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vendredi, 27 mars 2009

La consommation durable, un nouveau mode de vie

L’un des objectifs du Grenelle Environnement était de permettre l’émergence de nouveaux modes de consommation en rendant l’offre de produits respectueux de l’environnement plus accessible, plus visible et plus crédible. Le processus engagé lors du Grenelle de l'Environnement se poursuit : réflexion autour de l’extension du bonus écologique à d’autres familles de produits, étiquetage carbone des produits, affichage du contenu CO2 sur les produits à partir de 2011, soutien au niveau européen d’une baisse de TVA sur les produits écolabellisés, interdiction, à compter de 2010, de la commercialisation des ampoules à incandescence.

Le thème de la semaine du développement durable est cette année : la consommation durable.

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Que peut-on modifier au quotidien et plus particulièrement à partir de cette semaine pour privilégier une consommation durable ?

Privilégier les éco-recharges pour les produits d’entretien, les produits d’hygiène ou les cosmétiques ainsi que certains produits alimentaires.
Choisir des produits rechargeables, réutilisables, des produits en vrac sans sur-emballage.
Eviter les produits en dose unique ou en portion individuelle.
Se servir d’un cabas réutilisable plutôt que de sacs jetables.
Remplacer les ampoules à incandescence par des ampoules basse consommation.
Choisir des produits issus de l’agriculture locale plutôt que ceux cultivés hors saison et loin des lieux de consommation.
...

samedi, 21 mars 2009

Japon : le maître du riz

Dixième et dernier épisode de la série « J'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 21 mars à 14h55 sur France 5
Japon : le maître du riz, écrit et réalisé par Jérôme-Cécil Auffret

Riziculteur âgé de 70 ans, Katsuo Sasaki vit avec la terre et l’eau depuis l’enfance, dans la province de Miyagi au nord-ouest de l'archipel. Dans cette région, le riz est particulièrement réputé pour sa pureté mais sa qualité a baissé et les cultures subissent l’attaque de nouvelles espèces d’insectes jusqu’alors inconnues.

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Katsuo a vu changer sa terre. Les études sont formelles : depuis un siècle, les températures de l’eau et des sols ont augmenté deux fois plus vite au Japon qu’ailleurs sur le globe. Il lutte pour la préserver et s'est engagé pour la promotion de l’agriculture bio au sein de l’association villageoise "Réseau Environnement et Vie Quotidienne".

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Katsuo est convaincu qu’opter pour l’agriculture responsable, moins polluante en gaz à effet de serre, est une nécessité. Mais le riz de Katsuo n’a plus les critères esthétiques auxquels sont habitués les gourmets Japonais et les dégâts causés par les insectes l’obligent à vendre sa production à des clients choisis et de plus en plus rares.

Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr

jeudi, 19 mars 2009

Les rencontres de l'éco-construction

Les cafés bavards, débattre sur les sujets suivants :
Faire une extension écologique à son pavillon, la démarche de Ludovic Thiébaut
le vendredi 20 mars à 19h, au Restaurant « La Sucrerie », 15 rue Jean Jaurès 95450 US
Concevoir un projet d'éco-construction, la parole à un architecte, Patrick Bertrand de l'Atelier 15
le mardi 24 mars à 19h, au restaurant « Sous Le Porche », 35 rue Pois 95430 AUVERS SUR OISE
Construire écologique et social, Remy Beauvisage, gérant de l'entreprise APIJ
le vendredi 3 avril à 19h, au restaurant « Le Fontenoy », 16 rue Pasteur 78440 FONTENAY SAINT PERE

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Les conférences, entrée libre, à la Maison du Parc à Théméricourt.
Toutes informations au 0 810 16 40 45.
L'investissement solaire collectif, une alternative pour le solaire photovoltaïque, Pascale Czobor, CAUE 78 et Pierre-Marie Robin de l'association Energies Partagées
samedi 4 avril de 14h à 15h
La conception d'un projet d'éco-construction, la parole à un architecte, Patrick. Bertrand Atelier 15
samedi 4 avril de 15h30 à 16h30
Le Vexin français peut-il être autonome en énergie ? Christian Faliu, CAUE 95
samedi 4 avril de 17h à 18h
Les suites du Grenelle de l'environnement, vers une évolution de la réglementation thermique 2005 et des aides financières, Benoît Liotard (énergies solidaires) et la DDEA 95
dimanche 5 avril de 14h30 à 15h30
Les fausses bonnes idées en matière d'éco-construction, Sébastien Hamot, Espace Info Energie Cergy
dimanche 5 avril de 16h à 17h
Animations et ateliers pédagogiques pour le jeune public par l’association des petits débrouillards.

