jeudi, 12 mai 2011
Le bouchon de liège irremplaçable
Le liège est extrait de l'écorce du chêne-liège. Lorsque l'arbre atteint l'âge de 25 ans, on extrait la première couche de liège. Il faudra encore attendre 20 ans pour obtenir une écorce adaptée à la production de bouchons de qualité. L'opération d'écorçage est exécutée tous les 10 ans Cette récolte très délicate est effectuée manuellement avec des haches adaptées. Il ne faut pas endommager la couche mère en sectionnant les vaisseaux conducteurs de sève. La durée de vie moyenne du chêne-liège est de l'ordre de 150 ans et on pratique 12 à 15 levées par arbre.
Chaque année, environ 300 000 tonnes de liège sont extraites dans le monde, le premier pays producteur étant le Portugal avec 52,5 % de la production. 69% de la production de liège est exploitée pour la fabrication de bouchons, ce qui représente près de 14 milliards de bouchons en liège.
Si le liège sert traditionnellement à fabriquer des bouchons à vin, ses propriétés exceptionnelles le destinent à de multiples usages : matériaux isolants, éco-construction, aérospatial, chaussures, instruments de musique, décoration, ameublement, sièges de voiture, articles de sports, canne à pêche, secteur industriel...
Les sous-produits issus des différentes étapes de fabrication des bouchons et non utilisables sont transformés en liège aggloméré et utilisées pour d'autres applications entres autres dans l'architecture et la décoration. Les bouchons sont entièrement recyclables. Récupérés, ils sont broyés en granulés de différentes tailles qui serviront principalement à la fabrication de matériaux isolants et de parquets.
Heureusement, pour le vin, la majorité des consommateurs reste attachée au bouchage liège.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info
06:00 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bois, vin, vin bio, environnement, foret, recyclage, pollution
lundi, 09 mai 2011
Le Bassin d'Arcachon est un élément fragile.
Le Bassin d'Arcachon, mer intérieure, est un élément fragile. Un moyen de transport maritime propre sera disponible en 2012. L'objectif est de tenir compte des problèmes écologiques liés aux cycles de vie d'un bateau en diminuant au maximum l'impact sur l'environnement. Le Greenboat, conçu pour transporter 50 passagers et une vingtaine de vélos, est le premier prototype en pin maritime avec un moteur hybride.
Ce premier bateau de transport écologique baptisé Greenboat sera construit à Gujan-Mestras sur le Bassin d’Arcachon. Il mesurera 15 mètres de long. Sa coque sera en pin maritime collé par un principe qui n’utilise pas de produits pétrochimiques polluants, en partenariat avec un laboratoire de l’Inra basé à Pierroton qui invente des résines propres. Bois de robinier et propulsion hybride compléteront cette première version. L’étape suivante sera sans doute une propulsion à hydrogène. Le Greenboat devrait transporter ses premiers passagers en mai 2012. Ce serait une bonne solution pour renouveler la flotte qui assure les liaisons inter Bassin.
05:26 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : mer, océan, gironde, aquitaine, bois, transport, environnement, pollution
mardi, 26 avril 2011
Le Voyageur Equinovent, futur bac à voile du Bassin
Benoît Calvet et le club nautique de Claouey sur le bassin d'Arcachon construisent depuis un an un bateau ayant le bilan écologique le meilleur possible. L’équipe fait partie du réseau Internet Econav, échange d’idées pour une navigation plus verte.
Le «Voyageur Equinovent» est un bateau de 12 mètres conçu à partir des plans du bac à voile, un bateau traditionnel de travail du Bassin d’Arcachon. Tout le bois utilisé pour la structure vient d’une forêt labellisée. Le pont est en frêne du limousin chauffé spécialement afin qu’il devienne imputrescible. Des peintures époxy hydrodiluables ont été spécialement créées. Le revêtement est entièrement stratifié pour que l'entretien ne nécessite qu'un coup de pinceau tous les 15 ans. La cabine comprend des sanitaires complets, douche, évier et wc avec une caisse à eau noire pour éviter tout rejet en mer. Le moteur hybride de nouvelle génération est composé d'une partie thermique qui tourne au diester et d'une autre électrique. Ce moteur électrique est alimenté par des panneaux solaires et par l’hélice qui tourne à l’arrêt et recharge les batteries.
