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lundi, 01 juillet 2013

L'arbre de l'année 2013

Le Vieux Chêne de Reynès, situé dans le Vallespir des Pyrénées Orientales, est un chêne liège du genre Quercus suber, de la famille des Fagacées. Il a pour hauteur : 20m, pour circonférence : 5.60m, pour diamètre : 1.80m à 1 m du sol. Son poids est à 6 tonnes et son âge à près de 300 ans selon les techniciens forestiers de la DDA de Perpignan.

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Son écorce est tantôt grisâtre, épaisse et crevassée (liège mâle, là où l'arbre n'as pas été écorcé), tantôt rouge très foncé et noire (liège femelle sur les parties de l'arbre ayant donné lieu à des levées de liège). Ses feuilles sont persistantes, coriaces, vert foncé et de forme ovale.

Pour voir les autres nominés et le lauréat, on peut se connecter sur le site : arbredelannee.com

jeudi, 11 avril 2013

Je vais vous conter une fable peu banale

La Fourmi est la Cigale (mais vit dans une ruche)
Je vais vous conter une fable peu banale

Voyez que la Fourmi est aussi Cigale
Ah, la bise n'était pas encore venue :
et pour ne pas se trouver dépourvue
une fourmi avait commandé des bûches
afin de chauffer la vieille petite ruche
de Maya l'Abeille, que pour un bon prix
il y a quelques temps, elle avait acquis.
Quel travail ! Certes le bois était bien sec,
qualité au combien intrinsèque
d'un bon combustible, pour le stocker...

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Et elle avait fini enfin par tout le rentrer.
Après quelques trucs à faire dans la maison
elle pourrait jouir de l'arrière-saison,
enfin se métamorphoser en cigale
et aller, par exemple, à un festival.

Il faut dire qu'elle aime bien chanter.
Elle aurait tort de ne pas en profiter.
Et oui ! Elle irait chanter, ne vous déplaise !
Et peut-être danser, j'en suis fort aise !!
Et boire quelques bières au comptoir.
À vrai dire, elle ne pensait pas avoir
besoin d'un tel volume pour chauffer
en passant commande, ça l'avait décoiffée.
Ah, elle se souvenait du premier hiver
où elle avait consommé vingt stères
(pour difficilement obtenir seize à l'intérieur).
Elle avait alors entrepris l'isolation
des murs, de la cave et des plafonds
et elle avait même maintenant
fait installer un poêle plus performant.
Mais l'année suivante, après les travaux
alors qu'elle envisageait un voyage à Bornéo
que constata-t-elle, notre petite fourmi ?
Que tout son stock de bois... Ô infamie,
avait, aux premiers jours du printemps
disparu, été effacé au moins tout autant
que précédemment. En voici la raison :
il a fait 22 degrés tout l'hiver dans la maison.
Victor LUMINEAU

Source : ceder-provence.fr

lundi, 04 février 2013

Le proxy le plus utilisé, les cernes des arbres

L’un des grands enjeux mondiaux de demain est la question du réchauffement climatique. Cependant, avant de prendre des décisions politiques importantes, il faut être capable de différencier ce qui est dû aux variations naturelles du climat de ce qui est dû à l’activité humaine. Ceci est aujourd’hui possible grâce à l’analyse des cernes des arbres et des traitements mathématiques poussés.

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Pour identifier les variations naturelles du climat on a besoin de longues séries de données de températures et de précipitations remontant à plusieurs siècles. On peut utiliser des mesures climatiques indirectes, appelées proxies, qui contiennent un enregistrement du climat passé. Le proxy le plus connu et le plus utilisé, du fait de son caractère annuel, est “les cernes d’arbres”. Cependant, si ces derniers contiennent effectivement des enregistrements du climat passé, ils contiennent également des facteurs non-climatiques importants qu’il est difficile de différencier.