Les visites :
Samedi 4 avril, départ de Théméricourt, Maison du Parc en bus à 10h
Société Hervé Thermique sur le Parc d'activité économique intercommunal de qualité environnementale à Ennery : démarche Haute Qualité Environnement dans un projet architectural
Marché couvert d'Auvers-sur-Oise : construction bois et photovoltaïque, visite à 11h30
Dimanche 5 avril, départ de Théméricourt, Maison du Parc en bus à 10h
Chaudière granulés au Perchay : matériaux naturels et démarche de particuliers impliqués
Maison ossature bois à Livilliers, architecte Thierry Parinaud, visite à 11h30

samedi, 14 mars 2009

Egypte : les métamorphoses du delta

Neuvième épisode de la série « J'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 14 mars à 14h55 sur France 5
Egypte : les métamorphoses du delta, écrit par Antoine Lassaigne et Sacha Balit et réalisé par Antoine Lassaigne

De plus en plus de terrains du delta du Nil, le poumon vert du berceau de l'humanité, sont rendus impropres à la culture, en raison de la présence grandissante de sel dans les sols et des tempêtes de sable. Pour nombre d'agriculteurs, la pisciculture apparaît dès lors comme une solution pour survivre.

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Manar Ezat, experte en sciences de l'environnement, veut comprendre d'où vient ce sel car c'est peut-être le révélateur d'un changement climatique aux perspectives alarmantes. Elle vient en aide et conseille les agriculteurs. Elle leur propose un complément de ressources en les initiant à la pisciculture.

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Hausse du niveau de la mer, érosion des côtes, salinité, pollution, le delta du Nil et ses ressources connaissent une métamorphose sans précédent. Quelques initiatives, comme la création de centres agricoles à la périphérie du delta, sont prises pour remédier à ces phénomènes inquiétants pour l'environnement.

Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr

mardi, 10 mars 2009

Epinard, santé et écologie

Puisqu’ils contiennent de grandes quantités résiduelles de pesticides, il est recommandé de préférer les produits suivants en version biologique ou éventuellement en agriculture raisonnée : pêches, nectarines, pommes, fraises, poires, cerises, framboises, raisins, épinards, poivrons, céleris, pommes de terre et piments forts.
epinard-ecologie.jpgL’épinard figure donc parmi les fruits et légumes qui affichent les plus grandes concentrations de produits chimiques. Si l’on ne peut entièrement se nourrir de produits issus de l’agriculture biologique, on ne devrait cependant consommer que de l'épinard Bio.
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) vient de publier son bilan annuel sur les résidus de pesticides dans les productions végétales. Les dépassements des limites de résidus de pesticides autorisés concerneraient essentiellement les poivrons et piments, les tomates, les poireaux, les laitues, les épinards, les fraises, les mandarines et les raisins. Selon François Veillerette, président du MDRGF, l’ONG Mouvement pour le droit et le respect des générations futures (MDRGF) : « Ce constat nous montre que notre agriculture dépend toujours trop de l'utilisation massive de pesticides, dont on sait qu'ils sont souvent dangereux pour l'homme et son environnement. Il faut donc tout mettre en oeuvre pour inverser cette logique, notamment en accélérant le plan de réduction de 50% de l'usage des pesticides décidé dans le cadre du Grenelle et en amplifiant fortement le soutien à la production biologique dans notre pays».

 

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Photo des serres froides de la zone maraîchère de Cergy,
où sont cultivées les jeunes pousses d'épinard
distribuées dans les paniers d'Opapilles en ce mois de Mars 2009.

 

Comme le chou-fleur, les raisins de table, les petits pois et la laitue, l’épinard parcourt souvent de très grandes distances entre ses lieux de production et de vente, ce qui est forcément source de pollution. Qu'il soit d'ailleurs cultivé selon les principes de l'agriculture biologique ou conventionnelle. Dans des études menées aux Etats Unis, on a déterminé que, pour être vendu dans l'Iowa, l'épinard devait parcourir en moyenne plus de 3200km, ce légume étant produit à très grande échelle en quelques endroits seulement de l'Amérique du Nord. On n'a pas d'étude semblable en France mais dans les épiceries Bio, les épinards sont souvent importés d'autres pays de la Communauté Européenne. Le concept de « kilomètres-aliments » a été mis en avant pour faire prendre conscience aux consommateurs des coûts environnementaux liés à l’achat d’aliments qui ne sont pas produits localement, qu’ils soient de culture biologique ou non. Ainsi, aux Etats Unis, s’ils étaient produits localement, les épinards voyageraient en moyenne 85 km entre la ferme et l’épicerie ou le marché, ce qui est environ 37 fois moins que la distance qu’ils parcourent généralement. Un calcul complexe permet d’établir la « distance moyenne pondérée » qu’effectue tout aliment (ou autre produit d’ailleurs) entre son point de production et son point de vente. Dans les milieux écologiques, on pense de plus en plus que cette moyenne devrait faire partie des critères retenus par les organismes de certification des aliments biologiques, dans la mesure où le transport par air ou par terre est l’une des grandes causes de pollution par le monoxyde de carbone. Soulignons en outre que plus cette distance est grande, moins le produit est frais, savoureux et nutritif.

