mercredi, 03 avril 2013
Un Système Ecologique Urbain pour cultiver en ville
A New South Wales en Australie, dans le cadre du projet « Rivendell Village », Nigel Reid réalise des recherches sur le développement de systèmes durables et conçoit un éco-développement pour accueillir environ 150 habitants afin de concilier le manque de temps des citoyens pour cultiver un jardin, et l’accès à des produits biologiques et frais.
The future of agriculture par Enviroulemonde
L'objectif était de rapprocher l’agriculture des villes, produire de manière industrielle et intensive, et avoir un système suffisamment rentable pour supporter le coup du foncier. Le projet a reçu une bourse de deux millions de dollars du gouvernement australien et un « Système Ecologique Urbain » est en construction à Sydney.
05:55 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agriculture biologique, ville, urbanisme, développement durable, environnement, planète
vendredi, 29 mars 2013
L'Anthropocène, nouvelle époque géologique de la Terre
Selon Frank Fenner, professeur émérite de microbiologie à l'Université nationale australienne, et Paul Crutzen, prix Nobel de chimie, la Terre est entrée dans une nouvelle époque géologique, l'Anthropocène, depuis 1800 avec la révolution industrielle et l'exploitation massive des combustibles fossiles. Cette nouvelle époque géologique succéderait à l'Holocène débuté il y a dix mille ans. Bien que non officielle sur l'échelle des temps géologiques, l'Anthropocène a été admis dans la terminologie scientifique et correspond au moment où les Hommes ont pu rivaliser avec les forces de la nature dans la capacité à modifier l'écosystème de la Terre.
En effet, nos activités réchauffent le climat planétaire d'une ampleur aussi importante que les grands cycles naturels et nous entamons la sixième extinction massive de la biodiversité, avec une vitesse sans doute plus rapide encore que celle qui a conduit, il y a 65 millions d'années, à l'extinction des dinosaures suite à la chute d'un astéroïde, comme le souligne Eric Lambin, membre de l'Académie des sciences des Etats-Unis.
Source : notre-planete.info
05:21 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : planète, sciences, énergies, développement durable, écosystème, biodiversité
jeudi, 21 mars 2013
La fin du marché du carbone ? Prise de position
Il existe 3 principaux mécanismes économiques pour limiter les émissions de CO2 : la fiscalité, la réglementation et le système d'échange de quotas d'émissions. La fiscalité (taxe carbone) et le système d'échange de quotas d'émissions ont l'avantage d'influencer le comportement des acteurs économiques qui ont le choix d'agir ou de payer. Par contre, ces mécanismes ont l'inconvénient de peser sur le pouvoir d'achat des ménages et la compétitivité des entreprises. En théorie, une tonne de CO2 qui coûte 30 € à celui qui l'émet incite ce dernier à agir pour l'éviter. Mais à 5 €, prix actuel du quota d'émission, l'incitation est trop faible pour engager la société dans une transition énergétique. Sur ce point, l'association GERES reconnaît que le système ne fonctionne pas. des ajustements sont à prévoir.
Les ONG de développement comme le GERES font face à un fléchissement tendanciel des financements institutionnels. La finance carbone fait partie des opportunités de financements. Grâce au projet de diffusion de cuiseurs améliorés menés au Cambodge depuis 1997, le GERES a permis à plus de 360 000 ménages, soit plus d'1,5 million de personnes de réduire leur consommation de charbon et par conséquent leur précarité énergétique. Le renforcement de la filière économique locale, clef de voûte du projet, a également eu un impact très positif. Ces résultats ont été atteints grâce à la finance carbone. Pour le GERES, la finance carbone n'est pas une finalité. C'est un moyen pour qu'un maximum de personnes bénéficie de solutions énergétiques éprouvées.
06:35 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : économie, europe, carbone, changements climatiques, développement durable, biodiversité, gaz à effets de serre, co2
lundi, 11 mars 2013
Mettre fin au marché du carbone européen
Après sept ans d’échecs, les déclarations de l’Union Européenne (UE) sur sa capacité à ‘corriger’ le Système Communautaire d’Echange de Quotas d’Emission (SCEQE), le marché du carbone européen, totalement défaillant, n’ont plus aucune crédibilité. Nous pensons que le marché du carbone européen doit être supprimé avant 2020 pour laisser place à des mesures en faveur du climat qui fonctionnent.
