samedi, 18 avril 2009
Faire de son jardin un Jardin de Noé
C'est le printemps, la saison des papillons recommence. Noé Conservation nous invite à cultiver notre jardin en étant plus attentif à la biodiversité.
Un jardin est un réservoir de biodiversité : papillon, hérisson, coccinelle, mésange, lézard... Pourtant la disparition des espèces animales et végétales, et des milieux naturels est une réalité scientifique incontestable. Ce phénomène s’accentue dans le monde entier, y compris en France et ce, jusque dans nos jardins. La nature rétrécit.
On peut par quelques gestes simples, faire de son jardin un « Jardin de Noé » et rejoindre la communauté de tous les jardiniers s’engageant pour préserver l’environnement. Pour inscrire son jardin, il faut se connecter sur le site jardinsdenoe.org. On peut y découvrir un grand choix de fiches pratiques sur la faune et la flore sauvage des jardins ou apprendre tous les gestes pour y accueillir la biodiversité.
Voici un résumé de la fiche 29 : l’éclairage nocturne est parmi les 3 causes principales du déclin des papillons, avec l’abus de pesticides et la raréfaction des habitats. Pour certains scientifiques, ce pourrait même être la première cause de la raréfaction des papillons de nuit. Instinctivement, ce sont de nombreux insectes nocturnes qui sont attirés par les sources lumineuses, jusqu’à se brûler les ailes sur les ampoules ou tomber au fond de globes lumineux qui agissent comme de véritables pièges. D’autres insectes, dits lucifuges, cherchent à fuir absolument toute source de lumière. La modification de l’environnement lumineux a ainsi réduit considérablement les habitats possibles pour ces espèces. Chaque nuit, des éclairages de jardins provoquent la mort directe ou indirecte de centaines d’insectes nocturnes. De plus en plus rares, certains sont maintenant proches de l’extinction. Eclairer son jardin alors que tout le monde dort n'est peut-être pas indispensable.
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mardi, 10 février 2009
Les fiches éco-veille pour une action éco-citoyenne
Aussi bien en hiver qu'en été, les fiches éco-veille permettent à tous de participer à la sauvegarde des chemins de randonnées et de la nature.
Le Codérando met en place dans le département le réseau éco-veille, conçu par la Fédération française de randonnée pédestre au niveau national. C’est une démarche ouverte à tout citoyen, randonneur ou non, qui constate une anomalie sur un sentier de promenade. Il suffit de remplir la fiche imprimable à partir du site du Codérando 95.
Une fois la fiche reçue, le Codérando entreprend les démarches nécessaires auprès des communes concernées en application du Code rural et informe la personne à l’origine du signalement de l’avancement des démarches. Les municipalités répondent de manière très positive. En 2008, Le Codérando a traité quarante fiches.
Pour plus de renseignements : 01 30 35 81 82 ou coderando95viarmes@wanadoo.fr
06:05 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : éco-citoyen, nature, sauvegarde, randonnée pédestre, coderando95
vendredi, 26 décembre 2008
Une deuxième vie pour les sapins de Noël
Après les fêtes, se pose la question du recyclage des sapins de noël. Déposés en masse sur les trottoirs, il endommagent des bennes de ramassage et le coût de traitement est prohibitif. La solution est de les rapporter dans les déchèteries où ils pourront être transformés en compost. À Paris et dans plusieurs grandes villes, ils peuvent être rapportés dans les squares et jardins publics. Pour transporter son sapin et éviter qu'il sème ses épines, on peut le déposer sur un drap et l'emmitoufler.
Les végétaux sont biodégradables et deviennent du compost. Ils sont emmenés sur une plate-forme de compostage pour être transformés en engrais naturel. Les végétaux sont broyés et mis en tas pour former des andains. Toutes les semaines pendant 4 mois, les andains sont retournés. Au bout de 6 mois, on obtient du compost prêt à enrichir les plantations.