La mise à l’eau du Voyageur Equinovent est prévue pour fin août 2011.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site agirousubir.blogspirit.com
05:28 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mer, gironde, aquitaine, écologie, navigation, bois
mardi, 15 mars 2011
Une culture durable de la pleurote
La pleurote en forme d’huître possède une chair épaisse et blanche, à la saveur douce. On consomme ce champignon jeune pour lui garder sa tendreté. On le prépare mariné, grillé au four ou au barbecue ou encore simplement frit dans l’huile d’olive avec de l’ail.
Il existe une nouvelle culture de la pleurote, simple, ludique et durable à partir de chevilles de bois ensemencées de mycélium. On peut ainsi recycler ses souches et troncs de plus de 50cm, de peuplier, hêtre, saule et autres arbres fraîchement coupés. On réalise des trous de 8mm de diamètre, on enfonce des clous de mycélium avec un marteau puis on place le tronc dans un sac plastique hermétique à 20-25° durant 3 mois pour la phase d’incubation. Ensuite, on enterre les troncs aux deux tiers, dans le jardin à l’abri du soleil et du vent ou dans un pot que l'on place dans un coin de la maison ou de la cave entre 8 et 25°. La production des champignons commence 4 à 8 mois après l'ensemencement et dure 3 à 4 ans. Il est important que les troncs et le terrain soient toujours humides.
Pour en savoir plus sur cette culture on peut télécharger la fiche mis en ligne sur le site fermedesaintemarthe.com
05:33 Publié dans légumes et fruits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : champignon, jardin, bois, automne, durable, semences, cuisine
vendredi, 11 mars 2011
Une lessive vraiment écologique
Auparavant, pour faire sa lessive, on utilisait la saponaire, une plante aux propriétés nettoyantes puis à la fin du 19ème siècle, on a utilisé des lessives à base de savon. Les lessives actuelles à base d'éléments de synthèse ne sont apparues qu’à partir de 1930. Les lessives industrielles, même dites « écologiques », rejettent des éléments nocifs et polluants comme les phosphates. Et cette dégradation environnementale tient plus à la nature de ce qui est rejeté plutôt qu’à la quantité.
Mathias Cangina a conçu une lessive vraiment écologique à base de cendres de bois. La cendre de bois contient de la potasse, composé chimique dérivée du potassium, qui est une base de détergent et cette potasse s'intègre et se recycle parfaitement dans la nature.
La lessive de Mathias Cangina est 100% Gironde. Il récupère les cendres de bois auprès des restaurants cuisinant aux sarments de vignes et aux fours à bois. Ces cendres sont ensuite mélangées à de l'eau de pluie de récupération moins chargée en minéraux. Après plusieurs filtrages, la lessive est prête. Comme la potasse de cendre est un détergent doux, l'adoucissant devient superflu. Il reste juste à ajouter des huiles essentielles pour parfumer le linge si on le désire.
Mathias Cangina propose sa lessive en vrac sur les marchés de Gironde. Il suffit de se présenter avec son bidon, que l'on consacrera à la lessive, pour chacun de ses achats.
Cette Lessive a une énergie grise quasi nulle. Seuls les transports sont à noter, mais toutes les matières premières ainsi que tous les points de vente sont en Gironde, dans un rayon d’action de 50km. Cette Lessive est la seule à être fabriquée sans aucune énergie, pas d’électricité, ni de gaz.
Les matériaux ayant servi sont issus de l’économie locale, voire de la récupération.
En utilisant le même récipient pour sa lessive, l'énergie grise est diminuée également.
05:51 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : environnement, pollution, lessive, potasse, saponaire, bois, gironde
samedi, 05 mars 2011
Récolter plus de bois, mieux préserver la biodiversité
L'année internationale des forêts est l'occasion de rappeler les objectifs fixés par le ministère de l'agriculture, produire plus de bois tout préservant mieux la biodiversité, une démarche territoriale concertée dans le respect de la gestion multifonctionnelle des forêts.
Récolter plus de bois : en moyenne, 40% du bois produit n'est pas récolté et les surdensités rendent les forêts fragiles aux stress climatiques et les appauvrissent en biodiversité
Préserver mieux la biodiversité, en développant les pratiques favorables telles que le maintien d'arbres morts et sénescents, le mélange d'essences, le respect des habitats
Une démarche territoriale du fait des répercussions des actions forestières sur le paysage et sur les nombreux services rendus par la forêt à la société
Une gestion multifonctionnelle qui vise à faire remplir simultanément à un massif forestier les fonctions productives, environnementales et sociales.
