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jeudi, 17 avril 2014

Nouvelle grenadière

La SARL Peretto est une exploitation en arboriculture innovante. En mars 2007, soutenu par l’école agricole, des membres de la famille proche et amis, le projet est devenu réalité. Avec le concours de planteurs professionnels, les 10 hectares, situés dans le Gard, ont vu pointer 4000 jeunes grenadiers.

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Aujourd'hui, la Grenadière est composée de plusieurs cultivars qui donnent des fruits adaptés à plusieurs modes de consommation.
«cultivar Provence » produit des fruits à pépins durs au jus rouge grenat très équilibré en goût, recommandé pour faire des jus de fruits et sorbets,
« Mollar de Elche » et « seedless » sont d’excellents fruits de bouche leurs pépins restants discrets, à consommer en salades de fruits, en accompagnement de desserts, en jus de fruits,
« Fina Tendral » de bonne qualité gustative, aux pépins souples,
« gorda de Jativa » proche de la Fina Tendral, à petits pépins.
Quelques cultivars dits « acides » se prêtent à la confection de gelée et confitures mais aussi à la vraie grenadine. Sur cette terre on retrouve une importante biodiversité florale et herbacée qui abrite coccinelles et autres insectes intéressants. Par ailleurs les outardes, hérons des bœufs, rolliers et guêpiers d’Europe viennent se nourrir ainsi que les hirondelles, tandis que 2 ou 3 familles de rapaces nichent dans les cyprès alentours. Il n’est pas rare de voir décamper lièvres, lapins de garenne, compagnies de perdreaux et faisans lors de nos interventions. Pour favoriser toute cette biodiversité il était important de planter d’autres arbres. Des haies d’oliviers, figuiers, néfliers, diospyros kaki, déclinés en plusieurs variétés ainsi que des cyprès de Florence agrémentent le verger.

Source : grenade-de-france.com

lundi, 21 janvier 2013

Des mangeurs optimistes de fruits et légumes

Une étude révèle que les personnes qui mangent beaucoup de fruits et légumes ont tendance à être plus optimistes en ce qui concerne l'avenir. Les chercheurs se sont rendu compte que les hommes et femmes optimistes ont des niveaux plus élevés de composants végétaux appelés caroténoïdes dans leur sang. Les caroténoïdes sont des pigments plutôt orange et jaunes. Parmi ces pigments : le bêta-carotène, que l'on retrouve tout particulièrement dans les fruits de couleur orange mais aussi dans les légumes verts comme les épinards ou les petits poids.

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Pour arriver à ces conclusions, l'équipe de chercheurs a évalué les taux de neuf antioxydants, dont les caroténoïdes comme la bêta-carotène mais aussi la vitamine E, dans le sang de 1 000 hommes et femmes américains âgés de 25 à 74 ans. Les participants devaient alors remplir un questionnaire sur leur comportement dans la vie de tous les jours tout en fournissant des échantillons de leur sang. Les scientifiques révèlent que les individus les plus optimistes avaient un taux de caroténoïdes jusqu'à 13% plus élevé dans leur sang. Ils expliquent que la relation entre optimisme et niveaux élevés de caroténoïdes s'explique en partie par le fait que les personnes optimistes ont tendance à avoir des comportements plus sains et consomment donc plus de fruits et légumes.
En savoir plus sur atlantico.fr

vendredi, 04 janvier 2013

La pomme, durable ou pas ?

Les réponses aux enjeux de développement durable sont efficaces si elles sont observées sous différents critères, comme la santé, les relations humaines, l’environnement ou encore l’économie.

Un exemple : la pomme, durable ou pas ?

