jeudi, 10 mai 2012
Réveil avec le vol des cigognes blanches
Les Allemands se réveillent avec le vol des cigognes blanches qui remontent d'Afrique vers l'Europe.
Elles empruntent la "route de l'Est" qui passe par les Balkans, et franchissent la Méditerranée au niveau du détroit du Bosphore pour aller passer l'hiver au Soudan, au Tchad, au Kenya, en Tanzanie, ou descendre jusqu'en Afrique du Sud. C'est le trajet emprunté par les trois quarts des cigognes vivant en Allemagne.
Sources : L'Express
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vendredi, 24 février 2012
Il y a 3.000 ans, l’Homme pratiquait déjà la déforestation
Il y a 3.000 ans déjà, l’Homme pratiquait la déforestation en Afrique centrale. C’est ce que démontre une étude de chercheurs de l’Ifremer, publiée dans la revue Science. Selon eux, les Hommes auraient abattu des arbres de la forêt tropicale humide du centre de l’Afrique afin de pratiquer l'agriculture.
C’est en analysant les sédiments déposés au fond de l’embouchure du fleuve Congo que Germain Bayon et ses collègues en sont venus à cette hypothèse. Ils ont réalisé des carottages et les quantités d’argile, d’aluminium et de potassium ont été analysées. L’argile est un très bon indicateur des précipitations car elle est fortement soumise au phénomène d’érosion. Quant à l’aluminium (Al) et au potassium (K), ils ont des mobilités bien différentes. En mesurant le ratio de ces deux éléments dans les carottes, il est possible d’effectuer des interprétations concernant l’érosion. Plus le ratio est grand, plus l’érosion a été importante.
Les données sédimentaires montrent que le changement climatique n'aurait pas pu à lui seul transformer la forêt en savane.
Source : futura-sciences.com/fr
06:25 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique, foret, déforestation, sciences, agriculture, changements climatiques, érosion
jeudi, 23 février 2012
Une explication aux rayures des zèbres
A-t-on enfin trouvé une explication aux rayures des zèbres ? Des chercheurs hongrois et suédois proposent une hypothèse originale : les rayures rendraient l’animal moins attractif pour les taons. Les taons, des insectes de la famille des tabanidae, sont des grosses mouches dont les femelles se nourrissent du sang de mammifères. Ce sont aussi des vecteurs d’un grand nombre de maladies virales, bactériennes et parasitaires.
Les chercheurs expliquent qu’ils ont déposé dans un champ équestre plusieurs tableaux enduits de colle à insecte : un blanc, un noir et plusieurs avec des rayures de taille différente, puis ils ont compté le nombre de taons collectés par chaque tableau. Les résultats montrent que le tableau avec le dessin ressemblant le plus à celui des zébrures est celui qui a collecté le moins d’insectes. La même expérience répétée avec des chevaux dont le pelage a été peint pour l’occasion a obtenu des résultats similaires, les chevaux à rayures ont attiré moins de taons que les autres. Selon les auteurs les rayures modifient la perception de la lumière polarisée qu’ont ces insectes ce qui contribuent à les rendre moins attrayant. Ils proposent cette explication tout en précisant que d’autres phénomènes ont également pu contribuer à l’apparition et au maintien des rayures au cours de l’évolution.
Source : sciencesetavenir
06:09 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique, sciences, insectes
dimanche, 01 janvier 2012
Petit pays, Terra pobre chei di amor
"Petit Pays" de Césaria Evora
Sodade sodade Oi tonte sodade Sodade sem fim Espaiote nesse munde fora Sô rotcha e mar Terra pobre chei di amor Tem morna tem coladera Terra pobre chei di amor Tem batuco tem funaná
Petit pays je t'aime beaucoup Petit petit je l'aime beaucoup
06:22 Publié dans actu & écologie, vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique, chanson, vidéo, pays
lundi, 26 décembre 2011
La Grande Muraille Verte
Depuis plusieurs mois, un projet pharaonique se prépare en Afrique : une Grande Muraille Verte. L’objectif : lutter contre la progression du désert sur les terres africaines et la désertification.
