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mardi, 27 mars 2012

Le Chant de la Rivière

LE CHANT DE LA RIVIERE d'Hedi el Boughanmi, la gestion de l'eau au  Pérou, communauté de Willoc.

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A l'occasion d'expositions photos, Hedi el Boughanmi et Mathilde Bénites espèrent financer le montage d'un film qu'ils veulent réaliser sur la résistance du village de Willoc de la communauté quechoa, situé à 4000 mètres d’altitude. Les villageois utilisent depuis fort longtemps l'eau saine et potable de leur rivière, mais des marchands d'eau veulent s'approprier et détourner cette rivière pour la diriger vers un site touristique près du Machu Picchu. En échange, les villageois bénéficieraient d'aménagements modernes, mais les risques de perdre cette ressource, si indispensable à la vie, sont élevés.
Soutenue par le mouvement Alter mondialiste pour qui l'eau doit être un bien commun qui ne doit pas être privatisé, l'initiative a été relayée à Chinon durant le mois de mars.

On peut lire l'article publié sur lanouvellerepublique.fr

 

lundi, 19 mars 2012

L'hiver a été très sec

L'hiver a été très sec sur l'Espagne, le Portugal et le Sud de la France, en raison des conditions anticycloniques perdurant plusieurs semaines. L'Espagne, très affectée par le manque d'eau, a connu son hiver le plus sec depuis les années 1940. Les conséquences sont visibles : incendies précoces de forêts et broussailles en Galice et en Catalogne, ou baisse parfois spectaculaire du niveau des retenues d'eau. En décembre, les réserves "étaient au quart du niveau nécessaire" pour une saison normale, selon l'organisme de gestion des eaux d'arrosage de la région de Sarinena.

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Après un mois de décembre abondamment arrosé à l’exception notable des régions méditerranéennes, les précipitations de janvier n’ont concerné que le Nord-Est et le nord des Alpes, précédant un mois de février remarquablement sec. Sur l’ensemble de la saison, le bilan pluviométrique est extrêmement déficitaire sur les régions méditerranéennes avec des cumuls de pluie souvent inférieurs à 20 % de la normale : cet hiver s’y classe parmi les plus secs depuis 1959.

Sources : climat.meteofrance.com

samedi, 10 mars 2012

Apporter le l'eau au moulin... de sa voiture

De nombreuses recherches ont été menées pour utiliser de l'eau dans dans la carburation des moteurs mais aucun produit jusqu’alors n’avait apporté de solution fiable. Un système a été développé et breveté par des ingénieurs français, reprenant les éléments positifs des travaux précédemment réalisés mais en améliorant leurs concepts et en intégrant de nouveaux procédés que les technologies actuelles ont rendus accessibles. Il permet une réduction de la consommation en carburant et une diminution  des émissions de gaz polluant. Ce système ne nécessite aucune modification du moteur, s’installe en 1 heure et ne demande que peu d’eau de pluie ou déminéralisée pour fonctionner. Sa conception le rend compatible à tout type de moteur, diesel ou essence.

Voici une présentation promotionnelle de l'Econokit est le fruit d’une étude approfondie :

lundi, 20 février 2012

Des pontons solaires flottants

« Le marché de l’énergie produite à partir de panneaux photovoltaïques se développe de plus en plus sur l’eau avec des installations flottantes. Ceci répond à une contrainte forte de compétitivité et d’indisponibilité de terrains aménageables sur des grandes surfaces », explique la société PORALU MARINE.

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Habituellement, les panneaux solaires sont installés sur les toits des habitations, des usines, des granges, dans les déserts... Cette société de l'Ain utilise un nouveau support inattendu : l'eau et plus précisément, l'eau de mer. Elle a installé des pontons solaires flottants à Canoe Brook dans l’état du New Jersey à 25 km de New York.

L’électricité produite permettra à cette usine de traitement de l'eau d’alimenter 78 000 foyers en électricité et en eau, l'énergie étant également utilisée pour faire tourner l'usine de traitement qui fournit chaque jour 152 millions de litres d’eau.

samedi, 18 février 2012

De l'hydrogène fabriqué grâce à l'énergie solaire

L'Université de Corse, HELION et le CEA ont inauguré à Ajaccio la plateforme MYRTE (Mission hYdrogène Renouvelable pour l'inTégration au réseau Electrique) qui met en œuvre le couplage de l'énergie solaire avec une chaîne hydrogène comme vecteur énergétique pour le stockage des énergies renouvelables.