La déchèterie, située sur la commune de Bessancourt, dans la zone industrielle de Taverny - Beauchamp, rue de Pierrelaye, est ouverte tous les jours, sans interruption, à l’exception des 25 décembre et 1er janvier. Du 1er octobre au 31 mars, la déchèterie est ouverte de 10h à 18h.
06:15 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : sapins, noël, recyclage, déchets, compost
lundi, 01 décembre 2008
Quelles variétés de poissons consommer ?
La pêche intensive met en danger plusieurs espèces de poissons. En choisissant des variétés moins menacées, on peut ,en tant que consommateur, limiter l'impact écologique de cette pêche.
La sardine est pêchée principalement dans l'Atlantique ,des côtes anglaises jusqu'aux côtes marocaines. L'espèce pêchée en Méditerranée est plus petite et allongée. A l'heure actuelle, les stocks sont importants et se renouvellent correctement. C'est un des poissons les moins chers. On préfère souvent le cuisiner au barbecue pour ne pas parfumer sa maison, mais la sardine est aussi excellente au four.
Pour le hareng qui semblait avoir disparu, on a dû attendre plus de 20 ans pour que les stocks se reconstituent. Aujourd'hui ,le hareng abonde dans l'Atlantique Nord ,et ,on peut le pêcher sans mettre l'espèce en danger.
Le lieu noir est abondant, c'est un poisson injustement méconnu et pas cher. Le lieu jaune est un peu plus cher mais très savoureux. On peut le cuisiner à la place du cabillaud qui est surpêché.
L 'élevage extensif de la moule est bien maîtrisé et a peu d'impact négatif sur l'environnement. C'est un crustacé bon marché qui possède des propriétés alimentaires très intéressantes.
Que penser des poissons d'élevage ? Sont-ils une solution pour éviter la surpêche des espèces sauvages ? On pourrait le penser mais les espèces élevées sont souvent des poissons carnivores (saumon, bar, daurade). Pour produire 1kg de ces poissons, il faut 4kg de farine de poissons sauvages, utiliser des antibiotiques et rejeter une grande quantité de déchets.
06:15 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poissons, pêche, écologie, consommation, alimentation
mardi, 25 novembre 2008
Biodiversité, nos vies sont liées
Vivre mieux, plus longtemps et en bonne santé, grâce à la biodiversité, la sécu du vivant.
10 gestes pour passer à l'action
1. Pour rester en bonne santé, on soigne son environnement
Vivre dans un environnement sain et de qualité permet de rester en bonne santé. On peut respecter la qualité de l'eau en utilisant des produits « verts », améliorer la qualité de l'air grâce aux transports en commun ou au vélo, jardiner sans pesticides et manger des fruits et légumes de saison locaux.
2. On apporte ses boîtes de médicaments usagés à la pharmacie
3. On utilise des produits ménagers non polluants
4. On mange bio
Manger des produits issus de l'agriculture biologique, c'est soutenir un mode de production respectueux de l'environnement. L'agriculture biologique n'utilise pas de produits chimiques (pesticides, insecticides, engrais) qui sont nocifs pour la biodiversité, mais aussi pour la santé. Elle n'utilise pas non plus d'OGM (organismes génétiquement modifiés), si couramment utilisés dans la nourriture des animaux d'élevage, en agriculture non biologique.
5. On privilégie les produits frais et locaux, la base d'une alimentation équilibrée et écologique
Frais, les produits demandent moins d'emballages, sont moins coûteux en énergie et en matières premières que les produits transformés (surgelés, plats cuisinés...). Locaux, ils nécessitent moins de transports, participent au maintien d'une agriculture de proximité et sont souvent mûrs à point, synonyme de plus de goût..
6. On utilise des cosmétiques naturels
7. On découvre la médecine douce pour rester en forme
8. On se déplace à pied, à vélo ou avec les transports à commun
9. On redécouvre les bienfaits des plantes
De nombreuses plantes de nos régions ont des propriétés uniques, utilisées en médecine depuis des siècles. En infusion, décoction, gélules, poudre ou inhalation, elles peuvent aider à digérer, à dormir ou encore tonifier l'organisme. Selon un diction « Qui a de la sauge dans son jardin, n'a pas besoin de médecin ». Le thym, l'origan et la sarriette ont des propriétés anti-bactériennes, l'eucalyptus et le pin dégagent les voies respiratoires, la réglisse et la mélisse favorisent la digestion, la camomille et la passiflore facilitent le sommeil.
