lundi, 28 mars 2011
De quoi est fait mon pull ?
Lire les étiquettes des vêtements et se demander à partir de quelle matière ils sont fabriqués, calculer l'empreinte écologique d'un voyage, faire le bilan énergétique de sa maison : ces gestes sont-ils capables de faire obstacle à l'épuisement des ressources et au changement climatique ? Pourquoi est-il si difficile de créer une société où l'écologie compte vraiment ?
Christine Castelain Meunier est sociologue au CNRS et au Centre d'analyse et de développement de l'intervention sociologique. Auteur d'une dizaine d 'ouvrages, elle a cosigné avec Francis Meunier Adieu pétrole... Vive les énergies renouvelables ! (Dunod, 2006).
Francis Meunier est titulaire de la chaire de physique du froid au Cnam et directeur de l'Institut français du froid industriel (IFFI). Il a participé aux travaux du GIEC (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat). Ces deux auteurs font le tri entre les différents comportements, les idéologies, les mensonges, les attentes et les illusions, mais ils dégagent aussi les actes susceptibles de changer véritablement le cours des choses.
Ce livre a été édité chez Actes Sud le 5 janvier 2011.
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mercredi, 23 mars 2011
L’eau, bien commun de l’Humanité
Trouver des informations sur le prix du service de l’eau et comprendre sa facture d’eau devient très difficile. Pour autant la loi prévoit que chaque citoyen puisse accéder aux informations sur l’eau qui coule de son robinet : prix, qualité, performance du service...
L’ONEMA (Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques) a lancé en 2008 l’observatoire de l’eau pour réaliser une base de données des services de l’eau en France accessible à tous. Aujourd’hui, seules 5% des collectivités l’ont renseignée malgré leur obligation légale. Il est donc impossible de connaître le prix du service mais aussi la qualité et la disponibilité de la ressource qui coule directement de notre robinet.
Ce 22 mars 2011, à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Eau, France Libertés et 60 millions de consommateurs ont lancé une Grande Enquête collaborative pour établir une cartographie complète du prix du service de l’eau en France, accompagnée d’une plateforme de partage sur le site www.prixdeleau.fr
On peut participer à cette enquête en se connectant sur le site. Grâce à ce site Internet, il sera possible d’engager à la fois les citoyens et les élus à compléter cette base d’informations qui regroupera, d’une part, les données publiques que possède l’ONEMA, et, d’autre part, les chiffres dont disposent les usagers de l’eau par l’intermédiaire de leur facture mais aussi à s’informer et à s’approprier les grands enjeux de l’eau>
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vendredi, 11 mars 2011
Une lessive vraiment écologique
Auparavant, pour faire sa lessive, on utilisait la saponaire, une plante aux propriétés nettoyantes puis à la fin du 19ème siècle, on a utilisé des lessives à base de savon. Les lessives actuelles à base d'éléments de synthèse ne sont apparues qu’à partir de 1930. Les lessives industrielles, même dites « écologiques », rejettent des éléments nocifs et polluants comme les phosphates. Et cette dégradation environnementale tient plus à la nature de ce qui est rejeté plutôt qu’à la quantité.
Mathias Cangina a conçu une lessive vraiment écologique à base de cendres de bois. La cendre de bois contient de la potasse, composé chimique dérivée du potassium, qui est une base de détergent et cette potasse s'intègre et se recycle parfaitement dans la nature.
La lessive de Mathias Cangina est 100% Gironde. Il récupère les cendres de bois auprès des restaurants cuisinant aux sarments de vignes et aux fours à bois. Ces cendres sont ensuite mélangées à de l'eau de pluie de récupération moins chargée en minéraux. Après plusieurs filtrages, la lessive est prête. Comme la potasse de cendre est un détergent doux, l'adoucissant devient superflu. Il reste juste à ajouter des huiles essentielles pour parfumer le linge si on le désire.
