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samedi, 23 mars 2013

Répondre à une grande enquête bio/OGM

Les consommateurs européens sont invités à répondre à une grande enquête anonyme mise en ligne par la Direction générale Agriculture et développement rural jusqu'au 10 avril 2013. Les questions portent sur les habitudes de consommation, bio ou non, sur l'opinion des consommateurs concernant les OGM, la réglementation pour les productions biologiques ou encore l'étiquetage des produits bio.

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Un aperçu des questions : les normes européennes en vigueur pour les produits biologiques devraient-elle êtres renforcées ? Ou encore : le fait que le terme «biologique» signifie par définition « sans OGM » constitue-t-il pour vous une raison importante d'acheter bio ? Une partie des questions est très pointue mais les réponses pour celles-ci sont facultatives.Cette enquête permettra de connaître l'opinion des européens sur la coexistence de l'agriculture biologique et des OGM et relance le débat sur l'autorisation des OGM dans l'UE.

Voici la présentation de l'enquête et le questionnaire en ligne

jeudi, 21 mars 2013

La fin du marché du carbone ? Prise de position

Après l'article du lundi 11 mars 2013, voici un résumé de la position de l'association de solidarité internationale, GERES (Groupe Energies Renouvelables, Environnement et Solidarités) qui travaille depuis plus de 35 ans à la lutte contre la pauvreté par l'accès à l'énergie tout en limitant les changements climatiques. Renaud BETTIN, Responsable Programme CO2Solidaire, souhaite réagir à la déclaration de 110 organisations appelant à la « Fin du marché du carbone européen ». Au même titre que la biodiversité, la stabilité climatique peut être considérée comme un bien public mondial : chacun sur cette planète a le droit d'en bénéficier. Les émissions de gaz à effet de serre contribuent au dérèglement du climat. Elles ont donc un impact négatif sans que celui-ci ne soit pris en compte dans les secteurs de l'économie mondiale.

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Il existe 3 principaux mécanismes économiques pour limiter les émissions de CO2 : la fiscalité, la réglementation et le système d'échange de quotas d'émissions. La fiscalité (taxe carbone) et le système d'échange de quotas d'émissions ont l'avantage d'influencer le comportement des acteurs économiques qui ont le choix d'agir ou de payer. Par contre, ces mécanismes ont l'inconvénient de peser sur le pouvoir d'achat des ménages et la compétitivité des entreprises. En théorie, une tonne de CO2 qui coûte 30 € à celui qui l'émet incite ce dernier à agir pour l'éviter. Mais à 5 €, prix actuel du quota d'émission, l'incitation est trop faible pour engager la société dans une transition énergétique. Sur ce point, l'association GERES reconnaît que le système ne fonctionne pas. des ajustements sont à prévoir.

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Les ONG de développement comme le GERES font face à un fléchissement tendanciel des financements institutionnels. La finance carbone fait partie des opportunités de financements. Grâce au projet de diffusion de cuiseurs améliorés menés au Cambodge depuis 1997, le GERES a permis à plus de 360 000 ménages, soit plus d'1,5 million de personnes de réduire leur consommation de charbon et par conséquent leur précarité énergétique. Le renforcement de la filière économique locale, clef de voûte du projet, a également eu un impact très positif. Ces résultats ont été atteints grâce à la finance carbone. Pour le GERES, la finance carbone n'est pas une finalité. C'est un moyen pour qu'un maximum de personnes bénéficie de solutions énergétiques éprouvées.

lundi, 11 mars 2013

Mettre fin au marché du carbone européen

Voici la déclaration de 110 organisations dont la Confédération Paysanne pour la France : Il est temps de mettre fin au marché du carbone européen

Après sept ans d’échecs, les déclarations de l’Union Européenne (UE) sur sa capacité à ‘corriger’ le Système Communautaire d’Echange de Quotas d’Emission (SCEQE), le marché du carbone européen, totalement défaillant, n’ont plus aucune crédibilité. Nous pensons que le marché du carbone européen doit être supprimé avant 2020 pour laisser place à des mesures en faveur du climat qui fonctionnent.