Pour en savoir plus sur le bilan de la DGCCRF, lire l'article de METRO publié au début du mois de janvier.

samedi, 07 mars 2009

Australie, la grande sécheresse

Huitième épisode de la série « J'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 7 mars à 14h55 sur France 5
Australie, la grande sécheresse, écrit par Pascal Plisson et Marie Beuzard et réalisé par Pascal Plisson

Clem et Cheryle Hodges sont fermiers en Australie dans la Nouvelle-Galles-du-Sud.  Depuis cinq ans, cette région connaît une sécheresse exceptionnelle. Selon certains climatologues, cette sécheresse est due au réchauffement climatique et elle risque de s’amplifier.

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L’Australie dont 4% seulement des terres sont arables, a les plus faibles ressources en eau de la planète. Ce pays est le 4ème exportateur mondial de blé, mais son activité agricole consomme 70% des ressources en eau du territoire. Depuis 38 ans, Clem et Cheryle Hodges élèvent des moutons et cultivent de l’orge et du blé. Mais en 2006, les rendements des terres ont chuté de 90%. Aujourd’hui les pâtures sont sèches et l’aridité du sol est accentuée par les remontées de sel dues à une irrigation intensive. L’eau provient de la rivière voisine qui sera bientôt à sec.

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Clem et Cheryle Hodges sont inquiets pour leur avenir. Si cette sécheresse s’éternise, il faudra opter pour des herbages plus résistants à la sécheresse, utiliser la technique d’irrigation économe du goutte à goutte, installer des systèmes informatiques de surveillance de l’humidité des sols.

Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr

mardi, 03 mars 2009

Mieux connaître le hareng

hareng01.pngLe hareng est un poisson de mer très abondant et parmi les plus pêchés dans le monde. Il est riche en vitamines B, A et D, en sélénium, en phosphore et bien entendu en oméga-3. Le hareng est une excellente source d’acide eicosapentaénoïque (AEP) et d’acide docosahexaénoïque (ADH), deux acides gras de la famille des oméga-3. Ces acides gras agissent comme précurseurs de messagers chimiques favorisant un bon fonctionnement des systèmes immunitaire, circulatoire et hormonal. Même si des quantités optimales d’acides gras oméga-3 à consommer ne sont pas établies avec certitude, les études scientifiques démontrent que l’ingestion quotidienne de 0,5 à 1,8g d’AEP et de ADH permettrait de profiter de leurs bienfaits, sachant que 100g de hareng fumé fournit 2,1g d’AEP et de ADH.
Le poisson est la principale source de mercure à laquelle nous sommes exposés. Ce métal est présent naturellement dans l’environnement, mais les rejets causés par l’industrialisation rendent la consommation de certains poissons moins sécuritaire pour la santé. Ce sont les poissons prédateurs qui présentent des taux élevés de mercure. Les autres espèces de poisson, tel le hareng, auraient des concentrations de mercure inférieures à la norme canadienne de 0,5ppm. Ils peuvent donc être consommés sans danger pour la santé.

La pêche au hareng est considérée comme l’une des plus durables d’un point de vue environnemental. La ressource est abondante et ne montre aucun signe d’épuisement. De plus, les engins utilisés pour cette pêche ne causent aucun dommage aux fonds marins et, par conséquent, aux habitats des autres espèces. Enfin, les prises accessoires semblent peu importantes, bien que des mammifères marins (dauphin, phoque) soient parfois accidentellement pris dans les filets.

