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mardi, 29 décembre 2009

Celle qui plante des arbres

Voici un extrait de l'interview de Wangari Maathai publiée sur le site lepoint.fr

Le film « Nous resterons sur Terre » permet de se rendre compte que les activités des hommes, qu'ils soient dans des pays riches ou dans des nations moins développées, contribuent à dégrader l'environnement de manière dramatique. Chaque individu, où qu'il vive sur la planète, est responsable d'elle. Chacun de ses habitants contribue à détruire l'environnement. Et chacun peut donc décider d'agir pour la préserver.

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Le film dresse un tableau sans équivoque : il n'y a qu'à voir comment on se comporte, comment on se nourrit, comment on produit, comment on consomme les ressources de la planète. C'est la course à la démesure. C'est aux gens de décider s'ils veulent soutenir un tel rythme. Mais en en assumant les conséquences ! En étant honnête, on voit très clairement qu'une telle pollution et un tel gaspillage des ressources sont insupportables. Nos ressources sont limitées. Il n'y a pas d'alternative. Seul le développement durable peut nous sortir de cette impasse. Ce choix doit être fait par les individus, par les entreprises et par les gouvernements. Tout le monde a un rôle à jouer.

Il faut s'éduquer pour être persuadé qu'en effet la planète est menacée. Nombreux sont ceux qui pensent encore qu'il y a assez de ressources dans le monde, qu'il n'y a pas de raison de s'inquiéter. Voilà pourquoi des films comme celui-ci sont extrêmement importants. Beaucoup de gens travaillent dans le monde entier pour tenter de faire passer le message, mais je suis étonnée de voir avec quelle lenteur il se diffuse !

La deuxième chose à faire, c'est de faire des choix. Vous pouvez décider de ne pas manger d'aliments venus de l'autre bout du monde et de soutenir les productions locales : ce choix-là, toutes les maîtresses de maison peuvent le faire. Les enfants peuvent aussi agir : quand ils se brossent les dents, ils peuvent économiser l'eau. Quand ils sont à l'école, ils peuvent écrire des deux côtés de la feuille.

wangari-maathai.jpgPour leur part, les populations les plus pauvres sont souvent responsables de la déforestation, car elles sont très dépendantes du bois. Elles détruisent les forêts, les terres agricoles et la biodiversité. Elles génèrent de l'érosion. Bien sûr, il s'agit pour elles de survie. Mais elles détruisent tout de même l'environnement. Elles doivent pourtant comprendre qu'elles sont toujours très dépendantes des matières premières, de leurs terrains pour l'agriculture, des forêts pour le bois de chauffe, des rivières pour l'irrigation de leurs cultures... Et que si elles n'y prennent garde, elles en subiront directement les conséquences. C'est pour cela que j'ai lancé des campagnes comme celle du «milliard d'arbres », pour que ces populations réalisent qu'elles peuvent participer, même en faisant un tout petit quelque chose. Les Africains sont aux avant-postes de la protection de la planète, et ils ne doivent pas attendre que les gouvernements ou les agences d'aide internationale interviennent. Planter un arbre ne nécessite ni argent ni technologie avancée. Certaines actions essentielles et durables peuvent être menées sans grands moyens.

 

lundi, 28 décembre 2009

Nous resterons sur Terre

Les changements climatiques inquiètent, les espèces et les ressources s'épuisent, les villes s'étendent.
"Nous resterons sur Terre" est un film qui dresse l'état des lieux d'un monde qui vacille. Pouvons-nous inverser le cours des choses ? Le voulons-nous vraiment ?
Avec l'environnementaliste James Lovelock, le philosophe Edgar Morin et les Prix Nobel de la Paix Mikhaïl Gorbatchev et Wangari Maathai, le film laisse à chacun la liberté d'évaluer le degré d'urgence sur une seule certitude : "Nous resterons sur Terre".

Voici la bande annonce du film sorti en salle en avril 2009:

Voici maintenant une interview de Pierre Barougier qui nous parle de son film "Nous resterons sur Terre". Une explication sur le choix de chacune des 4 personnalités James Lovelock, Edgar Morin, Mikhaïl Gorbatchev et Wangari Maathaiet, une interrogation sur ce que nous sommes et notre relation à la planète.