Il est possible à l’aide de traitements statistiques de reconstruire les températures et précipitations du passé. L’hypothèse la plus courante est qu’il existe un signal, dû à un facteur climatique, commun aux séries de cernes d’arbres mesurées sur un même site. Il s’agit donc de faire la différence à partir d’un jeu de données entre ce qui est propre à chaque série et ce qui leur est commun. Plusieurs méthodes statistiques ont été développées pour cela. Elles permettent dans certaines régions d’exhiber un signal environnemental qu’il est possible de relier à des évolutions climatiques. Les évolutions climatiques actuellement observées sont alors comparées à celles qui ont eu lieu dans le passé ce qui permet de mettre en évidence leur caractère éventuellement exceptionnel.

Source : mpt2013.fr

jeudi, 31 janvier 2013

Ne pas utiliser le laurier-rose comme combustible

Le laurier-rose est un arbuste uniquement destiné à la décoration. Toutes les parties de cette plante sont toxiques, qu'il s'agisse des feuilles, des fleurs ou encore des branches. Le principe toxique du laurier-rose est une toxine cardiaque, l'oléandrine, très proche de la digitaline, qui provoque tout d'abord des troubles digestifs, particulièrement de violentes nausées, puis des convulsions et l'asphyxie mortelle. La sève du laurier-rose est notamment utilisée dans la composition de la mort-aux-rats, et l'on estime que l'ingestion d'une seule de ses feuilles peut empoisonner mortellement un adulte s'il n'est pas pris en charge aussitôt.

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Le laurier-rose ne doit surtout pas être utilisé comme combustible pour cuire des grillages sur un barbecue: le principe toxique va se dégager de la plante et imprégner les aliments, qui deviendront à leur tour toxiques. De plus, le fait d'inhaler les fumées émanant de la combustion d'un tel bois s'avère également dangereux. Le mieux est donc de n'utiliser en aucun cas le laurier-rose.

mercredi, 19 décembre 2012

Sauvons les grands arbres

Les arbres les plus vieux ont un rôle écologique majeur. Leurs cavités peuvent servir de nids ou d’abris, pour parfois plus de 30 % des oiseaux et animaux de l’écosystème. Par leur taille, ils stockent d’énormes quantités de carbone et recyclent les éléments nutritifs du sol grâce auxquels prospère un grand nombre d’espèces. Ces arbres fournissent une abondance de nourriture pour beaucoup d’animaux sous forme de feuillage, de fleurs ou de fruits. Même dans les paysages agricoles, les vieux grands arbres peuvent restaurer la végétation.

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Le chêne de Tronjoly, à Bulat-Pestivien en France, âgé d'environ 1700 ans © Michel Lefranq, Wikipédia


Dans un rapport publié dans Science, des scientifiques signalent une alarmante accélération du taux de mortalité des grands arbres de 100 à 300 ans au cours du siècle dernier. Selon David Lindenmayer, premier auteur du rapport, ce déclin a été observé dans les forêts suédoises et confirmé par une étude de 30 ans sur les Eucalyptus d'Australie. Les vieux arbres disparaissent en masse dans les feux de forêt mais le taux de mortalité reste 10 fois plus important que la normale, les années sans feux. Ces observations s’étendent au monde entier. Ce déclin est dû aux défrichage, pratiques agricoles, feux de forêt, exploitation forestière, utilisation du bois, attaques d'insectes, changements climatiques.

Un appel est lancé par la communauté scientifique, il y a urgence dans le monde entier à sauver les grands arbres. Il faut enquêter pour évaluer l'ampleur de la perte des grands arbres, et identifier les domaines où ils ont une meilleure chance de survie.

Source : futura-sciences.com

vendredi, 23 novembre 2012

Chauffage au bois, quelques gestes simples

Au Québec, le chauffage au bois résidentiel est responsable de la moitié des émissions de particules fines provenant des activités humaines. Sur le plan local, la contribution à la pollution causée par ce type de combustion peut être beaucoup plus importante. Une enquête sur l’île de Montréal par la Communauté urbaine a montré qu’en hiver, dans un quartier résidentiel, les concentrations de COV, de particules fines et de HAP étaient souvent supérieures à celles mesurées dans le centre-ville de Montréal. Sous certaines conditions météorologiques, les concentrations de contaminants dans l’air ambiant peuvent atteindre des niveaux élevés dans certains quartiers.

