un travail de sélection rapide. En décryptant ce génome, les chercheurs espèrent faire que ces fraises soient plus résistantes aux maladies et aux variations climatiques, plus savoureuses, qu’elles aient une plus longue durée de vie et un plus bel aspect. Le séquençage d'un génome n'est pas réalisé dans le but exclusif de concevoir des plantes OGM. La connaissance du génome permet à l'agronome de repérer et de sélectionner plus rapidement et facilement les meilleurs gènes pour renforcer les propriétés des plantes.
06:01 Publié dans légumes et fruits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alimentation, fraise, fraises, biologie, sciences
lundi, 24 janvier 2011
2011 proclamée Année internationale des forêts par l'ONU
Lancement ce 24 janvier de l'Année internationale des forêts.
Les forêts forment des écosystèmes qui atténuent les changements climatiques. Chaque jour, à travers le monde, 350 km2 de forêts sont détruits. La conversion en terres agricoles, l'abattage incontrôlé, la multiplication des établissements humains sont les causes principales de cette perte de zones forestières. Toutes les deux secondes, une surface grande comme un terrain de football se volatilise, au Brésil, en Indonésie, ou dans le bassin du Congo.
La déforestation est à l'origine du cinquième des émissions de gaz à effet de serre mondiale, c'est plus que le secteur des transports. L'ONU affirme que les efforts en matière de plantations sur terrain libre et de reboisement ont déjà contribué à freiner la perte nette en zones forestières sur le plan mondial, mais des initiatives complémentaires sont indispensables.
Les activités économiques relatives aux forêts ont une incidence sur l'existence de 1,6 milliard de personnes au plan mondial, il faut apprendre à gérer durablement ces forêts pour garantir ses ressources pour les générations futures. C'est un des objectifs de cette année internationale des forêts.
Un site internet a été établi au sein du site web du Forum des Nations Unies sur les forêts, à www.un.org
Pour en savoir plus, on peut aussi lire l'article diffusé sur le site notre-planete.info
05:44 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : foret, bois, écosystème, changements climatiques, écologie, onu, développement durable
dimanche, 23 janvier 2011
Jazz en liberté
Festival de jazz à Andernos-les-bains, "jazz en liberté". En 2010 comme toutes les années en juillet, ce festival a fait decouvrir les plus grandes stars du jazz, Connie Lush et sa musique blues, Ian Siegal, Mathieu Pesqué, Ben l'Oncle Soul, Sami Daussat et son jazz manouche, et le groupe Roma di Luna.
05:49 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, jazz, gironde, festival, aquitaine
samedi, 22 janvier 2011
Le vieil homme et la mer
Ernest Hemingway est le plus lu des écrivains américains du XXe siècle.
Rêvant de devenir écrivain, Ernest Hemingway renonce à suivre des études universitaires et occupe un emploi de journaliste de faits-divers au Kansas City Star. Après la première guerre mondiale, il vit à Paris et écrit des articles pour des journaux américains, mais il travaille surtout son style, inspiré par les techniques narratives journalistiques : traitement choc de l'évènement, concision, phrase courte, mot juste. En 1936, Ernest Hemingway couvre la Guerre d'Espagne, dont il tirera un de ses romans les plus lyriques, Pour qui sonne le Glas. En Espagne, il fait la connaissance d'André Malraux et collabore au film de Joris Ivens, Terre d'Espagne.
En 1944, pour le magazine américain Collier's, il couvre à titre de Correspondant de guerre le débarquement des Alliés en Normandie et la Libération de Paris avec les hommes de la Deuxième Division Blindée.
En 1952, il publie son livre le plus célèbre : Le Vieil Homme et la mer, composé sur le modèle épique de Moby Dick.
Tu veux ma mort, poisson, pensa le vieux. C'est ton droit. Camarade, je n'ai jamais rien vu de plus grand, ni de plus noble, ni de plus calme, ni de plus beau que toi. Allez, vas-y, tue-moi. Ça m'est égal lequel de nous deux qui tue l'autre. Qu'est-ce que je raconte ? pensa-t-il. Voilà que je déraille. Faut garder la tête froide. Garde la tête froide et endure ton mal comme un homme. Ou comme un du poisson.
A la suite de la publication de ce livre aujourd'hui si célèbre, Le Vieil Homme et la mer, Ernest Hemingway obtient le Prix Pulitzer en 1953 et le Prix Nobel de Littérature en 1954.