 

nous-resterons-sur-terre-lelivre.jpgEn attendant la sortie en DVD,
on peut acheter ou offrir le livre de Cédric Delsaux, 223 pages, des photos magnifiques, Verlhac Editions.
"Nous resterons sur Terre" est un projet multiple, un film doublé d'un essai photographique. Cédric Delsaux. photographe né en 1974, nous invite à un voyage poétique et halluciné au cœur de notre civilisation occidentale.

On peut aussi télécharger le film sur le site vodeo.tv pour 6,99 euros

vendredi, 25 décembre 2009

La mer et l’essence de la vie

Ponyo sur la falaise, un film de Hayao Miyazaki des studios Ghibli

Le Père Noël doit se dépêcher de se procurer le DVD de Ponyo, le dernier et très joli Miyazaki. Cette ravissante histoire d'amour entre un petit garçon et une fillette poisson sur fond de morale écologique n'a été mise en vente que le 23 décembre. Les amateurs de bonus devront acheter le Blu-Ray car le DVD en est absolument dépourvu.

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Le petit Sosuke, cinq ans, habite un village construit au sommet d’une falaise qui surplombe la Mer Intérieure. Un beau matin, alors qu’il joue sur la plage en contrebas, il découvre une petite fille poisson rouge nommée Ponyo, piégée dans un pot de confiture. Sosuke la sauve, et décide de la garder avec lui dans un seau. Ponyo est aussi fascinée par Sosuke que ce dernier l’est par elle. Le petit garçon lui promet de la protéger et de s’occuper d’elle, mais le père de Ponyo, Fujimoto – un sorcier autrefois humain qui vit tout au fond de la mer – la force à revenir avec lui dans les profondeurs. Bien décidée à devenir humaine, Ponyo s’échappe pour retrouver Sosuke. Mais avant de prendre la fuite, elle répand l’élixir magique de Fujimoto, l’Eau de la Vie, dans l’océan. Le niveau de la mer s’élève, et les soeurs de Ponyo sont transformées en vagues gigantesques qui montent jusqu’à la maison de Sosuke sur la falaise, et engloutissent le village…

 

Une petite fille et un petit garçon. L’amour et la responsabilité. La mer et l’essence de la vie. Véritable antidote à l’anxiété et aux doutes de notre époque, Ponyo Sur La Falaise est la fabuleuse histoire d’une mère et de son enfant. Le Père Noël a-t-il eu le temps d'offrir ce DVD sorti ce 23 décembre ?

mercredi, 23 décembre 2009

En montagne, la forêt prévient les catastrophes

Les régions montagneuses des riches pays industrialisés ne sont pas à l’abri des risques et des catastrophes naturelles. La Suisse a mis en place un système de forêts pour protéger les villes, les zones industrielles et les voies de transport contre les avalanches et les glissements de terrain. Ces «boucliers» forestiers soutiennent aussi la biodiversité, préservent la beauté du paysage et offrent des sites de loisirs aux populations locales et aux touristes. Les forêts profitent à la communauté entière, mais il n’est pas rentable de les entretenir pour les propriétaires forestiers. Aussi les administrations fédérales et locales indemnisent les propriétaires pour leurs services. Même si elle comporte des dépenses de fonds publics considérables, cette approche offre une protection à moindre coût par rapport aux solutions à grand renfort d’ouvrages d’ingénierie. De nombreux pays en développement ne sont pas en mesure d’adopter cette approche. Cependant, vu le coût élevé que comportent les glissements de terrain et les inondations, investir dans les forêts de protection peut s’avérer une solution réalisable et rentable pour atténuer les risques dans de nombreuses zones de montagne.