Mathias Cangina propose sa lessive en vrac sur les marchés de Gironde. Il suffit de se présenter avec son bidon, que l'on consacrera à la lessive, pour chacun de ses achats.
Cette Lessive a une énergie grise quasi nulle. Seuls les transports sont à noter, mais toutes les matières premières ainsi que tous les points de vente sont en Gironde, dans un rayon d’action de 50km. Cette Lessive est la seule à être fabriquée sans aucune énergie, pas d’électricité, ni de gaz.
Les matériaux ayant servi sont issus de l’économie locale, voire de la récupération.
En utilisant le même récipient pour sa lessive, l'énergie grise est diminuée également.
05:51 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : environnement, pollution, lessive, potasse, saponaire, bois, gironde
jeudi, 24 février 2011
Comment éliminer la mouche
Comment éliminer la mouche qui empêche son ami le jardinier de dormir ? C'est la question que se pose l'ours de la fable de La Fontaine ' L'Ours et l'Amateur des jardins '. L'animal répond en écrasant l'insecte au moyen d'un pavé. Et le poète de qualifier l'ours de mauvais raisonneur.
...
Les voilà bons amis avant que d'arriver;
Arrivés, les voilà se trouvant bien ensemble:
Et bien qu'on soit, à ce qu'il semble,
Beaucoup mieux seul qu'avec des sots,
Comme l'ours en un jour ne disait pas deux mots,
L'homme pouvait sans bruit vaquer à son ouvrage.
L'ours allait à la chasse, apportait du gibier;
Faisait son principal métier
D'être un bon émoucheur, écartait du visage
De son ami dormant ce parasite ailé
Que nous avons mouche appelé.
Un Jour que le vieillard dormait d'un profond somme,
Sur le bout de son nez une allant se placer
Mit l'ours au désespoir; il eut beau la chasser.
«Je t'attraperai bien, dit-il, et voici comme.»
Aussitôt fait que dit: le fidèle émoucheur
Vous empoigne un pavé, le lance avec roideur,
Casse la tête à l'homme en écrasant la mouche;
Et non moins bon archer que mauvais raisonneur,
Raide mort étendu sur la place il le couche.
Rien n'est si dangereux qu'un ignorant ami;
Mieux vaudrait un sage ennemi.
Afin de mesurer la portée philosophique de cette leçon, il faut identifier le défaut du raisonnement de l'ours ; et développer un concept de raison pratique. L'ours de la fable n'agit pas sans raisonner, pas plus qu'il ne manque de principes ; il agit selon une rationalité unilatérale, sur la base d'une définition incomplète des buts à atteindre par son intervention. Se dessine alors une troisième voie, qui consiste à concevoir la raison pratique comme une capacité à déterminer l'action à accomplir par le truchement d'une délibération pondérée. C'est cette troisième voie qu'explore le philosophe Vincent Descombes dans son essai de philosophie pratique « Le raisonnement de l'ours ».
On peut lire la fable complète sur le site lafontaine.net
05:24 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ours, fable, philosophie, jardinier
lundi, 21 février 2011
L’écureuil, porte bonheur...
Tous les peuples nomades entretiennent un rapport particulier avec le monde des animaux. Les Tsiganes ne font pas exception à cette règle : ils savent se mettre au diapason des infinis mystères de la vie animale, minérale et végétale ; leur sensibilité est proche de celle des druides et des guérisseurs.
L’écureuil, le romen morga des tsiganes, est un porte bonheur. Il fait partie de ces animaux familiers que l’on rencontre fréqemment au détour d’un chemin, en pleine campagne, ou au sommet d’un arbre, dans la forêt. C’est un symbole de prudence, de prévoyance et de prospérité. Sa couleur, tout comme celle du renard, lui assure la protection des esprits du feu.