En 1959, il apporte son soutien à la révolution cubaine de Fidel Castro puis retourne aux Etats-Unis où, souffrant de dépression, il se suicide d'un coup de fusil.
Selon Jérôme Charyn, de Paris à Key West, de Madrid à Cuba, cet homme qui aimait chasser les mots exorcisa sa mort toute sa vie (...). Il n'y a pas un écrivain postérieur à Hemingway qui n'ait appris de lui. Il a changé notre style, notre manière de considérer les archipels de mots et les espaces blancs infinis qui les entourent.
Pour mieux connaître Ernest Hemingway, on peut consulter le site republique-des-lettres.fr
06:20 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livres, amérique, mer, écrivain, poisson
vendredi, 21 janvier 2011
La vie peut prendre d'autres chemins
On estime que la vie requiert six éléments essentiels : le carbone, l’hydrogène, l’azote, l’oxygène, le soufre et le phosphore.
Des recherches présentées par la NASA portent sur le fait qu'une bactérie terrestre, trouvée dans les sédiments du lac Mono en Californie et appelée GFAJ-1, s’est affranchie du phosphore pour lui préférer l’arsenic qui est très proche chimiquement. Pourtant, l'arsenic est un puissant poison pour la plupart des êtres vivants.
Cette découverte prouve que la vie sur une autre planète pourrait connaître des formes radicalement différentes de celles que nous connaissons sur Terre. Les exobiologistes recherchent des êtres vivants bien différents, sachant que la vie, si elle existe ailleurs, peut prendre d’autres chemins.
On peut lire les différentes contributions sur le blog sciences.blog.lemonde.fr
06:19 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, planète, biologie, terre, carbone, nasa
jeudi, 20 janvier 2011
Une ombre sur l'éclairage par LED
Les lampes d’éclairage à LED (diodes électroluminescentes) induiraient un risque pour les yeux chez les enfants. Une étude de l’ANSES met en cause la couleur trop bleue et la muminance trop élevée.
Les LED sont considérées comme idéales pour leur faible consommation, pourtant, leur lumière diffère sensiblement des autres éclairages. L’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) a conduit une étude pour évaluer les effets sanitaires des LED, en réunissant ophtalmologistes, dermatologues, physiciens spéclailistes des rayonnements optiques, industriels de l’éclairage et scientifiques.
Les conclusions de cette étude jettent une ombre sur cet éclairage, qui ne serait pas sans risque. Deux effets principaux sont relevés par l’étude : celui de la longueur d’onde et celui de la luminance. Les éclairages à diodes émettent une proportion importante de lumière bleue, c’est-à-dire de courtes longueurs d’onde.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site futura-sciences.com
06:06 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : santé, lumière, luminotherapie, bâtiment
mercredi, 19 janvier 2011
Pour que l'eau salée n'ait jamais le goût des larmes
La SNSM, Société nationale des sauveteurs en mer lance dans une campagne d'appel aux dons. La SNSM est une association loi de 1901 de droit privé, dont le budget annuel de 20 millions d'euros est financé pour près de 70% par des ressources d'origine privée et qui mobilise près de 6000 bénévoles. D'importants investissements, estimés à 5 ou 6 millions d'euros, sont indispensables cette année pour acheter de nouveaux bateaux. Il faudra 180 petits patrouilleurs au prix 400.000 euros chacun pour maintenir la flotte à niveau. La SNSM assure aussi le coût de formation des 700 sauveteurs embarqués. Il faudra encore formé les 1500 bénévoles déployés chaque été sur les plages françaises
La SNSM en appelle à la solidarité de chacun, rappelant que 66% des montants versés sont déductibles des impôts.
Pour faire un don, on peut se connecter sur le site snsm.org
06:13 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : solidarité, mer, océan, snsm
mardi, 18 janvier 2011
Vivre aux côtés des loups
Dans les Alpes-de-Haute-Provence, depuis les années 1990, une dizaine de loups ont fait leur réapparition, en provenance d’Italie. Vingt ans après son retour dans le sud de la France, le loup ne fait certes toujours pas l'unanimité, mais il est mieux toléré. Eco-volontariat et patous sont devenus les bonnes étoiles du berger.