En Afrique, le désert gagne sur les zones exploitées par l’Homme. Cette désertification que connaissent les pays de la zone sahélo-saharienne peut être expliquée par un déficit pluviométrique aggravé par le déséquilibre écologique et une dégradation de la qualité des sols.
11 pays de la zone sahélo-saharienne réagissent. Ils ne veulent plus laisser le désert empiéter sur des zones qui devraient être cultivées ou verdoyantes : la diversité biologique de la zone et la sécurité alimentaire des habitants sont mis à mal. Plusieurs programmes ont déjà été mis en place à échelle nationale, régionale ou locale, sans les résultats escomptés. D’où l’idée d’un projet international contre par l’avancée du désert.
Pour en savoir plus sur ce projet, on peut consulter le site consoglobe.com
05:49 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : déserts, afrique, écologie, environnement, foret
jeudi, 15 décembre 2011
Electriciens sans frontières
La Délégation de la région AQUITAINE, de l’Association ONG « Électriciens Sans Frontières », qui couvre le territoire grâce à quinze délégations régionales, a été créée en septembre 2003, par des agents EDF-GDF (actifs et retraités) du centre Béarn-Bigorre et s’est étoffée d’adhérents d’EDF-GDF Gironde.
Le but essentiel de l’association est conformément à la charte nationale d’Électriciens Sans Frontières, de faciliter l’accès à l’énergie et à l’eau qui sont les conditions nécessaires pour lutter contre la pauvreté et permettre le développement économique. Aujourd’hui, près de 2 milliards de personnes n’ont pas accès à l’électricité et plus d’un milliard ne dispose pas d’eau potable. C’est une question cruciale pour les pays en voie de développement et un enjeu majeur de solidarité internationale. A ce titre, l'ONG est intervenue depuis 2004 en Afrique au Burkina-Faso, au Mali, au Sénégal etau Congo.
Il est possible de rejoindre la cinquantaine de membres de l'ONG ESF en se connectant sur leur site electriciens-sans-frontieres.org
05:47 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : électricité, ong, afrique, mali, eau potable, population, solidarité
lundi, 12 décembre 2011
Un engagement pour l'avenir ?
C’est un signal fort qui a été envoyé ici à Durban pour que les pays du monde entier s’engagent à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre. Les 194 pays se sont donnés trois ans, jusqu’en 2015, pour déterminer les règles qui seront applicables à tous et pour élaborer les outils qui permettront de vérifier les engagements de chacun.
A partir de 2015, chaque pays devra ensuite faire ratifier par son Parlement ses propres engagements qui devront être effectifs, eux, à partir de 2020. L’objectif est toujours de limiter le réchauffement du climat de la planète à 2 degrés, même si pour l’instant cette ambition reste théorique, car les scientifiques expliquent que l’on est seulement à 60% des réductions nécessaires pour tenir le cap en 2020.
Finalement, il s’agit d’une déclaration d’intention mais qui est essentielle car désormais, des pays comme la Chine, les Etats-Unis, l’Inde, la Russie ou le Japon, qui représentent à eux cinq la moitié des émissions mondiales de gaz à effet de serre se trouvent engagés dans un processus qu’ils avaient jusque là cherché à éviter. Mais les prochaines années seront décisives pour déterminer le niveau des ambitions de chacun.
Extrait de l'article publié par l'envoyée spéciale à Durban de RFI, Anne-Cécile Bras
On peut aussi lire l'article publie sur sudouest.fr
05:28 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, changements climatiques, planète, afrique, gaz à effets de serre, réchauffement climatique
jeudi, 01 décembre 2011
Une trahison envers les populations les plus vulnérables
Selon la dépêche de l'AFP du 29 novembre 2011, il est "peu probable" que les grandes économies revoient à la hausse d'ici à 2020 leurs objectifs et leurs actions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, a estimé lundi à Durban (Afrique du Sud) le négociateur en chef américain Jonathan Pershing.
Les Etats insulaires, parmi les plus menacés par les conséquences des modifications du climat, ont réclamé "d'urgence" un accroissement des ambitions, considérant que la volonté des plus grands émetteurs de CO2 de retarder le temps des décisions constituait "une trahison envers les populations les plus vulnérables face au changement climatique."