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Selon le proverbe américain : an apple a day, keeps the doctor away. Les meilleures pommes sont celles mûries dans l’arbre et bien fermes. Leur conservation doit toujours se faire au dans un endroit frais, sec, et de préférence sombre, jamais à température ambiante, car elles continuent de mûrir et finissent par perdre une partie de leur saveur. Pour une conservation optimale, on les conserve à la cave ou dans le tiroir à légumes du réfrigérateur.
Source : caravane-rio21.net

jeudi, 06 décembre 2012

Le super-aliment aux effets bénéfiques supérieurs

Il n’existe aucune définition officielle d’un super-aliment. L’Oxford English Dictionary définit un super-aliment comme « un aliment riche en nutriments, considéré comme particulièrement bénéfique en termes de santé et de bien-être », tandis que le dictionnaire Merriam-Webster ne fait aucune référence à la santé et le décrit comme « un aliment hautement nutritif, contenant une grande quantité de vitamines, minéraux, fibres, antioxydants, et/ou phytonutriments ». D’une manière générale, les super-aliments sont des aliments, notamment des fruits et légumes, dont le contenu nutritionnel aurait des effets bénéfiques supérieurs à ceux des autres aliments.

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Les myrtilles sont l’un des super-aliments les plus populaires et les plus connus, et elles ont fréquemment été étudiées par des chercheurs intrigués par leurs effets bénéfiques sur la santé. On a ainsi constaté que les myrtilles ont une teneur élevée en composés antioxydants d’origine végétale, notamment des anthocyanines. Les myrtilles contiennent également un autre type d’antioxydants, dont les effets préventifs et réparateurs sur les pertes de mémoire dues au vieillissement ont été démontrés sur des rats.

Parmi les autres fruits dotés du statut de super-aliment figure la grenade. Des études sur le jus de grenade donnent à penser que celui-ci fait baisser à court terme la pression sanguine et réduit le stress oxydatif chez les personnes en bonne santé.

La betterave s’est vue décerner le titre de super-aliment indiqué pour le cœur. Le nitrate qu’elle contient en grande quantité serait transformé par le corps en oxyde nitrique, qui diminuerait la pression sanguine et la tendance à la coagulation du sang chez les humains.

On peut lire l'enquête publiée sur le site eufic.org

mardi, 04 décembre 2012

Les apports en fibres dans l’alimentation

Le 11 mai 2009, a été lancée officiellement l'étude NutriNet-Santé pour étudier les comportements alimentaires et les relations nutrition-santé. Cette étude épidémiologique s’est fixé comme objectif de recruter des internautes de plus de 18 ans, nommés les Nutrinautes, acceptant de répondre chaque année, sur le site www.etude-nutrinet-sante.fr, à des questionnaires sur leur alimentation, sur leur activité physique, leurs poids et taille, leur état de santé... Dans le cadre de leur suivi sur au moins 5 années, les Nutrinautes reçoivent chaque mois un e-mail les informant de l’avancement de l’étude et les invitant à remplir d’éventuels questionnaires complémentaires utiles aux chercheurs pour mieux évaluer l’état nutritionnel et la santé des 235 016 internautes déjà inscrits.

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L'étude publiée ce 22 novembre 2012 permet d’estimer les apports en fibres dans l’alimentation à environ 20 g/j chez les hommes et 18 g/j chez les femmes, nettement en deçà des recommandations, ce qui est préoccupant en termes de santé publique. Ils sont plus élevés chez les agriculteurs, les cadres et les titulaires d’un BAC+2 que chez les employés, les ouvriers, les titulaires d’un BAC professionnel et les personnes sans diplôme, révélant ainsi des inégalités sociales. Les groupes d’aliments qui contribuent le plus à l’apport en fibres dans l’alimentation des Français sont les légumes, les fruits et le pain et les biscottes. Les légumes secs et les aliments complets tels que le riz complet ou les pâtes complètes, bien que riches en fibres et ayant une bonne qualité nutritionnelle sont encore trop peu consommés par les Français.

On peut consulter les résultats de cette étude sur le site media.etude-nutrinet-sante.fr

lundi, 03 octobre 2011

Fruits et légumes pour les enfants

Diverses études et recherches menées en Australie, Angleterre et Pays de Galle, États-Unis, par des organismes reconnus révèlent que les enfants de 2 à 5 ans consomment de 2,25 à 2,5 portions par jour de fruits et légumes et les enfants 5 à 16 ans en consomment une moyenne de 2,7 à 3,6 portions par jour.