Depuis huit ans, l'association d'éco-volontariat A Pas de Loup propose une alternative originale au conflit entre le pastoralisme et le maintien des loups en montagne. Entre 1999 et 2006, 117 volontaires de tous âges et de tous horizons ont assisté, bénévolement, 19 éleveurs-bergers dans les estives pour assurer une omniprésence humaine auprès des troupeaux. Ces 3192 jours d'éco-volontariat ont contribué à faire évoluer la cohabitation par une meilleure acceptation du loup et une valorisation du milieu pastoral, dans un contexte économique difficile.
Laurence Girard, directrice-fondatrice de l'association et auteur du livre « Aux Côtés des bergers et des loups ... pour l'avenir de nos montagnes », propose une analyse documentée de la problématique, des témoignages sur l'élevage ovin et sur le loup, pour éviter la diabolisation.
Pour en savoir plus sur l'association, on peut consulter leur site apasdeloup.org
05:49 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : loup, loups, montagne, biodiversité, bergers, brebis
lundi, 17 janvier 2011
2011 sera l’année de l’Outre-mer
2011 sera l’année de l’Outre-mer, une occasion pour le Muséum national d’Histoire naturelle de rappeler la richesse de la biodiversité de ces territoires français, dans la continuité de l’année de la biodiversité. Ce sont tous les aspects de ces territoires qui seront mis en avant tout au long de l’année : leur culture, leurs apports économiques, leurs institutions, le tourisme, etc.
L’occasion est donnée également pour rappeler la richesse de la biodiversité marine et terrestre de ces territoires, puisqu’elle occupe 80% du patrimoine naturel français, ainsi que sa fragilité.
Le Muséum a une tradition d’étude de la diversité des sociétés et de la nature de l’outre-mer. Il possède une antenne, installée à Cayenne et dans le cadre de ses missions statutaires, il participe aux activités de recherche, expertise diffusion, conservation des collections et enseignement, avec les institutions locales et avec les organismes scientifiques et universités implantés sur l'ensemble des territoires d'outre-mer.
Pour prendre connaisance des évènements organisés par le Muséum durant toute cette année 2011, on peut se connecter au site outremer.mnhn.fr
05:42 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mer, océans, outre-mer, biodiversité, musée, sciences, mangrove
dimanche, 16 janvier 2011
Le Médoc connu pour ses vins rouges prestigieux
Le Médoc est plus connu pour ses vins rouges prestigieux que pour l'histoire de la formation de la presqu'île au fil du temps.
Voici une vidéo extraite du dvd intégral produit par DN2L. On pouvait l'acheter auprès de la célèbre librairie Mollat de Bordeaux. sinon on peut le commander auprès de la maison de production en joignant un chèque de 17,90€ à l'adresse suivante: DN2L, 11 allée du château, 33480, Castelnau de Médoc.
On peut aussi consulter le site dn2l.com
06:15 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 15 janvier 2011
La démocratie leur réussit
Juridiquement, une Scop est une société coopérative de forme SA ou SARL dont les salariés sont les associés majoritaires.
Tout salarié a vocation à devenir associé, donc co-entrepreneur. Il y a un dirigeant comme dans n'importe quelle entreprise. Mais celui-ci est élu par les salariés associés.
Le partage du profit est équitable : une part pour tous les salariés, sous forme de participation et d'intéressement ; une part pour les salariés associés sous forme de dividendes ; une part pour les réserves de l'entreprise.
Les réserves sont définitives : elles contribuent tout au long du développement de l'entreprise à consolider les fonds propres et à assurer sa pérennité. Les co-entrepreneurs sont rémunérés de leur travail et de leur apport en capital, mais à leur départ de l'entreprise, celui-ci leur est remboursé sans plus-value.
Les Scop sont près de 2 000 en France. Elles se développent dans tous les secteurs d'activité. Comme toute entreprise, une Scop est soumise à la concurrence, mais elle tend à concilier impératif de profitabilité et respect des hommes.
La plus grande peinture murale (5 000 m2) en trompe-l'œil du monde a été inaugurée à Shanghaï l'année dernière. Le leader mondial par le nombre et la taille des fresques réalisées est une Scop installée à Oullins, commune du Grand Lyon, CitéCréation compte neuf salariés et peut mobiliser une cinquantaine de peintres en fonction des projets. Issue d'un collectif d'étudiants des Beaux-Arts de Lyon, Citécréation a choisi d'être une Scop il y a 20 ans déjà.