M. Pershing a rappelé que l'objectif des Etats-Unis est de réussir "la mise en oeuvre complète des éléments-clés de l'accord de Cancun". "Si nous le faisons, a-t-il ajouté, nous aurons fait un pas en avant important dans l'effort mondial" en vue de contenir le réchauffement de la planète sous les 2°C.
L'Afrique du Sud elle-même affiche sa volonté de réduire ses émissions de CO2 mais ses besoins d'électricité sont croissants. Ce pays construit la plus grande centrale au charbon du monde.
05:26 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : co2, gaz à effets de serre, changements climatiques, afrique
mercredi, 31 août 2011
8 calories provenant de cérales pour 1 calorie animale
Depuis 50 ans, la superficie globale des terres cultivables est restée inchangée. Par contre l'augmentation de la productivité de la culture des céréales a été plus rapide que l'évolution démographique. Ce qui laisserait penser que l'alimentation des hommes sur Terre n'est pas un problème immédiat.
Il faut se rappeler que la moitié des céréales servent à l'alimentation des animaux et, que pour produire une calorie animale, la bête doit se nourrir de 8 calories provenant de céréales. Dans les pays occidentaux, notre alimentation est composée pour la moitié de calories animales alors que dans certains pays d'Afrique, elle de dépasse pas la quantité de calorie animale ne dépasse pas 5%. Ceci peut en partie expliquer les cas de famine que l'on observe à travers le monde.
Selon la FAO : Pour évaluer les besoins en énergie alimentaire des pays de la planète à l'horizon 2050, nous avons raisonné jusqu' à présent en faisant comme si les régimes alimentaires devaient rester immuables. À notre décharge, et aussi curieux que cela puisse paraître, malgré les sondages et enquêtes de toutes sortes qui donnent souvent l'impression aux citoyens des pays développés qu'ils sont auscultés dans tous les actes de leur vie, l'évolution de leurs régimes alimentaires, comme celui des pays en développement, ne peut être tracée de façon fiable, surtout sur une période aussi longue. Il faut pourtant lever cette difficulté car, comme par le passé, les changements de régimes alimentaires n'attendent pas les statisticiens pour se manifester. Il est donc nécessaire d'anticiper sur des modifications prévisibles, compte tenu des effets de croissance économique attendus ou de poursuite de l'urbanisation dont nous avons déjà montré les impacts sur les régimes alimentaires et l'organisation de la distribution des vivres.
Car, sauf catastrophes écologiques majeures ou incapacité de l'humanité à mettre en œuvre les conditions de développement, deux tendances principales devraient prévaloir. La première irait dans le sens d'une évolution des disponibilités alimentaires qui permettrait de satisfaire les besoins en énergie alimentaire de l'humanité. La deuxième irait dans le sens d'une diversification de la composition de leurs régimes alimentaires. Celle-ci résulterait de modifications de pratiques en partie induites par l'urbanisation. Elles devraient contribuer à apporter aux populations des compléments nutritifs importants (acides aminés indispensables, vitamines, oligo-éléments…).
L'augmentation des disponibilités alimentaires ne peut être considérée comme la seule solution du problème alimentaire.
Pour plus d'information, on peut lire l'article "Une voie étroite pour la sécurité alimentaire d'ici 2050..." publié sur le site de la FAO
05:31 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alimentation, planète, terre, population, afrique, calorie
dimanche, 10 juillet 2011
Les habitants des hauts plateaux d'Abyssinie.
Le mois dernier, France 5 a rediffusé le documentaire de la série "Rendez-vous en terre inconnue" : Adriana Karembeu chez les Amharas.
Adriana Karembeu découvre la vie de Sissay, agriculteur des hauts plateaux d'Abyssinie. Un quotidien difficile à partager. Chercher du bois à 4000m d'altitude, dormir dans la case familiale avec les animaux de la ferme. Une des filles de Sissay, Yebakanesh, est une élève passionnée qui reconnaît avoir la chance de faire des études.
Ce documentaire est disponible en DVD.
