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dimanche, 11 octobre 2009

Le conte écologique de Frédéric Back consacré au Saint Laurent

L'eau est essentielle à toute forme de vie. Comparable à la déforestation, la pollution et le manque d'eau sont une tragédie à l'échelle de la planète. Suite au succès mondial de L'Homme qui plantait des arbres qui a remporté un Oscar® et engendré la plantation de millions d'arbres, Frédéric Back décide de consacrer un film au fleuve Saint-Laurent.

"Magtogoek", tel que le nomment les Amérindiens Micmacs, prend sa source dans les Grands lacs et se jette dans l'Atlantique après sa longue traversée du Québec. Ses eaux où abondaient autrefois d'innombrables espèces animales et végétales se sont appauvries sous les coups d'une exploitation abusive et de la pollution industrielle, comme de nombreux autres fleuves à travers le monde.

Voici en vidéo un premier épisode :

 

samedi, 26 septembre 2009

Le problème de l’eau à Malte est alarmant

Pour l’émission Report-Terre, saison 2009, sur France 5, 10 jeunes sont partis à la découverte des meilleures initiatives en matière d’écologie dans les 27 pays de l’Union Européenne. la finale a été diffusée au début de ce mois.

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Pour l'équipe jaune, composée d'Anaïs et Fitzgerald, Julie Andrieu, Thomas Hugues et Marc Veyrat avaient sélectionné leur initiative intitulée Eautarcie maltaise : à Malte, frappée par la pénurie d’eau, Marco Cremona, ingénieur agronome, récupère les eaux usées des hôtels pour l’agriculture.

Pour l'équipe violette, composée d' Anne et Kandida, Jacques Séguéla et Claire Borotra avaient sélectionné leur initiative intitulée Un réseau contre les ordures : en Estonie, un génie informatique s’est servi du site Google Map pour détecter les décharges sauvages, puis a créé son propre site pour recruter plus de 40 000 volontaires afin de les nettoyer.

Pour l'équipe bleue, composée d' Grégoire et Nicolas, Yann Arthus-Bertrand avait sélectionné leur initiative intitulée Le modèle Hammarby : l’écoquartier Hammarby, en Suède, fait figure de must européen en matière d’urbanisme vert : combustion des déchets pour le chauffage des résidents, chaleur produite par les eaux usées et traitées, utilisation de biocarburants, énergie solaire dans l’habitat.

Pour l'équipe verte, composée de Philippe et Cécilia , Robert Ménard et Georges Pernoud avaient sélectionné leur initiative intitulée Des hommes au coeur vert : zoom sur la communauté Emmaüs de Pau qui subvient à ses besoins depuis plusieurs années par son activité de récupération et de recyclage.

Pour l'équipe rouge, composée de Mélanie et François , Franck Cammas et Bernard Werber avaient sélectionné leur initiative intitulée Les bateaux solaires : La Rochelle, ville verte, est à la pointe des innovations écologiques, notamment en matière de transports. Comme ces bateaux passeurs qui fonctionnent à l’énergie solaire.

eau-malte-reporterre.pngLa finale a été remportée par l'équipe jaune, composée d'Anaïs et Fitzgerald, pour leur initiative Eautarcie maltaise. L'île de MALTE  est visitée par 1,3 millions de touristes chaque année, ce qui augmente de 10% la population et de 25% sa consommation en eau. Les touristes consomment en moyenne 240 litres d'eau par jour, 3 fois plus que les Maltais. Pourtant l'île de Malte est le 7ème pays le plus pauvre en eau dans le monde. Pour leur initiative, Anaïs et Fitzgerald ont rencontré Marco Cremona, ingénieur en hydraulique qui a rendu sa maison auto-suffisante en eau. Il récupère les eaux de pluie et n'utilise donc aucune eau publique (qui est à Malte de l'eau de mer désalinisée) et recycle les eaux usées pour l'utiliser là où l'on n'a pas besoin d'eau potable (chasse d'eau, arrosage, nettoyages divers). Marco Cremona a aussi mèné un projet expérimental dans le plus important hôtel de Malte, où il  a prouvé qu'en quelques heures on peut transformer des eaux usées en eaux potables, sans utiliser de produit chimique mais seulement par un système de membranes. Il lui faut manitenant convaincre l'industrie hôtelière d'utiliser cette technologie, celle-ci craignant que les clients refusent une telle pratique.