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D’autres types de mécanismes de paiements pour services environnementaux (PSE) ou écologiques pourraient jouer un rôle important dans la réduction des risques de catastrophe en montagne. À l’heure actuelle, les quatre principaux marchés de ces mécanismes sont l’atténuation du changement climatique, l’aménagement des bassins versants, la conservation de la biodiversité et l’esthétique des paysages, qui contribuent tous directement à la réduction des risques. La promotion de cette valeur ajoutée permettrait de développer le marché pour les services environnementaux.

mercredi, 16 décembre 2009

L’Abeille, sentinelle de l’environnement

On dénombre environ 25 000 sortes d’abeilles différentes dans le monde, et près d’un millier sur notre seul territoire national. Quatre vingt pour cent d’entre elles sont solitaires et une seule espèce peut produire le miel que nous consommons. C’est l'abeille domestique que nous connaissons.

abeille-conference1209.jpgL’affaiblissement toujours croissant des populations d’abeilles amène à se poser des questions sur l'agriculture de demain, l'environnement et la biodiversité, le lien que l'homme entretient avec la nature. L’abeille est une formidable sentinelle de l’environnement et sa survie est un défi des années à venir.
Pour mieux connaître tous ces enjeux, on peut suivre la conférence de Henri Clément, Président de l’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF), ce jeudi 17 décembre 2009 de 17h30 à 20h00, dans les locaux de Natureparif (84, rue de Grenelle – 75007 Paris). L'entrée est libre dans la limite des places disponibles. Pour plus de renseignements, on peut appeler au 01 75 77 79 04 ou envoyer un mail à l'adresse ophelie.alloitteau@natureparif.fr

dimanche, 13 décembre 2009

Comment imaginez-vous un avenir viable et solidaire ?

Comment imaginez-vous un avenir viable et solidaire ?

Une chanson écrite, composée et interprétée par Didier Pouvreau pour apporter une réponse bien personnelle à cette question.
Elle a été publiée sur le site de la Fondation Nicolas Hulot au mois d'octobre.

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Pour écouter quelques morceaux du groupe Boomerang dont Didier Pouvreau est un des guitariste, consulter le site zicmeup.com

vendredi, 11 décembre 2009

Comment lutter contre les algues vertes qui polluent les côtes ?

Le reportage d'Envoyé spécial d'hier soir, jeudi 10 décembre 2009, a soulevé de nouveau le problème des algues vertes sur les côtes bretonnes.

Le préfet des Côtes d'Armor a envoyé, début septembre, une note au Premier ministre pointant l’inefficacité des dispositifs mis en œuvre pour lutter contre la présence des algues vertes sur le littoral breton. Dans cette note, divulguée le 20 octobre par les quotidiens ''Ouest France'' et ''Télégramme'', le Préfet affirme que "Le public fuit les plages touchées par la marée verte. La putréfaction des tonnes d’ulves dégage de l’hydrogène sulfuré, non seulement nauséabond mais aussi néfaste pour les espèces vivantes du milieu et pour l’homme, ainsi que de l’ammoniac. La diminution visible et notable de ce phénomène ne pourra passer que par un changement profond des pratiques agricoles sur les secteurs concernés, ce que la profession agricole n’est pas prête à accepter pour le moment. "

Les algues vertes prolifèrent sur les côtes du nord de la Bretagne depuis plusieurs dizaines d'années. En cause, les nitrates présents dans les eaux rejetées à la mer. En avril dernier, Thalassa y avait consacré un reportage qui avait suscité un tollé en Bretagne. Mais cet été, la mort d'un cheval, asphyxié par le gaz toxique issu de l'amas d'algues en putréfaction dans lequel il s'était enfoncé, a amené définitivement le sujet sur le terrain de la santé publique.

La fédération France Nature Environnement estime qu'il ne faut pas stigmatiser les agriculteurs et que la responsabilité du phénomène des marées vertes est collective, partagée entre l'agriculture, l'assainissement urbain et le tourisme, l'industrie, particulièrement agroalimentaire et la politique conduite par l’Etat. Il faudrait réduire d’au moins 40% les effluents arrivant à la mer, engagement figurant dans les conclusions du Grenelle de la mer. Le secrétaire national de la fédération France Nature Environnement précise que « la résolution du problème des algues vertes devra en revanche passer par un nouveau projet pour l’agriculture bretonne, comme l’agriculture bio et de Haute Valeur Environnementale (HVE). »

dimanche, 29 novembre 2009

Tous les goûts sont dans la nature

Imagination, gourmandise, santé et écologie peuvent se lier avec bonheur dans les assiettes.
planete-cuisine2.pngSi le bio reste l’une des réponses évidentes à la crise écologique, l’offre est beaucoup plus large et appétissante qu’on ne le croit.
Lutter contre le réchauffement climatique, la dégradation de la biodiversité et pour une alimentation plus juste, qui ne gaspille pas les ressources ne demande pas plus d’argent mais de la curiosité.
Le WWF-France (organisation mondiale de protection de la nature) s’est associé à Euro-Toques (Union européenne des artisans cuisiniers) pour nous faire découvrir les produits, les gestes et les recettes disponibles.

