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vendredi, 29 novembre 2013

Changer les règles du jeu

Changer les règles du jeu : une vidéo qui propose des solutions afin de modifier les comportements pour aller vers un monde plus durable. « Mieux » plutôt que « toujours plus » , voilà ce qu’explique l’équipe qui avait déja réalisé Story of Stuff qui propose ses solutions pour un mode de vie plus respectueux de l’environnement. Le changement de société pour aller vers plus de durabilité passera d’abord par une évolution des mentalités en misant sur l’intelligence individuelle et collective ainsi que la coopération. Louer, échanger, partager permettent par exemple de limiter le gaspillage.

Source : goodplanet.info

lundi, 25 novembre 2013

La nature en ville : un nouvel Eden ?

Compte rendu du Café géographique de Bordeaux, sur le thème « La nature en ville : un nouvel Eden ? » avec Etienne Grésillon (géographe, Université de Paris 7).
La nature en ville est censée également protéger les citadins contre le changement climatique, contre la crise alimentaire et contre la pollution urbaine, tout comme les jardins ouvriers permettent de nourrir ceux qui les entretiennent. La nature est prodigieuse, elle guérit la société de ses erreurs. Le Plan pour la biodiversité de Paris qui date de 2011, place la nature comme capable de réduire les îlots de chaleur et la pollution. Ainsi « la nature contribue à l’amélioration de la qualité de vie et de la santé des citadins. Elle contribue à la réduction des îlots de chaleurs et de la pollution ». Cette affirmation se discute : les fonctions régulatrices des végétaux dépendent du climat, du moment, des végétaux, de l’architecture de la ville. Toujours dans ce plan parisien, la nature apparaît comme capable de don immanent. Elle porte en elle les germes pour éduquer les enfants et les adultes « à la vie de la nature ». Le plan oublie de montrer que la nature ne porte aucun discours. C’est l’homme qui lui attribue un message.

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Y a-t-il des études qui montrent que laisser faire la nature favorise la biodiversité ?
Etienne Grésilon : Cela n’est pas évident à montrer : si on laisse faire la nature, c’est une forêt qui va s’installer et si on observe par mètre carré, dans une forêt, il y a moins de biodiversité que dans une prairie, surtout si on observe les herbacés ou les ligneux. Mais si on regarde les lichens, il y en a beaucoup en forêt.
A l’inverse, si on prend en compte toute la forêt ou toute la prairie (et non plus le mètre carré), la
biodiversité de la forêt est plus importante que celle de la prairie.
Pour lire le compte-rendu dans son intégralité

samedi, 16 novembre 2013

La valeur économique des prairies permanentes

Un rapport du Commissariat général au développement durable constate une chute de 6,3% des surfaces déclarées en prairies permanentes (PP) entre 2006 et 2010. Dans les Pyrénées, au sud des Alpes, en Rhône-Alpes, en PACA et dans le nord du Languedoc-Roussillon, ce recul s'est produit en même temps qu'une forte augmentation des surfaces de landes. En Bretagne, en Normandie, dans les Pays de la Loire, comme dans le Centre et en Limousin, les prairies permanentes s'effacent au profit des prairies temporaires ou de façon moins marquée des surfaces en céréales et oléoprotéagineux. 3% des pertes de surfaces de prairies permanentes entre 2009 et 2010 seraient toutefois la conséquence d'un phénomène en partie administratif. La Prime Herbagère Agro-environnementale est accordée pour des surfaces extensives jusqu'alors non soutenues. de plus, une anticipation du renforcement des Bonnes Conditions Agro- Environnementales sur la "gestion des surfaces en herbe" pourraient expliquer cette chute.

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Support de biodiversité, régulation de la qualité de l'eau, qualité des paysages, les prairies rendent de grands services écosystémiques. Même si un nombre limité de services écosystémiques ont été évalués, l'ordre de grandeur pour les prairies permanentes atteint 600 €/ha/an. Les prairies jouent également un rôle dans l'épuration des eaux en piégeant ou en transformant les éléments nutritifs en excès, les particules fines ainsi que certains polluants, grâce à des processus physiques, géochimiques et biologiques (90 €/ha/an). Elles permettent également de protéger contre les crues (entre 60 et 300 €), jouent un rôle bénéfique pour la pollinisation (60 à 80 €/ha/an), et autorisent des activités de pâturages, fauche (280 et 630 €/ha) et chasse. Elles présentent des valeurs éducatives (entre 10 et 15 €/ha/an) et récréatives (entre 290 et 1.200 €).
Source : actu-environnement.com