 

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Les harengs marinés en salade sont la base d'un plat traditionnel de l’Europe du Nord. On les marie avec des dés de betteraves, de pommes de terre cuites et de pommes acides, des cornichons et des oignons dans le vinaigre, le tout assaisonné d’une sauce à base de yogourt et de mayonnaise. On peut aussi mélanger dés de betterave, tranches de pommes, carottes et chou râpés, harengs et sauce au yogourt assaisonnée de fines lamelles de gingembre frais et de fines herbes selon le goût de chacun.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site passeportsante.net

samedi, 28 février 2009

Bolivie, quand les glaciers pleurent

Septième épisode de la série « j'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 28 février à 15h sur France 5
BOLIVIE, QUAND LES GLACIERS PLEURENT, écrit et réalisé par Patrice Rolet et Marie Beuzard

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Le Chacaltaya qui signifie route glacée en langue indienne aymara, est un glacier culminant à 5500m d'altitude qui devrait disparaître d’ici un an ou deux. Principale ressource en eau de la région, les glaciers fondent à vue d’œil. Pour les habitants des hauts plateaux dont la vie a toujours été difficile, les étés très secs rendent l’économie rurale encore plus précaire. Avec l’exode rural, les populations urbaines pauvres augmentent et l'eau deviendra bientôt inaccessible. L’équilibre de la région est menacé.

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Gerarda Moralès, présidente d’un réseau associatif d’entraide dans la région de La Paz, recherche avec les populations locales aussi bien urbaines que rurales, des solutions pour mieux utiliser et économiser les ressources en eau et pour empêcher la désertification des zones rurales : construction de barrages et de réservoirs de récupération d’eaux pluviales, utilisation de systèmes d’irrigation très économes, serres et sélection des semences sur les plateaux mais aussi écotourisme, récupération des déchets et retraitement des plastiques.

Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr

mercredi, 18 février 2009

Conférence sur le rôle des pollinisateurs sauvages

Conférence sur le rôle des pollinisateurs sauvages, le 21 février 2009, de 14 h à 17 h, à Natureparif, 84 rue de Grenelle, 75007 Paris. Tél 01.75.77.79.00. Entrée libre

abeille-sauvage.jpgÀ l’heure où les abeilles et pollinisateurs se font moins nombreux, Natureparif, l'agence régionale pour la nature et la biodiversité en Île-de-France, organise une conférence publique et propose de faire un tour d’horizon du monde des abeilles sauvages. L'objectif de cette conférence est de mieux connaître les abeilles sauvages et de répondre aux questions suivantes : qui sont-elles ? Comment les reconnaître ? Pourquoi sont-elles indispensables ? Comment les préserver et comment les favoriser ? Cette rencontre permettra de donner des conseils à suivre pour favoriser la diversité de ces pollinisateurs sauvages.
La conférence se déroulera en deux étapes : un exposé par le spécialiste Serge Gadoum, entomologiste et chargé de projet « pollinisateurs sauvages » à l’Office pour les insectes et leur environnement (Opie), puis des questions-réponses avec le public.

Selon Serge Gadoum, il existe 850 espèces d’abeilles sur le territoire national, qui peuvent être très différentes physiquement de l’abeille domestique. Elles, tout comme les autres pollinisateurs sauvages comme les bourdons et les papillons, rendent un service primordial aux êtres humains.

Ecouter :

samedi, 07 février 2009

Canada, la banquise évanouie

Canada, la banquise évanouie, un documentaire de la série « J'ai vu changer la terre » écrit par Simon Watel et Sophie de Malglaive et réalisé par Simon Watel.
Diffusion ce samedi 7 février sur France 5 à 14h55.

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Ulaayu Pilurtuut vit dans le Nunavikau qui signifie "Entre la Glace et l’Eau". Cette région se situe au cœur du Grand Nord canadien. Elle enseigne l’Inuktut, la langue inuite. La fonte de la banquise, due au réchauffement climatique, met en péril l’exercice de la chasse, activité traditionnelle. La croûte glaciaire est fragilisée et les accidents de chasse sont de plus en plus nombreux. Les espèces animales marines et terrestres se raréfient, de nouveaux insectes apparaissent, le poisson ne sèche plus, les maisons s’écroulent quand, en se réchauffant, la terre s’affaisse.

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Dans la tradition et dans la culture du peuple inuit, il existe des ressources pour s’adapter. Les chiens peuvent retrouver une place confisquée par les motos-skis. Capables de détecter le danger d’une glace fragilisée, ils peuvent reprendre l’avantage sur les machines. L’urgence est ici absolue, la dégradation des conditions climatiques s’accélère sans cesse depuis 5 ans.

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Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr

mercredi, 04 février 2009

Les temps changent, agir sur le réchauffement est une urgence

Ce mercredi 4 février, diffusion à 20h35 sur France 2 du docu-fiction de 90mn

« Les temps changent » est un documentaire imaginant, à partir de projections de climatologues et scientifiques, quelle sera la vie sur Terre en 2075, si rien n'est fait pour agir sur le réchauffement de la planète.
les-temps-changent01.jpgLe format de docu-Fiction a été choisi pour que le téléspectateur se sente impliqué humainement à travers les histoires de plusieurs personnages, avec la volonté de provoquer un électrochoc et d'accélérer la prise de conscience de la situation. On suit le destin de quatre personnages, Julia, qui tente la reconversion de son domaine viticole dans la culture des oranges, Lotte, jeune avocate qui essaie de convaincre l'opinion publique de s’engager dans la lutte contre le réchauffement, son mari Niels, biologiste allemand qui part sur la banquise sur les traces du dernier ours polaire et Idri, qui quitte le Mali transformé en désert pour tenter sa chance en Europe.