07:25 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écureuils, animaux, vie, foret
jeudi, 10 février 2011
Dans la vie quotidienne, on est autoproducteurs
Produire ses légumes dans le potager, réparer un équipement électroménager, bricoler, fabriquer des meubles, coudre des vêtements, améliorer ou construire son logement : nous sommes tous en situation quotidienne d’autoproduire, souvent sans en avoir conscience. Ce terme d’autoproduction désigne toutes les activités destinées à produire des biens et des services, pour sa propre consommation et celle de son entourage, sans échanges monétaires.
Les jardins familiaux de développement social - PADES
envoyé par improductions. - Plus de vidéos de blogueurs.
Ce revenu complémentaire d’autoproduction, bien que non monétaire, n’a rien d’anecdotique. Cette économie n’a pas d’impact sur la croissance telle qu’elle est calculée par le Produit Intérieur Brut (PIB). Pourtant, elle est de celles qui donnent de la valeur et de la grandeur aux gestes de nombreuses personnes, que les indicateurs de la croissance n’ont pas prévu d’inclure.
06:11 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : autoproduire, potager, batiment, vidéo, jardins, croissance, économie, consommation
lundi, 31 janvier 2011
Comment utiliser les cendres de l'hiver au jardin ?
On utilise les cendres obtenues en brûlant du bois non-peint et non-traité. On enlève les plus gros morceaux de charbon de bois, c'est du carbone presque pur qui réclamera beaucoup d'azote pour se décomposer. Il faut répandre les cendres quand elles sont froides et bien sèches. On gratte la terre pour les enfouir superficiellement avant que le vent ne les disperse. On peut aussi préparer un engrais liquide en diluant 1kg de cendres dans un seau avec de l’eau jusqu’à obtention d’un lait gris que l'on répand avec un arrosoir au pied des plantes. Il faut éviter les sur-dosages, même si on dispose de cendres en grandes quantités.
Elles contiennent du calcium, du phosphore (P), du magnésium et de la potasse (K), dans des états plus ou moins solubles et quantités différentes selon les essences de bois utilisées. A cause de la présence de calcium, il est préférable de ne pas employer la cendre sur les massifs de plantes de terre de bruyère.
On évite d'en mettre au compost car les cendres freinent la décomposition des végétaux.
Les cendres peuvent aussi être disposées en cordon autour de cultures comme les fraises, pour dissuader les limaces et les escargots de s'en approcher.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site rustica.fr
05:56 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, jardiner bio, bois, engrais, bio, limaces, escargot, fraises, magnésium, calcium
mercredi, 19 janvier 2011
Pour que l'eau salée n'ait jamais le goût des larmes
La SNSM, Société nationale des sauveteurs en mer lance dans une campagne d'appel aux dons. La SNSM est une association loi de 1901 de droit privé, dont le budget annuel de 20 millions d'euros est financé pour près de 70% par des ressources d'origine privée et qui mobilise près de 6000 bénévoles. D'importants investissements, estimés à 5 ou 6 millions d'euros, sont indispensables cette année pour acheter de nouveaux bateaux. Il faudra 180 petits patrouilleurs au prix 400.000 euros chacun pour maintenir la flotte à niveau. La SNSM assure aussi le coût de formation des 700 sauveteurs embarqués. Il faudra encore formé les 1500 bénévoles déployés chaque été sur les plages françaises
La SNSM en appelle à la solidarité de chacun, rappelant que 66% des montants versés sont déductibles des impôts.
Pour faire un don, on peut se connecter sur le site snsm.org
06:13 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : solidarité, mer, océan, snsm
vendredi, 14 janvier 2011
Les produits partage, éthique et marketing
On parle de « produit partage » lorsqu'une entreprise s'engage à verser une partie du prix de la vente d'un produit ou d'un service à une association ou une fondation. Le produit partage est un acte d'achat solidaire effectué par le consommateur.
Souvent pour les entreprises, les produits partage permettent un positionnement différenciant pour diriger les consommateurs vers un produit. Les bénéfices directs se traduisent par une augmentation des ventes, du nombre de nouveaux clients ou même par l'amélioration de la fidélité des clients. C'est aussi un moyen de soigner son image vis à vis des clients qui veulent donner du sens à leurs achats. Un engagement soutenu pendant plusieurs années renforce l'image de l'entreprise en lui donnant une dimension plus humaine. L'éthique est au service du marketing.