05:35 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bois, foret, biodiversité, environnement, agriculture
lundi, 31 janvier 2011
Comment utiliser les cendres de l'hiver au jardin ?
On utilise les cendres obtenues en brûlant du bois non-peint et non-traité. On enlève les plus gros morceaux de charbon de bois, c'est du carbone presque pur qui réclamera beaucoup d'azote pour se décomposer. Il faut répandre les cendres quand elles sont froides et bien sèches. On gratte la terre pour les enfouir superficiellement avant que le vent ne les disperse. On peut aussi préparer un engrais liquide en diluant 1kg de cendres dans un seau avec de l’eau jusqu’à obtention d’un lait gris que l'on répand avec un arrosoir au pied des plantes. Il faut éviter les sur-dosages, même si on dispose de cendres en grandes quantités.
Elles contiennent du calcium, du phosphore (P), du magnésium et de la potasse (K), dans des états plus ou moins solubles et quantités différentes selon les essences de bois utilisées. A cause de la présence de calcium, il est préférable de ne pas employer la cendre sur les massifs de plantes de terre de bruyère.
On évite d'en mettre au compost car les cendres freinent la décomposition des végétaux.
Les cendres peuvent aussi être disposées en cordon autour de cultures comme les fraises, pour dissuader les limaces et les escargots de s'en approcher.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site rustica.fr
05:56 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, jardiner bio, bois, engrais, bio, limaces, escargot, fraises, magnésium, calcium
lundi, 24 janvier 2011
2011 proclamée Année internationale des forêts par l'ONU
Lancement ce 24 janvier de l'Année internationale des forêts.
Les forêts forment des écosystèmes qui atténuent les changements climatiques. Chaque jour, à travers le monde, 350 km2 de forêts sont détruits. La conversion en terres agricoles, l'abattage incontrôlé, la multiplication des établissements humains sont les causes principales de cette perte de zones forestières. Toutes les deux secondes, une surface grande comme un terrain de football se volatilise, au Brésil, en Indonésie, ou dans le bassin du Congo.
La déforestation est à l'origine du cinquième des émissions de gaz à effet de serre mondiale, c'est plus que le secteur des transports. L'ONU affirme que les efforts en matière de plantations sur terrain libre et de reboisement ont déjà contribué à freiner la perte nette en zones forestières sur le plan mondial, mais des initiatives complémentaires sont indispensables.
Les activités économiques relatives aux forêts ont une incidence sur l'existence de 1,6 milliard de personnes au plan mondial, il faut apprendre à gérer durablement ces forêts pour garantir ses ressources pour les générations futures. C'est un des objectifs de cette année internationale des forêts.
Un site internet a été établi au sein du site web du Forum des Nations Unies sur les forêts, à www.un.org
Pour en savoir plus, on peut aussi lire l'article diffusé sur le site notre-planete.info
05:44 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : foret, bois, écosystème, changements climatiques, écologie, onu, développement durable
jeudi, 13 janvier 2011
Pour tout produit acheté, un arbre planté
Selon Sylvain Angerand des Amis de la terre, "pour tout produit acheté, un arbre planté" est un slogan payant car c'est une action très symbolique qui rencontre l'adhésion assez immédiate des consommateurs. Mais cette action n'est pas une réponse adaptée à la déforestation. Il y a des endroits dans le monde où il faut restaurer les écosystèmes qui ont été fortement dégradés mais il faut le faire avec des essences locales. Or les entreprises qui proposent ces actions médiatiques ont tendance à planter des eucalyptus partout.
En effet, c'est un arbre efficace en terme de compensation carbone. Il pousse très vite et capte donc beaucoup de CO2 mais en contre partie il est très gourmand en eau (300l par jour) et assèche parfois les rivières et les puits, rendant l'accès à l'eau potable encore plus problématique. En Amérique du Sud, on appelle les eucalyptus, les arbres de la soif. Il vaudrait mieux s'attaquer aux causes de la déforestation : culture de l'huile de palme, du soja pour l'alimentation des animaux, fabrication du papier, de l'aluminium...
Pour en savoir plus sur la culture des eucalyptus, on peut consulter le site amisdelaterre.org
05:42 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arbres, plantation, bois, écologie, environnement, biodiversité, jardin
lundi, 27 décembre 2010
Relever le défi de l’aménagement forestier durable
FORESTIA, le jeu de simulation et de stratégie où on aménage sa forêt.