05:36 Publié dans actu & écologie, vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique, film, documentaire, population
lundi, 27 juin 2011
Doit-il choisir entre alimentation ou agrocarburants ?
Le Burkina Faso est confronté à une double insécurité : alimentaire et énergétique. Dans ce pays où la moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, la production céréalière varie en dents de scie et les ménages n’ont pas tous accès à une alimentation suffisante et diversifiée. Le Burkina Faso utilise moins d’énergie qu’une commune de taille moyenne aux États-Unis. Le bois de feu domine. 15 % des zones urbaines et moins de 1 % des zones rurales sont électrifiées. Les besoins en énergie sont donc très importants et les agrocarburants peuvent être une solution envisagée par ce pays. Doit-il choisir entre alimentation ou agrocarburants ?
Le Burkina Faso envisage de produire des huiles végétales brutes. Ce sont ces agrocarburants qui offrent le plus d’atouts. Obtenues à partir de plantes oléagineuses et de technologies simples, accessibles de l’échelle villageoise à l’échelle industrielle, elles sont destinées prioritairement aux moteurs diesel statiques (groupes électrogènes, moulins, motopompes…).
La seule huile alimentaire fabriquée dans le pays provient du coton. Au plus fort de la production cotonnière, cette huile ne couvrait que la moitié des besoins. Le pays importe de l’huile de palme à bas prix de Côte d’Ivoire et surtout d’Asie pour satisfaire une demande en expansion du fait de l’accroissement démographique. La promotion de nouvelles cultures oléagineuses comme le tournesol ou le soja, pourrait contribuer à satisfaire la demande alimentaire. Une dynamisation de ces filières pourrait être bénéfique à la fois au marché de l’alimentation et à celui de l’énergie. Reste à savoir si les terres pressenties sont réellement disponibles, c’est-à-dire si elles ne sont ni cultivées, ni pâturées, ni appropriées. Beaucoup des terres prétendument disponibles sont utilisées par les populations locales pour leur survie : cueillette, transhumance, collecte de bois de chauffe.
groupement pré-coopératif féminin Dakupa de Karpogo /Garango
Les conditions à respecter semblent nombreuses pour que les avantages des agrocarburants l’emportent sur les inconvénients : privilégier l’usage domestique plutôt que l’exportation, appuyer l’émergence des systèmes décentralisés, localiser les cultures dédiées de façon à éviter la compétition avec les cultures vivrières, réguler le marché de l’huile alimentaire, lever les verrous techniques liés à la production et à la transformation, privilégier les projets impliquant l’agriculture familiale plutôt que l’agrobusiness.
Pour en savoir plus, on peut lire le document pdf mis en ligne par cirad.fr
05:29 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : huile, tournesol, coton, afrique, agro-carburants, énergies, agriculture
mardi, 07 juin 2011
La vulnérabilité à la sécheresse
La sécheresse qui sévit en Europe du Nord et en Chine, les inondations qui perturbent les récoltes aux Etats Unis, n'affectent pas seulement les agriculteurs de ces pays. La FAO suit de près la situation dans plusieurs Etats en Afrique et au Moyen Orient, où la hausse des prix alimentaires pourrait provoquer des émeutes de la faim.
70 états, comme la République démocratique du Congo, le Sénégal, le Cameroun, la Syrie ou le Yémen, ont des revenus déficitaires sur le plan agricole qui peuvent atteindre 40 à 90% de leur consommation et doivent importer une très importante partie de leurs céréales. La vulnérabilité de ces pays aux aléas extérieurs est le fruit du désinvestissement dans les politiques agricoles depuis 20 ans.
©AFP / Pascal Pavani Dans un champ de blé touché par la sécheresse à Samatan, en Midi-Pyrénées, le 25 mai 2011
Selon le rapport du CGIAR (Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale), remis ce vendredi 3 juin 2011, les zones où l'insécurité alimentaire est la plus grande sont aussi celles où le changement climatique aura les répercussions les plus dommageables.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article de Laurence Caramel publié dans le journal "Le Monde" du samedi 4 juin 2011 : La sécheresse en Europe menace l'approvisionnement en céréales des pays pauvres
05:32 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique, sécheresse, faim, population, agriculture, météo
jeudi, 05 mai 2011
Les tours de jardinage en étages
Les tours de jardinage en étages peuvent être une réponse aux problèmes de gestion et de préservation des terres arables et de l’eau. Elles apportent une solution au manque de terres agricoles et utilisent l’énergie solaire. Selon leur créateur, Jean Claude Rey, les tours de jardinage en étages ont pour principal objectif de rendre les populations locales des pays émergents, autonomes dans la production et la préservation de leur nourriture en optimisant les ressources en eau.