Selon Serge Orru, Directeur Général WWF-France, plus qu’un simple produit partage permettant de collecter des fonds pour financer les missions, les « partenariats produits » du WWF visent à favoriser une production et une consommation plus responsables. Ainsi, le WWF s’associe à des entreprises manifestant une volonté forte de réduire les impacts de leurs produits sur l’environnement.
06:19 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : wwf, solidarité, environnement, produit partage
jeudi, 13 janvier 2011
Pour tout produit acheté, un arbre planté
Selon Sylvain Angerand des Amis de la terre, "pour tout produit acheté, un arbre planté" est un slogan payant car c'est une action très symbolique qui rencontre l'adhésion assez immédiate des consommateurs. Mais cette action n'est pas une réponse adaptée à la déforestation. Il y a des endroits dans le monde où il faut restaurer les écosystèmes qui ont été fortement dégradés mais il faut le faire avec des essences locales. Or les entreprises qui proposent ces actions médiatiques ont tendance à planter des eucalyptus partout.
En effet, c'est un arbre efficace en terme de compensation carbone. Il pousse très vite et capte donc beaucoup de CO2 mais en contre partie il est très gourmand en eau (300l par jour) et assèche parfois les rivières et les puits, rendant l'accès à l'eau potable encore plus problématique. En Amérique du Sud, on appelle les eucalyptus, les arbres de la soif. Il vaudrait mieux s'attaquer aux causes de la déforestation : culture de l'huile de palme, du soja pour l'alimentation des animaux, fabrication du papier, de l'aluminium...
Pour en savoir plus sur la culture des eucalyptus, on peut consulter le site amisdelaterre.org
05:42 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arbres, plantation, bois, écologie, environnement, biodiversité, jardin
vendredi, 10 décembre 2010
Plus de 1600 jardins de Noé
Le jardin est un réservoir de biodiversité : papillon, hérisson, coccinelle, mésange, lézard, … mais cette biodiversité est aujourd’hui menacée. La disparition des espèces animales et végétales, et des milieux naturels est une réalité scientifique incontestable. Ce phénomène s’accentue dans le monde entier, y compris en France et ce, jusque dans nos jardins. La nature rétrécit… Mais nous pouvons tous agir pour sauvegarder la biodiversité !
Conscient de cet enjeu majeur et souhaitant contribuer à préserver la biodiversité, on peut adhérer à la charte des jardins de Noé en s'engageant à :
o respecter la nature sous toutes ses formes, chez soi et ailleurs,
o préserver la biodiversité dans son jardin,
o faire évoluer ses pratiques et comportements au quotidien en faveur de la biodiversité et de l’environnement,
o se tenir au courant de l’actualité sur la biodiversité et sur les moyens de la préserver.
Plus de 1600 jardins déjà inscrits, voici le lien pour ajouter son jardin à la liste http://www.jardinsdenoe.org/inscription
Les jardins de Noé ont maintenant leur livre que l'on peut commander en ligne pour laisser la nature entrer dans son jardin en quelques gestes simples, pour jardiner avec plaisir tout en respectant l’environnement.
06:06 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardins, jardinage, noé conservation, noé, biodiversité, papillon
mardi, 07 décembre 2010
NoPoPo, Non Pollution Power.
Comment fonctionne une pile à eau ?
La technologie utilisée pour une pile à eau consiste à immerger deux électrodes, l'une positive contenant du chlorure cuivreux (CuCl) et une électrode négative à base de magnésium. Dès que l'eau entre en contact avec les deux électrodes, une réaction électrochimique, oxydoréduction, apparaît créant ainsi de l'énergie électrique. C'est Bert ADAMS, un inventeur américain, qui mit au point la pile à eau en 1939. Le brevet a été déposé en 1943. Depuis cette date, la pile à eau a été maintes fois améliorée. La pile à eau possède plusieurs avantages dont la possibilité d'être conservée éternellement à condition d'être stockée au sec dans un emballage étanche. mais surtout, ce type de pile ne contient ni mercure, ni cadmium ou autres substances nocives pour l’environnement.