10. On jardine de façon écologique
En France, les 13 millions de jardiniers utilisent 8 000 tonnes de pesticides par an, soit 10 % de la consommation nationale. Ces produits nocifs pour la santé et l'environnement sont très souvent mal utilisés, surdosés et utilisés sans protections, et rejoignent, dès la première pluie, les nappes phréatiques et les rivières. Faire du compost avec les déchets, permet de disposer d'un engrais naturel.
Pour en savoir plus, consulter le site : agisavecnoe.org
06:07 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biodiversité, santé, environnement, alimentation, agriculture biologique, jardin, pesticides
mercredi, 17 septembre 2008
Limiter nos déplacements
Le pic de pétrole est atteint, la production diminue. Depuis 1980, on extrait plus de pétrole que l'on en découvre. Et pourtant il est présent dans tous nos biens de consommation, dans les engrais et produits chimiques de l'agriculture intensive, dans les réservoirs de tous nos véhicules... Le pic du gaz sera atteint dans 2 ou 3 ans, le pic de l'uranium dans moins de 20 ans... alors que la demande en énergies fossiles n'a jamais été aussi forte, soutenue par la croissance des pays asiatiques. Dans les années à venir, le pétrole se fera plus rare et donc plus cher. Ce sera peut-être un bien pour préserver l'environnement.
En tant que citoyen, on peut prendre quelques initiatives afin de limiter nos déplacements :
- choisir dans la mesure du possible de se loger plus près des axes de transport public et de son lieu de travail,
- privilégier des modes de transport alternatifs comme la marche, le vélo, les transports publics ou le co-voiturage,
- quand l’utilisation de la voiture est nécessaire, conduire de manière douce en respectant les limitations de vitesse contribue à réduire les émissions de gaz nocifs,
- encourager son employeur à mettre en place un plan de déplacement entreprise,
- choisir l’école la plus proche du domicile et participer aux initiatives scolaires comme les pédibus,
- familiariser les enfants aux transports publics,
- envisager la livraison à domicile des courses,
- participer aux mesures mises en place par les collectivités locales pour améliorer les transports publics, les pistes cyclables ou zones piétonnes.
Je vous rappelle ma modeste participation à la semaine de la mobilité européenne, j'offre les frais de livraisons des paniers d'O'Papilles pour ce vendredi 19 septembre. Les prises de commande se terminent ce soir à 21h30.
Bonne journée à tous, damien.
07:20 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : transport, pétrole
samedi, 13 septembre 2008
Caracycle et Carapatte
Eco-mobilité en milieu scolaire : Carapatte et Caracycle (les PDES, Plans de déplacements établissement scolaire)
Les PDES sont des mesures concertées entre collectivité, école et parents, pour encourager l’éco-mobilité. On en compte à ce jour près de 1500. Ils impliquent, pour les municipalités, des aménagements de confort et de sécurité sur la voirie.
Le Caracycle (ou bus cycliste pour l’ADEME) est un mode de ramassage scolaire, visant à limiter l’utilisation de la voiture particulière et à sécuriser les trajets des enfants à vélo sur les trajets domicile-école. Il consiste à convoyer de façon quotidienne les enfants sur le trajet domicile-école. Encadrés par des parents, les enfants d’un quartier se déplacent tous en vélo. Les groupes d’enfants se forment à des endroits déterminés et à des horaires précis. Plusieurs lignes peuvent desservir la même école.
Le Carapatte (ou bus pédestre pour l’ADEME) est aussi un mode de ramassage scolaire. Mais cette fois-ci, les enfants d’un quartier, encadrés par des parents, se déplacent à pied. Comme pour le bus cycliste (ou Caracycle), les groupes d’enfants se forment à des endroits déterminés et à des horaires précis et plusieurs lignes peuvent desservir la même école.