Le marché du carbone européen, politique phare de l’UE face au changement climatique, a été mis en place en 2005 et a donné lieu au plus grand marché de carbone du monde. Ce marché inclut des systèmes ‘de quotas et d’échanges’ et de ‘compensation’ qui permettent aux participants d’acheter et de vendre des permis d’émissions ainsi que des crédits de compensation carbone afin de respecter leurs objectifs de réduction d’émissions ou bien simplement de tirer profit du marché. L’idée est de rendre rentable la réduction des émissions de gaz à effet de serre industrielles d’une en créant des incitations pour des innovations favorables au climat afin d’orienter ainsi l’industrie sur une trajectoire faible en carbone.
Mais ce dispositif a échoué. L’obsession de l’UE sur ‘le prix’ comme vecteur de changement ne l’a pas seulement enfermée dans un système économique dépendant des industries extractives polluantes – avec une augmentation rapide des émissions liées aux combustibles fossiles en 2010 et 2011. Cet échec est également voué à s’étendre plus largement dans la mesure où le marché carbone européen est utilisé comme modèle pour d’autres marchés de ce type dans des pays comme le Brésil et l’Australie et comme modèle pour des marchés portant sur les ‘services écosystémiques’ liés à la biodiversité, l’eau et les sols.
Pour lire la suite de cette déclaration commune des 110 organisations : scrap-the-euets.makenoise.org
05:45 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : économie, europe, carbone, changements climatiques, développement durable, biodiversité, gaz à effets de serre, co2
vendredi, 01 mars 2013
La consommation d'énergie en hausse de 42 %
La montée en compétences des ouvriers et artisans du bâtiment représente un enjeu de taille, tant sur le plan quantitatif que qualitatif. En effet les engagements pris, en matière de rénovation thermique et de développement des EnR, impliquent tout à la fois de former en masse et de fixer des objectifs de qualité ambitieux pour les formations dans le secteur du bâtiment afin d'appliquer la nouvelle Réglementation Thermique (RT 2012), mais aussi la mise en œuvre progressive de la réglementation sur les Bâtiments à Energie Positive (BEPOS).
Pour en savoir plus : france.buildupskills.eu
05:54 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : énergies renouvelables, bâtiment, chauffage, consommation, développement durable
mercredi, 20 février 2013
Tout en créant une activité durable pour les pêcheurs
Lorsque des méthodes de pêches agressives, la drague à pétoncles ou le chalutage de fond, sont exclus de certaines zones, les fonds marins ont l'occasion de se reconstituer.
La campagne européenne Fish Fight milite pour la protection des fonds marins et la reconstitution des stocks, tout en créant une activité durable pour les pêcheurs.
Voici un extrait de la déclaration de la campagne européenne Fish Fight sur le site officiel : " Les océans souffrent actuellement de surpêche. Certains scientifiques pensent même que si rien ne change nous connaitrons la disparition des espèces commerciales comestibles dès le milieu de ce siècle ! Que des millions de tonne de nourriture comestible soient rejetées chaque année à l’eau alors que nos océans sont en pleine crise est révoltant. Il faut se battre pour que ce gâchis prenne fin, pour interdire les rejets en utilisant des méthodes de pêche plus sélectives, et voir la fin de la surpêche. C’est ainsi que nous pêcherons mieux le poisson et que nous optimiserons l’utilisation des ressources marines sans les menacer. Nous voulons donc que moins de poissons soient pêchés, et de façon plus sélective, pour assurer la durabilité des espèces, mais aussi celle du métier de pêcheur: si il n’y a plus de poisson à pêcher, il n’y aura plus de travail pour nos amis pêcheurs. "
05:26 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pêche, pêcher, poissons, développement durable, océans
vendredi, 15 février 2013
Evacuation de la centrale de Tchernobyl
Vinci et Bouygues travaillent sur place à la construction de l'enceinte de confinement du sarcophage recouvrant les restes du réacteur accidenté en 1986. Un toit et un mur se sont écroulés partiellement à plusieurs dizaines de mètres du chantier, sans faire de victime ni provoquer de hausse de la radioactivité, selon le service de presse de la centrale. Le chantier, d'un coût d'un milliard d'euros, tournait au ralenti en raison du mauvais temps. Il a été évacué immédiatement par précaution et l'ensemble des collaborateurs de Novarka, l'entreprise conjointe de Vinci et Bouygues, ont été contrôlés, a indiqué une porte-parole de Bouygues.