planete-cuisine1.jpg« Planète Cuisine »
Préface de Paul Bocuse et Bernard Fournier (Euro-Toques) et Serge Orru (WWF-France)
Date de parution : 15 octobre 2009
160 pages
Format : 19,3 x 26 cm
25 euros
80 photographies en couleurs
Le livre inclut 4 consoguides :
Conso-guide pour une consommation responsable des produits de la mer, 
Conso-guide des labels alimentaires, 
Conso-guide des saisons : produits maraichers,
Conso-guide des saisons : viandes et produits de la mer

dimanche, 22 novembre 2009

Le clip de la bande à Clouman tourné chez le voisin agriculteur

Musiciens.biz est venu retrouver la bande à Clouman, chez le voisin agriculteur,  pour le tournage de leur clip "Dingo", extrait du deuxième album de Clouman "Noir et blanc".

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Voici le reportage réalisé dans un cadre très rustique, à l'ancienne qui sent le bon foin et le swing...

 

Pour moins d'1 euro, on peut télécharger la chanson dans la-boutique-musicale-de-Clouman

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mardi, 17 novembre 2009

L’Économie Sociale et Solidaire

Pour sa septième édition, le Festival du Livre et de la Presse d’Écologie (Felipé) réinvestit le Centquatre, l'établissement artistique et culturel de la Ville de Paris, les 21 et 22 novembre 2009. Le thème de cette édition 2009 est « L’Économie Sociale et Solidaire ».

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Défendre l’environnement ne consiste pas uniquement à se préoccuper de la faune et de la flore. L’écologie est pertinente quand elle permet de s’intéresser aux êtres humains et à leurs conditions de vie.

Il existe une autre économie pour établir une relation différente entre l’homme et son environnement, appelée « économie sociale et solidaire ». Ce festival est l'occasion de s'intéresser à cette alternative.
Autour de la librairie, le cœur du Festival, axée sur l’environnement, l’écologie, la nature : des centaines d’ouvrages et de BD : essais, livres pratiques, albums documentaires, science-fiction, des dizaines d’auteurs et illustrateurs en dédicace, des éditeurs.

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Voici quelques-uns des débats prévus durant ces deux journées :
Reconsidérer la richesse
Conférence d’ouverture de Patrick Viveret. Samedi à 14h.
Le philosophe P. Viveret, dénonce la crise du système actuel et propose une réponse systémique. La richesse ne doit plus être considérée comme exclusivement financière au travers du seul PIB, « mais aussi sociale, culturelle et politique ». Qu’est-ce qui compte en effet dans nos vies ? L’amour, la préservation du patrimoine national et écologique ; autant de « fondamentaux écologique et anthropologique ». Il faut un sursaut de conscience de l’humanité qui nous pousse à grandir tout en restant humain. L’auteur se fait le chantre de la « sobriété heureuse » qui écarte démesure et mal-être et accepte nos limites dans un esprit positif. Il exige une « politique publique de mieux-être ».

L’économie sociale et solidaire peut-elle être une alternative à la crise ?
Conférence-débat réalisée en partenariat avec Alternatives Économiques. Samedi à 17h30.
Débat animé par Laurent Jeanneau, journaliste à Alternatives économiques, avec Pascal Canfin, député européen Europe Écologie et journaliste économique, Philippe Hellot de la fédération Artisans du monde, Jean-Guy Henckel, directeur-fondateur du Réseau national des Jardins de Cocagne, auteur de Dans un pays de Cocagne paru aux éditions Rue de l’échiquier, Gilles Mordant, co-fondateur du label de musique Fair Play List et un représentant de l’Atelier, le centre de ressources régional de l’ess.