Il n’est pas rare de constater que: 15 à 50% des enfants ne mangent aucun fruit ou légume dans une journée, que les pommes de terre constituent de 25 à 50% des portions de légumes, le plus souvent sous formes de frites, que les jus pas toujours purs et sans sucre ajouté remplacent les fruits frais, qu’il y a peu de variété de légumes ou fruits consommés par les enfants.

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Les parents qui mangent une quantité et une variété suffisante de fruits et légumes par jour sont les meilleurs guides d’apprentissage. Les parents qui mangent peu ou pas de fruits et légumes ont tendance à faire pression sur leurs enfants pour les inciter à en manger. Une telle méthode n'amène pas les enfants à aimer ces aliments. Leur donner le bon exemple est la meilleure façon d’y parvenir. Développer le goût des enfants pour les fruits et légumes est un apprentissage bien plus difficile que celui des croustilles, chocolats, bonbons, et tout ce qui est gras et sucré.

Il est conseillé de commencer par de petites quantités et augmenter avec l’âge de l’enfant, d'offrir le fruit ou le légume plusieurs fois, jusqu’à ce qu’il devienne familier. Le goût change et se développe avec l’âge, les légumes crus sont ceux que les enfants préfèrent en premier, puis viennent ceux qui sont cuits.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site santepub-mtl.qc.ca

jeudi, 23 juin 2011

Quels sont les bons aliments ?

On ne peut pas parler de bons ou mauvais aliments. Tout est dans l'usage que l'on en fait. Il n'y a pas de raison d'exclure un aliment ou une catégorie d'aliments sauf dans le cas de pathologie particulière. La mise à l'écart d'un aliment n'a pas de réel fondement. Seul, l'excès est préjudiciable.
Un excès ponctuel pourra être rapidement corrigé lors des repas suivants sans nécessiter un jeûne. En revanche, en excès sur le long terme pourra entraîner des conséquences sur l’organisme : prise de poids, risque accru de maladie.

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Il existe souvent un décalage entre les opinions négatives sur certains aliments et le risque réel. Les caractéristiques personnelles (génétique, âge, mode de vie, circonstances particulières, préférences…) influencent le choix des aliments, de leur association, de leur préparation.
Les personnes en situation de surpoids doivent surveiller différentes familles d’aliments mais ne pas les exclure : les féculents, les matières grasses et les sucres ; l’objectif étant de retrouver un équilibre alimentaire. Les féculents doivent être réduits à la faveur des légumes, les matières grasses réduites par des modes de cuisson plus adaptés (cuisson au four ou à la vapeur, plutôt qu’à la poêle huilée…) et les sucres limités dans leur utilisation. Par ces petits gestes, la cuisine devient moins calorique, mais pas pour autant moins savoureuse, et permet une perte de poids sur le long terme.

mercredi, 18 mai 2011

Le tiers des aliments produits sont gaspillés

Le rapport Global food losses and food waste a été présenté ces derniers jours lors de la tenue de Save Food à Düsseldorf en Allemagne.
Le tiers des aliments produits chaque année dans le monde pour la consommation humaine est perdu. Le gaspillage de nourriture est souvent le fait des détaillants et consommateurs qui jettent à la poubelle des aliments parfaitement comestibles. En Europe et en Amérique du Nord, chaque consommateur gaspille entre 95 et 115 kg par an. Les fruits et légumes ont le taux de gaspillage le plus élevé. Les pertes et le gaspillage alimentaires entraînent la dilapidation des ressources, notamment l'eau, la terre, l'énergie et le travail. Ils entraînent aussi, inutilement, des émissions de gaz à effet de serre, contribuant ainsi au changement climatique.