La mention NoPoPo apposée sur les objets utilisant une pile à eau signifie Non Pollution Power. Une société japonaise propose l’Aqua Battery qui délivre une puissance de 1,5 volt et est disponible au format AA (LR06) et AAA (LR03). On trouve aussi sur le web, plusieurs modèles d'horloge à eau. Le seul entretien consiste à faire le niveau d'eau environ tous les 15 jours.
IFA : Aqua Battery
envoyé par giiks. - Regardez plus de vidéos de science.
Une horloge à eau est en vente sur le site consoglobe.com
06:07 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergies, énergies renouvelables, sciences, chimie, eau, mercure
jeudi, 18 novembre 2010
Comment utiliser le pain rassis ?
En comptant la production agricole non récoltée, les pertes durant les différents stockages, le gaspillage chez le consommateur, l'ensemble des pertes dépasse la moitié de la production agricole mondiale. Plus de la moitié des terres agricoles sont exploitées inutilement à cause du gaspillage alimentaire. Pour Lionel Vilain, chargé de mission agriculture pour France Nature Environnement, "il ne faut pas oublier que le gaspillage alimentaire représente autant de pollutions des sols inutiles ou de consommation d'eau pour irriguer ces mêmes terres. Il est certain que des économies très importantes pourraient être réalisées, économies qui permettraient probablement d'éviter d'avoir à doper la production agricole à grands coups de pesticides ou de déforestation, sans compter également les bénéfices économiques et sanitaires pour la population".
En un an, chaque Français jette en moyenne 7kg de produits encore emballés, non entamés. Si on tient compte du pain rassis, des fruits et légumes avariés et des restes cuisinés jetés, on atteint 20kg de déchets par an et par personne.
L'Organisation Mondiale de l'Alimentation (FAO) affirme que 90% des gens n'auraient pas conscience de la quantité de nourriture qu'ils jettent et des ressources nécessaires à sa production et transformation. Ainsi, qui sait que derrière une baguette de pain rassis jetée à la poubelle, c'est une baignoire d'eau que l'on gaspille indirectement, volume d'eau qui a été nécessaire à sa production ?
Pour relire la recette de gâteau de pain et consulter toutes les recettes à base de pain
05:33 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : alimentation, pain, recette, gaspillage, agriculture, eau potable
vendredi, 12 novembre 2010
L'huile de lin protège le bois
On peut préparer soi-même un saturateur à base d'huile de lin pour protéger le bois. Le mélange le plus efficace est réalisé à partir de l'huile de lin qui a le mérite de protéger le bois des intempéries mais aussi des attaques d'insectes.
On incorpore 1/3 d'essence de térébentine dans 2/3 d'huile de lin pour faciliter sa pénétration dans le bois. Il faudra repasser une couche tous les deux ans pour les parties les plus exposées et tous les cinq ans pour les parties les plus protégées à la fois du soleil et des intempéries. Le traitement fongicide est inutile à l'intérieur d'une maison chauffée et isolée car le bois ne contient pas plus de 10% d'eau. Les champignons ne s'attaquent qu'au bois qui renferme un taux d'humidité supérieur à 20%. De même, les vrillettes s'installent de préférence dans le bois humide.