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La configuration actuelle du réseau public d'électricité présente des limites à l'intégration de sources d'énergie renouvelables intermittentes. La technologie hydrogène développée sur la plateforme MYRTE permettrait de s'affranchir de cette limite technique et autoriserait le soutien au réseau public d'électricité lors des pointes de consommation en intégrant massivement de l'énergie décentralisée dans le réseau électrique corse sans le déstabiliser.

Pour l'Université de Corse, cet instrument de recherche contribue à son excellence scientifique en matière d'énergie solaire. Pour le CEA, ce démonstrateur présente des fonctionnalités uniques pour valider en condition réelle ses développements sur le stockage de l'hydrogène.
Pour l'industriel HELION, la plateforme doit lui permettre de qualifier ses équipements et de réaliser des avancées technologiques dans le domaine.

Source : tecsol

samedi, 11 février 2012

L'accès à l'eau, un droit fondamental

Cette année le concours "Les trophées de l'eau" est ouvert à toute personne résidant sur le territoire de l’Agence de l’eau Adour-Garonne.

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Tout participant doit réaliser avant le 20 février 2012 une production créative et artistique fondée sur le message transmis par la résolution de l’ONU, résumé en la phrase : « L’accès à l’eau est un droit fondamental de l’humanité ».

7 trophées seront attribués dans 7 catégories  :

  • Film vidéo (NB ou couleur) court métrage 3mn
  • Expo photo (NB ou couleur) 20 clichés
  • Objet (dans une matière éco-responsable)
  • Bande dessinée (pour enfant ou adulte) (NB ou couleur) 2 planches A4
  • Conte pour enfant (dactylographié) 8 pages A4
  • Slam (3 minutes)
  • Graffiti (graff) (toile format 1,5 x 2m)

Les œuvres devront être envoyées au plus tard le 23 Février 2012. En Semaine 9 les nominés seront sélectionnés et en Semaine 10, le jury se réunira pour désigner les lauréats du concours. Début mars, les lauréats seront contactés pour réaliser le film de valorisation de leur production.

Pour en savoir plus, on peut se connecter sur le site du SIGES Aquitaine

mardi, 17 janvier 2012

Les déchets chimiques ménagers collectés et traités

Enduits, mastics, colles, peintures, solvants, déboucheurs de canalisations... La gestion de ces déchets devra désormais être assurée par les producteurs des produits chimiques, avec la mise en place d'une filière de responsabilité élargie des producteurs.

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A partir du 6 janvier 2012, les déchets ménagers issus de produits chimiques entrent dans le cadre d'une filière. Estimés à 50000 tonnes par an dont seul 1/3 environ est collecté séparément, ces déchets représentent une double menace : sanitaire, pour les professionnels en charge de leur collecte, et environnementale en matière de pollution des eaux.

Le décret publié, vendredi 6 janvier 2012, au journal officiel a été élaboré en concertation avec l'ensemble des acteurs concernés : représentants des producteurs, des associations de protection de l'environnement, des associations de consommateurs, des prestataires de collecte et de traitement et des collectivités territoriales.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info

mardi, 15 novembre 2011

Le bilan carbone des stations de montagne

En janvier 2010, à l'initiative de l’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (ANMSM) / Ski France en partenariat avec l’ADEME et Mountain Riders, dans le cadre de la charte pour un développement durable élaborée avec le soutien de l’ADEME, 10 stations de montagne françaises ont réalisé un bilan carbone® de leurs activités.

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La montagne a fait figure de pionnière.Elle a été la seule destination touristique française à s’être livrée collectivement à cet exercice pour dresser un état des lieux précis de ses émissions de gaz à effet de serre (GES). Les activités directement liées à la pratique du ski (remontées mécaniques, dameuses, neige de culture) ne représentent que 2% des émissions de GES des stations, le transport des skieurs jusqu'aux stations représente 57% des émissions et les usages énergétiques des bâtiments représentent 27%.