La mise en place d’un PDES, c’est 188 g de CO2 évités, par jour et par enfant. De plus, les enfants qui marchent sont plus attentifs en classe et ils peuvent très tôt prendre conscience que la protection de l’environnement est l’affaire de tous. Durant la semaine du 16 au 22 septembre, c’est l’occasion de se renseigner auprès de sa mairie ou des associations de parents d’élèves de son groupe scolaire pour connaître les dispositifs Caracycle et Carapatte mis en œuvre sur sa commune. Sinon, il est possible de mettre en place un PDES, en contactant les délégations régionales de l’ADEME qui accompagnent la mise en place des projets.
06:15 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, environnement, co2
vendredi, 08 août 2008
La cuisson solaire
La cuisson solaire est très peu connue en France et dans le monde. Seulement 1% de la population mondiale est informée de ses avantages. Les températures de cuisson "douces" variant de 135°C à 250°C selon les cuiseurs, permettent de conserver la valeur nutritive des aliments, ou de pasteuriser l'eau. La cuisson solaire utilise une énergie écologique, non polluante, et disponible gratuitement. Les fours solaires sont simples d’utilisation, transportables, demandant peu de surveillance. Le fonctionnement du four solaire n'est pas dépendant de la température extérieure. On peut donc l'utiliser même l'hiver tant que l'ensoleillement est d'au moins 40mn par heure.
Le barbecue solaire utilise le principe de la concentration des rayons. Grâce à sa forme parabolique, tous les rayons se concentrent sur le récipient. La puissance de ces barbecues solaires est équivalente à celle d’une plaque à gaz ou électrique. Sur le modèle présenté, on doit poser une plaque sur la partie supérieure pour éviter les projections sur le réflecteur.
Le four solaire utilise le principe de l’effet de serre. Le rayon pénètre par la vitre dans la boite isolée. Le récipient noir placé à l'intérieur capte la chaleur qui augmente progressivement. Cette cuisson est équivalente à la cuisson au four à l'étouffée.
Utiliser les énergies renouvelables permet de participer à la protection du climat et de l'environnement. Le barbecue et le four solaire sont des applications pratiques de l'énérgie renouvelable dans la vie quotidienne.
09:26 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : solaire, écologie, environnement, cuisson, barbecue
jeudi, 07 août 2008
Utiliser le téléphone portable avec précautions
Les études épidémiologiques sont encore incomplètes et on ne peut établir de lien direct entre l'usage du téléphone portable et des problèmes de santé. Cependant on sait avec certitude que les champs électromagnétiques du téléphone portable pénètrent le cerveau durant une communication téléphonique.
Il est donc indispensable de prendre quelques précautions.
Le cerveau de l'enfant est très sensible à l'exposition de ces champs électromagnétiques et il est préférable qu'un enfant de moins de 12 ans n'utilise pas de téléphone portable.
L'amplitude du champ baisse de 4 fois à 10cm et 50 fois à 1m. Il est donc conseillé de maintenir le téléphone éloigné lors des communications, de limiter les conversations à quelques minutes et de ne pas le garder trop longtemps sur soi, même en veille.
Le champ magnétique est moins puissant une fois que le correspondant a décroché, aussi il est préférable d'attendre cet instant pour porter le téléphone à son oreille.
Lors d'un déplacement, la puissance est maximale quand le téléphone tente de se raccorder à une autre antenne relais pour maintenir la communication. On évite donc de répondre au téléphone en voiture ou en train.
Pour toutes ces raisons, il est conseillé de communiquer de préférence par SMS , de prendre un maximum de précautions et de choisir un téléphone portable dont le « débit d'absorption spécifique » ou DAS est le moins élevé.
08:50 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : santé, téléphone, cerveau
samedi, 02 août 2008
Le bouturage aoûté de l'azalée
L'Azalée est une plante rustique, voisine des Rhododendrons, qu'on observe dans les massifs montagneux jusqu'à 2300m d'altitude au dessus des forêts de pins crochets. L'Azalée est une plante de terre de bruyère, de petite taille, environ 60cm, qui se développe près du sol. Les variétés sauvages sont souvent persistantes, à petites feuilles coriaces, lustrées, vert foncé. L'Azalée fleurit au printemps dans des teintes variant du rose au rouge. En montagne, la floraison se poursuit jusqu'à la mi-juillet.