Ce film n'a rien d'un docu-fiction catastrophiste, même si le récit est fondé sur un scénario relativement pessimiste des experts mondiaux du climat et se place dans le cas de figure d'un échec des négociations internationales visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à commencer par le sommet de Copenhague en décembre 2009. Les réalisateurs, Marion Milne, Jean-Christophe de Riviere et Philippe Dussau se sont basés sur les études effectuées par le prix Nobel de la Paix 2007, le Groupe international d’experts sur le changement climatique. Le GIEC affirme que le changement climatique est “très vraisemblablement” (90% de certitude) dû aux activités humaines (gaz, charbon, pétrole). Le climatologue de Météo-France, Stéphane Hallegatte a joué un rôle de conseiller scientifique et explique s'être placé plutôt dans le haut de la fourchette des prévisions pessimistes pour que l'illustration soit parlante.

Le film s'achève sur une note d'optimisme et un appel à réagir, nos mentalités et nos modes de vie doivent changer radicalement.

La sortie en DVD est prévue pour le 22 avril 2009

Pour en savoir plus, lire l'article sur teleobs.nouvelobs.com

lundi, 01 décembre 2008

Quelles variétés de poissons consommer ?

La pêche intensive met en danger plusieurs espèces de poissons. En choisissant des variétés moins menacées, on peut ,en tant que consommateur, limiter l'impact écologique de cette pêche.

poissons-consommation01.jpg

La sardine est pêchée principalement dans l'Atlantique ,des côtes anglaises jusqu'aux côtes marocaines. L'espèce pêchée en Méditerranée est plus petite et allongée. A l'heure actuelle, les stocks sont importants et se renouvellent correctement. C'est un des poissons les moins chers. On préfère souvent le cuisiner au barbecue pour ne pas parfumer sa maison, mais la sardine est aussi excellente au four.
Pour le hareng
qui semblait avoir disparu, on a dû attendre plus de 20 ans pour que les stocks se reconstituent. Aujourd'hui ,le hareng abonde dans l'Atlantique Nord ,et ,on peut le pêcher sans mettre l'espèce en danger.
Le lieu noir est abondant, c'est un poisson injustement méconnu et pas cher. Le lieu jaune est un peu plus cher mais très savoureux. On peut le cuisiner à la place du cabillaud qui est surpêché.

L 'élevage extensif de la moule est bien maîtrisé et a peu d'impact négatif sur l'environnement. C'est un crustacé bon marché qui possède des propriétés alimentaires très intéressantes.

Que penser des poissons d'élevage ? Sont-ils une solution pour éviter la surpêche des espèces sauvages ? On pourrait le penser mais les espèces élevées sont souvent des poissons carnivores (saumon, bar, daurade). Pour produire 1kg de ces poissons, il faut 4kg de farine de poissons sauvages, utiliser des antibiotiques et rejeter une grande quantité de déchets.

mardi, 18 novembre 2008

Festival du Livre et de la Presse d'Ecologie

La sixième édition du Festival du Livre et de la Presse d’Ecologie se tiendra le week-end du 22 et 23 novembre 2008.


festival-livre-presse-ecologie-2008.jpgManger sain, un droit pour tous.
Chaque année le Festival du Livre et de la Presse d'écologie rassemble des éditeurs, des auteurs et illustrateurs, des magazines et des associations autour de l'écologie.
Au programme cette année : le Festival Jeune Public (contes, jeux, ateliers et librairie), les rencontres avec les auteurs et illustrateurs qui dédicacent leurs livres, la Carte blanche aux éditions Terre Vivante, le forum de la presse thématique en matière d’écologie, des conférences et des débats, le Prix de l’Alliance pour la planète qui distingue un livre ou une fiction ou un documentaire traitant d’environnement, et le prix Jeunesse du Festival...