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De grandes quantités d'aliments sont perdues du fait des normes relatives à l'aspect extérieur. Pourtant les consommateurs sont disposés à acheter des produits dont l'aspect n'est pas exactement conforme aux normes pourvu qu'ils soient sûrs et bons. La vente directe des produits de la ferme au consommateur, sans devoir se conformer aux normes de qualité des supermarchés, est possible au travers des marchés paysans et des points de vente aménagés à même les fermes. Dans les pays riches, le consommateur est généralement poussé à acheter plus de nourriture qu'il n'en a besoin, il faut éviter les promotions du genre "Trois pour le prix de deux".
Pour plus d'informations, on peut consulter le site notre-planete.info

mercredi, 01 septembre 2010

Favoriser une alimentation colorée

Le rouge des cerises est une substance 10 fois plus antalgique que l'aspirine, le jaune du maïs est protecteur pour l'oeil. Les scientifiques révèlent qu'il ne suffit pas de manger 5 fruits et légumes par jour, il faut aussi qu'ils couvrent toute la palette des couleurs. Plus une assiette est colorée, composée de tons différents, mieux elle protège la santé. Pour se protéger du soleil, des virus, du pourrissement, les végétaux développe des pigments vitaux pour eux mais aussi pour nous. Les végétaux se défendent de l'extérieur par leur peau, il faut éviter de les éplucher.

 

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Des chercheurs du monde entier se réunissent régulièrement pour débattre des bienfaits de la tomate et plus précisément du lycopène qui correspond au rouge de la tomate. De nombreuses propriétés lui sont reconnues, c'est entre autre un bon protecteur du coeur et des poumons. Même les sauces tomate en boîte contiennent beaucoup de lycopènes, il ne faut pas hésiter à les ajouter dans un plat de pâtes.

 

lundi, 10 mai 2010

Les vergers de l'Ile de France, l'approvisionnement en fruits locaux

Les vergers de l'Ile de France ont, comme les légumes de la ceinture maraîchère, une vocation traditionnelle d'approvisionnement direct de la capitale en produits frais de qualité. Leur origine est donc ancienne, même si des migrations vers des zones moins urbanisées de l'Ile de France se sont produites au cours des dernières décennies.

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Ces exploitations sont essentiellement situées dans les Yvelines et dans le Val d'Oise, où l'on trouve les sites traditionnels de Chambourcy-Orgeval et Groslay. La part du Val d'Oise a tendance à s'accroître, à la faveur de réimplantations en zone de plateau, sur le Vexin notamment. Les cultures fruitières occupaient 942 ha en Ile de France en 2002. Les pommiers et poiriers y tiennent de loin la première place, mais les fruits rouges ont connu un certain développement récent. L'arboriculture fruitière n'occupe qu'une part réduite de la superficie agricole, à peu près 0,4%, et cette part tend à se réduire. De l'ordre de 60% des arboriculteurs ont disparu entre 1988 et 2000, après un recul de l'ordre de 50% entre 1979 et 1988. Les surfaces en vergers ont, elles aussi, considérablement diminué : elles étaient presque trois fois plus importantes en 1988.

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Les principales variétés de poires produites sont Doyenné du Comice et Conférence.
Pour les pommes, la Golden représentait en 1995 près de 32 % des surfaces, elle n’en représente plus que 19 % en 2000. Les Reinettes évoluent de la même manière. Des variétés plus récentes comme Elstar, Jonagold, Chantecler, Braeburn, Fuji, ont été introduites progressivement au vu de leur grande qualité gustative. Une gamme plus large est ainsi proposée aux consommateurs en matière de diversité, de coloration et de saveur.

lundi, 26 avril 2010

Les fruits et légumes les plus contaminés

L'Environmental Working Group (EWG), une ONG environnementale basée à Washington, a publié une étude sur la contenance en résidus de pesticides de 47 fruits et légumes. Cette étude est basée sur 87000 tests réalisés entre 2000 et 2007.
A la suite de ces analyses, un classement des fruits et légumes les plus contaminés a été dressé.

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Selon cette étude une personne qui consomme les 12 fruits et légumes les plus contaminés ingurgiterait en moyenne 10 pesticides par jour. Alors que manger les 15 fruits et légumes les moins contaminés exposerait une personne à moins de 2 pesticides par jour en moyenne.