Le bouturage aoûté ou demi-ligneux est un mode de multiplication des végétaux plus rapide que le semis et plus simple que le greffage. Il reproduit fidèlement les plantes-mères. Ce mode de multiplication utilise une particularité qu'ont les plantes herbacées de pouvoir émettre des racines adventives à la base des tiges sectionnées. Ce phénomène est dû à la présence d'une hormone : la rhizocaline qui se concentre à la base des tiges et des yeux.
Les boutures sont sélectionnées sur les pieds-mères les plus sains. On coupe à l'aide d'un sécateur des pousses d'extrémités de 10 à 15cm correspondant aux branches de l'année d'un vert tendre. Ensuite, quand c'est possible, on détache les boutures avec un talon, ce petit morceau de la tige qui a donné naissance à la bouture. On supprime les feuilles du bas plus anciennes et on conserve juste un bouquet final de quelques feuilles dans un souci d'équilibre physiologique, la plante doit respirer. On place les boutures dans un compost très léger, sable, terre de bruyère et terreau de feuilles. Le fond du pot doit être bien drainé pour éviter toute humidité excessive. Pour faciliter l'enracinement, on maintient une température constante d'environ 20°C dans un endroit mi-ombragé.
Il faut être patient car les signes de reprise ne seront visibles qu'à la mi-septembre. Les plants pourront être mis en terre avant l'hiver.
06:22 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, bouturage, azalée, plantes herbacées
mardi, 08 juillet 2008
Devenir un bon éco-consommateur
Sur le site reduisonsnosdechets.fr : des animations pour devenir un éco-consommateur informé.
Les éco-labels sont nombreux sur la route de l’éco-consommateur : un test " la bonne conduite" pour apprendre à les reconnaître
Devenir un bon éco-consommateur en limitant ses déchets car chaque geste peut avoir des conséquences sur la ville et l'environnement.
Pour découvrir comment améliorer votre quotidien, baladez vous avec votre souris et répondez aux 14 questions en cliquant par exemple
sur la superette, question n°1 : que décidez-vous d’acheter pour aller pique-niquer ?
question n°3 : quel type de fruits choisissez-vous ?
sur l’école, question n°13 : que mange votre enfant au moment du goûter ?
sur l’entreprise, question n°9 : comment imprimez-vous ?
Les principaux matériaux recyclables sont les matières plastiques, l'aluminium, l'acier, le verre, le papier et le carton. Des objets composés d'un seul matériau, comme les bouteilles de verre ou de plastique, peuvent être facilement recyclés.
Exemples de matières et produits en matières recyclées :
- bouteilles en verre fabriquées à partir de bouteilles usagées ;
- le papier et le carton (journaux, magazines, ...) fabriqué à partir de % plus ou moins importants de papiers-cartons récupérés et triés, non souillés ;
- rembourrage de vêtements ou chiffons d'essuyage fabriqués à partir produits textiles usagés ;
- revêtements de sols d'aire de jeux pour enfants, panneaux d'insonorisation, roues de poubelles, bacs à fleurs fabriqués à partir de pneus hors d'usage;
- canettes, pièces automobiles telles que culasses, jantes fabriquées à partir d'aluminium récupéré ;
- pièces de moteur, outils fabriqués à partir d'acier récupéré;
- sacs plastiques, récipients et couvercles pour produits non alimentaires, meubles et piquets de jardin, fibre polaire, mobilier urbain, tuyaux, pièces d'automobiles (pare-chocs, planches de bord …) fabriqués à partir de plastique récupéré (flacons, films …);
En théorie, presque tous les matériaux sont recyclables, mais en pratique ils ne sont pas tous recyclés. Il faut qu'une filière de recyclage existe c'est-à-dire que la technique de recyclage existe et que les conditions économiques permettent l'installation d'une filière pérenne.