 

Samedi 22 novembre de 13h à 19h30
* de 13h30 à 19h00 : espace jeunesse, atelier dessin pour les petits.
* à 13h30 : Conférence d’ouverture « Les changements nécessaires pour assurer notre sécurité alimentaire et environnementale » avec Edgar Pisani, ministre sous de Gaulle et Mitterrand.
* à 15h00 au Comptoir des métiers « Les métiers de l’alimentation biologique »
* à 15h30, espace débats Remise du Prix de l’Alliance pour la Planète et espace jeunesse, l'atelier cuisine sur le goût
* à 16h15 projection et débat « Le monde selon Monsanto »
* à 16h30 au Comptoir des métiers « S’installer comme agriculteur en amap » avec Terre de Liens et le cfppa du lycée agricole de Brie-Comte-Robert et à l'espace jeunesse, l'atelier cuisine sur la saisonnalité.

 

Dimanche 23 novembre de 11h à 19h15
* de 11h00 à 19h00 : espace jeunesse, atelier dessin pour les petits.
* à 11h00 Conférence :« L'avenir de la planète et de l'espèce humaine » avec Jérôme Bindé, directeur du Bureau de la prospective à l'Unesco
* à 12h15 débat « Le plaisir est-il dans notre assiette ? »
* à 14h00 Carte blanche aux éditions Terre vivante
* à 15h00 au Comptoir des métiers « Travailler dans l’environnement : des opportunités ? des difficultés ? », table animée par Frédérique Basset avec Nicolas Leroux, conseiller c2ie
* à 16h30 au Comptoir des métiers « Les métiers des énergies renouvelables »
* à 17h00 Remise du Prix Jeunesse du festival.
* à 17h45 débat « L’agriculture aujourd’hui et demain ».

 

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Entrée libre et gratuite, petite restauration bio sur place.
104, rue d’Aubervilliers et 5, rue Curial 75019 Paris
M° Stalingrad (ligne 2 et 5) ou M° Riquet (ligne 7)

Pour plus d'information appeler le 09.71.37.10.93
Email : flpe@orange.fr
Site internet : festival-livre-presse-ecologie.org

mercredi, 05 novembre 2008

Nos enfants nous accuserons

«  Nos enfants nous accuserons » (That should not be)
Film documentaire de Jean Paul Jaud,
sortie en salle ce mercredi 5 novembre 2008

nos-enfants-nous-accuserons.pngSynopsis du film :
Chaque année en Europe ,100 000 enfants meurent de maladies causées par l'environnement. Dans un petit village au pied des Cévennes, le maire a décidé de faire face ,et, de réagir en faisant passer la cantine scolaire au Bio. Ici, comme ailleurs, la population est confrontée aux angoisses de la pollution industrielle, aux dangers de la pollution agro-chimique... Ici commence un combat contre une logique qui pourraît devenir irréversible, un combat pour que, demain ,nos enfants ne nous accusent pas.

 

mardi, 28 octobre 2008

SIX DEGRES, que va-t-il se passer?

La lecture du livre de Mark Lynas « SIX DEGRES, que va-t-il se passer? » est une source d'information très intéressante sur les dérèglements climatiques que l'on observera durant ce siècle.

planclimat-six_degres.jpgLes derniers travaux du GIEC, prix Nobel de la paix 2007, annoncent une augmentation moyenne de la température du globe de 1,1ºC à 6,4ºC d'ici 2100, par rapport à la période 1980-1999.
Mark Lynas, journaliste spécialiste du changement climatique, décrit en six chapîtres, degré par degré, les conséquences de ce réchauffement et l'évolution de la vie sur une planète plus chaude :
A +1ºC, les incendies dans les zones méditerranéennes, la fonte des glaciers alpins...
A +2ºC, l'affaiblissement de la mousson asiatique et les destructions massives de la biodiversité...
A + 3ºC, l'inversion du bilan Carbone des forêts tropicales (qui, de puits de carbone, deviendront des sources empirant le phénomène)... Jusqu'à +6ºC, qui pourrait bien signifier la disparition de la vie humaine sur Terre.

Pour éviter ces scénarios catastrophes il faut rapidement faire évoluer nos modes de vie et mettre en application dès maintenant des mesures très concrètes. Mark Lynas aborde ce sujet à la fin de son livre dans une synthèse intitulée «choisir notre avenir».

Pour commander ce livre dans la petite librairie d'O'Papilles, cliquer ici.

lundi, 27 octobre 2008

Le défi climatique

Les premières journées parisiennes de l'énergie et du climat se dérouleront les 29 et 30 octobre 2008 sur le parvis de l'Hôtel de Ville. L'entrée est gratuite.

planclimat-affiche.jpgDébats, expositions, conférences, ateliers, animations pour les enfants, films documentaires, pour s'informer sur les dérèglements climatiques et l'engagement de la ville de Paris dans le cadre de son Plan Climat.
La Ville de Paris a voté à l’unanimité ce Plan Climat de lutte contre les gaz à effet de serre émis par l’activité de la capitale. Il doit permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 75% en 2050 par rapport à 2004, sachant que les objectifs européens sont de réduire les émissions de 20% à échéance 2020.