Plus d’informations sur son travail dans l’hôtel dans la vidéo suivante (document en anglais) :

Selon Charles Sammut, du Département de Physique de l’Université de Malte, le problème de l’eau à Malte est alarmant à cause notamment du réchauffement global et de la baisse des précipitations qui entraîne un assèchement des rares nappes phréatiques. Marco Cremona, expert indépendant pour l'eau auprès du Comité économique et social européen, pense que la solution se trouve dans un meilleur usage des sources en eau qui sont pour l’instant négligées, à savoir l’eau des tempêtes et le traitement des eaux usées. Marco Cremona revient sur le problème récurrent du manque de ressources aquifères à Malte. Il précise que l’augmentation des tarifs de l’eau doit s’accompagner d’un contrôle de l’extraction illégale afin de ne pas aggraver une situation déjà inquiétante.

 

lundi, 14 septembre 2009

la Planète, comment ça marche ?

La Société des Trains Exposition SNCF nous invite à bord du Train de la Planète pour une exposition gratuite, pédagogique et ludique, qui va sillonner la France et stationner une journée entière, dans 23 villes, départ de la Gare de Lyon à Paris ce mardi 15 septembre pour un retour Gare du Nord le 11 octobre

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Une exposition pour appréhender les mystères du fonctionnement de notre planète avec 4 grands thèmes : le climat, l’eau, les énergies et la gestion des ressources par l’homme.

Dans la première voiture, on prend place à bord d’un vaisseau spatial offrant une vue imprenable sur la Terre et son système solaire à travers des hublots. Puis on descend au cœur de la croûte terrestre, pour enquêter sur les facteurs qui font de la Terre, une planète propice à la vie. L’exploration se poursuit sur la banquise où creuser dans la glace permet de mieux comprendre pourquoi et comment la Terre se réchauffe au fil du temps.

La seconde voiture embarque les visiteurs sur un navire de pêche, à bord duquel cartes du monde et explications témoignent des équilibres et dressent le constat. La planète est composé de 70% d'eau, pourquoi en manquons-nous ? Où est l’eau et qui en sont les vrais consommateurs ?

Dans la troisième voiture, on pénètre au cœur d’une mine pour y découvrir comment sont extraites les énergies fossiles. Où sont-elles ? Combien en reste-t-il ? Charbon, gaz, pétrole, uranium, à quoi ça sert ?

Puis, retour à la surface de la Terre où la visite prend des tournures de promenade champêtre pour une présentation des nouveaux trésors que recèle la planète : les énergies renouvelables. L’exposition se poursuit au beau milieu d’une serre de plantes tropicales pour enfin mieux comprendre la gestion de toutes ces ressources par l’Homme. Dans un climat à la fois chaud et humide, le visiteur aborde ici les thèmes de la biodiversité et de l’alimentation qui viennent s’ajouter à ceux du climat, de l’eau et des énergies. Il peut alors dresser un constat objectif sur le passé, le présent et l’avenir de la planète, ainsi que son utilisation par l’Homme. Enfin, au sortir de l’exposition, on est invité à tester ses connaissances grâce à un quiz.

Pour connaître les différentes villes étapes, on peut consulter le site traindelaplanete.com

jeudi, 27 août 2009

Un arrosage efficace en fin d'été

Un arrosage matinal est à privilégier sauf pendant les fortes chaleurs, dans ce cas on arrose en soirée, le plus tard possible, de manière à ce que la température du sol soit bien retombée, que l’eau profite davantage aux plantes et que le sol ne s’assèche pas instantanément. En cette fin dété, la sécheresse est particulièrement observable dans les jardins.