On expérimente les défis inhérents à l’aménagement forestier durable. Le jeu offre une forêt virtuelle qu’il faut gérer économiquement, en protégeant la biodiversité et en tenant compte des besoins de ses multiples usagers : chasseurs, pêcheurs, randonneurs…
Relever le formidable défi de l’aménagement forestier durable, en réalisant des inventaires forestiers, en approvisionnant des usines, en luttant contre les incendies, en reboisant la forêt, en effectuant des coupes de jardinage, en protégeant une section de forêt qui renferme un écosystème exceptionnel. Comment atteindre l’équilibre social, économique et environnemental ?
05:36 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bois, foret, développement durable, écosystème, biodiversité, jeu
vendredi, 12 novembre 2010
L'huile de lin protège le bois
On peut préparer soi-même un saturateur à base d'huile de lin pour protéger le bois. Le mélange le plus efficace est réalisé à partir de l'huile de lin qui a le mérite de protéger le bois des intempéries mais aussi des attaques d'insectes.
On incorpore 1/3 d'essence de térébentine dans 2/3 d'huile de lin pour faciliter sa pénétration dans le bois. Il faudra repasser une couche tous les deux ans pour les parties les plus exposées et tous les cinq ans pour les parties les plus protégées à la fois du soleil et des intempéries. Le traitement fongicide est inutile à l'intérieur d'une maison chauffée et isolée car le bois ne contient pas plus de 10% d'eau. Les champignons ne s'attaquent qu'au bois qui renferme un taux d'humidité supérieur à 20%. De même, les vrillettes s'installent de préférence dans le bois humide.
05:40 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : bois, environnement, traitements chimiques, fongicide
samedi, 30 octobre 2010
La mésange, un prédateur naturel des chenilles
La chenille processionnaire fait subir aux pins d'Aquitaine une défoliation importante qui les affaiblit et les limite en croissance pendant plusieurs années et peut provoquer leur mort. Cette chenille peut aussi provoquer chez l’homme et les animaux domestiques de réels problèmes de santé à cause de ses poils urticants. De fortes réactions cutanées, ophtalmiques, pulmonaires et allergiques surviennent non seulement par contact direct en les touchant ou en touchant un nid, même vide, mais également par les poils relâchés dans l’air.
D’un cycle complexe, la population de ces chenilles passe d’une année à l’autre d’un niveau admissible à une véritable pullulation. Les traitements n’ont qu'une efficacité ponctuelle. Par contre la mésange, insensible aux poils urticants, est un prédateur naturel de ces chenilles. En période de nidification, un couple de mésanges consomme environ 500 insectes par jour.
Les espèces de mésanges voient leur habitat changer et leur population régresser par l’ apparition des grandes étendues agricoles et une sylviculture qui ne laisse pas toujours la place qu’ elle mérite aux nombreuses espèces de flore et de faune originaires de la région. Il est nécessaire de préserver des zones de diversité biologique et de donner aux mésanges des espaces ou leurs conditions de vie sont favorisées. Nichoirs et petit aménagement incitent les mésanges à s’installer et se reproduire. Les responsables du site terrain-foret.com cherchent des particuliers installés en bord de zone forestière ou des communes sensibles aux questions d'environnement pour créer ou améliorer des ilots de protection des mésanges.
Pour en savoir plus sur les chenilles processionnaires, on peut consulter le site jardin.ch
05:31 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : foret, bois, environnement, faune, santé, biodiversité
lundi, 25 octobre 2010
Une solution d'avenir pour les villes
Le bâtiment, situé rue de Londres à Ixelles en Belgique, est caractéristique des nouvelles surélévations bioclimatiques d'immeuble en ville. Trois étages en ossature bois surplombent l'immeuble existant. Panneaux solaires, panneaux thermiques, pompe à chaleur et puits thermique de 80 mètres, assurent l'autonomie énergétique du nouveau bâtiment où logent quatre ménages.
Rue de Londres - Maison des cyclistes (2005)
envoyé par Eco-Habitat. - Découvrez plus de vidéos de mode.
Concepteur-Promoteur: Claude Rener
Architecte: Jean-Paul Hermant
05:53 Publié dans actu & écologie, vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bâtiment, bioclimatique, bois, energie, énergies renouvelables, solaire
dimanche, 17 octobre 2010
La construction à ossature bois a de l’avenir
La construction à ossature bois a de l’avenir, une image positive, des qualités environnementales incontestables.
Construction à ossature bois
envoyé par ducotedespros. - Regardez plus de vidéo vie pratique.