L’économie sociale et solidaire : un outil pour l’écologie ?
Conférence-débat réalisée en partenariat avec Politis. Dimanche à 15h15.
Débat animé par Patrick Piro, journaliste à Politis et auteur du Guide des économies d’énergie paru aux éditions Terre vivante.
L'équipe du festival recherche des bénévoles : vous voulez participer à cette aventure collective ? Vous aimez les livres et êtes comme nous inquiets pour l’avenir de la planète ? Rejoignez-nous, nous avons besoin de bénévoles. Téléphonez au 09.71.37.10.93 ou utilisez le courriel :flpe(at)orange.fr

Au Centquatre,
104, rue d’Aubervilliers, 75019 Paris.
Samedi de 13h à 19h et dimanche de 11h à 19h.
Entrée libre et gratuite

Pour en savoir plus sur les différents ateliers, conférences et intervenants, on peut consulter le site festival-livre-presse-ecologie.org

vendredi, 13 novembre 2009

Après nous le déluge...

Ce soir, vendredi 13 novembre, sur France 3, une émission spéciale de Thalassa depuis Copenhague au Danemark : Après nous le déluge...

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C’est une certitude, le réchauffement de la planète est en marche et le niveau de la mer va monter d’un mètre au minimum d’ici 2100. Les émissions de gaz à effet de serre doivent impérativement baisser de moitié d’ici 2050. La Commission Européenne a déjà fixé des objectifs pour 2012 : les « 3 fois 20 ». Soit 20% d’économie d’énergie, 20% d’énergie renouvelable dans la consommation et 20% de réduction d’émissions de gaz à effet de serre. Tels sont les enjeux de la conférence des Nations Unies sur le climat qui se tiendra à Copenhague en décembre prochain. Pour l’humanité, c’est une occasion historique de se mesurer à un vrai  défi et de le résoudre de manière décisive, si l’on veut éviter que le changement climatique ne tourne au chaos climatique.

Parmi tous les reportages :

apres-nous-ledeluge-02.jpgLa France en panne, un reportage d’Isabelle Billet, Yvon Bodin et Olivier Bonnet.
Pour récupérer l’énergie de la houle, des courants, de la température, des vents marins, nombreux sont les ingénieurs et chercheurs qui planchent sur les hydroliennes, éoliennes, « houloliennes », « courantoliennes »…
Mais, à l’heure actuelle, rien n’est en place. Pourquoi tant de lenteur, pourquoi ce manque d’investisseurs ?

apres-nous-ledeluge-01.jpgCO2, l'ennemi public n°1, un reportage de Stéphan Poulle , Nicolas Koutsikas, Nicolas Vrignon, Ch. Auxémery et O. Bonnet.
Les océans abritent de gigantesques pompes à carbone capables de capturer le CO2 présent dans l’atmosphère pour le stocker au fond des mers. Pompe physique, pompe biologique, nous découvrons ces incroyables machines sous-marines qui jouent un rôle écologique majeur en absorbant près du tiers de nos émissions de CO2. En cas de saturation, cette belle mécanique pourrait un jour se gripper sous les effets du réchauffement de la planète et mettre en péril le fragile équilibre de notre machine climatique.


Pour en savoir plus on peut consulter le site de l'émission thalassa.france3.fr

vendredi, 30 octobre 2009

Le FIFE, Festival International du Film d’Environnement

La 27ème édition du Festival International du Film d’Environnement, organisé par la Région Île-de-France, se déroulera à Paris au Cinéma La Pagode, du 18 au 24 novembre 2009.

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Le FIFE présente des fictions, documentaires et courts métrages internationaux pertinents autour des thèmes de l’environnement, du développement durable, de l’écologie, de l’urbanisme, du monde du travail…
C’est Nicolas Vannier qui parrainera l’édition 2009. Le FIFE présentera ainsi en avant première son dernier film
Loup. Le FIFE invite cette année le Guangzhou International Documentary Film Festival à présenter les films de la jeune création documentaire chinoise et offre une carte blanche au Festival Sunchild de Yerevan et au Festival du Film Nature de Namur.
Pour plus d’informations sur le Festival, on peut consulter le site
www.festivalenvironnement.com pour connaître la programmation et les séances exceptionnelles, les jurys et les prix décernés, cinq prix dotés entre de 2 000 à 10 000 euros seront décernés à l’issue du Festival.

mercredi, 28 octobre 2009

La démocratisation du Cachemire

La démocratisation du Cachemire

On peut désormais acheter des pulls en Cachemire pour moins de 100 euros. Quelles sont les conséquences écologiques de ce nouveau commerce ?