arrosage09.jpgOn arrose au pied des végétaux, surtout pas sur les feuilles car le soleil faisant loupe avec les gouttes d'eau grille les feuilles et on multiplie les risques de maladies sur les végétaux tels que les tomates, les citrouilles, les concombres, les courgettes... On laisse souffrir un peu les plantes entre deux arrosages pour que les racines se développent en profondeur. Un arrosage superficiel privilégie un développement des racines en surface et les rend donc plus sensibles à la sécheresse. On bine le plus souvent possible au pied des plantes pour que l'eau pénètre plus en profondeur dans le sol et éliminer les mauvaises herbes qui font de la concurrence aux végétaux. On paille le sol avec des déchets de tonte ou du carton, pour former une protection contre les rayons du sol qui chauffent le sol et conserver l'humidité plus longtemps. Pour les plantations récentes, il faut être plus vigilant et arroser très régulièrement. Les plantes en pot et en bac nécessitent un arrosage quotidien, très doux pour que la terre s’imprègne bien sans que l'eau ne ressorte à la base des pots.

Pour en savoir plus, on peut relire l'article publié l'an dernier, le 2 juillet : l'eau est précieuse

mardi, 04 août 2009

Maîtriser les aléas de la météo

Avec le changement climatique prévisible, maîtriser les aléas de la météo est un objectif pour de nombreux pays. Des techniques de modification de la météo pour faire tomber la pluie sur des terres asséchées, empêcher la grêle de détruire une récolte ou détourner un orage sont mises au point en laboratoire avec succès mais leurs applications en situations réelles semblent moins efficaces que prévu.

 

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L'ensemencement par avion des nuages à l'aide d'une solution d'iodure d'argent est une des techniques utilisées. Ceci revient à introduire dans les nuages des noyaux de condensation pour favoriser la formation de cristaux de glace de petites tailles et éviter les grêlons trop volumineux mais aussi pour augmenter le volume des précipitations. Une autre technique, non autorisée en France, consiste à tirer dans les nuages pour répandre cette solution d'iodure d'argent. En Chine, on utilise même des lance-roquettes. Dans le Sud-Ouest, cette solution est diffusée à partir de générateurs antigrêle constitués de cylindres métalliques allumés dès qu'un orage de grêle menace les cultures. L'efficacité de ces méthodes a pu être parfois constatée mais jamais vraiment prouvée par les scientifiques. De nombreuses études de microphysique des nuages sont actuellement menées à travers le monde. Pour contrôler les précipitations, il est nécessaire de mieux comprendre la structure des nuages et d'être capable de prévoir leurs transformations. Les enjeux sont importants.

A qui appartient l'eau des nuages qui défilent dans le ciel au dessus des frontières ? Sera-t-elle source de conflit ?

lundi, 27 juillet 2009

L'eau, c'est la vie

L'eau est le constituant principal de notre organisme, représentant 70% du poids de notre corps.

eau-vie.jpgL'eau favorise une bonne oxygénation des tissus et facilite les échanges cellulaires. Chaque jour, 2,5 litres d'eau, qu'il faut renouveler, sont rejetés pour nous débarrasser des substances à éliminer. Le besoin en eau ne correspond pas à la quantité bue qui est d'environ 1,5 litres. En effet pratiquement tous les aliments contiennent de l'eau et participent aux apports. Bières,cidre ou vin contiennent 90% d'eau, les légumes verts et les fruits frais environ 85%, les poissons 65%, le pain 35%, les oeufs 15%, les pâtes, légumes secs ou farine 10% et bien sûr, le sucre et les huiles contiennent 0% d'eau.

Il est préférable de boire souvent et par petites quantités, de l'eau à la bonne température, 10°C pour les boissons froides et 30°C pour les boissons chaudes. On boit de préférence entre les repas. En effet l'eau dilue le suc gastrique et en trop grande quantité, elle ralentit la digestion.

jeudi, 23 avril 2009

Chauffer son eau à la bouilloire électrique, un geste plus écologique

Utiliser sa bouilloire électrique, un geste respectueux de l'environnement pour chauffer son eau.

bouilloire-chauffe-eau01.jpgPour faire bouillir un litre d'eau, un brûleur à gaz consomme plus qu'une plaque électrique et deux fois plus qu'une plaque à induction. Mais la bouilloire électrique bien isolée et dont la résistance chauffante est en contact directe avec l'eau, est la plus performante. 80% de l'électricité est transformée en chaleur. Dans ce domaine, la performance du micro-ondes est de 55% et celui du gaz uniquement 40%.