Afin de transformer l'eau en neige artificielle, on estime qu'il faut environ 25000kWh pour enneiger un hectare durant l'hiver. Suivant l'ancienneté de l'enneigeur, la consommation d'énergie peut être multiplié par six. Plus la trempérature est élevée, plus l'énergie nécessaire sera importante. Pour produire 2m3 de neige artificielle, on doit utiliser 1m3 d'eau. A l'échelle de toutes les stations françaises, 15 millions de mètres cubes d'eau sont ainsi prélevés chaque année dans le milieu naturel, soit l'équivalent de la consommation d'une ville de 170000 habitants. Selon l'association Mountain Wilderness, le prélèvement d'eau n'est pas sans conséquences. La plus forte teneur en eau de la neige artificielle et sa fonte retardée soumet la végétation et le sol à un excès d'eau.

vendredi, 16 septembre 2011

Festival de la nature

Festival de la nature du 16 au 18 septembre 2011 à Blanquefort (33)

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Inauguration ce soir vendredi 16 septembre à partir de 19h

Projection du film documentaire "Juste dans la ville..." de Fabien Mazzocco

Découverte, à travers un parcours poétique, de la gestion écologique des sites de captage d'eau de la Communauté urbaine de Bordeaux, qui permet de préserver la diversité de la faune et de la flore du Parc des Jalles.

Conférence-débat sur la protection de l'environnement en milieu urbain, en présence du réalisateur du film, Fabien Mazzocco.

Pour en savoir plus sur le programme de ce festival

Pour avoir un aperçu d'un autre documentaire de Fabien Mazzocco : La soif du marais


Faune et Flore de France : 1/2 par imineo

L'eau fait battre le coeur du Marais Poitevin et rythme ses vies. Faune et flore en dependent directement. Sur ses prairies humides, les inondations d'hiver et de printemps sont indispensables pour accueillir de nombreux oiseaux nicheurs et migrateurs. Mais l'eau attise les passions et l'homme tient entre ses mains un patrimoine naturel impressionnant. Durant ces trente dernières annees, les pratiques culturales modernes ont asséché considérablement ce qui fut la 2eme plus grande zone humide de France.

mardi, 13 septembre 2011

La désespérance écologique est-elle justifiée ?

Selon une étude du Credoc, 66% des Français sont désormais plus attentifs à l'usage intempestif du robinet et de l'eau en général. Les volumes d'eau prélevés ont diminué de 3% alors que la population a augmenté de 7%.

87% des Français possèdent un titre de transport collectif et le parcours annuel moyen des voitures est passé de 14000km à 12800km alors que l'étalement urbain a augmenté. La part de déchets ménagers recyclés a augmenté et la quantité de produits bio vendus a progressé confirmant l'inversion des pratiques quotidiennes non écologiques. Seul point vraiment négatif relevé, la consommation d'électricité qui ne fait qu'augmenter (+7% en 2010).

Pour en savoir plus sur cette étude, on peut consulter le site du Credoc

jeudi, 16 juin 2011

Production d'électricité réduite à cause de la sécheresse

En France, la sécheresse promet d’être exceptionnelle. Selon Météo France, «ce printemps 2011 se positionne au premier rang des printemps les plus chauds depuis le début du XXe siècle, devant ceux de 2007 (+2,1 °C) et 2003 (+1,8 °C)». Très chaud, le printemps a aussi été très sec: «La quantité d’eau recueillie sur la France représente environ 45% du cumul moyen de référence 1971-2000. Ce printemps est le plus sec des 50 dernières années, devançant les printemps 1976 (54%) et 1997 (60%)».

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AFP

Depuis le début de l’année, la filière hydroélectrique a vu sa production baisser de 22,9%. Cet été sera sec et les barrages dont les réservoirs sont à moitié pleins manqueront d’eau.
De plus, les saisons chaudes sont rarement les plus ventées. Le vent n’a pas soufflé fort ces derniers mois, la production éolienne a chuté de 7,8% depuis avril 2010.
Les pluies de ces derniers jours changeront-elles cette situation ?

La demande risque pourtant d'être très forte à cause de la climatisation, en plein développement mais aussi à cause des importations allemandes qui ne cessent de progresser depuis l’arrêt des 7 réacteurs en mars.