France 2 diffuse un de ses Carnets de voyage d'Envoyé Spécial : « Cachemire, la ruée vers l'or des steppes », ce jeudi 29 octobre à 20h35.

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En Mongolie, les chèvres Capra Hircus fournissent 95% de la production mondiale de cachemire. Cet élevage s'est intensifié ces dernières années et a amélioré la vie de nombreuses familles. Mais le cheptel est devenu si important que l'herbe des steppes se fait de plus en plus rare. Les chèvres broutent les végétaux jusqu'aux racines. Le désert avance et recouvre désormais les trois quarts de la Mongolie. Les tempêtes de sable sont de plus en plus fréquentes et violentes, elles menacent les villes. Un désastre écologique s'annonce, les éleveurs doivent se reconvertir très rapidement.

dimanche, 25 octobre 2009

CRAC! C'est l'histoire d'une chaise berçante

CRAC! est l'histoire d'une chaise berçante et un prétexte pour raconter l'évolution rapide de la société québécoise. Dans cette jolie fable un brin nostalgique, Frédéric Back fait revivre des tranches savoureuses de la vie traditionnelle mise à l'écart par les sirènes du progrès et une urbanisation galopante. CRAC! est le bruit de l'arbre abattu pour faire la chaise, c'est encore celui que fait cette chaise quand on s'y berce, mais c'est aussi celui de la cassure dans nos vies quand les changements surviennent trop rapidement.

CRAC! est aussi un hommage de Frédéric Back au Québec, son pays d'adoption et à la culture de Ghylaine, son épouse et la mère de ses enfants. Ce film va conquérir la planète et mériter à son auteur ainsi qu'à la Société Radio-Canada un premier Oscar® en 1982.

Voici une vidéo d'un entretien de Frédéric Back pour mieux connaître cet artiste :

samedi, 24 octobre 2009

Le marais de Stors classé Réserve Naturelle Régionale

Quatre nouveaux espaces de l'Ile de France ont été classés Réserves Naturelles Régionales: la boucle de Moisson (78), le domaine des Seiglats (77), le bassin de la Bièvre (92) et le marais de Stors dans le Val d'Oise. Situé sur la commune de Mériel, le Marais de Stors est en bordure de la forêt de L'Isle-Adam.

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Ce site se trouve dans une petite vallée occupée par le ru du Vieux Moûtiers bordé d'une pelouse calcicole sur le coteau calcaire et d'une tourbière neutro-alcaline dans le vallon. Ces milieux sont considérés comme très sensibles en Ile de France. L'altitude varie de 35 à 70 m.

 

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marais-stors4.jpgC’est à partir du 12è siècle, avec l’installation de l’Abbaye cistercienne de Notre-Dame du Val en amont du ru du Vieux Moûtiers, que sont aménagés les étangs servant de viviers et des seuils pour permettre aux moulins d’être alimentés en eau de manière régulière.

Le marais a été particulièrement drainé à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème siècle pour créer des prairies.

Le marais a été abandonné à la fin des années 1970, entraînant une recolonisation rapide par la végétation naturelle.

 

marais-stors-flore.jpgLa flore du Marais de Stors se caractérise par sa grande diversité et la rareté de certaines espèces qui la composent.

350 espèces végétales sont répertoriées dont 35 sont rares en Ile de France. Celle du Coteau présente un intérêt particulier avec des pelouses calcicoles riches en orchidées.

 

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En 2001, l’inventaire réalisé par le Cendre Ornithologique d’Ile de France (CORIF) rend compte de 66 espèces dont 11 remarquables.

6 de ces espèces sont en déclin à l’échelon européen : Bécasse des bois, Pic vert, Faucon crécerelle, Rougequeue à front blanc, Hirondelle rustique et Tourterelle des bois.