Il est cependant fortement conseillé de ne chauffer que la quantité d'eau nécessaire pour que son geste soit encore plus respectueux de l'environnement.

 

Si l'eau utilisée est calcaire, un dépôt apparaît assez rapidement dans la bouilloire. Pour la nettoyer, on peut utiliser du vinaigre blanc à la place des produits anticalcaires proposés dans le commerce. Son PH acide dissout efficacement les cristaux de calcaire. Verser un verre de vinaigre blanc et un litre d'eau dans la bouilloire, attendre 1 heure puis mettre à bouillir l'eau vinaigrée. Rincer la bouilloire qui a perdu sa couche de calcaire. On peut faire bouillir à nouveau 1 litre d'eau et vider cette eau de rinçage avant de réutiliser la bouilloire pour l'heure du thé.

Pour apprendre d'autres gestes « écologiques », on peut lire l'article de Ca m'intéresse de ce mois-ci

samedi, 14 mars 2009

Egypte : les métamorphoses du delta

Neuvième épisode de la série « J'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 14 mars à 14h55 sur France 5
Egypte : les métamorphoses du delta, écrit par Antoine Lassaigne et Sacha Balit et réalisé par Antoine Lassaigne

De plus en plus de terrains du delta du Nil, le poumon vert du berceau de l'humanité, sont rendus impropres à la culture, en raison de la présence grandissante de sel dans les sols et des tempêtes de sable. Pour nombre d'agriculteurs, la pisciculture apparaît dès lors comme une solution pour survivre.

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Manar Ezat, experte en sciences de l'environnement, veut comprendre d'où vient ce sel car c'est peut-être le révélateur d'un changement climatique aux perspectives alarmantes. Elle vient en aide et conseille les agriculteurs. Elle leur propose un complément de ressources en les initiant à la pisciculture.

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Hausse du niveau de la mer, érosion des côtes, salinité, pollution, le delta du Nil et ses ressources connaissent une métamorphose sans précédent. Quelques initiatives, comme la création de centres agricoles à la périphérie du delta, sont prises pour remédier à ces phénomènes inquiétants pour l'environnement.

Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr

samedi, 07 mars 2009

Australie, la grande sécheresse

Huitième épisode de la série « J'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 7 mars à 14h55 sur France 5
Australie, la grande sécheresse, écrit par Pascal Plisson et Marie Beuzard et réalisé par Pascal Plisson

Clem et Cheryle Hodges sont fermiers en Australie dans la Nouvelle-Galles-du-Sud.  Depuis cinq ans, cette région connaît une sécheresse exceptionnelle. Selon certains climatologues, cette sécheresse est due au réchauffement climatique et elle risque de s’amplifier.

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L’Australie dont 4% seulement des terres sont arables, a les plus faibles ressources en eau de la planète. Ce pays est le 4ème exportateur mondial de blé, mais son activité agricole consomme 70% des ressources en eau du territoire. Depuis 38 ans, Clem et Cheryle Hodges élèvent des moutons et cultivent de l’orge et du blé. Mais en 2006, les rendements des terres ont chuté de 90%. Aujourd’hui les pâtures sont sèches et l’aridité du sol est accentuée par les remontées de sel dues à une irrigation intensive. L’eau provient de la rivière voisine qui sera bientôt à sec.

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Clem et Cheryle Hodges sont inquiets pour leur avenir. Si cette sécheresse s’éternise, il faudra opter pour des herbages plus résistants à la sécheresse, utiliser la technique d’irrigation économe du goutte à goutte, installer des systèmes informatiques de surveillance de l’humidité des sols.

Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr

samedi, 28 février 2009

Bolivie, quand les glaciers pleurent

Septième épisode de la série « j'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 28 février à 15h sur France 5
BOLIVIE, QUAND LES GLACIERS PLEURENT, écrit et réalisé par Patrice Rolet et Marie Beuzard

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Le Chacaltaya qui signifie route glacée en langue indienne aymara, est un glacier culminant à 5500m d'altitude qui devrait disparaître d’ici un an ou deux. Principale ressource en eau de la région, les glaciers fondent à vue d’œil. Pour les habitants des hauts plateaux dont la vie a toujours été difficile, les étés très secs rendent l’économie rurale encore plus précaire. Avec l’exode rural, les populations urbaines pauvres augmentent et l'eau deviendra bientôt inaccessible. L’équilibre de la région est menacé.