Pour en savoir plus, on peut consulter le journal de l'environnement

samedi, 28 mai 2011

Comment se rechargent les nappes souterraines ?

Les différents niveaux du sol au sous-sol se comportent comme des réservoirs successifs. Le sol recueille les pluies, le proche sous-sol s'humecte pendant qu'une large part retourne vers l'atmosphère par l'évaporation et par les plantes, c'est ce que l'on appelle l'évapotranspiration. En France, près des 2/3 des pluies repartent ainsi vers l'atmosphère. Si les pluies sont abondantes et suivies, une part enfin s'infiltre définitivement : les nappes sont ainsi alimentées par l'infiltration.

L'infiltration n'est pas continue sur l'année. Une pluie d'automne, sur un sol labouré, va humecter le réservoir superficiel qui va se recharger. Avec de nouvelles pluies, le taux d'humidité va croître jusqu'à ce que la terre contienne, selon sa nature, 50 à 150 l d'eau au mètre carré. C'est la réserve facilement utilisable par les plantes qui se développent au printemps et l'épuisent progressivement, s'il ne pleut pas de nouveau. Une fois que cette réserve facilement utilisable est saturée, l'infiltration vers des réservoirs plus profonds peut avoir lieu. Elle s'opère statistiquement de la fin de l'automne au début du printemps.

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Sous l'effet de la recharge, le niveau des nappes commence à monter, avec toutefois un retard. Le décalage entre le début de l'infiltration et la réaction du niveau de la nappe va de quelques jours à plusieurs mois.

Les pluies qui surviennent alors que la végétation est très active, ne profitent pour ainsi dire jamais aux nappes. De même, de très violentes pluies de fin d'été sur sol très sec n'ont pas le temps de ré humidifier le sol et de s'infiltrer.

Pour en savoir plus, on peut se connecter sur le site brgm.fr

vendredi, 27 mai 2011

La baisse des nappes souterraines

 On distingue trois degrés de sécheresse :
le premier degré : la sécheresse des sols agricoles, phénomène superficiel et premier effet se manifestant à la suite d'une absence prolongée des pluies.
le second degré : il concerne essentiellement la première nappe rencontrée sous la surface du sol dans les bassins sédimentaires et les plaines alluviales. Une baisse de niveau accentuée et inhabituelle dénoie les puits et les forages insuffisamment profonds. Cette baisse est souvent présentée à tort comme un assèchement de la nappe.
le troisième degré : il s'agirait d'un réel assèchement de nappe, hautement improbable en pays tempéré, sauf cas particuliers de nappes perchées ou de nappes de très petite dimension. Dans de tels cas, il est rare que ne se trouve une autre nappe plus importante en profondeur.

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L'année 1976 se caractérise par une très longue période sèche de décembre 1975 à août 1976. L'absence de précipitations efficaces en hiver a fortement affecté les nappes.
1985 et 1986 sont essentiellement des sécheresses de fin d'été surtout dans la moitié sud, affectant les sols. Elles sont par conséquent peu marquées dans l'historique des niveaux de nappes.
De 1990 à 1993, les sécheresses essentiellement estivales intéressent des régions variées, peu ou pas marquées dans l'historique des niveaux de nappes.
1992 a été marqué par une très forte sécheresse hydrologique bien souvent plus importante qu'en 1976. Elle a cependant peu frappé la mémoire collective car lcette sécheresse a été masquée par un été particulièrement humide.
La période de mars à août 2003 se présente comme une longue sécheresse de printemps et d'été pendant laquelle les eaux souterraines profondes ne subissent pas d'impact important. En effet une sécheresse estivale n'accentue pas forcément la baisse des nappes. En règle générale, il n'y a plus de recharge de mai à septembre : la nappe baisse en suivant sa courbe de décroissance. Une nappe qui n'est plus rechargée s'écoule par gravité vers les points plus bas que sont les vallées, en suivant une courbe d'évolution qui s'amortit dans le temps. Cette courbe est invariable d'une année sur l'autre, et caractéristique du bassin considéré.