05:37 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergies, pollution, électricité, développement durable
vendredi, 01 février 2013
La surpêche du maquereau
Les prises totales sont désormais bien supérieures à ce qui avait été recommandé par les scientifiques et convenu par tous les pays impliqués, selon Bernadette Clarke, responsable de la pêche à la Marine Conservation Society. Si les gens veulent continuer à manger du maquereau ils doivent s'assurer que sa provenance est la plus durable possible, indique encore Bernadette Clarke. La Marine Conservation Society a également retiré le grondin de sa liste des poissons à privilégier, en raison d'inquiétudes quant aux stocks.
Source : 2013 AFP
05:43 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pêche, maquereau, poissons, développement durable, océans, mer
mercredi, 09 janvier 2013
Développement et aménagement durables
Écologie, développement et aménagement durables : pêche et aquaculture
2. Le défi environnemental : le souci d'une pêche durable.
a) Préserver la ressource halieutique.
Les années 1970 et 1980 ont été marquées par une progression spectaculaire de la pêche dans toutes les régions du monde. Dans le livre vert de 2009, la Commission européenne constatait que 82 % des stocks en Méditerranée et 63 % des stocks dans l'Atlantique faisaient l'objet de surexploitation. La préservation de la ressource constitue un enjeu environnemental mais aussi économique car, à terme, la rareté de la ressource menace la pérennité même de l'activité de pêche.
b) Un défi au carrefour de l'environnemental et du social : lutter contre le gâchis.
Les rejets en mer constituent un gâchis. La Commission européenne estime que 23 % des prises sont aujourd'hui rejetées en mer, toutes pêcheries confondues. Ces chiffres sont invérifiables et certainement très variables selon les zones de pêches, les types de pêche, et les espèces concernées. Les poissons rejetés en mer sont la plupart du temps morts. La lutte contre les rejets est une nécessité.
Pour en savoir plus, on peut consulter le Projet de loi de finances pour 2013 sur le site senat.fr
06:46 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gaspillage, poissons, pêche, développement durable, écologie, aquaculture, économie, environnement
vendredi, 04 janvier 2013
La pomme, durable ou pas ?
Un exemple : la pomme, durable ou pas ?
Selon le proverbe américain : an apple a day, keeps the doctor away. Les meilleures pommes sont celles mûries dans l’arbre et bien fermes. Leur conservation doit toujours se faire au dans un endroit frais, sec, et de préférence sombre, jamais à température ambiante, car elles continuent de mûrir et finissent par perdre une partie de leur saveur. Pour une conservation optimale, on les conserve à la cave ou dans le tiroir à légumes du réfrigérateur.
Source : caravane-rio21.net
05:50 Publié dans légumes et fruits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pommes, fruits, développement durable, santé, environnement, économie locale
mardi, 11 décembre 2012
Cette expérience passée malheureuse
Des erreurs ont été commises. Les professionnels eux-mêmes demandaient des baisses de tarif pour éviter la spéculation. Mais cette expérience passée malheureuse ne doit pas compromettre l'avenir. En Allemagne, une grande majorité des citoyens ont été ravis de participer, à travers un effort financier sur leurs factures d'électricité, au développement d'une filière qui a su créer plus de trois cent mille emplois et permis en partie une sortie programmée du nucléaire. Les électrons verts instillés dans le réseau ont un coût, celui d'un développement durable et serein, loin des craintes suscités par les énergies de l'atome.
Source : tecsol.blogs.com
05:26 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : solaire, énergies renouvelables, photovoltaïque, électricité, développement durable
samedi, 10 novembre 2012
Réduire l'effet de paroi froide
Une paroi froide augmente l’inconfort et nécessite une augmentation de la température de l’air pour atteindre la zone de confort. La réduction de cet effet permet de baisser la consigne de température de chauffage de 20°C à 19°C. Selon certains experts, un degré de moins représente environ 7 % d'économie sur la facture, sachant que la bonne température pour une pièce se situe entre 16 °C et 19 °C. Cet effet de paroi froide est également à l'origine de la condensation, et donc d'humidité dans la maison.