jeudi, 14 novembre 2013

Poules efficaces contre le frelon

Le frelon asiatique est implanté en Europe. Cet insecte attaque les abeilles et les tue pour s'en nourrir. L'espèce invasive est ainsi capable de décimer des ruches entières. Il faut dire que les abeilles ouvrières constituent pour lui une source abondante de protéines. Malheureusement, ce prédateur est difficile à combattre. Un apiculteur landais semble avoir déniché une méthode pour protéger ses abeilles de l'espèce invasive. Une méthode aussi naturelle qu'efficace : les poules.

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Autrefois les poules côtoyaient les ruches. Cet apiculteur affirme : "introduite dans le rucher, la poule vadrouille entre les ruches tout en se méfiant des attaques des abeilles gardiennes dont elle se tient à distance mesurée". Or, si la volaille mange "quelques abeilles tombées à terre, malades ou en fin de vie", elle se nourrit surtout de "tous les frelons qui se présentent devant les ruches" et dont le vol bruyant est peu discret. Les gobant dans son bec, la poule ne fait qu'une bouchée des prédateurs. En poursuivant son expérience pendant trois ans, l’apiculteur s’est aperçu que le frelon asiatique ne représentait plus de véritable danger pour son rucher.

En savoir plus ? : maxisciences.com

samedi, 02 novembre 2013

Là où croît le péril... croît aussi ce qui sauve

Hubert Reeves consacre son temps à oeuvrer pour une prise de conscience écologique qui commence par l'apparition d'une espèce : Homo sapiens. Apparemment sans défense, mais doté d'une arme redoutable : l'intelligence. Le processus a été lent, nécessitant plusieurs phases de maturation, mais la mécanique semble avoir été bien huilée tant les "sans ça, nous ne serions pas là" se révèlent nombreux.

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© ERIC PIERMONT / AFP
Grand architecte ? Dessein intelligent ? Hubert Reeves n'interprète pas, il observe... Il observe l'histoire d'une espèce qui a eu des rapports si conflictuels avec son environnement qu'elle l'a progressivement détruit au risque de briser l'équilibre fragile auquel elle doit sa survie. Car, même si tout s'est accéléré avec l'ère industrielle et la société de consommation, pour Hubert Reeves, cette situation a commencé avec l'apparition de l'homme sur Terre. Malgré tout, il pense déceler un "réveil vert" qui pourrait constituer une planche de salut. Hubert Reeves veut croire que "là où croît le péril... croît aussi ce qui sauve", titre de son nouveau livre paru au Seuil.


Selon l'article de Par Chloé Durand-Parenti publié sur le site lepoint.fr

mardi, 24 septembre 2013

Les sciences du climat

Les climatologues du GIEC se réunissent cette semaine à Stockholm autour d'un document de travail de 2014 pages et porte sur les sciences du climat. C’est une revue de toutes les connaissances en matière de climat et de son évolution accumulées depuis le précédent rapport paru en 2007.

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Hausse du niveau des mers, fonte des calottes glaciaires et des glaciers, températures globales des terres et des océans, archives paléo-climatiques font partis des sujets abordés. Les modèles climatiques sont aujourd’hui beaucoup plus sûrs et leurs résultats ont permis d’élaborer quatre scénarios d’évolution du climat pour construire des simulations pour chaque région du monde sur des périodes de dix ans. Le GIEC évalue 9200 études menées dans le monde entier et publiées dans les revues scientifiques. Après le groupe de travail 1 sur les sciences du climat, deux autres rapports sont prévus pour 2014. Le groupe de travail 2 sur la vulnérabilité des activités humaines et leur adaptation au changement climatique rendra son rapport du 25 au 29 mars 2014 à Yokohama au Japon. Le groupe de travail 3 sur les mesures à prendre pour atténuer les impacts du réchauffement climatique rendra son rapport du 7 au 11 avril 2014 à Berlin en Allemagne. Le rapport global de synthèse sera publié fin octobre 2014 à Copenhague au Danemark.

Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com

lundi, 23 septembre 2013

Les vautours sont nos amis

Les vautours sont souvent accusés de tous les maux alors qu’ils partagent avec l’humanité une histoire riche de plusieurs millions d’années, qu’ils ne pillent ni les cultures ni les troupeaux et se contentent juste de débarrasser rapidement l’environnement de ses cadavres avant tout risque de putréfaction et de propagation de pathogènes. Leur concéder le pouvoir de changer de comportement en quelques années pour se muter en des «prédateurs» équivaut à tout ignorer de l’évolution des organismes vivants et de la sélection naturelle. Ils ont traversé les âges en se focalisant sur la nécrophagie. Leur évolution leur a permis d’acquérir des caractéristiques parfaitement adaptées à la consommation d’animaux morts. Comment soudainement auraient-ils pu développer de nouveaux comportements pour devenir prédateurs ? Ceci n’est pas dans la logique de la nature.

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Les vautours sont nos alliés essentiels en recyclant les carcasses d’animaux morts, en réduisant les risques d’émergence et de dispersion de souches pathogènes et en jouant également un rôle culturel, social et économique. Dans ce siècle de toutes les peurs, la menace ne vient pas du ciel. L’ombre du vautour qui plane au-dessus des verts pâturages illustre seulement une biodiversité qui s’exprime dans sa fragile complexité.

On peut lire l'intégralité de l'article d'Allain BOUGRAIN-DUBOURG sur le site du journal liberation.fr

samedi, 21 septembre 2013

Le fleuve des fleuves

Actuellement, sur le fleuve Amazone, 154 barrages sont en activité, 21 en cours de construction et 277 de plus en prévision. Il faut savoir que les barrages perturbent les migrations d’espèces de poissons dont la moyenne de consommation par habitant est de 94 kg par an pour les populations vivant au bord des cours d’eaux. Durant le siècle dernier, environ 60% du nombre des poissons des espèces consommées par les riverains a disparu, privant ainsi ces derniers d’une grosse partie de leur apport principal en protéines animales et menaçant beaucoup d’espèces d’extinction. Sans compter que les zones inondées génèrent des gaz à effet de serre qui menacent l’ensemble de l’habitat amazonien de graves modifications.

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La déforestation des plaines inondables de la basse Amazonie a pour conséquence immédiate un dangereux affaissement des sols, ce qui entraine une sédimentation des eaux perturbant la qualité de l’eau ainsi qu’en exagérant ses différents niveaux entre saison sèche et humide qui mettent en péril les espèces animales et végétales alentours. Les différents produits toxiques utilisés par l’agriculture intensive du soja et l’élevage du bétail, ainsi que le mercure, les métaux lourds de l’orpaillage et les déchets issus de l’extraction du pétrole et du gaz, affectent de manière durable et dramatique la qualité des eaux du bassin amazonien.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site podbete.org

mercredi, 18 septembre 2013

Le semis direct sous couvert

Le sol est peuplé d'une microfaune souvent méconnue des agriculteurs. Son rôle est pourtant crucial. Cloportes, collemboles, acariens: en circulant dans la terre, ces animaux vont faciliter l'infiltration de l'eau et la protéger de l'érosion. Ils vont permettre à la plante de déployer ses racines sans encombre et d'accéder aux nutriments qui lui sont indispensables. Or le labourage intensifs des parcelles a entraîné la destruction de cette faune et par conséquent l'appauvrissement des sols qui deviennent bien plus vulnérables aux aléas du climat.

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Il existe des solutions pour permettre aux agriculteurs de restaurer la biodiversité
de leurs sols et améliorer les denrées agricoles. Parmi ces techniques, le semis direct sous couvert. Elle consiste à planter une culture intercalaire qui enrichit le sol et qui sert de couvert à la culture de la céréale. En effet une fois mortes, les plantes de couvertures forment un paillage sur lequel l'agriculteur pourra semer. Cette technique ne nécessite aucune intervention mécanique dans le travail au sol. Réduction de la dépense énergétique, non utilisation d'engrais, préservation de la microfaune, les avantages écologiques sont nombreux. Toutefois le semis direct est difficile et long à mettre en place. Le rendement de l'agriculteur peut diminuer lors des premières années.

source : actu-environnement.com

samedi, 24 août 2013

Désormais, le monde vivra à crédit

Selon le Fonds mondial pour la Nature (WWF), le monde vit à crédit depuis cette semaine. Depuis le 20 août, la population mondiale a consommé la totalité des ressources naturelles que la Terre est capable de renouveler en l'espace d'une année.