Le recyclage suppose de trier les déchets en fonction du mode de recyclage auquel chacun sera soumis. Ceci exige une main-d'œuvre abondante, même lorsqu'un tri sélectif est effectué en amont par la population. En effet, il arrive qu'un second tri soit nécessaire dans un centre d'affinage pour éliminer les erreurs de tri et les impuretés qui pourraient compromettre le recyclage (par exemple la présence de verre dans le carton détériore les installations de recyclage...). Le tri sélectif lui-même exige la mise à disposition des ménages de bacs spéciaux, et la collecte sélective emploie plus de personnes qu'une collecte simple.
Les coûts correspondants sont à la charge de la collectivité et sont payés par les habitants au travers des impôts locaux ou de la redevance. D'autres sources de financement existent également comme par exemple la contribution sur les emballages versée à un éco-organisme agréé pour les emballages ménagers (Eco-Emballages, Adelphe) par les industriels qui mettent sur le marché des produits emballés.
08:32 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : environnement, déchets, éco-label, recyclage
mercredi, 02 juillet 2008
L’eau est précieuse
Quelques soient les circonstances, chacun peut apprendre à arroser son jardin en économisant l’eau au maximum. Il est préférable d’arroser abondamment tous les quatre à cinq jours au lieu d'un arrosage superficiel tous les jours. En effet, on peut laisser souffrir un peu les plantes entre deux arrosages. Ainsi le sol constitue progressivement des réserves en profondeur, ce qui évite un enracinement trop superficiel et fragile des plantes. Par contre, pour les jeunes plantations, il convient d'être plus vigilant et d'arroser plus régulièrement.
On arrose au pied de chaque plante et de préférence avec un arrosoir en évitant d'asperger les feuillages des plantes sensibles aux maladies cryptogamiques comme les rosiers, les tomates ou les curcubitacées (courgettes, concombre, potimarron…). On fait deux passages, le premier prépare la terre et la rend perméable et lors du second passage à quelques minutes d’intervalle l’eau pénètre plus profondément sans ruisseler surtout si on a pris soin de confectionner une cuvette au pied de chaque plante.
Il est plus efficace d’arroser le soir pour éviter que l’eau s'évapore sans avoir profité aux cultures. Les pelouses composées de trèfle sont bien plus résistantes à la sécheresse et restent vertes en été. Il faut éviter de tondre trop court en été. Même si la pelouse jaunit, elle reverdit et repousse avec les premières pluies.
On peut épandre au pied des plantes des paillis en une couche épaisse de 7 cm environ. Ces paillis peuvent être composés des tontes de gazon, de compost, des broyats de taille, de sable, écorces de pin. Ils permettent de maintenir la fraîcheur du sol et limitent la pousse des mauvaises herbes qui font concurrences aux plantes cultivées. Le paillage est également très efficace pour les pots et bacs en plein soleil. Si on préfère garder le sol nu, il faut le biner régulièrement. En décroûtant en surface, on limite les déperditions d'eau par évaporation et on facilite la pénétration des eaux de pluie ou d'arrosage.
En période de sécheresse, il faut soulager les plantes en coupant régulièrement les fleurs fanées, ne pas laisser de plantes suspendues, enterrer légèrement les pots de préférence en terre cuite et de dimension adaptée. Une plante cultivée dans un pot trop exigu demande des arrosages plus fréquents.
On peut utiliser l'eau de cuisine, en particulier celle de rinçage des légumes. Une descente de gouttière aménagée permet de récupérer et stocker l'eau de pluie. Le goutte à goutte reste le système d’arrosage le mieux adapté. Une bouteille d’eau minérale, avec son bouchon percé, renversée et enterrée au pied des plantes peut convenir.
Voici quelques conseils qu'on a tous plus ou moins en tête pour économiser l'eau si précieuse. Aujourd'hui la météo prévoit de la pluie, il sera inutile d'arroser. Bonne journée.