Pour atteindre ses objectifs, la Ville de Paris prévoit par exemple dans le cadre de ce plan :
- un maximum de 50 kWh/m² shon /an en énergie primaire (consommations de chauffage, d’eau chaude, d’éclairage, de ventilation et de climatisation) pour les opérations neuves, dépassant  ainsi les normes du label français le plus exigeant (bâtiment basse consommation)
- une bonification de 20% du Coefficient d’Occupation des Sols dans le cadre du PLU pour la réalisation de bâtiments de logements très performants sur le plan énergétique ou comportant des équipements de production d’énergie renouvelable  (panneaux solaires ou photovoltaïques, pompe à chaleur…)
- l'achat de produits, équipements ou services les plus "éco responsables" (recyclés, recyclables, économes, "propres") et la gestion au mieux des stocks de fournitures et du parc d'équipements (ne pas gaspiller, "faire durer")
- l'élaboration avec les entreprises volontaires d'une charte des bonnes pratiques limitant les gaz à effet de serre de leurs activités et la création d'un prix Développement Durable qui intègre des critères concernant la lutte contre le dérèglement climatique.

Pour en savoir plus consulter le site de la ville de Paris

samedi, 27 septembre 2008

Ce soir sur ARTE à 18h05, L'Or bleu

La planète manque d’eau. L’eau douce ne représente que 3% du volume d'eau disponible sur Terre et les eaux de surface ne représentent qu'un très faible pourcentage. On utilise de plus en plus les captages d’eaux profondes non renouvelables.

privatisation-eau02.png

La répartition de l’eau entre les zones climatiques est très inégale. Moins de 10 pays se partagent 60% des ressources et de nombreuses régions très peuplées ne disposent que de peu d’eau par habitant.
La consommation d’eau a doublé depuis 30 ans en raison de la croissance démographique, mais aussi du développement économique. L’agriculture prélève 70% du volume d’eau douce. Il faut 15000 litres d’eau pour produire un kilo de boeuf. Aujourd’hui, on estime que 660 millions de personnes manquent d'eau et elles seront 3 milliards en 2025 (soit 38% de la population mondiale). 1,4 milliard d’hommes, vivant surtout dans les campagnes pauvres et les bidonvilles, n’ont pas aujourd’hui un accès direct à l’eau potable. Les femmes et enfants sont souvent obligés de marcher plusieurs heures pour se procurer une eau de qualité médiocre.

Dans de nombreuses régions de la planète, l’eau est surexploitée et de nombreux pays prélèvent au-delà de leurs réserves renouvelables. L’eau longtemps considérée comme inépuisable est devenue comme le pétrole un enjeu planétaire.
La gestion et la distribution de l’eau doivent-elles rester un service public ou l'eau peut-elle être considérée comme une marchandise régie par les lois du marché ? L’eau est-elle un bien commun de l’humanité et son accès doit-il être considéré comme un droit fondamental.

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Ce soir sur ARTE diffusion à 18h05 du film documentaire L’or bleu réalisé en 2008 par Damien de Pierpont et produit par la RTBF et ARTE.

Ce film aborde le sujet à travers l’exemple de la région de Marrakech au Maroc. La « perle du Sud », durement touchée par la sécheresse, accueille chaque année deux millions de touristes consommant cinq fois plus d’eau que la population locale. Cette surexploitation engendre de nombreux problèmes : les nappes phréatiques s’épuisent; les populations pauvres consacrent de nombreuses heures à la recherche de l’eau et les petits paysans voient leurs récoltes s’amenuiser à cause du manque d’eau.

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Aujourd’hui, l’eau est gérée par les pouvoirs publics. C’est la régie municipale qui en assure la distribution. Mais confrontée à une demande croissante, la ville s’apprête à concéder la gestion de l’eau à une société privée. Le réalisateur présente les arguments des différents acteurs face au problème de la privatisation envisagée du marché de l’eau.