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Le marché du carbone européen, politique phare de l’UE face au changement climatique, a été mis en place en 2005 et a donné lieu au plus grand marché de carbone du monde. Ce marché inclut des systèmes ‘de quotas et d’échanges’ et de ‘compensation’ qui permettent aux participants d’acheter et de vendre des permis d’émissions ainsi que des crédits de compensation carbone afin de respecter leurs objectifs de réduction d’émissions ou bien simplement de tirer profit du marché. L’idée est de rendre rentable la réduction des émissions de gaz à effet de serre industrielles d’une en créant des incitations pour des innovations favorables au climat afin d’orienter ainsi l’industrie sur une trajectoire faible en carbone.


Mais ce dispositif a échoué. L’obsession de l’UE sur ‘le prix’ comme vecteur de changement ne l’a pas seulement enfermée dans un système économique dépendant des industries extractives polluantes – avec une augmentation rapide des émissions liées aux combustibles fossiles en 2010 et 2011. Cet échec est également voué à s’étendre plus largement dans la mesure où le marché carbone européen est utilisé comme modèle pour d’autres marchés de ce type dans des pays comme le Brésil et l’Australie et comme modèle pour des marchés portant sur les ‘services écosystémiques’ liés à la biodiversité, l’eau et les sols.

Pour lire la suite de cette déclaration commune des 110 organisations : scrap-the-euets.makenoise.org

mercredi, 27 février 2013

Les chevaux roumains disparaissent

Il y avait encore 800 mille chevaux en Roumanie en 2006 mais en 2013, ce chiffre serait tombé sous la barre des 500 mille. La loi interdisant la circulation des attelages sur les routes principales a été adoptée en 2008 sous prétexte que les attelages auraient été responsables de 10% des accidents de la route. Mais les routes secondaires sont restées praticables pour les charrettes. Un tel changement du code de la route n’est certes pas applicable du jour au lendemain mais ses effets sont maintenant tangibles quoique la motorisation de l’agriculture soit également considérée comme responsable de cette disparition progressive des chevaux.

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Le partage des responsabilités est difficile entre les tracteurs et le code de la route mais cela n’explique en aucune manière le trafic de viande via des traders chypriotes et néerlandais pour aboutir dans plusieurs pays européens dont la France, les Pays-Bas, la Grande-Bretagne, l’Irlande et la Suède. D’autant que les prix de la viande ne diffèrent pas beaucoup selon les pays européens.

Source : neo-planete.com

mercredi, 18 juillet 2012

Suppression du chalutage en eaux profondes

La définition de la pêche profonde fait débat. La Food and Agriculture Organisation définit comme profondes les eaux dont les profondeurs sont supérieures à 200 m tandis que le Conseil International pour l'Exploration de la Mer utilise une limite à 400 m. Dans les eaux européennes, les pêches profondes sont légalement définies par une liste d'espèces capturées qui comprend la lingue bleue, pêchée de 400 à 1300 m ainsi que le phycis de fond, le grenadier de roche et le sabre noir, pêchés par 750 à 1500 m. A ces profondeurs, on trouve aussi l'empereur et des petits squales connus sous l'appellation "siki". Au-delà de 1500 m l'activité de pêche décroît parce qu'elle devient de plus en plus coûteuse tandis que l'abondance des ressources décline. Quelques espèces profondes atteignent des âges très élevés, l’empereur vivrait 120 ans et le grenadier 70 ans. Leur croissance lente et leur reproduction tardive ne leur permet de supporter qu’un taux d’exploitation très modéré.

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Suite au déclin constaté de la ressource, des quotas et même l’interdiction de pêcher des espèces comme l’empereur et tous les requins profonds ont été décidés. Aujourd'hui certains stocks de poissons profonds montrent des signes d'augmentation après être passés par des niveaux très bas, d'autres semblent stables. Dans tous les cas, on ne peut pas espérer de reconstitution rapide pour des espèces à faible productivité biologique.

Un projet de la Commission européenne de suppression progressive du chalutage en eaux profondes a été bloqué ce jeudi 12 juillet à la dernière minute sur pression du commissaire français chargé du Marché intérieur, Michel Barnier. La proposition préparée par la commission prévoyait une suppression progressive, en deux ans, du chalutage profond dans le cadre d'un projet de réglementation de la gestion de la pêche profonde dans l'Atlantique Nord-Est. Il s'agissait d'interdire les engins peu sélectifs comme les chaluts et les filets maillants de fond, qui engendrent quelques 20 à 40% de prises accessoires.