Pour en savoir plus on peut consulter le dossier de plantes-et-jardins
08:43 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pluie, arrosage, jardin, paillage
vendredi, 09 mai 2008
VeoSearch un moteur de recherche solidaire
VeoSearch est un moteur de recherche solidaire qui permet de financer des projets associatifs de développement durable dès lors qu’une recherche sur internet est menée. Chaque recherche sur VeoSearch, génére des revenus publicitaires dont 50% sont reversés aux associations présentes sur le site et qui s’engagent pour un des grands thèmes du développement durable : engagement pour l’homme, respect de la nature, pratiques économiques durables.
VeoSearch a deux sources de revenus : les annonceurs pour la publicité placée sur le site et les moteurs de recherche (Google, Yahoo, Ask, Exalead) pour le trafic généré. A chacune de nos recherches, quelques centimes d’euros viennent s’ajouter au total collecté par tous.
Les annonceurs sont sélectionnés et proposés principalement par Adverline, régie publicitaire leader en France sur la thématique du Développement Durable.
Pour soutenir l’association de son choix, il suffit de s’inscrire lors de sa première connexion. Pour participer au financement de cette association, il faut penser à s'identifier avant de commencer ses recherches. Son prénom est alors inscrit en haut à droite de chacune des pages consultées. La recherche est ensuite menée sur les 4 moteurs de recherche les plus utilisés Google, Yahoo, Ask, Exalead et permet de soutenir l'association choisie : une façon de participer collectivement aux actions en faveur du développement durable.
Pour essayer ce moteur de recherche connectez-vous sur http://www.veosearch.com/index.php
06:34 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : développement durable, solidaire, nature, publicité
samedi, 03 mai 2008
Se débarasser des pucerons
Les pucerons sont de couleurs très variées, ont un corps en forme de poire, portent deux antennes et deux cornicules à l'arrière du corps. La famille des pucerons comprend plus de 8000 espèces. En ce début du printemps, un grand nombre de plantes sont attaquées par ces pucerons qui piquent les feuilles pour en extraire la sève, ce qui provoque un enroulement des feuilles ou l’apparition de boursouflures accompagnées de coloration rougeâtre. Par la suite, le miellat secrété par les pucerons rend les feuilles collantes et attire les fourmis qui les élèvent. Pour éviter le développement des colonies de pucerons, il faut empêcher l'accès des fourmis aux branches des arbres, des arbustes, des plantes. Pour éviter cette invasion, on utilise le plus tôt possible des insecticides naturels ou des insectes prédateurs comme les coccinelles.
Dans mon jardin, pour ne pas nuire aux autres insectes (abeilles, papillons...) je vais utiliser cette année une infusion de feuilles de rhubarbe. Recette : couper environ 800g de feuilles de rhubarbe en lanières, les faire infuser dans 5l d'eau bouillante pendant 24h, couvrir, puis filtrer le liquide. Utiliser pur en pulvérisation et en diluer dans l’eau d’arrosage. Ce liquide contient un acide qui paralyse les pucerons.
08:42 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pucerons, insecticides, printemps, fourmis, coccinelles, abeilles, rhubarbe
mercredi, 30 avril 2008
Commerce équitable : un engagement de chaque consommateur
L'association BIO ÉQUITABLE réunit des entreprises soucieuses de produire selon des critères de développement durable. Ces entreprises associent l’engagement social et économique à l’agriculture biologique : une véritable démarche de développement durable et de progrès social.
Les produits portant le label Max Havelaar sont produits et commercialisés selon les standards internationaux du commerce équitable. Les consommateurs de 21 pays font confiance au label Max Havelaar pour leurs achats équitables. Ces achats ont un impact direct pour 505 organisations de producteurs et travailleurs réparties dans 52 pays du Sud, soit environ 1 million de producteurs. Environ 1 700 industriels (exportateurs, importateurs et transformateurs) participent aux filières agréées par Max Havelaar. Le cahier des charges exclue toute utilisation de semences génétiquement modifiées (OGM). Aujourd’hui, 30% du café, 100% des fruits, 75% du sucre, 70% du thé et 12% du riz labellisés Max Havelaar sont certifiés biologiques. Les produits bio portent, en plus du label Max Havelaar, les labels AB ou Demeter. Cependant certains produits sont certifiés bio sans pour autant porter un label pour des raisons de commercialisation.