Il faut donc pour ces 12 fruits et légumes les plus contaminés privilégier tant que c'est possible des produits issus de l'agriculture biologique ou raisonnée.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site consoglobe.com

samedi, 24 avril 2010

L'histoire des légumes

Les premiers hommes du Paléolithique vivaient de chasse et de cueillette, les seuls fruits et légumes consommés étaient des espèces sauvages, des baies, des salades ou épinards primitifs.
Puis durant le Néolithique, on apprit à conserver certaines plantes comestibles d'une saison sur l'autre grâce à leurs graines Les plantes, sélectionnées pour leurs qualités étaient replantées et donnaient ainsi des plantes améliorées. Ensuite, le greffage a permis de créer des variétés plus résistantes ou plus nourrissantes. Bien plus tard, les variétés hybrides, issues de croisements entre des individus de lignées différentes, apparurent. L'agriculture a commencé 7000 av. J-C., dans le croissant fertile, vaste région allant de la Mésopotamie à l'Egypte. Les potagers du pharaon Chéops, étaient riches de fruits et légumes variés : melons, radis, ail, laitues, concombres, asperges, lentilles, poireaux, prunes, dattes...
4000 av.J-C., l'arboriculture et le maraîchage apparaissent et deviennent une activité majeure des peuples de la Méditerranée. Les Romains rapportent de l'Orient et des côtes africaines, des plants de légumes et d'arbres fruitiers : le cédrat, le fenouil et la rhubarbe, l'artichaut... et exportent vers le nord la vigne, l'olivier, les salades, les choux dans le nord. La seule culture de légumes connue des peuples celtes de Gaule étaient celle de la carotte. A noter tout de même que les Gaulois étaient d'excellents céréaliers et que leurs outils de moissons étaient largement supérieurs à ceux de leurs conquérants...

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Durant le Moyen-Age, les paysans mangeaient manger des légumes racines comme la carotte, le navet, le topinambour ou la betterave. Ces légumes étaient jugés impurs et réservés aux paysans car en contact avec la terre. Par ailleurs, on cultivait des choux, des courges et des poireaux. A l'époque de la Renaissance, l'influence italienne fait revenir sur les tables de France une plus grande variété de fruits et de légumes verts. Autour des grandes villes des ceintures maraîchères sont consacrées à la culture des fruits et légumes.
Les fruits et légumes frais allaient s'imposer sous le règne de Louis XIV. On mit au point des cultures sous cloches qui permettaient de faire pousser hors saison des fraises, des melons, du cresson et toutes sortes de salades, de l'oseille, des aubergines originaires de l'Inde, des concombres, des asperges, des petits pois...

La pomme de terre, la tomate, le maïs et le cacao, cultivés dans la Cordillère des Andes par les tribus Incas, ont été introduits en Europe par les Espagnols. Parmentier, pharmacien militaire, rédigea un Traité sur la culture et l'usage de la pomme de terre, pour faire accepter ce nouveau légume. Plus tard, le gouvernement révolutionnaire adopta la pomme de terre pour sauver le peuple de la disette. Les Marseillais, montés à Paris pendant la Révolution, firent apprécier la tomate aux consommateurs parisiens. Les fruits et légumes frais, à partir du XIXe siècle, vont entrer dans les menus quotidiens des peuples d'Europe, mais jusqu'au milieu du XXe siècle, la base de l'alimentation reste la viande, le pain, la pomme de terre, le chou, la carotte... La connaissance des vertus des fruits et légumes frais va se diffuser partout dès les années 50.

A mesure que le niveau de vie s'élève, la qualité de la nourriture consommée s'équilibre : moins de viande et de pain, plus d'aliments riches en fibres et en vitamines. Aujourd'hui, les fruits et légumes frais ont conquis le monde entier. La variété des fruits et légumes actuels n'empêche pas la redécouverte de légumes oubliés comme le pâtisson, la roquette, le mesclun, le pourpier, le topinambour, le rutabaga, le panais, le pissenlit, l'ortie, les fleurs comestibles...