Source : ifremer.fr

lundi, 28 mai 2012

Le dirigeable du projet Pegasos prend l’air

Le dirigeable du projet Pegasos prend l’air bardé d’instruments de mesure et sillonne le ciel européen durant vingt semaines pour mieux comprendre les mécanismes liant pollution de l'air et changement climatique. Il traversera seize pays dont l'Allemagne, les Pays-Bas, l'Italie, la Finlande et passera au-dessus de la France durant le mois de juillet.

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Les pays européens ont tous des politiques de réduction et de maîtrise des émissions atmosphériques, améliorant ainsi la qualité de l'air. Mais une des inconnues majeures porte actuellement sur les mécanismes exacts entre qualité de l'air et changement climatique. Le projet Pegasos a pour objet de lever ce voile à l'échelle européenne. Durant toute la campagne, les mesures à bord du dirigeable seront couplées avec des mesures simultanées au sol. Les données collectées permettront de mieux décrire les panaches de pollution atmosphérique présents au-dessus de l'Europe et leur évolution lors de leur transport. Plus précisément, les scientifiques tenteront de quantifier les interactions et rétroactions entre pollution atmosphérique et changement climatique, de perfectionner les outils numériques de simulations de qualité de l'air et d'évolution climatique et de fournir des préconisations pour de futures réglementations européennes.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site futura-sciences.com

vendredi, 25 mai 2012

Un gisement de chaleur inutilisé

L'étude Ecoheat4EU, réalisée par Euroheat & Power[1] dans 14 pays européens (dont la France) avec le soutien de la commission européenne, fait ressortir que près de 500 milliards d'euros d'énergie restent inexploités chaque année. Cela représente 1000 € par an et par citoyen européen.

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L'analyse du bilan énergétique européen réalisée lors de cette étude démontre qu'un gisement de chaleur équivalent à plus de la moitié de l'énergie primaire disponible en Europe est aujourd'hui inutilisé. Il s'agit de ce qu'on appelle communément la « chaleur de récupération », une chaleur inévitablement produite par les procédés industriels et qui est tout à fait exploitable en l'état (serveurs informatiques, eaux usées, traitement des déchets, ...). En effet, les activités industrielles et informatiques produisent beaucoup de chaleur et usent de divers stratagèmes pour s'en débarasser et refroidir leurs installations. Dans ce cas, pourquoi ne pas récupérer toutes ces calories pour alimenter des réseaux de chaleur à divers usages : chauffage d'habitation, mais aussi d'eau de piscine, de serres... ?

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site notre-planete.info

jeudi, 10 mai 2012

Réveil avec le vol des cigognes blanches

Les Allemands se réveillent avec le vol des cigognes blanches qui remontent d'Afrique vers l'Europe.

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Elles empruntent la "route de l'Est" qui passe par les Balkans, et franchissent la Méditerranée au niveau du détroit du Bosphore pour aller passer l'hiver au Soudan, au Tchad, au Kenya, en Tanzanie, ou descendre jusqu'en Afrique du Sud. C'est le trajet emprunté par les trois quarts des cigognes vivant en Allemagne.

Sources : L'Express

vendredi, 04 mai 2012

Les Cleantechs, une source clef d'emploi durable

Selon Alain Chardon, directeur Cleantechs & Decarbonate de Capgemini Consulting, les Cleantechs, et plus particulièrement les énergies renouvelables, sont une source clef d'emploi durable en Europe avec plus d'un million d'emplois verts à la fin de l'année 2011. 2012 pourrait être une année charnière avec en balance le potentiel de création de travail additionnel contre la crise financière européenne et ses effets. Le cabinet de conseil vient de publier la troisième édition de son étude sur le marché des Cleantechs. Celle-ci dresse un tableau de la situation pour chaque grand secteur de l'énergie : l'éolien terrestre et offshore, le solaire photovoltaïque, l'hydroélectricité mais également le captage et stockage du dioxyde de carbone.