5 autres sont en déclin à l’échelon régional : Gorgebleue à miroir, Pic noir, Hibou moyen-duc, Râle d’eau et Phragmite des joncs.

dimanche, 18 octobre 2009

Former les enfants au concept de développement durable

Voici le deuxième épisode du film de Frédéric Back consacré au fleuve Saint-Laurent ou Magtogoek


Une trousse « Le fleuve aux grandes eaux » a été conçue pour exploiter ce film. Elle vise à informer, à sensibiliser et à éduquer les enfants de 6 à 12 ans et leur entourage aux réalités du concept de développement durable. Son objectif est d'éveiller les enfants au rôle actif qu’ils ont à jouer en tant que futurs citoyens et de développer leur sens critique.

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Les activités préparatoires contiennent toutes les informations qui permettent de préparer les enfants à la réalisation des activités de la trousse.

 

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Les activités d’accompagnement du visionnement du film Le fleuve aux grandes eaux ou de ses extraits sur le site fredericback.com contiennent toutes les informations nécessaires à la réalisation des activités de la trousse.

 

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Les activités de réinvestissement contiennent toutes les informations qui permettent de pousser la réflexion chez les enfants suite à la réalisation des activités de la trousse.

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On peut télécharger la trousse en cliquant sur ce lien

 

dimanche, 11 octobre 2009

Le conte écologique de Frédéric Back consacré au Saint Laurent

L'eau est essentielle à toute forme de vie. Comparable à la déforestation, la pollution et le manque d'eau sont une tragédie à l'échelle de la planète. Suite au succès mondial de L'Homme qui plantait des arbres qui a remporté un Oscar® et engendré la plantation de millions d'arbres, Frédéric Back décide de consacrer un film au fleuve Saint-Laurent.

"Magtogoek", tel que le nomment les Amérindiens Micmacs, prend sa source dans les Grands lacs et se jette dans l'Atlantique après sa longue traversée du Québec. Ses eaux où abondaient autrefois d'innombrables espèces animales et végétales se sont appauvries sous les coups d'une exploitation abusive et de la pollution industrielle, comme de nombreux autres fleuves à travers le monde.

Voici en vidéo un premier épisode :

 

samedi, 26 septembre 2009

Le problème de l’eau à Malte est alarmant

Pour l’émission Report-Terre, saison 2009, sur France 5, 10 jeunes sont partis à la découverte des meilleures initiatives en matière d’écologie dans les 27 pays de l’Union Européenne. la finale a été diffusée au début de ce mois.

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Pour l'équipe jaune, composée d'Anaïs et Fitzgerald, Julie Andrieu, Thomas Hugues et Marc Veyrat avaient sélectionné leur initiative intitulée Eautarcie maltaise : à Malte, frappée par la pénurie d’eau, Marco Cremona, ingénieur agronome, récupère les eaux usées des hôtels pour l’agriculture.

Pour l'équipe violette, composée d' Anne et Kandida, Jacques Séguéla et Claire Borotra avaient sélectionné leur initiative intitulée Un réseau contre les ordures : en Estonie, un génie informatique s’est servi du site Google Map pour détecter les décharges sauvages, puis a créé son propre site pour recruter plus de 40 000 volontaires afin de les nettoyer.

Pour l'équipe bleue, composée d' Grégoire et Nicolas, Yann Arthus-Bertrand avait sélectionné leur initiative intitulée Le modèle Hammarby : l’écoquartier Hammarby, en Suède, fait figure de must européen en matière d’urbanisme vert : combustion des déchets pour le chauffage des résidents, chaleur produite par les eaux usées et traitées, utilisation de biocarburants, énergie solaire dans l’habitat.

Pour l'équipe verte, composée de Philippe et Cécilia , Robert Ménard et Georges Pernoud avaient sélectionné leur initiative intitulée Des hommes au coeur vert : zoom sur la communauté Emmaüs de Pau qui subvient à ses besoins depuis plusieurs années par son activité de récupération et de recyclage.