Pour en savoir plus, on peut consulter le site fraichattitude.fr

samedi, 13 mars 2010

Contrôler l'équilibre acide-base de son organisme

Contrôler l'équilibre acide-base de son organisme

Quand l'acidité augmente, le corps est plus sensible aux infections, aux douleurs diffuses et la sensation de fatigue est plus importante. Naturellement le PH des cellules du sang du corps humain est de 7,4. C'est à dire légèrement alcalin puisque ce PH dépasse 7 qui est le PH neutre, intermédiaire entre le PH d'un milieu alcalin ou basique (>7) et le PH d'un milieu acide (<7). Parmi les aliments acides, on compte les viandes, poissons, oeufs, le sucre raffiné, les boissons excitantes, l'alcool, les légumineuses, les produits laitiers et les céréales. Le stress quotidien et le manque d'exercice sont aussi responsables d’une acidification de l’organisme, liée au taux d’une hormone : le cortisol.

Si on ingère trop d'aliments acides, l'organisme doit compenser cet excès d'acidité pour maintenir le PH du sang à 7,4 en utilisant ses réserves en bases, par exemple le calcium des os. Ce rétablissement du PH réclame beaucoup d'énergie à l'organisme, ce qui le fatigue et le fragilise. Il est donc conseillé de limiter sa consommation d'aliments acides et d'aider l'organisme dans le maintien du PH du sang à 7,4 en privilégiant les aliments alcalins comme les légumes verts, les légumes secs, les fruits mûrs, les bananes...

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Un repas composé d'un steak, de pâtes avec du parmesan, d'un peu de fromage et d'un dessert sucré, est très acidifiant. Alors que les épinards qui ont un PRAL élevé (indice qui mesure le potentiel acide ou base de chaque aliment) permettent d'équilibrer un repas. Des associations d'aliments comme un féculent (riz ou purée) avec un yaourt sucré en dessert sont très fortement déconseillées si on veut rétablir l'équilibre acide-base de son organisme. Pour favoriser cet équilibre, il est conseillé de diminuer l'apport d'aliments acides ou acidifiants, d'augmenter l'apport d'aliments alcalins, de manger lentement, consciemment, dans le calme et en mâchant bien les aliments, de se promener en la forêt ou en montagne, de pratiquer des activités sportives douces...

jeudi, 08 octobre 2009

Un panier d'octobre de légumes bio et fruits du Vexin

Voici le premier panier de légumes bio et fruits du Vexin de ce mois d'octobre :

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Des légumes de saison cultivés selon les principes de l'agriculture biologique :

1 concombre, 1 salade verte et 1 salade rouge, 1 botte de carottes, 1kg de pommes de terre nouvelles Ditta, 3 aubergines, 500g de blettes, 500g d'oseille, 1 betterave crue de 400g avec ses feuilles

En produit découverte, joint au panier un pain de seigle bio aux noix, fabrication artisanale dans le val d'Oise

En produits complémentaires 1 kg de pommes Royal Gala et 1kg de poires William des vergers du Vexin

Ce panier, d'un montant de 29,7 euros est livré à domicile cette semaine. Le contenu des prochains paniers sera en ligne dès ce samedi 10 octobre sur le site opapilles.com.

Comme chaque semaine, une fiche de 5 recettes simples, rapides, accompagne ce panier pour cuisiner ces légumes biologiques très frais.
bonne cuisine et bonne santé, damien.

 

vendredi, 08 mai 2009

Légumes bio ou légumes locaux ?

Les légumes cultivés selon les principes de l'agriculture biologique, sans herbicides et pesticides sont de plus en plus recherchés mais l'offre des agriculteurs bio français est insuffisante. Dans les grandes surfaces, les légumes et fruits bio sont majoritairement importés d'Espagne, d'Italie mais aussi d'Allemagne et Belgique. Le volume importé dépasse les 50% des produits commercialisés.