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Les cleantechs constituent une industrie engagée dans une compétition mondiale. L'Union Européenne demeure le plus grand installateur d'éolienne terrestre avec 84 GW de capacité installée cumulée en 2010. Ces bons résultats sont obtenus grâce à l'Allemagne et les pays nordiques mais également plus récemment des Etats comme l'Espagne.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site actu-environnement.com

lundi, 05 mars 2012

Plus ou moins 1 mois d'espérance de vie

Le taux de particules fines à Pékin est de 70 microgrammes par mètre cube. Ce taux est en baisse mais reste très supérieur à la norme chinoise de 35 microg/m3. En comparaison, à Paris le taux de particules fines est de 16,5 microg/m3 alors que la norme européenne est de 10 microg/m3. Au niveau sanitaire, 1microg/m3 de particules fines en plus ou en moins équivaut à 1 mois d'espérance de vie.

Source : Nouvel'Obs

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Deux millions de Franciliens utilisent tous les jours leur voiture pour se rendre à leur travail. L’objectif d’Airparif est de leur donner une estimation des niveaux moyens respirés au cours de leur trajet, pour un polluant : le dioxyde d’azote (NO2), qui a des effets néfastes sur la santé. Les niveaux peuvent être soutenus, car la voiture n’est pas un cocon. Situé au cœur de la circulation, l’automobiliste est la première victime de la pollution liée au trafic routier.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site airparif.asso.fr

 

 

lundi, 27 février 2012

La bonne solution, c'est le vélo !

Le vélo est la bonne solution pour réduire l'émission des gaz à effets de serre. Selon la Fédération européenne des cyclistes, la contribution des cyclistes aux émissions de gaz à effet de serre est de 10 fois inférieures à celle des voitures.

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Si les Européens roulaient chaque jour sur 2,6km ,c'est à dire comme les Danois mais 5 fois plus que la moyenne européenne, l'Union Européenne réaliserait 25% de son objectif de réduction des gaz à effet de serre. Si cette distance atteignait 5km par jour, 50% de l'objectif serait atteint. Une mesure qui serait nettement moins coûteuse que le développement du parc des voitures électriques.

Source Que choisir fev2012

jeudi, 16 février 2012

Les semences paysannes, une tradition de longue date

Depuis 2005, la société de commercialisation de semences Graines Baumaux poursuit l’association Kokopelli en justice pour concurrence déloyale. L'association commercialise des semences paysannes, souvent oubliées et biologiques, qui ne sont pas toutes référencées au Catalogue commun des variétés. Pour enregistrer une semence au registre, la variété doit faire preuve de rendement. Or, les producteurs de semences paysannes ne se reconnaissent pas dans ce schéma productiviste. De plus, la variété doit faire face à des contraintes technologiques qui ne peuvent convenir aux plantes sélectionnées pour des systèmes agraires diversifiés bio ou à faible intrants. Sans oublier le coût de l’inscription pour des variétés dont le volume de semences échangé reste faible car essentiellement local. Aujourd’hui, lorsque l’on veut défendre ces variétés, on se retrouve dans l’obligation d’être hors-la-loi, puisque le registre ne reconnaît pas les semences à faible rendement.

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Les semences paysannes correspondent à une tradition de longue date. Avec l’arrivée du registre officiel, elles ont aujourd’hui presque toutes disparu afin de laisser place à des variétés de semences hybrides et à des variétés dîtes « pures », ce qui entraîne une perte inévitable de biodiversité. Kokopelli milite depuis près de 20 ans “pour préserver une partie de la biodiversité alimentaire, pour produire des semences bios, pour accompagner les autonomies semencières, pour promouvoir l’agro-écologie tempérée et tropicale, pour distribuer des semences bios dans les pays du Tiers-Monde…”. Ce 23 janvier 2012, la Cour européenne de justice a estimé que l'interdiction de commercialiser des semences paysannes était disproportionnée et laisse croire à une évolution des mentalités.  Espérant que cette affaire annoncera une véritable jurisprudence en matière de défense des producteurs de semences rares et oubliées.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site terragazette.wordpress.com

mardi, 10 janvier 2012

A l'est, main basse sur les terres

La demande en terres agricoles disponibles augmente sans cesse. Elle active un marché dont s'est emparé le monde de la spéculation, avec des priorités de rendement souvent bien éloignées des préoccupations liées à la sécurité alimentaire. Le phénomène touche essentiellement les pays du Sud, d'Asie, d'Afrique ou d'Amérique du Sud.