Pour en savoir plus sur le niveau des nappes souterraines, on peut consulter le site brgm.fr

dimanche, 22 mai 2011

Comment faire un paillage

Vincent LAHACHE, des "Jardins Passagers" explique comment faire un paillage.
Le paillage permet au sol de conserver ses qualités nutritives et empêche le développement des mauvaises herbes. Le paillage facilite également la pénétration de l'eau dans la terre. Pour faire son paillage on peut utiliser de nombreux déchets, dont le petit bois d'élagage et les feuilles de chardon.

jeudi, 05 mai 2011

Les tours de jardinage en étages

Les tours de jardinage en étages peuvent être une réponse aux problèmes de gestion et de préservation des terres arables et de l’eau. Elles apportent une solution au manque de terres agricoles et utilisent l’énergie solaire. Selon leur créateur, Jean Claude Rey, les tours de jardinage en étages ont pour principal objectif de rendre les populations locales des pays émergents, autonomes dans la production et la préservation de leur nourriture en optimisant les ressources en eau.

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Les toits récupèrent l’eau de pluie, protègent les cultures des intempéries ou des brûlures du soleil, les bacs surélevés préservent les cultures des prédateurs, des pollutions du lessivage des sols et placent les cultures à hauteur d’homme pour un travail debout. De plus, les tours permettraient de générer des emplois et valoriser les économies locales, par la mise en place de circuits courts de production et de vente.

Pour en savoir plus sur cette nouvette technologie, on peut consulter le site de Jean Claude Rey

mercredi, 04 mai 2011

De la chaleur, beaucoup de soleil et très peu de pluie

Avril 2011 restera dans les annales de la climatologie. En Bretagne, des records de températures ont été battus. +4°C en moyenne à Saint-Brieuc et Brest.
A Saint-Brieuc, alors que cette moyenne est habituellement de 8,9° elle a été cette année de 12,9°, soit quatre degrés de plus. A Brest, cette moyenne a atteint 13,3° contre 9,2° pour un mois d'avril normal.  Les derniers records remontaient à 2007 : à Brest et Saint-Brieuc, ils s'établissaient respectivement à 12,1° et 11,4°. Ces records ont été dépassés de plus d'un degré, ce qui est vraiment significatif.
La Bretagne a aussi  bénéficié d'une centaine d'heures de soleil en plus par rapport à un mois d'avril normal. À Lorient, le soleil aura brillé 265 heures contre 167 en moyenne, soit huit à neuf heures de soleil par jour contre cinq à six habituellement.

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Dans le même temps les précipitations auront été très faibles, atteignant seulement 10 % de la valeur normale d'un mois d'avril. Depuis le début de l'année le déficit cumulé est de l'ordre de 50 %. À Quimper, il est tombé 245 mm d'eau depuis janvier, soit seulement 20mm de plus qu'en 1976. Pour les agriculteurs, la situation devient critique.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article du journal Le télégramme

mercredi, 23 mars 2011

L’eau, bien commun de l’Humanité

Trouver des informations sur le prix du service de l’eau et comprendre sa facture d’eau devient très difficile. Pour autant la loi prévoit que chaque citoyen puisse accéder aux informations sur l’eau qui coule de son robinet : prix, qualité, performance du service...
L’ONEMA (Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques) a lancé en 2008 l’observatoire de l’eau pour réaliser une base de données des services de l’eau en France accessible à tous. Aujourd’hui, seules 5% des collectivités l’ont renseignée malgré leur obligation légale. Il est donc impossible de connaître le prix du service mais aussi la qualité et la disponibilité de la ressource qui coule directement de notre robinet.

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Ce 22 mars 2011, à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Eau, France Libertés et 60 millions de consommateurs ont lancé une Grande Enquête collaborative pour établir une cartographie complète du prix du service de l’eau en France, accompagnée d’une plateforme de partage sur le site www.prixdeleau.fr

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On peut participer à cette enquête en se connectant sur le site. Grâce à ce site Internet, il sera possible d’engager à la fois les citoyens et les élus à compléter cette base d’informations qui regroupera, d’une part, les données publiques que possède l’ONEMA, et, d’autre part, les chiffres dont disposent les usagers de l’eau par l’intermédiaire de leur facture mais aussi à s’informer et à s’approprier les grands enjeux de l’eau>

dimanche, 20 février 2011

Sotra Facula, un volcan de glace sur Titan

Le radar de la sonde Cassini a permis de connaître les altitudes d'une étrange montagne identifiée depuis des années sur Titan, le principal satellite de Saturne. Sotra Facula culmine à 1500m et ressemble à l'Etna. Il présente toutes les caractéristiques attendues pour un volcan de glace.