Pour voir les réalisations de cette Scop, on peut consulter le site cite-creation.com
05:51 Publié dans producteurs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : développement, entreprise, équitable
vendredi, 14 janvier 2011
Les produits partage, éthique et marketing
On parle de « produit partage » lorsqu'une entreprise s'engage à verser une partie du prix de la vente d'un produit ou d'un service à une association ou une fondation. Le produit partage est un acte d'achat solidaire effectué par le consommateur.
Souvent pour les entreprises, les produits partage permettent un positionnement différenciant pour diriger les consommateurs vers un produit. Les bénéfices directs se traduisent par une augmentation des ventes, du nombre de nouveaux clients ou même par l'amélioration de la fidélité des clients. C'est aussi un moyen de soigner son image vis à vis des clients qui veulent donner du sens à leurs achats. Un engagement soutenu pendant plusieurs années renforce l'image de l'entreprise en lui donnant une dimension plus humaine. L'éthique est au service du marketing.
Selon Serge Orru, Directeur Général WWF-France, plus qu’un simple produit partage permettant de collecter des fonds pour financer les missions, les « partenariats produits » du WWF visent à favoriser une production et une consommation plus responsables. Ainsi, le WWF s’associe à des entreprises manifestant une volonté forte de réduire les impacts de leurs produits sur l’environnement.
06:19 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : wwf, solidarité, environnement, produit partage
jeudi, 13 janvier 2011
Pour tout produit acheté, un arbre planté
Selon Sylvain Angerand des Amis de la terre, "pour tout produit acheté, un arbre planté" est un slogan payant car c'est une action très symbolique qui rencontre l'adhésion assez immédiate des consommateurs. Mais cette action n'est pas une réponse adaptée à la déforestation. Il y a des endroits dans le monde où il faut restaurer les écosystèmes qui ont été fortement dégradés mais il faut le faire avec des essences locales. Or les entreprises qui proposent ces actions médiatiques ont tendance à planter des eucalyptus partout.
En effet, c'est un arbre efficace en terme de compensation carbone. Il pousse très vite et capte donc beaucoup de CO2 mais en contre partie il est très gourmand en eau (300l par jour) et assèche parfois les rivières et les puits, rendant l'accès à l'eau potable encore plus problématique. En Amérique du Sud, on appelle les eucalyptus, les arbres de la soif. Il vaudrait mieux s'attaquer aux causes de la déforestation : culture de l'huile de palme, du soja pour l'alimentation des animaux, fabrication du papier, de l'aluminium...
Pour en savoir plus sur la culture des eucalyptus, on peut consulter le site amisdelaterre.org
05:42 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arbres, plantation, bois, écologie, environnement, biodiversité, jardin
mercredi, 12 janvier 2011
Ces premières voix de la conscience
Paul Laverty est le scénariste de Ken Loach depuis l'écriture du scénario du film Carla's song en 1996. Noam Chomsky a mis en contact Paul Laverty et Howard Zinn, qui a écrit le livre, Une histoire populaire des États-Unis, traitant l'histoire de la naissance des États-Unis du point de vue des Indiens d'Amérique, des esclaves noirs, des travailleurs... Le premier chapitre débute par l'arrivée de Christophe Colomb dans le Nouveau Monde et a inspiré le scénario de « Même la pluie ».
Selon Paul Laverty : « ces premières voix de la conscience que représentent les prêtres Bartolomé de Las Casas et Antonio de Montesinos, ainsi que la rébellion des Indiens, sont devenues le premier matériau du script. Mais le plus grand problème, c'est que, particulièrement au cinéma, ces images d'un temps lointain peuvent sembler très fausses, le langage est différent... Pendant mes recherches pour le script, j'ai pris connaissance de ce qui se passait à Cochabamba, avec cette Guerre de l'eau : une nouvelle fois, la population se battait contre un autre pouvoir, un autre empire qui essayait de privatiser l'eau. Ce qui rappelait ce qui s'était passé avec Christophe Colomb, sauf qu'il ne s'agissait pas d'or mais de l'eau, indispensable à la vie... Et cette eau était convoitée par des contrats commerciaux, des traités internationaux, par le FMI... Ce parallèle entre ces deux événements m'a semblé remarquable, ce qui m'a donné envie de raconter cette histoire d'un point de vue plus contemporain. »
Pour lire l'interview de Paul Laverty, on peut consulter le site toutlecine.com
05:27 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : film, eau, eau potable, amérique du sud, environnement, écologie, histoire