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Les humains ont atteint ce plafond pour la première fois le 19 décembre 1987. Ce « World Overshoot Day » n'a fait que se rapprocher du début de l'année depuis. Actuellement, le WWF estime que plus d'une planète et demie serait nécessaire pour combler les besoins de l'humanité. Il en faudrait même deux d'ici 2050. La croissance démographique et une consommation par personne en hausse sont les principales raisons de cette augmentation. La plus grosse empreinte écologique est à mettre sur le compte du Qatar. Si tout le monde vivait comme les Qataris, 6,6 planètes seraient nécessaires. Viennent ensuite le Koweït et les Emirats arabes unis. Le Danemark occupe la quatrième place, talonné par les Etats-Unis, dont la consommation équivaut à quatre planètes par an. L'Afghanistan, le Timor-Oriental et la Palestine ferment la marche avec 0,3 planète et moins.

Source : terresacree.org

dimanche, 11 août 2013

Zones humides artificielles, solution contre les micropolluants

Les effluents les stations d'épuration contiennent des micropolluants constitués par les pesticides, les résidus pharmaceutiques et les produits cosmétiques. Ces molécules sont des substances organiques ou minérales toxiques dont l'accumulation impacte le milieu et les organismes.

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Même si aucune contrainte chiffrée ne leur est encore imposée, les stations d'épuration expérimentent des solutions de traitement de ces micropolluants, parmi elles la dégradation par phyto-épuration. Dans l'Hérault, une zone humide artificielle expérimentale d'1,5 ha installée en aval de la station d'épuration St-Just-St Nazaire est constituée d'une variété de plantes aquatiques dont le système racinaire et la symbiose vont agir sur ces polluants. En trois ans d'études, les résultats sont probants. Sur la moitié des substances identifiées sur le site, 70% ont pu être éliminées. Mais que deviennent les micropolluants une fois absorbés par la plante ? Une expérience est actuellement en cours pour observer le devenir de ces substances. La biodiversité qu'accueille ce site n'encourt-elle pas des risques du fait de la stagnation des polluants ?

Pour lire l'article de Marie Jo Sader sur le site actu-environnement.com

jeudi, 25 juillet 2013

L’agro-écologie ne fait pas baisser les rendements

Comment favoriser la présence d’espèces auxiliaires qui peuvent aider à contrôler les adventices ou les parasites ? Quelles cultures associer pour valoriser les ressources naturelles ? Comment intégrer au mieux élevage et production végétale sur une exploitation ? Quel est l’impact sur les pollinisateurs de la présence de prairies ? Ces questions sont au cœur de la démarche de certains paysans pionniers de l’agro-écologie, tel Pierre Rabhi. Selon le directeur scientifique Environnement de l’Inra, des gens ont été innovants et ont apporté de la réflexion. On doit maintenant disposer d'innovations accessibles à tous, afin d’avoir un effet d'entraînement sur les multiples systèmes de production.

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Lors de la remise du rapport sur l’agro-écologie le 11 juin dernier au ministre de l'agriculture, l'ancienne présidente directrice générale de l’Inra a relevé que l’agro-écologie ne fait pas baisser les rendements mais prend plus de temps. Un important colloque organisé par l’Inra sur l’agro-écologie, le premier du genre, est programmé en octobre 2013.

Source : inra.fr

lundi, 08 juillet 2013

A lire dans Philosophie Magazine

A lire dans Philosophie Magazine : Pierre Rabhi, Michel Onfray. L’ascète et l’hédoniste

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On s’attendait à un vif affrontement entre deux pratiques et deux conceptions diamétralement opposées du bonheur : d’un côté, l’hédonisme solaire de Michel Onfray, qui n’a de cesse depuis vingt-cinq ans de réveiller en chacun le « désir d’être un volcan », invite nos existences à se défaire de la culture de la culpabilité héritée de la civilisation judéo-chrétienne pour s’adonner à tous les plaisirs des sens et cueillir la rose de chaque jour ; de l’autre, l’appel formulé par l’agroécologiste Pierre Rabhi, depuis qu’il a quitté Paris au début des années 1960 pour se retirer dans une ferme en Ardèche, à renoncer à tous les plaisirs factices de la civilisation industrielle et cultiver une nouvelle ascèse, à base de « sobriété heureuse » et de respect de dame Nature. Nous nous attendions à un « clash » en bonne et due forme, radical et profond. Et nous n’avions pas économisé notre énergie pour le rendre possible : puisque nos deux hérauts du bonheur ne pouvaient se rencontrer qu’à une...