Source : infoenergie69.org
06:06 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergies, isolation, hiver, bâtiment, développement durable
mardi, 16 octobre 2012
Le vélo, outil d'aménagement des espaces urbains
L’usage régulier du vélo fait partie des réponses fortes et durables quant au pouvoir d’achat mais le vélo au quotidien est aussi source de bienfaits en terme de santé. L’usage du vélo facilite la transition dans les modes de déplacement tout en diminuant notablement la facture énergétique qui pèse aujourd’hui pour 45 milliards dans la balance commerciale. De plus, les aménagements pour les vélos ne requièrent que peu d'espace dans les villes en comparaison des autres modes de transport. Enfin, l’usage du vélo permet de développer des liens quotidiens apaisés entre usagers de l’espace urbain. Il contribue immanquablement à plus de convivialité, d’humanité, de rencontre et d’échanges.
Source : lemonde.fr
05:45 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vélo, transport, santé, ville, urbanisme, développement durable, énergies renouvelables
vendredi, 12 octobre 2012
Bientôt un milliard de véhicules sur les routes.
Ainsi, le Worlwatch Institute estime que 979 millions de véhicules sillonnaient les routes du monde en 2011, soit 30 millions de plus qu'en 2010. Fin 2012, le nombre de véhicules sur la planète aura atteint 1 milliard, soit 1 pour 7 humains. La production de véhicules électriques et hybrides reste négligeable. Actuellement, les véhicules hybrides représentent moins de 2% des véhicules fabriqués dans le monde.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info
05:23 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : transport, développement durable, pollution, économie, planète, population
mardi, 09 octobre 2012
Miel bleu, vert ou marron
Les conteneurs incriminés contiennent des résidus de confiserie industrielle des établissements Mars. La multinationale américaine dispose de plusieurs sites de production en Alsace, où sont confectionnés les M&M's, ces pastilles chocolatées de toutes les couleurs. Depuis plusieurs années, l'entreprise Mars vante son engagement dans le développement durable, en particulier la valorisation de ses déchets.
Source : journal Le Monde
05:53 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : abeilles, apiculture, déchets, méthane, énergies renouvelables, développement durable, pollution
vendredi, 28 septembre 2012
Une Terre, pressée comme un citron
Selon Pierre Stassart, chercheur au sein du Département des Sciences et gestion de l'environnement de l'ULg, l'agroécologie, c'est faire rentrer l'équité sociale et l'écologie dans l'agriculture. Avec huit autres spécialistes, il fait partie du Groupe Interdisciplinaire qui vient de publier un texte intitulé L'agroécologie : trajectoire et potentiel dont l'objectif est d'analyser, d'une part, ce que cette discipline émergente recouvre aujourd'hui et de définir, d'autre part, une série de principes qui devraient guider son développement.
Selon Pierre Stassart, les principes de base du modèle agroécologique, c'est la réorganisation du travail tant au niveau de l'emploi que de la distribution, tout en transformant les modes de consommation. Notamment en tentant de résoudre les problèmes de gaspillage ou en diminuant la place de la consommation de viande dans le système alimentaire. En Europe, par exemple, 65% de la production végétale sont destinés à la production animale. L'hypothèse productiviste ne suffira pas à résoudre les problèmes de faim dans le monde.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site de l'Université de Liège
06:21 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agroécologie, agriculture biologique, alimentation, développement durable
jeudi, 13 septembre 2012
Alimentation durable et territoires
Au programme de la la soirée :
- 18h30 Visite guidée de l’exposition de photographies.
- 19h15 Prise de parole et signature d’une lettre d’intention qui actera un renforcement du partenariat entre la Région Aquitaine et l’ONG Agrisud International.
- 19h45 Intervention sur le thème "alimentation durable et territoires"
Source : agrisud.org
06:12 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agriculture durable, développement durable, alimentation, madagascar, aquitaine
samedi, 25 août 2012
Les chauves-souris, alliés naturels de l'environnement
Peu d'animaux ont souffert de la publicité négative autant que la chauve-souris. Un manuel que vient de publier la FAO vise à aider les pays à réduire au minimum les risques pour la santé publique que pourraient présenter les chauves-souris, tout en soulignant leur rôle vital pour l'agriculture et l'environnement. Ce manuel, «Enquête sur le rôle des chauves-souris dans les zoonoses émergentes: équilibre entre écologie, conservation et préservation de la santé publique», revêt une importance particulière depuis que, pour diverses raisons, les maladies transmises par les chauves-souris semblent être à la hausse.