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En plus d’émettre des contaminants dans l’air extérieur, les appareils de combustion du bois peuvent modifier la qualité de l’air des habitations. Quelques gestes simples pour limiter l'exposition aux contaminants : éviter le chauffage au bois comme mode de chauffage principal, limiter l’utilisation des poêles à bois les journées où il y a du brouillard, ne pas brûler de plastiques ou de bois peinturé, utiliser un bois dur qui a séché au moins six mois, utiliser un poêle neuf certifié qui peut émettre jusqu’à 90 % moins de particules...

samedi, 13 octobre 2012

Le marché des poêles à bois se porte bien

Selon une étude Xerfi, le marché des poêles à bois se porte bien. La filière du chauffage au bois constitue une des réponses les plus pertinentes pour alléger les consommations d'énergies classiques. Le soutien du gouvernement à travers des aides publiques comme le crédit d'impôt développement durable, a encouragé cette filière. La réglementation thermique RT 2012 pourrait encore venir appuyer un peu plus la filière, selon l'étude Xerfi. En vigueur à partir du 1er janvier 2012, elle impose une consommation d'énergie primaire moyenne de 50 kWh/m²/an, contre 150 kWh/m²/an environ avec la RT 2005.

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Conscients du marché, les fabricants d'appareils de chauffage au bois se sont efforcés de se calquer aux critères de cette nouvelle réglementation. Par exemple, la RT 2012 exige une limite de perméabilité à l'air de la maison qui correspond à un débit de fuite maximum de 0,6 m3/h sous une pression de 4 Pascal, pour une maison individuelle. "Les fabricants (...) ont notamment mis sur le marché des poêles et inserts étanches qui ne consomment pas l'air ambiant à l'intérieur de l'habitat pour générer la combustion, mais s'approvisionnent directement à l'extérieur via une alimentation directe, précise Flavien Vottero, expert sectoriel chez Xerfi, grâce à cette entrée d'air spécifique, ils fonctionnent sans faire pénétrer de l'air froid dans la pièce".

Source : actu-environnement.com

vendredi, 20 avril 2012

Siège de plage ‘‘Lana’’ de Julien Olivier

1er Prix du concours du bois dans tous ses états : Siège de plage ‘‘Lana’’ de Julien Olivier - Créasud Bordeaux. Assise de plage profilée en pin maritime, dont la partie inférieure est enfouie dans le sable pour s’y adosser tout en restant assis sur le sol.

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Lana, Landes en gascon, est le résultat d'un constat simple. Suite aux tempêtes, Martin en 1999, Klaus dix ans plus tard, la sylviculture s'est retrouvée avec près de 40 millions de mètres cubes d'essence de pin maritime jetès à terre. En cherchant à faire le lien avec le tourisme balnéaire si important en Aquitaine, ce projet de chaise de plage, conçue en bois composite, permet de valoriser  branchages, écorces, souches avec 5% de colle. Un objet écolo, pratique et local au service de l'économie régionale.

lundi, 16 avril 2012

Le bois, faites l'expérience

A compter du 13 avril 2012, Cap sciences à Bordeaux propose une nouvelle exposition intitulée : Le bois, faites l'expérience. Comment les découvertes scientifiques permettent de nouveaux usages du bois, pourquoi le bois est-il un matériau de l’habitat durable, en quoi l’Aquitaine joue un rôle national dans ce secteur, quel sera la place du bois demain dans les villes ?

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Un atelier est ouvert aux enfants à partir de 10 ans : L’arbre sondeur.
Le bois est-il un matériau d’avenir, créatif, innovant, design, rassembleur, écologique ? Basé sur le principe de l’analyse sensorielle, l’arbre sondeur donne l’occasion de donner une perception du bois et de se comparer à tous les autres visiteurs au travers d’une animation participative. L’arbre pousse au fur et à mesure que les visiteurs participent à l’atelier. Chaque vote permet à l’arbre de changer de forme, en fonction de sa propre représentation du bois.

Pour en savoir plus sur l'exposition, on peut se connecter sur le site cap-sciences.net

mardi, 24 janvier 2012

Les activités Bois Energie de l'O.N.F.