Les toits récupèrent l’eau de pluie, protègent les cultures des intempéries ou des brûlures du soleil, les bacs surélevés préservent les cultures des prédateurs, des pollutions du lessivage des sols et placent les cultures à hauteur d’homme pour un travail debout. De plus, les tours permettraient de générer des emplois et valoriser les économies locales, par la mise en place de circuits courts de production et de vente.
Pour en savoir plus sur cette nouvette technologie, on peut consulter le site de Jean Claude Rey
05:45 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, jardinage, culture, eau, arrosage, afrique, alimentation, économie locale
mercredi, 30 mars 2011
Nourrir en affamant
Lors des plaidoiries lycéennes 2011, François Derouault a obtenu le prix de l'Engagement citoyen pour sa plaidoirie intitulée "Nourrir en affamant".
Mesdemoiselles, mesdames et messieurs,
Un milliard de personnes souffrent de la faim dans le monde. Et ce chiffre pourrait bien augmenter si l’accaparement des terres arables des pays du Sud continue de se généraliser. Ce sont les droits des populations locales, victimes de ce phénomène au caractère impérialiste, que je suis venu défendre.
En 2050, la population mondiale devrait s’élever à plus de neuf milliards d’habitants. Cette perspective d’avenir a favorisé le « land grabbing », également connu sous le nom d’accaparement de terres, dans un contexte de crise alimentaire et agricole. En effet, la Chine, l’Inde, la Corée du Sud, l’Arabie Saoudite, l’Egypte, le Qatar, les Emirats Arabes Unis, le Royaume-Uni, et même la France, investissent par le biais de leurs firmes transnationales dans les terres cultivables de la planète. Selon un rapport d’Oxfam, une confédération d’ONG, 45 millions d’hectares ont été négociés ces dernières années, soit plus de la superficie des Philippines. L’objectif officiel des investisseurs est d’assurer la sécurité alimentaire, mais officieusement, il s’agit de faire du profit. Du profit, toujours du profit, encore du profit. Et je n’en parlerais pas si seulement ce n’était pas au détriment de l’environnement, des pays les moins avancés, et de leurs deux milliards de petits producteurs dont 800 millions sont sous-nourris...
Pour lire ou écouter cette plaidoirie en entier, on peut se connecter sur le site memorial-caen.fr
05:48 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : faim, alimentation, population, planète, terres, environnement, afrique
lundi, 28 février 2011
A la découverte d’une autre Afrique
Il y a cinquante trois pays africains et chacun est unique. Avec sa population de plus d'un milliard d'habitants, le continent qui a vu naître l'Homo sapiens et qui détient aujourd'hui la plus forte croissance démographique au monde est aussi le plus diversifié, ethniquement et culturellement. Le journaliste anglais Jonathan Dimbleby a traversé du nord au sud ce continent et nous convie à un voyage de 10000km.
Arte diffuse en trois épisodes d'une heure de 16h40 à 17h40, ce mardi 1, mercredi 2 et jeudi 3 mars 2011 le documentaire «A la découverte d’une autre Afrique»
Épisode 1
Le périple de Jonathan Dimbleby débute au Sahara. Dans la capitale du Mali, Bamako, la ville d’Afrique à la plus forte croissance, il va à la rencontre d’une population qui refuse de dépendre des maiges subsides de l'aide internationale et qui préfère créer des réseaux éducatifs et commerciaux, forte d'une ingéniosité surprenante. Ce périple se termine au Nigéria où il profite des talents créatifs de quelques unes des stars de la musique les plus en vue du continent. Il aura rencontré des femmes qui gagnent leur autonomie, des jeunes qui formés à l'étranger reviennent au pays pour participer à son développement, des Africains fiers de leurs racines
Épisode 2
Jonathan Dimbleby parcourt plus de 3000 kilomètres à travers la vallée du Rift. Depuis l’Éthiopie, il découvre les grands progrès réalisés pour endiguer de futures famines. Au Kenya, il observe l’impact des téléphones mobiles qui sont en train de révolutionner les petites entreprises tout comme la vie des tribus Massaï. Il découvre comment la technologie peut contribuer à préserver des cultures multiséculaires.