jeudi, 04 juillet 2013

Architecture verte à Milan

Stefano Boeri, architecte italien, a eu l’idée de redonner un air plus respirable à Milan en proposant un projet spectaculaire pour l’année 2014 : créer deux tours forêts. Ce projet consiste donc à créer deux gratte-ciel presque intégralement recouverts de plantes et d’arbres. Un éco-habitat dont la particularité sera un important manteau végétal composé d’environ 900 arbres, 11 000 plantes/fleurs et 5000 arbustes. Le projet « Bosco Vertical » (Forêt verticale) sera donc composé de deux tours hautes de 80 et 112 mètres aménagées de terrasses sur chacun des appartements.

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L’architecture verte est accompagnée d'éoliennes et de capteurs solaires sur le toit des deux immeubles afin de couvrir une bonne partie des dépenses énergétiques. La végétation, quant à elle, sera entièrement arrosée grâce à l’eau de pluie récoltée puis filtrée. De plus, ces deux tours seront écologiques à longueur de temps car l’été, les balcons garnis de plantes filtreront la pollution de l’air en créant de l’ombre et l’hiver, le soleil réchauffera les logements.

Pour en savoir plus sur ce projet, on peut consulter le site : infoimmo.fr

lundi, 24 juin 2013

Préserver le parc des Varunga

En mai 2013, le PDG de Total, s’est engagé à respecter les limites actuelles de l’exploitation et de ne pas pas s’étendre plus dans le parc des Varunga. Une décision que saluent les ONG écologistes mais qui ne garantit pas complètement l’avenir du plus ancien parc animalier d’Afrique, classé comme patrimoine de l’UNESCO.

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Les risques de dégradations environnementales dues aux activités de Total en périphérie du parc des Virunga sans zone tampon existent et le WWF souhaiterait maintenant que le pétrolier poursuive son engagement vers un meilleur niveau de transparence sur les études d’impacts sociaux et environnementaux. Ces études sont indispensables avant tout projet de prospection et d’extraction. Il faudrait également mettre en place des mesures concrètes de protection et de sauvegarde de l’environnement lors des activités explorations du Parc.
Jusqu’à présent les compagnies pétrolières comme Total – avec plus ou moins de précaution selon les compagnies – continuent d’exploiter les sites inscrits au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, statut qui reconnaît le caractère exceptionnel du lieu mais ne les protège pas des extractions.

Source : hconsoglobe.com

mercredi, 05 juin 2013

Les Italiens ont acheté + de bicyclettes que de voitures

Ces deux dernières années, les Italiens ont acheté plus de bicyclettes que de voitures. L'écart, encore symbolique en 2011, moins de 2.000 unités d'écart, s'est sensiblement accru en 2012 : 1,606 million de vélos achetés contre 1,402 million de voitures.

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Selon Giulietta Pagliaccio, présidente de la Fédération italienne des amis de la Bicyclette, la crise économique a eu des répercussions sur toute la vie des gens, y compris les déplacements. Mais c'est aussi une petite révolution en termes de style de vie. Beaucoup de gens ont redécouvert ce moyen de locomotion, sa commodité, sa simplicité, sa rapidité pour les petits déplacements. Dans la patrie du Giro, la bicyclette demeure souvent perçue comme un équipement sportif et non comme un moyen de déplacement. Un frémissement se fait cependant ressentir, notamment à Milan, où le système de bike-sharing "Bikemi", inspiré du Vélib parisien, est de plus en plus prisé, et où de nouvelles pistes cyclables sont en cours de réalisation. Dans la capitale économique italienne, plusieurs boutiques proposent des vélos spécialement conçus pour la vie urbaine, comme le modèle britannique Bromton, repliable en deux coups secs, et muni d'une poignée pour être traîné derrière soi comme une valise.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site sciencesetavenir.nouvelobs.com
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samedi, 11 mai 2013