05:40 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : bois, environnement, traitements chimiques, fongicide
mardi, 09 novembre 2010
Un espace vital limité à la surface d'une feuille A4
Lors d'une cérémonie ayant eu lieu à la Tour Eiffel à la fin octobre 2010, Compassion in World Farming a remis le Trophée des Œufs d’Or 2010 à plus de 100 entreprises européennes dont 14 entreprises françaises pour leur engagement à n’utiliser que des œufs issus d’élevages alternatifs (plein air, au sol ou bio). Ces entreprises utilisent à ce jour plus d’un milliard d’œufs par an. Leur récent engagement permettra à des millions de poules pondeuses de ne pas avoir à connaître les souffrances associées à la vie en cage de batterie.
En Europe, plus de 80% des poules élevées pour leurs oeufs sont détenues dans des cages de batteries. En France, près de 38 des 47 millions de poules pondeuses sont ainsi retenues enfermées, dès l'âge de 4 mois, dans un environnement appauvri à l'extrême, sur 8 étages dans des hangars aveugles pouvant contenir simultanément jusqu'à 70000 poules. Les cages en batterie présentent une incompatibilité irrémédiable avec les besoins essentiels des oiseaux, à part se tenir debout sur leurs pattes, les poules disposent d'un espace vital trop restreint, ne dépassant pas la surface d'une feuille de format A4, qui engendre des comportements de picage des plumes et de cannibalisme.
L'élevage des poules en cages - www.oeufs.org
envoyé par pmaf. - Découvrez plus de vidéos d'animaux.
La cage de batterie conventionnelle sera interdite dans l'Union Européenne à partir de 2012 et sera remplacée par la cage « enrichie », qui apporte quelques rares améliorations (perchoir, litière, nid artificiel), mais ne représente qu'une évolution limitée et très relative pour le bien-être des poules. La hauteur prévue des cages est de 45 cm, pour des oiseaux dont le sentiment de sécurité est indissociable de la sensation de hauteur. Faute d'espace, les poules demeureront inactives la majorité du temps et le problème de picage des poules perdurera.
Lors d'un élevage en plein air, objet d'une labelisation Agriculture biologique ou Label Rouge, les bâtiments s'ouvrent vers un parcours extérieur, couvert de végétation. Les poules gagnent en espace, en activité physique et exploratoire. Elles entrent et sortent librement sur le terrain herbeux, idéalement arboré et parsemé d'abris pour les poules qui craignent naturellement la menace de prédateurs. Elles déploient pleinement l'ensemble de leurs comportements typiques de l'espèce : exploration, fouille du sol, picorements, bains de poussières, les gestes essentiels à un équilibre comportemental.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site ciwf.org.uk
05:53 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : oeufs, environnement, élevage, bio
jeudi, 28 octobre 2010
La luzerne favorise la biodiversité
La luzerne est une plante très économe en engrais, amendements, pesticides, qui ne nécessite pas de fongicide. Elle puise directement l'azote de l'air grâce au rhizobium présent sur ses racines. De plus, la culture de luzerne fournit aux cultures suivantes un reliquat d'azote. Peu gourmande en eau et capable de s'alimenter en profondeur, la luzerne ne participe pas à l'épuisement des nappes phréatiques.
Les champs de luzerne hébergent des micro-organismes et une faune près de 100 fois plus importante que dans une culture comme le blé, tout en abritant des insectes auxiliaires des cultures environnantes. La luzerne a une floraison tardive et constitue donc une source de nectar appréciée à un moment où les fleurs se font plus rares. Elle favorise la biodiversité et fournit un très bon engrais vert.
Un engrais vert sert à l'activation puissante de la vie microbienne du sol, d'abord par les racines qui restent et qui s'humifient puis par l'incorporation des parties aériennes préhumifiées. Il fait partie, avec le compost et le couvert, de la méthode de fertilisation biologique du sol. Pour éviter de laisser un terrain à nu, on peut semer de la luzerne et la faucher plusieurs fois de suite pour enrichir le sol.
Pour en savoir plus sur l'utilisation des engrais verts, on peut consulter le site jardinsdenoe.org
06:04 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : engrais, pesticides, fongicide, luzerne, agriculture bio, biodiversité
lundi, 11 octobre 2010
Un guide de référence pour tous les jardiniers
Le calendrier lunaire 2011 est un guide de référence pour tous les jardiniers. C’est un ouvrage annuel diffusé depuis 1978.