En Tanzanie, il se joint à un match de football avec les membres de la Commission des Nations Unies sur les droits de l’homme et à Dar-es-Salaam, il va au devant des enfants de la rue.
Épisode 3
Toujours à la recherche des histoires révélatrices de l’Afrique contemporaine, dans la dernière étape de son odyssée longue de 10000km. Jonathan Dimbleby se déplace du Congo à Durban. Il découvre comment des milliards de dollars provenant de Chine ont permis le redémarrage de l’économie africaine qui dépendait autrefois de l’aide et des investissements occidentaux. Au détour de la Zambie, Jonathan survit à une séance d’entraînement avec le champion du monde de boxe Esther Phiri et rencontre Hugh Masekela avec qui il partage sa vision de la renaissance de l’Afrique émergente.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site bbcfrance.fr
06:11 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique, environnement, documentaire, planète, commerce
vendredi, 28 janvier 2011
La patate douce orange riche en vitamine A
Depuis très longtemps, on cultive en altitude au Pérou une patate douce orange. Les Péruviens décidèrent d’offrir cette pomme de terre en cadeau au Mozambique. Les enfants souffraient de carences en vitamine A, les mères ont appris à cultiver et cuisiner la patate douce orange. En effet, cette variété riche en vitamine A (d’où sa couleur) est tolérante à la sécheresse, résistante aux virus et à haut rendement. Elle a été mise au point par le Centre international de la pomme de terre (CIP) et des chercheurs en Ouganda et au Mozambique.
A la suite de ce programme, on a observé une forte augmentation de la vitamine A chez les enfants en bas-âge. Cette nouvelle culture n'est pas la solution miracle, mais elle peut être un moyen efficace pour réduire la malnutrition.
Mozambique: La patate douce orange riche en vitamine A
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05:58 Publié dans légumes et fruits | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : pomme de terre, patate douce, vitamine, vitamine a, afrique, malnutrition, pérou, amérique du sud
jeudi, 09 décembre 2010
Je dej’, je donne
Depuis 2009, Jean-Pierre Coffe soutient l’initiative de collecte de titres-restaurant initiée par Action contre la Faim « Je dej’, je donne ». Offrir un titre restaurant devient ainsi un geste important de solidarité accessible au plus grand nombre de salariés.
Jean-Pierre Coffe s’est rendu pendant une semaine au Burkina Faso pour découvrir les programmes mis en place par l’association. La région de la Gnagna au nord-ouest du pays a été frappée par de violentes inondations le 24 juillet 2010.
Action contre la Faim a mis en place des programmes de « cash for work » (argent contre travail), pour donner aux habitants les moyens de retrouver leur autonomie. En échange de la réhabilitation de périmètres irrigués, ACF apporte un soutien financier aux habitants qui, pour la seconde année consécutive, ont perdu leurs maisons et leurs moyens de subsistance.
Jean-Pierre Coffe a participé à des cours de cuisine où on explique aux mères l’importance d’une alimentation équilibrée pour lutter contre la malnutrition, en préparant des repas équilibrés à partir des produits locaux.
05:29 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique, faim, développement, alimenta
jeudi, 09 septembre 2010
Protéger l'écosystème de mangrove
Au Sénégal, en Casamance et au Saloum, on retrouve un écosystème typique de la région fait d'îlots de palétuviers peuplés par une abondante faune : la mangrove. La mangrove constitue un écosystème richement productif indispensable à la vie des communautés côtières.