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Gerarda Moralès, présidente d’un réseau associatif d’entraide dans la région de La Paz, recherche avec les populations locales aussi bien urbaines que rurales, des solutions pour mieux utiliser et économiser les ressources en eau et pour empêcher la désertification des zones rurales : construction de barrages et de réservoirs de récupération d’eaux pluviales, utilisation de systèmes d’irrigation très économes, serres et sélection des semences sur les plateaux mais aussi écotourisme, récupération des déchets et retraitement des plastiques.

Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr

mardi, 02 décembre 2008

Une pénurie alimentaire planétaire est-elle prévisible ?

Vers un crash alimentaire, un documentaire de Yves Billy et Richard Prost diffusé ce mardi 2 décembre à 21h sur ARTE et rediffusé le jeudi 11 décembre à 09H55.
La récente flambée des prix agricoles a été un coup de semonce : jamais le monde n’avait affronté une crise alimentaire d’une telle ampleur. Mais comme le montre l’enquête d’Yves Billy et Richard Prost, les difficultés ne font que commencer. Les stocks mondiaux de céréales baissent depuis huit années consécutives et n’assurent plus à la population mondiale qu’une avance de vingt jours d’alimentation, bien en deçà du niveau officiel de sécurité fixé à soixante-dix jours. 925 millions de personnes souffrent de la faim sur la planète et leur nombre croît de plus en plus vite. À la hausse du prix des matières premières, à la raréfaction de l’eau et des surfaces arables et aux ravages causés par les dérèglements climatiques, se sont ajoutés deux phénomènes récents : la demande chinoise en céréales et les biocarburants. Le productivisme agricole, qui en un demi-siècle a épuisé les sols et pollué l’environnement, a atteint ses limites. Dans les pays du Sud, les cultures d’exportation ont mis la survie des populations locales à la merci des cours mondiaux.
Conjuguées au dérèglement climatique, les logiques économiques actuelles conduisent à brève échéance à une catastrophe alimentaire planétaire. Est-il trop tard pour inverser la tendance ?

 

Pour en savoir plus consulter le site d'Arte

samedi, 15 novembre 2008

Air, eau et santé

Le colloque « Les Respirations d'Enghien » a lieu ce week-end, les 14, 15 et 16 novembre 2008 pour la quatrième année consécutive, au théâtre du Casino.

les-respirations-enghien01.jpgIl est placé sous les hauts patronages du ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative et du Pôle Développement durable de la Commission européenne. Cette année, ce colloque professionnel et médical est l'occasion pour les médecins, chercheurs, scientifiques et industriels de débattre sur l’impact de la qualité de l’air et de l'eau sur la santé et les orientations à envisager pour parvenir à maîtriser ces problèmes environnementaux.

Ce samedi 15 novembre de 14h à 18h, les conférences sont ouvertes gratuitement au grand public.
Voici quelques thèmes des conférences proposées :

14h45 : L'air, l'eau l'homme et sa planète avec Hervé Le Treut, directeur de recherches au CNRS
Quand l'atmosphère se modifie, quels sont les impacts sur le climat et l'eau.
Le cycle de l'eau sur Terre et ses transformations liées au réchauffement climatique.

15h30 : Qualité de l'air et de l'eau avec le professeur Gilles Nalbonne, directeur de recherche à l'INSERM et Francis Glemet, secrétaire général de l'Association des Médecins Indépendants pour l'environnement et la santé
Les substances à suivre et répercussions sur la santé
Air intérieur : perchlorethylene, solvant, Formaldéhyde, benzène...
Habitat :les bons réflexes
Air extérieur : COV, pesticides, herbicides, fongicides...
Ondes et rayonnements : champs électro magnétiques, lignes à hautes tension, antennes relais, Wifi, Bluetooth …
Eau : PCB, dioxine, nitrate...