Son but est de proposer une utilisation concrète des influences lunaires pour connaître les meilleures périodes pour semer, planter, repiquer et entretenir les plantes potagères, les fruitiers, les fleurs. Parmi les thèmes abordés, on peut découvrir la gestion du compost, l'utilisation des purins, tisanes, insecticides, fongicides et le traitement des mauvaises herbes.
Dans d'autres domaines, comme l’apiculture, la viticulture et la sylviculture, il est aussi recommandé de travailler en harmonie avec la Lune.
On peut le commander sur le site fermedesaintemarthe.com
05:40 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, jardinage, jardiner bio, potager, insecticides, compost
jeudi, 07 octobre 2010
Adopter une Cardère des Villes
La Cardère des villes était cultivée autrefois pour les besoins de l'industrie textile. Elle était utilisée comme outil, employée à peigner les draps de laine, les feutres, les lodens. Ses crochets acérés, à la fois durs et élastiques, étaient irremplaçables pour tirer délicatement les fils de la trame, donnant à l’étoffe son aspect moelleux, ou feutré.
Mais la Cardère des villes est aussi une superbe fleur. Les papillons et bourdons sont attirés par son nectar lors de la floraison, les chardonnerets se nourissent de ses graines à la mauvaise saison. La cardère n’est pas envahissante, malgré ses piquants et son allure, ce n’est pas un chardon. C'est la plante idéale pour les bouquets séchés.
L'équipe de la revue La Hulotte, découvrant les toutes dernières graines, les a semées et multipliées pour ses lecteurs, qui aujourd'hui la cultivent dans toute la France.
On peut demander gratuitement un petit sachet de Cardères des Villes sur le site du journal lahulotte.fr
05:57 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biodiversité, plantes, jardins, semence, fleurs
lundi, 23 août 2010
Rien qu'à le sentir, on se sent propre
Le savon est connu depuis l'antiquité. Les Gaulois l'utilisaient comme lotion contre les maladies de peau et comme teinture pour les cheveux. Pour la lessive, les Romains employaient de l'argile, tandis que les Grecs se servaient de plantes saponaires. Ce n'est qu'au IVième siècle que le savon est utilisé comme produit de toilette mais son usage reste très peu répandu. Ce sont les Arabes qui vont développer son usage et à l'occasion des croisades on le redécouvre comme produit de toilette dans tout l'Occident.
L'appellation "savon de Marseille" est institutionnalisée par Colbert sous le règne de Louis XIV. Depuis la recette n'a pas été modifiée. On fait chauffer dans de grands chaudrons un mélange d'huiles végétales et de soude pendant 10 jours, On laisse refroidir dans des bacs rectangulaires durant 2 jours, on découpe la savon en pains de 35kg avant d'être redécoupé et estampillé.
Les gels douche avaient remplacé le savon dans les salles de bain mais on redécouvre aujourd'hui son usage, son odeur et ses bienfaits.
08:13 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bienfaits, santé, savon, nature
jeudi, 19 août 2010
Le temps des confitures
Les confitures aux fruits sauvages sont les plus parfumées. Il faut cueillir ces fruits loin des routes passagères pour éviter toute pollution, ne prélever que les fruits intacts et mûrs à point, ne pas arracher de branches et respecter la plante qui l'an prochain donnera de nouveau des fruits sauvages succulents.
On cueille ces fruits en fin d'après-midi en évitant de les entasser. On prépare les confitures dès le retour à la maison. On lave et on égoutte soigneusement les fruits. On peut les laisser mariner dans le sucre durant toute la nuit, en comptant le même poids de sucre que de fruits. On pourra ainsi dans la matinée suivante prévoir la cuisson dès que l'on sera disponible.
08:42 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : gastronomie, confitures, mûres, cuisine, cannelle