Dans le cadre du développement de ses activités bois énergie, l'ONF a fait réaliser un film promotionnel sur la production et la commercialisation de bois bûche sous le label ONF Energie Bois.

L'objectif principal du film proposé sur YouTube par l'O.N.F. est de montrer que la production de bois bûche s'est aujourd'hui fortement modernisée et offre des produits de qualité constante, issus de forêts gérées durablement.

samedi, 31 décembre 2011

Le chauffage au bois bien utilisé

Utilisé dans de mauvaises conditions, le bois peut émettre plus de polluants que d'autres combustibles et notamment des polluants ayant un impact sur la santé : des particules fines, du monoxyde de carbone, des composés organiques volatils (COV) et des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Cependant, la combustion du bois n'entraîne pas d'augmentation du taux global de CO2 dans l'atmosphère lorsque les forêts dont il est issu sont correctement gérées. En effet, le dioxyde de carbone libéré dans l'air lors de sa combustion correspond à celui qu'il a absorbé durant la croissance de l'arbre. Son impact est donc quasiment neutre sur l'effet de serre.


Santé Bois Energie : Réduire les émissions de... par santeboisenergie

Le chauffage au bois bien utilisé présente le double avantage de concilier durablement la création d'emplois et la protection de l'environnement. D'une part, près de 60 000 personnes vivent déjà en France de cette filière et d'autre part, la substitution des énergies fossiles par le bois contribue directement à la lutte contre le réchauffement climatique.

Pour plus d'informations sur ce sujet, on peut consulter le site notre-planete.info

mercredi, 14 décembre 2011

L'arbre girafe, élu arbre de l'année par les internautes

L'arbre girafe, un chêne pédonculé de Fouesnant dans le Finistère, a été élu "arbre de l'année" par les internautes. 

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L'arbre girafe, ainsi appelé compte tenu de sa forme, a une circonférence de 2,80m et mesure 18m de haut. Ce chêne pédonculé vieux de 200 ans s'arrondit en forme d'arche et marque l'entrée dans un bois. Il a obtenu 2546 voix lors du vote par internet pour élire l'arbre de l'année, premier concours du genre en France. Derrière lui, un genévrier thurifère de Saint-Crépin dans les Hautes-Alpes, et un fromager de Martinique, havre des chauve-souris.

mercredi, 05 octobre 2011

La pollution atmosphérique atteint des niveaux dangereux

La pollution atmosphérique atteint des niveaux dangereux pour la santé dans de nombreuses villes, selon les données sur la qualité de l’air publiées aujourd’hui par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Il s'agit d'une compilation sans précédent de données concernant près de 1100 villes dans 91 pays, dont des capitales et des villes de plus de 100 000 habitants.

Dans les pays développés comme dans les pays en développement, les principales causes de pollution atmosphérique sont les moyens de transport motorisés, les industries petites ou grandes, l’utilisation de biomasse et de charbon pour la cuisine et le chauffage, ainsi que les centrales électriques au charbon. L’utilisation de bois et de charbon pour le chauffage des logements contribue beaucoup à la pollution atmosphérique, notamment en milieu rural pendant les mois d’hiver.

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 Les particules PM10, d’une taille égale ou inférieure à 10 micromètres, peuvent pénétrer dans les poumons.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site de l'OMS

samedi, 01 octobre 2011

Le devenir des cabanes de résiniers

Les cabanes de résiniers sont localisées sur les communes de La Teste, Gujan, Cazaux, Mimizan, Léon, dans les départements de la Gironde et des Landes. L’histoire de ces cabanes est étroitement liée au département des Landes.
La forêt de pin existait déjà en Aquitaine au XIXème siècle, mais elle était limitée à quelques massifs disséminés au milieu de zones marécageuses ou très humides. A cette époque, les cabanes ou bordes étaient construites et occupées par les bergers. Puis, la forêt fut peu a peu habitée par les résiniers, et les rapports entre ces derniers et les bergers se sont altérés ; les moutons faisant trop de dégâts aux semis de pins. Les pâturages ont disparu au profit de la culture du pin et certains bergers ont dû se reconvertir en résiniers.