En quoi consiste la fracturation hydraulique

Rappel du point de vue de Séverin Pistre, hydrogéologue à l'université Montpellier II, sur l'exploitation du gaz de schiste, qu'il avait exposé en décembre 2012 devant le parlement européen. Il explique comment cet hydrocarbure, soit liquide, soit gazeux, s'est formé et en quoi consiste la fracturation hydraulique. L'hydrogéologue émet des doutes sur cette méthode et fait part de ses craintes quant à l'avenir des générations futures.

vendredi, 10 mai 2013

Fracturation hydraulique moins polluante que prévue ?

Alors que les forages visant à exploiter les gaz de schiste aux Etats-Unis se multiplient, selon l’Environmental protection agency (EPA), dans un rapport publié à la mi-avril sur les émissions de gaz à effet de serre, la méthode décriée de la fracturation hydraulique ne serait pas si polluante qu’on l’imaginait. Les fuites de méthane des forages de gaz de schiste seraient moindres que ce qu’elle estimait auparavant. Les contrôles plus stricts mis en place par les industries auraient permis de réduire ces échappées de gaz à effet de serre de 41,6 millions de mètre cubes par an depuis 1990, soit au total 850 millions depuis 1990. Cette réduction représente aux Etats-Unis 20% des fuites de méthane, un gaz à effet de serre au potentiel de réchauffement près de vingt fois supérieur au dioxyde de carbone.

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Selon Bill McKibbern, l’écologiste fondateur du mouvement 350.org, cela ne change rien au problème de la dépendance aux énergies fossiles: «Le gaz naturel n’est qu’un régime à la mode qui permet à un patient obèse de perdre quelques kilos jusqu’à ce que son poids se stabilise. Nous avons plutôt besoin d’un régime radical, plus difficile à mettre en œuvre».

Source : 20minutes.fr

dimanche, 21 avril 2013

Naturopolis

Documentaire de Bernard Guerrini et Mathias Schmitt diffusé sur Arte ce dimanche 21 avril 2013 à 20h45


Naturopolis - New York, la révolution verte par Telerama_BA

mercredi, 17 avril 2013

Très contreversé projet de barrage en Ethiopie

Le rapport sur les impacts hydrologiques du barrage et des projets d'irrigation en Ehtiopie, nommé Gibe III, publié par le Centre d'études africaines de l'université d'Oxford prévoit que le projet Kuraz Sugar du gouvernement éthiopien provoquera une baisse de 22 mètres du niveau des eaux du lac Turkana, le plus grand lac du monde en milieu désertique. La majeure partie de la faune aquatique, vitale pour les Turkana et autres tribus riveraines, sera détruite. Les Bodi, les Kwegu et les Mursi sont expulsés de force pour faire place au projet Kuraz et conduits dans des camps de réinstallation où ils sont sommés de vendre leurs troupeaux et de ne conserver que quelques têtes de bétail. On a annoncé aux Bodi qu'ils ne bénéficieraient de l'aide alimentaire que lorsqu'ils auront accepté d'être déplacés.

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Le rapport sur la catastrophe humanitaire et le conflit armé régional imminents dans la région transfrontalière d'Ethiopie, du Kenya et du Soudan publié par le Groupe de travail sur les ressources africaines, conclut que 200 000 autochtones d'Ethiopie et 300 000 du Kenya souffriront des impacts irréversibles du barrage et des plantations. Il indique que le barrage interrompra la crue naturelle de la rivière Omo, que son écoulement sera réduit de 60 à 70% et que les moyens de subsistance des tribus riveraines et des plaines seront anéantis. Il prédit un "conflit interethnique majeur".

Le rapport sur les impacts en aval du barrage Gibe III en Ethiopie publié par International Rivers annonce que les changements de régime hydrologique dus au barrage et l'irrigation associée pour les plantations qui utiliseront des fertilisants, conduiront à tuer toute vie dans certaines zones de l'Omo. Le rapport établit que "la destruction des moyens de subsistance dans l'Omo inférieur et la coercition nécessaire pour s'approprier les terres et les remplacer par des plantations agricoles affectera gravement la vie de 200 à 300 000 riverains autochtones". Il appelle à la cessation des financements du barrage.

Source : notre-planete.info