La construction à ossature bois est en fort développement. D’après le CNDB qui a tenté de faire le point fin 2005 : « La France est passée de 4500 maisons bois construites par an en 1997, à 6500 en 2002, soit 4,5% de parts de marché. Une enquête Ipsos-Caron (2000) montrait que le marché ne demande qu’à se développer avec un potentiel d’environ 18%, soit 10 à 15 000 maisons en 2010. » Au chapitre des chantiers, les constructions neuves sont en plein essor (54 %), de même que les extensions (34 %) et surélévations (10 %). Près de 97 % des chantiers se situent dans un rayon d’intervention de l’ordre de 50 à 100 km des entreprises. En outre, 75% d’entre eux sont réalisés par des entreprises de moins de dix salariés.
06:37 Publié dans actu & écologie, vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bâtiment, bois, environnement
vendredi, 15 octobre 2010
La surélévation en ossature bois offre des avantages
Une surélévation d'une habitation induit un changement d'équilibre visuel. Selon l'intention architecturale, on s'inscrit dans la continuité ou, au contraire, en rupture avec l'ouvrage existant. L'élévation bois devient alors un élément mis en valeur par l'apport d'un jeu des toitures, des ouvertures originales, un bardage en bois...
La surélévation en ossature bois offre des avantages : légèreté (le bois est 5 fois moins lourd que le béton), rapidité, propreté (pas d'utilisation d'eau, le chantier est propre et respecte l'environnement végétal et architectural en place), convivialité (la maison peut être habité durant le chantier), esthétisme incomparable du bois.
Il existe plusieurs techniques. Les surélévations construites en poteau poutre se reconnaissent à leurs poutres porteuses. Les assemblages se font bois contre bois, ils sont dits moisés, avec des poutres principales ou secondaires doubles. Entre les poteaux, on peut installer les vitrages. Une ossature serrée et remplie d’isolant en panneaux semi-rigides formera le squelette des murs. La solidité de la construction est garantie par un "voile de contreventement", une succession de panneaux de contreplaqué ou triply, qui cloués à l’ossature vont en interdire toute déformation. Cette technique ne fait appel qu’à des composants simples, facilement transportables et manipulables d’où son succès.
La surélévation en ossature bois nécessite l'obtention d'un permis de construire et si la surface hors oeuvre nette (SHON) du bâtiment après surélévation dépasse les 170 m2 le recours à un architecte est obligatoire.
On peut voir une surélévation en bois sur le site architectes-bordeaux.com
06:21 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bois, bâtiment, environnement
lundi, 04 octobre 2010
40% de combustible en moins
Les fourneaux à bois traditionnels utilisés pour la cuisine sont responsables de décès prématurés par intoxications, en raison des émissions toxiques à l'intérieur des maisons. En incitant les ménages à adopter des combustibles de remplacement, comme l'énergie solaire ou en limitant la quantité de bois et de biomasse utilisé, on peut contribuer à la réduction de la déforestation. Les fourneaux inefficaces sont responsables de près de 25% des émissions de "carbone noir", des particules de suie, qui une fois rejetées dans l'atmosphère participent au réchauffement climatique en absorbant les rayons du soleil et en les convertissant en rayonnement infrarouge. Contenu dans les glaces et les icebergs, il est aussi l'une des causes de la fonte des glaces et du réchauffement climatique. En outre, le "carbone noir" contribue à réduire la quantité de lumière dans les régions les plus polluées du globe.
L'entreprise du Ghana, Toyola Energie, a développé un fourneau à charbon qui consomme en moyenne 40% de combustible en moins que les fourneaux traditionnels. Les poêles Toyola Energie ont évité près de 15 000 tonnes d'émissions de CO2 par an.
Sans les subventions du le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE)et l'appui financier de l'African Rural Energy Enterprise Development (AREED), les fourneaux à bois, et plus généralement tous les systèmes domestiques écologiques, seraient trop coûteux pour les populations rurales pauvres, même s'ils permettent des économies de carburant et offrent des avantages multiples pour la santé et l'environnement.
05:40 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bois, forêt, environnement, co2, réchauffement climatique, solaire
jeudi, 23 septembre 2010
Le bois est résistant au feu
La propagation du feu dans les maisons en bois est moins dangereuse que dans les maisons en béton.