Pour tout savoir sur le label :http://www.maxhavelaarfrance.org
06:48 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bio, équitable, agiculture biologique, durable, consommateurs, ogm, label
samedi, 26 avril 2008
Les « mauvaises » herbes poussent
Source Centre de Formation Armor
07:55 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : désherbant, fongicide, insecticide, pollution, déchets, santé, jardin
samedi, 05 avril 2008
Gardons nos épluchures pour le compost
Le compost est le résultat de la décomposition de matières organiques d'origine végétale ou animale par des macro-organismes (vers de terre...) et des micro-organismes (bactéries...). Il permet de maintenir la part organique du sol qui s’est épuisé pendant le cycle des cultures. C'est une manière de rendre à la terre ce qu'elle nous a donné et de participer à l'équilibre durable de notre environnement.
Le tas de compost est aménagé dans un coin ombragé du jardin et accessible facilement de la cuisine. Il doit être en contact avec le sol pour que les micro et les macro-organismes puissent le coloniser et effectuer leur travail. Un couvercle est indispensable pour le protéger de la pluie qui le lessiverait. Il est plus pratique et efficace d'avoir 2 tas de compost juxtaposés pour organiser une rotation et obtenir une décomposition plus homogène. La température peut atteindre 70°C durant 6 semaines, détruisant les graines indésirables et les maladies. Il faut veiller à ce que le tas de compost ne se dessèche pas. Au bout de 2 mois, il est bon de le retourner pour l'aérer. La durée de formation d'un bon compost est en moyenne de 6 mois et doit avoir la consistance d'un terreau épais dégageant une bonne odeur d'humus de forêt.
Source: le potager de Marie
07:33 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : équilibre durable, compost, macro-organismes, micro-organismes, cycle des cultures, humus, jardin
mardi, 01 avril 2008
Sauvons le poisson d'avril !
06:36 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : humour, cloches, sauvegarde, espèces menacées, défenseurs
mardi, 25 mars 2008
Pas assez de fruits et légumes dans nos assiettes
Les Français mangent-ils suffisamment de fruits et légumes ? Avec 340 grammes par jour et par personne au lieu des 400 grammes recommandés par l’Organisation Mondiale de la Santé, les quantités achetées par les Français ont baissé de 1997 à 2005 de 12% pour les fruits frais et de 14% pour les légumes frais hors pomme de terre. Les ménages les plus pauvres et les plus jeunes ont tendance à laisser de coté les fruits et légumes au profit de la viande en cas de baisse du pouvoir d’achat. La consommation de fruits et de légumes augmente avec l’âge. Un programme de distribution gratuite de fruits de saison dans les écoles, en partenariat avec les Conseils Régionaux, est en projet pour la rentrée prochaine. L’objectif étant de remettre au goût du jour les fruits, boudés par les enfants.
Pour en savoir plus
07:20 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : santé, fruits, légumes, consommation, distribution, écoles
samedi, 15 mars 2008
Des coccinelles pour se débarrasser des pucerons
Les pucerons sont des insectes nuisibles au jardin et les insecticides sont néfastes pour l’environnement. Par l’introduction de coccinelles, qui en raffolent, et plus précisément de leurs larves, huit fois plus voraces que les adultes, on peut lutter contre l'invasion des pucerons. À l’école primaire Jules-Ferry de Brive, les élèves participent depuis plusieurs années à une activité éminemment écologique et éducative : l’élevage de coccinelles. Sur commande, ils expédient les larves des coccinelles dans la France entière, sur de petits bouts de papier à placer, par exemple, dans les rosiers. Au bout de trois semaines, les coccinelles, devenues grandes, prennent leur envol et les pucerons ont disparu.
Source : le site de l'école de Brive pour les commandes et le dossier Préserver l'avenir de la planète
08:31 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : pucerons, coccinelles, insecticides, environnement, jardin, larves, école