Pour en savoir plus consulter les documents du site e-media.ch

mercredi, 24 septembre 2008

Découvrir la noix de lavage indienne

La noix de lavage indienne est un fruit de l'arbre à savon, le Sapindus Mukorossi.
noixdelavage-sapindus.jpg Cet arbre pousse facilement dans les terrains pauvres, dans les forêts, aux bords des routes et jusque dans les villes, au nord de l'Inde et au Népal. Il peut lutter contre l’érosion des terres en occupant les contrées arides et fournit un revenu durable et juste aux populations locales. Cet arbre mesure jusqu’à 15 mètres de haut et commence à porter des fruits au bout d’une dizaine d’années. La récolte est annuelle entre novembre et janvier. Il est productif pendant environ quatre-vingt-dix ans.  
La noix de lavage mûre est dorée et collante de par sa forte teneur en saponines. Le Sapindus Mukorossi produit cette substance collante pour se protéger contre des organismes nuisibles. Ces précieuses saponines se trouvent dans la coque des noix de lavage et agissent en contact avec l’eau comme un détergent. Après la récolte, les noix sont séchées, nettoyées, triées et décortiquées. Les moitiés de coques sont conditionnées et emballées aussitôt pour les protéger de l'humidité. La qualité de la noix de lavage dépend du moment de la récolte , des conditions de séchage, du nettoyage et du tri des noix.
noixdelavage.jpgEn Inde et au Népal, la noix de lavage est utilisée depuis toujours comme produit de lessive, de vaisselle et de ménage.
Une fois réduite en poudre et mélangée à des plantes aromatiques, elle sert aussi pour la toilette des cheveux. La noix de lavage indienne permet de laver les tissus traditionnels en soie, coton ou laine, délicats et très colorés, sans les user ou les décolorer.

La noix de lavage est une lessive qui préserve l’environnement, un détergent naturel qui peut être utilisé comme shampoing, pour le lavage du linge, de la vaisselle et des sols. C'est un produit d’entretien qui ne nécessite pas de transformation ou de production industrielle. Il existe des circuits commerciaux qui respectent tous les acteurs de la filière équitable.

Sur le site lanoixdelavage.fr on répond à toutes les questions que l'on peut se poser.

 

mardi, 23 septembre 2008

L'Université de la Terre: réinventer le progrès

C’est la 3e édition de l’Université de la Terre. Nature & Découvertes, en partenariat avec Les Echos, Enjeux Les Echos, KPMG, France 5, MAIF, RATP, Bureau Veritas, Ionis et le Ministère de l’Environnement, invite tous ceux qui ont envie d’inventer le monde de demain à venir débattre avec des experts de l’économie et de l’écologie.

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Quinze débats se tiendront dans les amphithéâtres de l’Unesco les 18 et 19 octobre 2008, sur le thème principal de : "Réinventer le progrès"
Quels sont les grands défis de demain ?
Quelle place pour la spiritualité dans le progrès ?
Faut-il remettre en cause le mythe du progrès ?
Quelle éducation pour nous préparer à la société de la connaissance ?
Progrès et travail : la notion de travail dans la société de demain.
Quels sont les nouveaux indicateurs de progrès? Comment mesurer l'apport des entreprises au progrès de la société.
Nouveau monde, nouvelles normes, nouvelle civilisation du risque.
Déplacement, habitat et urbanisme : mieux vivre demain.
Comment et qu'allons-nous consommer demain ?
Vivre plus longtemps: est-ce vivre mieux ?
Le progrès scientifique au service du progrès humain ?
Les nouvelles technologies au profit du lien social.
Le progrès dans un monde sans pétrole.
Nourrir les hommes : vaincre la faim.
Ecologie, économie et humanisme : la révolution de l'économie durable.


Découvertes scientifiques, avancées médicales et technologiques, le progrès est présent dans l’environnement de notre quotidien. La société est en fin de phase industrielle : phase qui l'a portée depuis deux cents ans, avec des progrès excessifs sans véritablement tenir compte du coût environnemental à payer (pollution et épuisement des ressources de la planète). Depuis quelques années, on assiste à une prise de conscience des enjeux (donner du sens au progrès, inventer un autre modèle de société). Le concept de développement durable est récent mais aussi novateur : une économie durable peut créer une nouvelle prospérité. La révolution écologique peut créer de la richesse.

La participation aux débats est gratuite mais une inscription préalable est indispensable (les places sont limitées).
Réservation sur www.universitedelaterre.com
Renseignements au 01.45.44.24.75

dimanche, 21 septembre 2008

Le dégel de la banquise

Après un an et demi de dérive sur la banquise de l'océan arctique, le bateau de l'expédition Tara est arrivé le 24 février 2008 à Lorient Les 20 "glacionautes" s’étaient laissés emprisonner par la banquise du pôle Nord. La dérive au coeur de la glace a été plus rapide que prévu. La goélette avait deux cent jours d’avance sur son programme initial, conséquence des effets du réchauffement climatique sur la région arctique.

Pour connaître les évènements prévus au sujet de l'expédition Tara

 

Cette deuxième vidéo pour mieux comprendre les conséquences du dégel de la banquise :


Relire l'article d'hier pour signer la pétition en ligne : la banquise, zone d'intérêt commun pour l'humanité