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Le bilan Carbone de ces légumes et fruits bio devient alors défavorable. On perd le bénéfice de l'agriculture bio dans le calcul de ce bilan. Faut-il alors préférer les produits locaux cultivés selon les principes de l'agriculture raisonnée ? Ecologiquement peut-être, mais bien-sûr les bienfaits pour la santé ne sont pas les mêmes. Et si l'objectif était dès que c'est possible, d'acheter des produits bio locaux. Soyons patients, les fraises bio début mai, est-ce indispensable ?

vendredi, 17 avril 2009

Le régime crétois

La cuisine crétoise est assez frugale, tout en étant parfumée et colorée. Cette cuisine utilise les produits locaux de l'île, ses céréales (blé, lin, sésame, orge), ses olives, raisins secs, miel et vin. Les 4 éléments essentiels de l'alimentation des Crétois sont : l'huile d'olive, le pourpier, les escargots et une variété d'épinards. La cuisine est élaborée en fonction des saisons. L'hiver, les Crétois consomment davantage de pâtes, lentilles, haricots et toute une variété importante d'autres féculents. Le pain est présent à tous les repas. Il est élaboré à partir des différentes céréales cultivées sur l'île. Il est souvent parfumé avec des graines de pavot, de cumin ou d'anis, on y ajoute aussi des olives et des raisins.

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La cuisine quotidienne utilise tous les légumes présents sur l'île : concombre, différentes courges, feuilles et bulbes de fenouil, betterave, radis, pissenlit, artichauts, tomates, oignons et ail.

Les Crétois consomment peu de lait frais mais privilégient les fromages et laits fermentés comme les yaourts. Les fromages de chèvre frais ou secs sont comparables à la ricotta. La feta, qui est un fromage de brebis, accompagne de nombreuses salades aromatisées à la menthe où se mélangent légumes crus et melons ou pastèques. La consommation de fruits est très importante. La vigne est cultivée depuis très longtemps sur l'île et le vin rouge est particulièrement apprécié.

La texture des aliments reste craquante ou ferme. Les légumes sont consommés crus ou légèrement cuits, le pain est parfois élaboré sans levain et prend souvent la forme d'une galette. Les saveurs sont variées mais souvent acides. Dans les recettes qui restent en général très simples, on retrouve très souvent ail, citron, oignons, vinaigre, épices et herbes aromatiques. On privilégie le choix et l'association des aliments plutôt que des cuissons et des sauces très élaborées.

pour en savoir plus lire : Le régime crétois de Jacques Fricker et Dominique Laty chez hachette

Pour découvrir la Crète en photos

 

jeudi, 05 mars 2009

Un panier sur mesure

Comme chaque semaine, on peut concevoir sur le site opapilles.com son panier sur mesure :

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Des produits de saison, des légumes de l'été mis en conserve, des produits locaux...

des légumes cultivés selon les principes de l'agriculture biologique : pommes de terre roses Franceline, chou rouge, betteraves crues, mâche
des endives et des pommes cultivées selon le principe de l'agriculture raisonnée
des conserves de légumes bio : soupe de potiron et jus de tomates
de l'huile de tournesol élaborée dans le vexin à partir de cultures locales
du vinaigre de cidre élaboré en Ile de France et mis en bouteille dans le Vexin
du pain bio aux graines de pavot, pain bis bio...

mercredi, 21 janvier 2009

Un panier de légumes, fruits et pain bien coloré

Cette semaine un panier de saison bien coloré pour une cuisine d'hiver savoureuse.

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Dans le panier O'Famille de cette semaine des légumes cultivés selon les principes de l'agriculture biologique : un bocal de ratatouille bio élaboré à partir des légumes de cet été (tomates, aubergines, courgettes, poivrons, persil, basilic et thym) ainsi qu'un chou frisé, des carottes de Colmar, des navets, des pommes de terre, de la mâche, des endives cultivées selon les principes de l'agriculture raisonnée ,un pain Bio aux graines de tournesol, avec en complément des pommes des vergers du Vexin ayant le label du PNR. Uniquement des produits du terroir val d'oisien.
Bonne cuisine, damien.