16h30 : Pesticides attention danger avec Christine Viron, directrice Développement durable chez Botanic
Jardiner Bio : Un enjeu pour la santé et l'environnement (air et eau)

17h00 : L'homme et sa planète avec André Brahic, astrophysicien au CEA , prof esseur à l'université Paris VII
Pourquoi il y a-t-il de l'eau liquide sur Terre et pas sur les autres planètes?
Quelle est la relation entre l'eau et l'atmosphère des planètes?
La terre est-elle en danger? La science va -t-elle sauver l'homme? Le plus gros obstacle n'est-il pas l'homme lui-même?

Pour plus de renseignements appeler le 01 34 28 46 24 ou consulter le site lesrespirations.com

dimanche, 19 octobre 2008

Enquête sur le fleuve Niger

Missi, Malo Ani Djégué. La vache, le riz et le poisson.
Chronique de la vie dans le delta intérieur du fleuve Niger, sortie en octobre 2008
Quête et enquête, ce documentaire de José Ainouz est né d’une rencontre avec le pays, le fleuve et les hommes. Le fleuve Niger, expression des réalités maliennes, est marqué par les problèmes de développement. Comment les hommes perçoivent-ils le fleuve avec lequel ils vivent et dont ils tirent leur subsistance ? Comment lire le fleuve dans une logique de développement durable ? Quel fleuve laisser aux générations futures ?

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Bouba Dicko a quitté son village au bord du fleuve au moment des grandes sécheresses. Il vit à Mopti depuis plusieurs années. Pour ne pas perdre le contact avec le fleuve Niger, il est pinassier. Il conduit les gens d’une berge à l’autre, de Mopti vers les villages du delta. La crue est forte depuis plusieurs années et ses conditions de vie se sont un peu améliorées. Il décide de retourner dans son village natal. C’est l’occasion de rencontrer ses amis peuls, markas et sa famille bozo qui nous montrent les réalités du fleuve, vécues au quotidien. Une quête d’identité, une enquête sensible sur l’état du Niger dont la vache, le riz et le poisson sont les trois activités du delta intérieur du fleuve.

Voici les trois premières minutes du film :


Le film sortira à la Médiathèque des trois mondes dans deux semaines.
José Ainouz habite à Montmorency et travaille au lycée Jean Monnet de Franconville.

Pour en savoir plus, consulter le site de José Ainouz

samedi, 27 septembre 2008

Ce soir sur ARTE à 18h05, L'Or bleu

La planète manque d’eau. L’eau douce ne représente que 3% du volume d'eau disponible sur Terre et les eaux de surface ne représentent qu'un très faible pourcentage. On utilise de plus en plus les captages d’eaux profondes non renouvelables.

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La répartition de l’eau entre les zones climatiques est très inégale. Moins de 10 pays se partagent 60% des ressources et de nombreuses régions très peuplées ne disposent que de peu d’eau par habitant.
La consommation d’eau a doublé depuis 30 ans en raison de la croissance démographique, mais aussi du développement économique. L’agriculture prélève 70% du volume d’eau douce. Il faut 15000 litres d’eau pour produire un kilo de boeuf. Aujourd’hui, on estime que 660 millions de personnes manquent d'eau et elles seront 3 milliards en 2025 (soit 38% de la population mondiale). 1,4 milliard d’hommes, vivant surtout dans les campagnes pauvres et les bidonvilles, n’ont pas aujourd’hui un accès direct à l’eau potable. Les femmes et enfants sont souvent obligés de marcher plusieurs heures pour se procurer une eau de qualité médiocre.

Dans de nombreuses régions de la planète, l’eau est surexploitée et de nombreux pays prélèvent au-delà de leurs réserves renouvelables. L’eau longtemps considérée comme inépuisable est devenue comme le pétrole un enjeu planétaire.
La gestion et la distribution de l’eau doivent-elles rester un service public ou l'eau peut-elle être considérée comme une marchandise régie par les lois du marché ? L’eau est-elle un bien commun de l’humanité et son accès doit-il être considéré comme un droit fondamental.

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Ce soir sur ARTE diffusion à 18h05 du film documentaire L’or bleu réalisé en 2008 par Damien de Pierpont et produit par la RTBF et ARTE.