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Mais le mécanisme concerne également l'Europe. En Ukraine, des fonds spéculatifs investissent en masse dans d'immenses surfaces qui sont parmi les plus fertiles de la planète. En Roumanie, entrée dans l'Union européenne il a y un peu plus de trois ans, des fermes de plusieurs milliers d'hectares sont achetées par des investisseurs, souvent agriculteurs eux-même. Certains paysans français sont désormais attirés par les mirages agricoles de l'Est de l'Europe.

"A l'Est, qui sème le blé, récolte le pactole". Les terres deviennent sources de revenus et de bénéfices pour l'industrie de la finance. La déréglementation, la globalisation des échanges affectent tous les secteurs de l'économie mondiale et l'agriculture n'échappe pas à la délocalisation. Le documentaire, A l'est, main basse sur les terres, diffusé ce mardi 10 janvier 2012 à 21:5 sur France 5, propose d'analyser les aspects économiques, sociaux et humains des bouleversements à venir.

Pour en savoir plus sur ce documentaire d' AGNIESZKA ZIAREK, on peut se connecter sur le site documentaires.france5.fr

lundi, 05 décembre 2011

Les besoins en terres de l'Europe

Les besoins en terres de l'Europe sont parmi les plus importants au monde. Ce continent est le plus dépendant des terres situées à l'extérieur de ses frontières, comme le révèle un nouveau rapport de recherche des Amis de la Terre.

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Les Amis de la Terre Europe et le Sustainable Europe Research Institute ont modélisé les flux invisibles de terres dans le monde, afin de calculer les besoins en terres d'un grand nombre de pays et de régions. Ces besoins représentent la somme des terres qu'un pays consacre aux productions destinées à sa consommation domestique et de celles qu'elles « empruntent » aux autres pays du fait de l'importation de produits comme les denrées alimentaires ou les vêtements, déduction étant faite de celles consacrées aux produits d'exportation. L'Europe est le continent le plus dépendant des importations de terres : 60 % des terres qu'elle consomme sont situées à l'extérieur de ses frontières.

Sylvain Angerand, coordinateur des campagnes pour les Amis de la Terre France explique : « La surconsommation en Europe est l'un des plus puissants moteurs de l'accaparement de l'espace écologique des pays du Sud par les pays riches. Dans un monde où la quantité de terres est limitée, la surconsommation des uns signifie l'impossibilité pour d'autres de répondre à des besoins fondamentaux comme cultiver la terre pour se nourrir. »

Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info

mercredi, 30 novembre 2011

La légalisation au niveau européen de l’arrangement des vins.

La légalisation au niveau européen de l’arrangement des vins, afin de les rendre compatibles avec un standard de consommation imaginé par les spécialistes du marketing des grands alcooliers internationaux. On pourra aromatiser le vin, lui enlever de l’alcool, lui rajouter du glycérol, fermenter en Europe des moûts concentrés d’Argentine ou bien encore importer des jus de raisin pour fabriquer des "vins" suédois ! On pourra mélanger les continents et mettre en concurrence les misères afin de profiter de l’exploitation des travailleurs des nouveaux pays producteurs pour payer son vin moins cher en supermarché.

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Les villages, les terroirs, les paysages, l’histoire, la culture, les femmes et les hommes des vignobles, les savoirs accumulés, les cépages localement domestiqués ou créés, le partage de la surprise des nouveaux millésimes, les subtiles distinctions des tours de mains ou des origines, le petit vin populaire savoureux,  toute cette richesse devrait disparaître pour faire place à l’uniformité et à la reproductibilité.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site amisdelaterre.org

lundi, 10 janvier 2011

Le réchauffement planétaire n'est pas uniforme

L'année 2010 fera partie des trois années les plus chaudes depuis les premiers relevés météorologiques qui datent de 1850 et pourtant, pour la deuxième année consécutive, l'Europe affronte un hiver précoce et rigoureux. C'est la preuve que le réchauffement planétaire n'est pas uniforme et qu'il doit être considéré comme une moyenne à l'échelle de la planète avec des anomalies régionales.