Pour l'équipe rouge, composée de Mélanie et François , Franck Cammas et Bernard Werber avaient sélectionné leur initiative intitulée Les bateaux solaires : La Rochelle, ville verte, est à la pointe des innovations écologiques, notamment en matière de transports. Comme ces bateaux passeurs qui fonctionnent à l’énergie solaire.

eau-malte-reporterre.pngLa finale a été remportée par l'équipe jaune, composée d'Anaïs et Fitzgerald, pour leur initiative Eautarcie maltaise. L'île de MALTE  est visitée par 1,3 millions de touristes chaque année, ce qui augmente de 10% la population et de 25% sa consommation en eau. Les touristes consomment en moyenne 240 litres d'eau par jour, 3 fois plus que les Maltais. Pourtant l'île de Malte est le 7ème pays le plus pauvre en eau dans le monde. Pour leur initiative, Anaïs et Fitzgerald ont rencontré Marco Cremona, ingénieur en hydraulique qui a rendu sa maison auto-suffisante en eau. Il récupère les eaux de pluie et n'utilise donc aucune eau publique (qui est à Malte de l'eau de mer désalinisée) et recycle les eaux usées pour l'utiliser là où l'on n'a pas besoin d'eau potable (chasse d'eau, arrosage, nettoyages divers). Marco Cremona a aussi mèné un projet expérimental dans le plus important hôtel de Malte, où il  a prouvé qu'en quelques heures on peut transformer des eaux usées en eaux potables, sans utiliser de produit chimique mais seulement par un système de membranes. Il lui faut manitenant convaincre l'industrie hôtelière d'utiliser cette technologie, celle-ci craignant que les clients refusent une telle pratique.

Plus d’informations sur son travail dans l’hôtel dans la vidéo suivante (document en anglais) :

Selon Charles Sammut, du Département de Physique de l’Université de Malte, le problème de l’eau à Malte est alarmant à cause notamment du réchauffement global et de la baisse des précipitations qui entraîne un assèchement des rares nappes phréatiques. Marco Cremona, expert indépendant pour l'eau auprès du Comité économique et social européen, pense que la solution se trouve dans un meilleur usage des sources en eau qui sont pour l’instant négligées, à savoir l’eau des tempêtes et le traitement des eaux usées. Marco Cremona revient sur le problème récurrent du manque de ressources aquifères à Malte. Il précise que l’augmentation des tarifs de l’eau doit s’accompagner d’un contrôle de l’extraction illégale afin de ne pas aggraver une situation déjà inquiétante.

 

vendredi, 25 septembre 2009

Comprendre la biodiversité avec les papillons des jardins

Noé Conservation propose un coffret pédagogique aux écoles primaires pour des élèves de cycle 3 (CE2, CM1, CM2) : « Comprendre la biodiversité avec les papillons des jardins ».

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Cet outil très complet se compose de 45 activités à réaliser avec les enfants autour de la biodiversité, des papillons et de leurs menaces, de l’Observatoire des Papillons des Jardins et du jardinage écologique. Grâce à des supports pédagogiques variés, un DVDRom, un livret de 24 pages et 4 posters à afficher en classe, 5 thèmes sont abordés : comprendre la biodiversité, la découverte des papillons, les papillons menacés, l’Observatoire des Papillons des Jardins et un jardin vivant et accueillant pour les papillons.

Le coffret est disponible, au prix de 15,5€ hors frais de port. pour le commander ou obtenir plus d'informations, on peut consulter le site noeconservation.org

 

dimanche, 13 septembre 2009

Les éco-gestes pour préserver la mer

Voici un documentaire issu du travail de terrain mené par Voile de Neptune depuis 2004. A travers des conférences-débats, des formations et des échanges directs sur le terrain, l’association s’attache à diffuser les bonnes pratiques, à montrer aux usagers et professionnels que des solutions plus douces pour l’environnement peuvent être mises en œuvre, que l’on peut faire encore plus et que cela apporte aussi sur le plan humain.
Le dispositif a débuté en 2006 et se déroule jusqu'à fin 2009. Ces engagements portent sur : les peintures antisalissures, les hydrocarbures, les eaux noires, les eaux grises, les déchets, l'ancrage, la consommation d'eau potable, la formation, la diffusion de la campagne


Pour en savoir plus, on peut consulter le site de l'association : voile.de.neptune.free.fr