mardi, 22 juillet 2008

Manger des légumes et fruits crus

Comme chaque été, on a envie de naturel, de simplicité et de fraîcheur pour l’alimentation.
Lorsqu’il fait chaud, on préfère les crudités, les salades composées, les flans, quiches et pains froids.
manger-cru.jpg Les fruits ou les légumes crus renferment davantage de vitamines et de minéraux que lorsqu'ils sont cuits : il n'y a pas de destruction due à la chaleur ou de déperdition de ces éléments dans le liquide de cuisson. Mais l'oxygène de l'air provoque la destruction rapide d'une partie de la vitamine C. De même, les minéraux peuvent être éliminés dans l'eau de trempage.
Lorsqu'on mange les légumes et les fruits crus, on absorbe leurs fibres sous forme "brute". Non attendries par la cuisson, elles ont une action plus vigoureuse sur le tube digestif. En excès, elles peuvent devenir irritantes pour les intestins et provoquer des dérèglements digestifs.
Il faut éviter de manger trop de crudités (légumes ou fruits) dans un même repas surtout pour les jeunes enfants ou les personnes âgées et de boire trop de liquide après avoir consommé des crudités. Par contre les jus de fruits ou de légumes sont dépourvus de fibres, ils peuvent éviter certains désagréments digestifs en conservant malgré tout les vitamines et minéraux.

samedi, 12 juillet 2008

Alimenter son cerveau

Le cerveau absorbe au repos 20% de l’énergie tirée des aliments consommés alors qu’il ne représente que 2% de la masse corporelle. 
cerveau2.pngSelon Bernard Croisile, responsable du centre mémoire du CHU de Lyon, « l’idéal pour le cerveau est un régime riche en acides gras, en vitamines E, A et C et en fruits et légumes. Pour entretenir sa mémoire au quotidien, mangez varié et équilibré. Veillez  aussi à disposer d’un apport glucidique régulier à travers les sucres lents et surtout à ne pas sauter le petit déjeuner, pour que la concentration ne baisse pas en fin de matinée ».

Les besoins en protéines sont de l’ordre de 70 g par jour chez un adulte (plus chez l’enfant ou la femme enceinte). Les protéines, végétales ou animales, ne sont pas stockées par l'organisme. Il faut donc en absorber régulièrement, surtout celles contenant des acides aminés de qualité qui réparent et construisent en permanence les cellules de notre cerveau. Les œufs, la viande de bœuf, les petits pois, les haricots secs, les lentilles et le soja, le thon, les produits laitiers, surtout les fromages à pâte cuite, sont à privilégier.

Les vitamines participent au bon fonctionnement de notre cerveau.
Le cerveau, qui tire son énergie du glucose, a besoin de la vitamine B1 pour l’exploiter. On la trouve dans les céréales complètes, les viandes, celle de porc surtout, le foie, les œufs, les pois et les haricots secs.
La vitamine B6 influe sur l’humeur et favorise la mémoire. Le saumon, le jambon, le foie, les lentilles et les haricots blancs en sont riches.
La vitamine B9 (acide folique) évite les pertes de mémoire. Il faut consommer régulièrement choux, asperges, cresson, épinards, poireaux, maïs, amandes, foie et œufs.
La vitamine C facilite la communication entre les neurones. On la trouve dans de nombreux légumes et fruits.
La vitamine E a un effet antioxydant sur les neurones. Elle est présente dans les huiles de germe de blé, maïs et soja, les salades, les choux, les épinards, les noisettes et les œufs.

Les oligo-éléments ont aussi un rôle essentiel.
Le fer présent dans les viandes rouges, le persil, le cacao, les fruits secs, favorise une bonne oxygénation du cerveau et soutient la mémoire.
Le magnésium a les mêmes vertus que le fer. On le trouve dans le chocolat, les fruits secs, et dans certaines eaux minérales.
Un déficit en zinc, fréquent à partir de 60 ans, perturbe l’assimilation de l’oxygène par le cerveau. Les huîtres, les fromages type beaufort, comté, maroilles et la viande sont recommandés.
Le sélénium protège contre le vieillissement cérébral. Il est présent dans les viandes, les œufs, et surtout dans les cèpes et les noix du Brésil.

Pour en savoir plus, lire l’article paru dans « ça m’intéresse - n°327 - mai 2008 » et consulter le site http://www.dossierfamilial/sante-psycho/
Photo du cerveau sur http://fr.wikipedia.org/