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Les seules différences avec un volcan terrestre, c'est sa composition et la température. Par -180°C, la glace tient lieu de roche pour constituer la croûte de Titan. L'eau, initialement liquide venue des profondeurs, remplace les roches en fusion, faisant office de « lave ». Le méthane serait éjecté sous forme gazeuse, ce qui lui permet de se mélanger à l'atmosphère.

Les données radar de la sonde Cassini ont été reconstituées en 3D pour fournir une vue plus compréhensible aux chercheurs. L'animation a été créée à partir de cette vue et offre un survol de ce qui est peut-être le premier volcan clairement identifié à la surface de Titan.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site cieletespace.fr

mardi, 15 février 2011

L'extraction du gaz de schiste pose des problèmes

Le « gaz de schiste » est un hydrocarbure contenu dans des roches sédimentaires argileuses, situées entre 1000 et 3000m de profondeur. Ce gaz est piégé et réparti de manière diffuse dans les couches géologiques. Son exploitation nécessite une fracturation hydraulique des roches profondes par injection d’eau sous forte pression avec du sable fin et des produits chimiques pour éviter que les fractures ne se referment. Jusqu’au début des années 2000, le coût d’extraction de ce gaz était trop important pour développer massivement l’exploitation. Mais la hausse du prix du gaz a rendu son exploitation plus rentable.

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Par contre, le mode d’extraction de ce gaz pose de nombreux problèmes environnementaux.
L’impact sur le paysage est catastrophique. En effet, les puits s’épuisant rapidement, il faut régulièrement en forer de nouveaux. On peut ainsi en trouver tous les 500 mètres. Pour exploiter cette énergie fossile et non-renouvelable, il faut recourir à la technique dite de "fracturation hydraulique". D’énormes quantités d’eau et de produits chimiques sont injectées à très haute pression afin de fracturer la roche et d’extraire le gaz. On estime qu’entre 10 à 15 millions de litres d’eau sont nécessaires pour une seule opération de fracturation.

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Aux Etats Unis et au Canada, plusieurs associations ont signalé des contaminations de nappes phréatiques à proximité des sites d’extraction de gaz de schistes. En effet, aux millions de litres d’eau les exploitants ont ajouté un cocktail de produits chimiques antibactériens, biocides, anticorrosifs. Sa composition exacte est inconnue car la recette de ce cocktail est protégée par le secret industriel.

mercredi, 12 janvier 2011

Ces premières voix de la conscience

Paul Laverty est le scénariste de Ken Loach depuis l'écriture du scénario du film Carla's song en 1996. Noam Chomsky a mis en contact Paul Laverty et Howard Zinn, qui a écrit le livre, Une histoire populaire des États-Unis, traitant l'histoire de la naissance des États-Unis du point de vue des Indiens d'Amérique, des esclaves noirs, des travailleurs... Le premier chapitre débute par l'arrivée de Christophe Colomb dans le Nouveau Monde et a inspiré le scénario de « Même la pluie ».

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Selon Paul Laverty : « ces premières voix de la conscience que représentent les prêtres Bartolomé de Las Casas et Antonio de Montesinos, ainsi que la rébellion des Indiens, sont devenues le premier matériau du script. Mais le plus grand problème, c'est que, particulièrement au cinéma, ces images d'un temps lointain peuvent sembler très fausses, le langage est différent... Pendant mes recherches pour le script, j'ai pris connaissance de ce qui se passait à Cochabamba, avec cette Guerre de l'eau : une nouvelle fois, la population se battait contre un autre pouvoir, un autre empire qui essayait de privatiser l'eau. Ce qui rappelait ce qui s'était passé avec Christophe Colomb, sauf qu'il ne s'agissait pas d'or mais de l'eau, indispensable à la vie... Et cette eau était convoitée par des contrats commerciaux, des traités internationaux, par le FMI... Ce parallèle entre ces deux événements m'a semblé remarquable, ce qui m'a donné envie de raconter cette histoire d'un point de vue plus contemporain. »

Pour lire l'interview de Paul Laverty, on peut consulter le site toutlecine.com