Ce film aborde le sujet à travers l’exemple de la région de Marrakech au Maroc. La « perle du Sud », durement touchée par la sécheresse, accueille chaque année deux millions de touristes consommant cinq fois plus d’eau que la population locale. Cette surexploitation engendre de nombreux problèmes : les nappes phréatiques s’épuisent; les populations pauvres consacrent de nombreuses heures à la recherche de l’eau et les petits paysans voient leurs récoltes s’amenuiser à cause du manque d’eau.

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Aujourd’hui, l’eau est gérée par les pouvoirs publics. C’est la régie municipale qui en assure la distribution. Mais confrontée à une demande croissante, la ville s’apprête à concéder la gestion de l’eau à une société privée. Le réalisateur présente les arguments des différents acteurs face au problème de la privatisation envisagée du marché de l’eau.

Pour en savoir plus consulter les documents du site e-media.ch

mardi, 17 juin 2008

Filtrer l'eau du robinet

Les carafes filtrantes répondent au besoin de filtrer l'eau du robinet.
carafe-eau.jpgElles permettent d’utiliser moins de bouteilles en plastique, d’obtenir une filtration supplémentaire, d’éliminer du chlore, de diminuer la teneur en plomb et autres éléments nocifs. Par contre, les cartouches sont chères à l'usage et pas toujours recyclées, seul le chlore est éliminé de manière sûre et définitive ainsi que le calcaire qui est une source de calcium. De plus il existe un risque de contamination microbienne de l'eau par des bactéries et des virus.
Les filtres à eau ne peuvent pas désinfecter l’eau potable sur le plan microbiologique. L'accumulation de matière organique dans le filtre peut favoriser la croissance bactérienne en très peu de temps, même durant une seule nuit. Des études ont fait ressortir que les teneurs en bactéries présentes dans de l'eau qui avait passé dans un filtre mal entretenu pouvaient être jusqu'à 2 000 fois supérieures aux concentrations relevées dans de l'eau non filtrée. Le niveau d’entretien dépend du type de filtre. Il est indispensable suivre les instructions du fabricant.
En ce qui concerne les carafes filtrantes, la fréquence de remplacement de la cartouche au charbon actif augmente en fonction de l’usage : plus vous remplissez la carafe, plus vite il faudra remplacer la cartouche du filtre. Dans le cas des filtres à particules à fibres et à céramique, il faut prendre garde aux accumulations de bactéries. Ces filtres doivent donc être rincés périodiquement avec de l’eau froide. On ne doit pas rincer ces filtres à l’eau chaude car cette dernière peut endommager la structure du filtre. Lorsque la cartouche d'un filtre doit être changée, il faut prendre garde de ne pas contaminer l'eau. Il faut se laver les mains avant de changer le filtre et désinfecter le réservoir avec une solution très diluée contenant de l'eau de Javel non aromatisée et surtout rincer au maximum.

Source et pour devenir goûteur d’eau

 

dimanche, 11 mai 2008

Jean Giono : " l'homme qui plantait des arbres"

En ce long week-end, prenons le temps d'apprécier ce conte philosophique de Jean Giono, raconté par Philippe Noiret et illustré par Frédéric Back.
L'Homme qui plantait des arbres est une nouvelle de Jean Giono "pour aimer à planter des arbres". Jean Giono a volontairement mis le texte dans le domaine public à sa création et ce dernier a été traduit dans de nombreuses langues.
Jean Giono, écrivain et cinéaste, a grandi en Provence et son rapport avec l'environnement l'a conduit à cette œuvre humaniste et écologiste.
Ce film, adapté en film d'animation par Frédéric Back pour Radio-Canada, a reçu de nombreux prix (notamment l'Oscar 1987 du meilleur film d'animation). Frédéric Back, inspiré par ce film, a replanté une forêt au Canada, qu'il a dédiée à Jean Giono.

Essayons de laisser à nos enfants une planète habitable et riche de sa diversité .

 

lundi, 12 novembre 2007

On ne perd pas une goutte !

bb34366b042ab9a59ae936103a17de7b.jpgCet égouttoir mélange économie d'eau, art, écologie, respect de la nature ... à condition d'utiliser un liquide vaisselle BIO !

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source et suite de l'article:  treehugger