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Au début du développement du gemmage, les résiniers ont occupé les bergeries qui avaient été construites et utilisées par les bergers. Plus tard, des cabanes en bois furent édifiées par les bénéficiaires des terres des forêts domaniales et mises gratuitement à disposition des gemmeurs. Le gemmeur ne résidait pas toujours dans la même cabane ; cela dépendait du lot qui lui avait été attribué avant la campagne de gemmage. Les déplacements du résinier étaient nombreux : pour se rendre sur le lieu de travail et pour se rendre au bourg, la cabane constituant le point central de ses actions.

Pour en savoir plus sur ce sujet, on peut consulter le site cabanes.u-bordeaux3.fr

jeudi, 29 septembre 2011

Planter une forêt en Ile de France

En accord avec les agriculteurs concernés, le département du Val d'Oise prévoit de commencer à planter, en 2017, un millier d'hectares de forêt. Aucune forêt de cette envergure n'a été plantée depuis Colbert. Elle permettra de dépolluer la plaine de Pierrelaye gorgée de métaux lourds pour avoir été utilisée comme déversoir pour les eaux usées de la capitale. Elle participera à la lutte contre le réchauffement climatique et constituera un maillon de la ceinture verte de l’Ile-de-France entre les forêts domaniales de Saint-Germain dans les Yvelines et de Montmorency dans le Val d’Oise.

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Aux franges de la forêt seront construits près de 8 000 logements. Il faudra surmonter de nombreux obstacles, dépenser 20 millions d'euros et attendre 30 ans pour obtenir cette forêt au nord-ouest de Paris.

Pour en savoir plus, on peut lire l'interview du maire de Saint Ouen l'Aumône sur vonews.fr

mercredi, 28 septembre 2011

L'abattage des platanes du Canal du Midi

Il est prévu d'abattre, chaque année, 4000 platanes sur les 42000 qui bordent le Canal du Midi. En cause, une maladie, le chancre coloré provoqué par un champignon particulièrement virulent qui pénètre dans l’arbre par les blessures causées par des outils infestés. Une fois installé, plus rien ne peut l’arrêter. L’arbre dépérit dans les 3 à 5 ans. Cette maladie a été importée des Etats-Unis lors du débarquement de 1944, les caisses de munitions étant faites de bois de platanes infesté. On a détecté les premiers cas dans le parc Borely à Marseille. Depuis, cette maladie a décimé des milliers de platanes dans le sud de l’Europe. Un climat trop froid n'est pas propice à l'installation de ce champignon.

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On envisage de remplacer ces platanes par une espèce plus résistante et surtout une diversité d'arbres dont des frênes. Il faudra cependant 30 ans pour reconstituer la voûte du Canal du Midi, en espérant éviter le déclassement de L'Unesco au patrimoine mondial.

mardi, 23 août 2011

L'avenir des centrales biomasse

De plus en plus de villes s'équipent de centrales biomasse fonctionnant au bois. Bordeaux construit une importante centrale qui devra assurer le chauffage de l'écoquartier Ginko bâti sur 32 hectares. On attend un gain de 3500t de CO2 émises en moins par an et la garantie d'un prix stable de l'énergie pour les habitants.

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En France, le bois sera la première énergie renouvelable avec une prévision de 60 000 emplois. Mais l'ONF, Office National des Forêts met en garde contre la surexploitation des zones les plus faciles d'accès. Au contraire, même si cela créé un surcoût, il faudrait exploiter toutes les forêts et en priorité celles situées le plus près des centrales.

vendredi, 19 août 2011

La trogne, une ressource invisible

La trogne est le résultat d'une technique d'exploitation de l'arbre auquel on a coupé le tronc ou les branches maîtresses à un niveau plus ou moins élevé, pour provoquer le développement de rejets. Ceux-ci sont récoltés périodiquement.

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Partout dans le paysage on retrouve des trognes très anciennes. On se chauffe au gaz et on cuit à l'électricité, mais ça n'a pas toujours été le cas. Derrière la cuisson du pain ou d'une brique il y avait un arbre. Le couper au pied n'était pas la meilleure méthode pour pérenniser cette énergie. Les trognes furent sans doute créées à l'heure médiévale où les seigneurs propriétaires gardaient pour eux le tronc, partie noble de l'arbre; laissant aux paysans l'usage des branches.