En effet, le palétuvier principale espèce de cet écosystème, est utilisé comme bois d'œuvre par les populations locales. Par ailleurs, les huîtres qui poussent naturellement sur les racines échasses fournissent un apport important de protéines dans l'alimentation. Les forêts de mangrove constituent aussi des habitats naturels pour une grande variété d'espèces animales (crabes, huîtres, mangoustes, loutres, crocodiles, singes, oiseaux...) et un lieu de fraie et de nurserie pour de nombreuses espèces de poissons.
La superficie des forêts de mangrove a fortement diminué. Elles ne couvriraient en 2008 que 80 000 hectares soit une réduction de 50% par rapport à 1980. Le reboisement de la mangrove est par conséquent une véritable urgence écologique.
L'Océanium a mené des actions tests de reboisement en Casamance en collaboration étroite avec les populations locales qui ont compris l'enjeu de la sauvegarde de cette ressource naturelle.
Pour en savoir plus, consulter le site oceanium.org
07:42 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, environnement, bois, forêt, afrique, eau, océan
dimanche, 28 juin 2009
La dernière forêt primaire du Cameroun
Les brumes de Manengouba, un film de 52mn, réalisé en 2007 par Guillaume De Ginestrel et disponible en DVD ou VOD (vidéo à la demande)
Le continent africain compte encore de nombreuses régions inexplorées. Récemment, l’un de ces mondes perdus a été retrouvé au Cameroun par un chercheur anglais du Royal Botanic Gardens de Kew. Au pied d’un volcan éteint depuis des millénaires,le Mont Manengouba, Martin Cheek a découvert une épaisse forêt tropicale miraculeusement préservée et regorgeant d’espèces de plantes endémiques. En quelques expéditions seulement, son équipe a recensé plus de deux cents espèces végétales totalement inconnues : dont des orchidées, des espèces de caféiers et de figuiers.
Grace à ce film, nous allons aussi à la rencontre des Bakossis, une tribu autochtone persuadée que dans chacun des arbres de sa forêt repose l’un de ses ancêtres et qui lutte infatigablement pour préserver sa région des assauts de plus en plus nombreux de la déforestation. La forêt des Bakossis est une forêt primaire qui n'a pas repoussé suite à une exploitation humaine. Dans cette forêt subsistent des espèces végétales et animales dont la capacité d’adaptation ou de régénération est trop faible pour survivre dans des forêts dites secondaires qui ont repoussé suite à une coupe effectuée par les hommes. Les forêts primaires contiennent aujourd’hui 90% de la biodiversité restante de la planète et la forêt des Bakossis constitue la forêt d'Afrique Tropicale la plus riche du point de vue de la diversité végétale.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site frenchfixer.com
06:26 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : biodiversité, environnement, cameroun, afrique, forêt
samedi, 14 février 2009
Mali, les larmes du désert
Mali, les larmes du désert, écrit par Sylvie Bergerot et Eric Robert
Le cinquième épisode de la série documentaire « J'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 14 février à 15h.
Au nord du Mali, le vieux Mohamed Aly vit autour des rives du lac Faguibine, endroit autrefois "béni des Dieux", lieu de rencontre et d’échange entre éleveurs nomades, agriculteurs Sonraï et pêcheurs Bozo. Mais, lors des grandes sécheresses du Sahel, le lac s'est soudainement tari. Les touaregs ont alors perdu ce qui faisait leur indépendance et leur fierté. Le bassin du lac Faguibine s’est transformé en une dépression lacustre asséchée après les grandes sécheresses des années 70 et 80. La rupture de cet équilibre naturel s’est soldée par une destruction des ressources et la vie des hommes a sombré dans la misère.
Certains touaregs ont opté pour une reconversion totale. Mohamed Hamma est devenu riziculteur et mène une vie sédentaire sur les bords du fleuve. Ce nouveau mode de vie n'est pas consensuel chez les siens, mais le changement climatique et le traumatisme de la famine font évoluer les mentalités. L'agriculture irriguée apporte l'assurance de pouvoir se nourrir mais cette solution ne s'adresse pas à tous car les installations sont onéreuses. L'accès à la terre et le coût de reconversion condamnent la plupart des sinistrés du lac Faguibine à l'éxode.
Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr
06:10 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : désert, environnement, afrique, mali, changement climatique, planète