Selon M. Scott Newman, vétérinaire épidémiologiste de la faune à la FAO et co-auteur du manuel, les chauves-souris sont des alliés naturels de l'environnement. Elles pollinisent les plantes, propagent les graines et certaines espèces peuvent dévorer environ 25 pour cent de leur poids en insectes. Ces avantages l'emportent largement sur leur potentiel de transmission de maladies. Pourtant, on ne doit pas ignorer le fait que le développement, la démographie et la consommation des ressources naturelles rapprochent de plus en plus les personnes, le bétail et les chauves-souris et les mettent plus souvent en contact les uns avec les autres. Cela augmente le risque de transmission par les chauves-souris d'agents pathogènes potentiels et de maladies associées à d'autres animaux ou à l'homme.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site de la F.A.O.
16:39 Publié dans actu & écologie, santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chauves-souris, environnement, démographie, développement durable, santé
mercredi, 18 juillet 2012
Suppression du chalutage en eaux profondes
La définition de la pêche profonde fait débat. La Food and Agriculture Organisation définit comme profondes les eaux dont les profondeurs sont supérieures à 200 m tandis que le Conseil International pour l'Exploration de la Mer utilise une limite à 400 m. Dans les eaux européennes, les pêches profondes sont légalement définies par une liste d'espèces capturées qui comprend la lingue bleue, pêchée de 400 à 1300 m ainsi que le phycis de fond, le grenadier de roche et le sabre noir, pêchés par 750 à 1500 m. A ces profondeurs, on trouve aussi l'empereur et des petits squales connus sous l'appellation "siki". Au-delà de 1500 m l'activité de pêche décroît parce qu'elle devient de plus en plus coûteuse tandis que l'abondance des ressources décline. Quelques espèces profondes atteignent des âges très élevés, l’empereur vivrait 120 ans et le grenadier 70 ans. Leur croissance lente et leur reproduction tardive ne leur permet de supporter qu’un taux d’exploitation très modéré.
Suite au déclin constaté de la ressource, des quotas et même l’interdiction de pêcher des espèces comme l’empereur et tous les requins profonds ont été décidés. Aujourd'hui certains stocks de poissons profonds montrent des signes d'augmentation après être passés par des niveaux très bas, d'autres semblent stables. Dans tous les cas, on ne peut pas espérer de reconstitution rapide pour des espèces à faible productivité biologique.
Un projet de la Commission européenne de suppression progressive du chalutage en eaux profondes a été bloqué ce jeudi 12 juillet à la dernière minute sur pression du commissaire français chargé du Marché intérieur, Michel Barnier. La proposition préparée par la commission prévoyait une suppression progressive, en deux ans, du chalutage profond dans le cadre d'un projet de réglementation de la gestion de la pêche profonde dans l'Atlantique Nord-Est. Il s'agissait d'interdire les engins peu sélectifs comme les chaluts et les filets maillants de fond, qui engendrent quelques 20 à 40% de prises accessoires.
Source : ifremer.fr
06:20 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pêche, poissons, océans, europe, espèces, développement durable
jeudi, 12 juillet 2012
La crème solaire rend les poissons anorexiques
Une étude suédoise a mesuré l'impact sur le régime alimentaire des poissons des nanoparticules de crème solaire, corps minuscules inférieurs à 1 milliardième de centimètre. Ces nanoparticules possèdent une propriété physique particulière : une fois dans l'organisme, elles agrègent autour d'elles des protéines indispensables au traitement des lipides. Un poisson qui a ingèré des nanoparticules présentes dans la crème solaire ne gère plus ses réserves de graisses correctement.
Selon Stéphane Hénard Responsable de l'aquariologie au Centre national Nausicaa, les poissons n'assimilent plus les graisses ingérées qui sont neutralisées par les nanoparticules au lieu d'être stockées. Ces poissons n'ont plus d'énergie, cessent de chasser et maigrissent progressivement.
Une alternative possible : utiliser des crèmes solaires bio sans nanoparticules. Mais la fabrication des crèmes bio est compliquée et coûteuse car les nanoparticules favorisent l'application de la crème.
Plus d'information sur le site quoi.info
05:56 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poissons, développement durable, santé, environnement, nanoparticules, nanotechnologie, lipides, bio, solaire