La trogne est une ressource invisible dont il est temps de s'inspirer. Outre le bois d'œuvre et le bois énergie, la trogne permet de puiser dans cette ressource sans l'anéantir. Mais c'est aussi une usine à produire de la fertilité ou une station naturelle d'épuration des sols. Auberge pour la faune et la flore ordinaires, les trognes sont des écosystèmes propices à la biodiversité et au stockage du carbone.

Pour en savoir plus, on peut lire ladepeche.fr

mardi, 19 juillet 2011

Les mangroves ne sont pas estimées à leur juste valeur

Les mangroves forment une transition entre la terre et la mer. abritant les rivages tropicaux de leurs palétuviers et de leurs buissons qui poussent au-dessous du niveau des hautes eaux des marées de printemps et dont les systèmes radiculaires sont périodiquement recouverts d'eau salée. Seules quelques espèces de plantes ligneuses peuvent pousser convenablement dans ces conditions physiologiques difficiles. La flore est peu variée et on n'en connaît que 90 espèces dans le monde. dont 55 sont généralement limitées aux marais de mangrove. Les espèces les plus importantes sont Rhizophora, dotée de racines de soutien en forme d'arche, et Avicennia et Sonneratia, qui ont tous deux des racines aériennes émergeant de la vase.

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sources: photosguadeloupe.com

On ne connaît pas la superficie totale des mangroves dans le monde mais leur rôle est très important aussi bien sur le plan économique qu'écologique, tant au niveau des ressources naturelles et que de la protection de l'environnement.

Le bois de mangrove est utilisé comme bois de feu et sert à fabriquer des poteaux et des couvertures de toit. En produisant des détritus ces arbres contribuent a l'alimentation des animaux marins dont plusieurs espèces d'importance commerciale crabes, poissons et crevettes, passent au moins une partie de leur vie dans les mangroves. C'est pourquoi ces dernières ne devraient pas être considérées uniquement comme des forets mais aussi comme des sources d'aliments.

Cependant les mangroves ne sont pas estimées à leur juste valeur et bien souvent leur aménagement est négligé. La végétation, soumise à des coupes excessives pour la collecte de bois de feu se réduit souvent à des arbustes parsemés qui finissent par laisser la place à d'autres formes d'utilisation des terres. qui semblent d'abord plus avantageuses mais qui. en fait. ne le sont pas si l'on prend en considération tous les aspects socio-économiques et environnementaux.

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié par Bo CHRISTENSEN, forestier danois qui travaille à Greenland Fisheries Investigations. Cet article est fondé sur une étude effectuée pour la FAO.

vendredi, 15 juillet 2011

Le scolyte a fait parler de lui récemment…

 Le scolyte a fait parler de lui récemment… Le Parc Ecologique Izadia a dû abattre une quarantaine de pins maritimes morts, suite à leur contamination par ce coléoptère. Ceux-ci étaient morts et constituaient une menace pour les visiteurs du site et le personnel. Il s'avérait aussi indispensable de les retirer afin d'éviter la propagation du scolyte en direction des espaces arborés voisins.

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Cette intervention a nourri les craintes nées depuis l'été dernier.
Il y a plusieurs espèces de scolytes, dont deux spécimens se plaisent tout particulièrement à se nicher dans les pins : l'hylésine, qui est le plus petit des deux et mesure de 4 à 5mm, et le sténographe, qui mesure entre 7 et 9mm. Ce coléoptère s'installe sous l'écorce des arbres fragilisées par des événements climatiques ou des élagages, absorbant la sève du pin puis en s'y reproduisant en un nombre démultiplié. On estime que le nombre de scolytes peut atteindre 20000 sur un seul tronc.

Le scolyte s'est tout particulièrement développé dans les Landes à la suite de la tempête Klaus. Entre temps, son développement s'est stabilisé mais, il s'est répandu dans des zones périphériques, comme dans le Parc Ecologique d'Izadia près d'Anglet.

Pour en savoir plus, on peut relire l'article du journal sudouest