Le bois a une faible conductivité thermique, il transmet la chaleur 12 fois moins vite que le béton et offre une bonne résistance au feu. En effet lors d'un incendie, une couche carbonisée se forme à la périphérie d'une poutre en bois et l'isole huit fois plus efficacement. La combustion est ainsi freinée, permettant aux pièces de bois de conserver leurs propriétés mécaniques encore quelques instants si importants durant le travail des pompiers. Ils sont autorisés à intervenir plus longtemps dans un bâtiment à charpente en bois que dans une maison dont la structure est en béton.
La résistance du bois au feu peut être renforcée écologiquement par une couche de plâtre incombustible qui dégage de la vapeur d'eau retardant l'effet de la chaleur.
05:42 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bois, bâtiment
mardi, 21 septembre 2010
La barrière antitermites plus efficace qu'un insecticide
Les termites sont des organismes apparus il y a des millions d’années, les plus anciennes espèces ont coexisté avec les dinosaures. Les termites, aussi appelés fourmis blanches, sont des insectes sociaux, organisés en castes. La reine peut vivre plus de 25 ans, les termites soldats protègent les autres membres de la colonie contre les agresseurs extérieurs, tels que les fourmis, les termites ouvriers entretiennent le nid et les galeries tunnels, prospectent à la recherche de nourriture, dégradent et prédigèrent le bois, les reproducteurs développent des ailes pour s'envoler et donner naissance à de nouvelles colonies.
Les termites consomment la cellulose, présente dans les végétaux mais ils peuvent aussi attaquer les moquettes, tapis, le plastique et les câbles électriques. Les termites préfèrent fréquenter les zones confinées des habitations, les combles, les sous-sols, les fonds de placards, les dessous de baignoires.
La loi de 1999 et les décrets de 2006 imposent des mesures pour le bâti neuf construit en zone termites. Il faut prévoir un traitement insecticide sur tous les bois de structure ou prévoir une barrière antitermites. Les termites se faufilent dans des espaces très étroits.
Termimesh est une barrière physique anti-termites, dont le concept repose sur la protection des points d’entrée des termites dans les constructions par l’utilisation d’une maille d’acier inoxydable extrêmement fine. La Barrière Physique anti-termites Termimesh bénéficie d'un avis technique et est considérée par de très nombreux professionnels comme la meilleure protection contre les termites.
Pour découvrir la barrière antitermites, on peut consulter le site termimesh.eu
05:55 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : termites, bois, foret, bâtiment, insecticide
lundi, 20 septembre 2010
Le bois stocke le C02
En France, la forêt croît de 40000 hectares chaque année. La France est le troisième pays européen en termes de surface forestière et pourtant seulement 7% des maisons neuves sont construites en bois, alors qu'en Allemangne ont atteint le chiffre de 30% et même 60% dans les pays scandinaves. Sans parler du Canada et des Etats Unis où le nombre de maisons en bois avoisine les 90%.
Le bois a été longtemps délaissé, c'est pourtant un matériau de construction écologiquement intéressant. En effet pour construire une maison en bois, il faut compter 10 arbres adultes, soit 20m3 de bois, sachant que chaque m3 de bois stocke 1 tonne de CO2.
Pour en savoir plus, on peut encore commander sur le site la-maison-ecologique.com le numéro 56 d'avril et mai 2010
07:50 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bois, foret, bâtiment, co2
jeudi, 09 septembre 2010
Protéger l'écosystème de mangrove
Au Sénégal, en Casamance et au Saloum, on retrouve un écosystème typique de la région fait d'îlots de palétuviers peuplés par une abondante faune : la mangrove. La mangrove constitue un écosystème richement productif indispensable à la vie des communautés côtières.
En effet, le palétuvier principale espèce de cet écosystème, est utilisé comme bois d'œuvre par les populations locales. Par ailleurs, les huîtres qui poussent naturellement sur les racines échasses fournissent un apport important de protéines dans l'alimentation. Les forêts de mangrove constituent aussi des habitats naturels pour une grande variété d'espèces animales (crabes, huîtres, mangoustes, loutres, crocodiles, singes, oiseaux...) et un lieu de fraie et de nurserie pour de nombreuses espèces de poissons.
La superficie des forêts de mangrove a fortement diminué. Elles ne couvriraient en 2008 que 80 000 hectares soit une réduction de 50% par rapport à 1980. Le reboisement de la mangrove est par conséquent une véritable urgence écologique.
L'Océanium a mené des actions tests de reboisement en Casamance en collaboration étroite avec les populations locales qui ont compris l'enjeu de la sauvegarde de cette ressource naturelle.
Pour en savoir plus, consulter le site oceanium.org
07:42 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, environnement, bois, forêt, afrique, eau, océan