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De nombreux pays en Europe connaissent des conditions hivernales précoces avec des chutes de neige abondantes et des températures très basses. Là aussi, une large zone de haute pression centrée sur l'Atlantique bloque le flux d'ouest et laisse s'engouffrer un flux de Nord-Est apportant de l'air polaire. Ces conditions météorologiques extrêmes sont liées à de vastes perturbations qui affectent la pression atmosphérique et le régime des vents dans l'hémisphère nord depuis la fin de l'automne. Les conditions ont été plus chaudes que la moyenne dans les régions polaires, l'étendue de la banquise arctique était très faible pour un mois de novembre. Ce phénomène pourrait être à l'origine du refroidissement de l'Europe. En effet les modèles des chercheurs de l'Institut Potsdam ont montré que le réchauffement de l'air sur la mer de Barents générait des vents froids durant l'hiver sur l'Europe. A cause du réchauffement climatique, on pourrait connaître davantage d'hivers très froids et neigeux.

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article diffusé sur le site notre-planete.info

jeudi, 25 février 2010

Le déclin régulier des colonies d'abeilles depuis 1965

Une équipe de scientifiques a constaté une diminution du nombre de colonies d'abeilles en Europe centrale ces dernières années, et un déclin du nombre d'apiculteurs en Europe depuis 1985.

Les résultats de l'étude, inscrite dans le projet ALARM (Assessing large-scale environmental risks with tested methods ),  sont importants car ils portent sur la majorité de l'Europe plutôt que sur des pays seuls. Les abeilles domestiques ne sont pas les seules à souffrir de cette situation, qui concerne également les abeilles sauvages. Les résultats montrent que la crise va se répercuter sur la pollinisation, et donc sur les cultures arables.

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L'étude montre que l'Europe de l'Ouest et l'Europe centrale présentent un déclin régulier des colonies d'abeilles depuis 1965. Il en va de même pour la République tchèque, la Norvège, la Slovaquie et la Suède, depuis 1985. Point positif, l'Europe du Sud a enregistré une augmentation du nombre de colonies entre 1965 et 2005, notamment en Grèce, en Italie et au Portugal.

La plupart des scientifiques suppose que l'évolution sociale et économique est responsable du déclin constaté, l'élevage d'abeilles n'étant plus le passe-temps qu'il était. Le travail manuel a laissé la place aux machines, et l'élévation du niveau de vie des populations rurales a mis les produits à base de sucre à la portée de toutes les bourses.

En dépit de ces résultats, il est nécessaire de conduire d'autres études. " Avec le peu de preuves dont nous disposons, il n'est pas possible de déterminer la cause réelle du déclin des abeilles en Europe ni de fournir une réponse complète sur les tendances concernant les colonies et les apiculteurs ", explique le co-auteur de l'étude, le Dr Josef Settele du Centre Helmholtz de recherche sur l'environnement (UFZ) en Allemagne. " Il faut donc clairement normaliser les méthodes d'évaluation, surtout en ce qui concerne le nombre de colonies, et de manière urgente. De telles méthodes fiables et harmonisées seront la base évidente de toute étude visant à comprendre et limiter le déclin des colonies d'abeilles. "

Source planete-info

lundi, 15 septembre 2008

Les Report-terre sur France 5

A partir d’octobre 2008, dix jeunes de 18 à 30 ans seront « les envoyés spéciaux » de France 5 afin de découvrir les meilleures initiatives européennes liées à l’environnement.

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Ils sillonneront l’Europe pendant 33 jours à la recherche des initiatives les plus innovantes. Ils partiront à deux, accompagnés d’un journaliste reporter d'images, pour un parcours en Europe comportant 10 étapes et la mission de rendre compte d’une initiative à chaque étape. L'objectif sera de mieux comprendre les enjeux du développement durable et de la sauvegarde de l’environnement.

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Chaque semaine, pendant 52 minutes, les dix jeunes reporters se renderont dans différentes régions d’Europe. Lors de chaque émission, les cinq équipes seront dans cinq pays différents et chaque équipe devra présenter en images une initiative. Nous les suivrons dans leurs voyages, leurs rencontres, leurs découvertes des différentes régions qu’ils vont traverser.

L'interview de Stéphane Basset le présentateur de l'Emission

Le Casting des 10 report-terre en vidéo

On peut dès à présent consulter le blog de l'émission et suivre les 10 jeunes dans leur préparation.