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mercredi, 11 décembre 2013

La surexploitation ne leur en laisse pas le temps

La pêche en eau profonde vise les poissons qui vivent dans les grandes profondeurs, entre 400 et 1 200 m sous la surface de la mer. Elle se pratique surtout dans l'Atlantique Nord-Est et dans le Pacifique, au large de l'Argentine, à l'aide de chaluts, principalement. Ces filets de 150 m de large équipés de plaques métalliques raclent les fonds marins et sont capables de capturer soixante tonnes de poissons en vingt minutes. Les chalutiers industriels utilisés mesurent parfois plus de 50 m de long. Les plus gros, les chalutiers-congélateurs, peuvent atteindre 150 m de long. Ils sont capables de transporter des milliers de tonnes de poissons dans leurs cales. Trois entreprises françaises la pratiquent. La flotte la plus importante est celle des magasins Intermarché. Basée à Lorient (Morbihan), la Scapêche (Société centrale des armements Mousquetaires à la pêche) compte six navires de grands fonds.

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Selon le rapport du Grenelle de la mer, contrairement à une nasse, qui laisse passer les plus petits poissons, le chalut n’est pas sélectif. Pour une poignée de poissons ciblés et commercialisés, les pêcheurs en eau profonde remontent à la surface jusqu’à une centaine d’espèces. Des poissons rejetés à l'eau car inutilisables, mais souvent déjà morts. Aussi de nombreuses espèces vivant en eaux profondes sont menacées d'extinction, à l'instar de plusieurs requins des profondeurs qui figurent sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature. Le Grenelle plaide "l'application du principe de précaution de toute urgence" contre cette "logique d’extraction jusqu’à épuisement". Car l'espérance de vie dans les fonds marins est plus longue, la croissance moins rapide et la maturité sexuelle très tardive. "Il faut parfois des dizaines, des centaines voire des milliers d’années pour renouveler ces populations", explique Philippe Cury, de l'Institut de recherche pour le développement. Et la surexploitation ne leur en laisse pas le temps.

Pour en savoir plus : francetvinfo.fr

mardi, 10 décembre 2013

Ouverture du domaine de ski nordique du Capcir

Le domaine de ski nordique du Capcir dans les Pyrénées Orientales est ouvert. Grâce au travail des forestiers, les pistes du domaine ont pu être dégagées.


Près de 300 arbres ont du être débités pour dégager les 65 kilomètres de piste du domaine. Les dameuses ont fini le travail en tassant la neige, belle et compacte, idéale pour le ski nordique.

Source : languedoc-roussillon.france3.fr

lundi, 09 décembre 2013

Le niveau trophique de l'homme est 2,21

Selon une étude, visant à mesurer l'impact de la consommation humaine sur les écosystèmes, publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences ce lundi 2 décembre, l'homme ne se situe pas au sommet dans la chaîne alimentaire, ce n'est pas un super prédateur. Une équipe conjointe de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) et d'Agrocampus-Ouest a utilisé un outil classique en écologie, jamais été appliqué à l'homme auparavant : le niveau trophique, qui permet de positionner les différentes espèces dans la chaîne alimentaire.

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La valeur 1 correspond aux plantes et au plancton, les herbivores relèvent du deuxième niveau, les carnivores, prédateurs se nourrissant d'herbivores, sont eux rattachés au troisième niveau, un orque, un requin ou un ours polaire, qui mangent d'autres carnivores, atteignent le niveau maximal de 5,5. Pour situer l'homme, les scientifiques ont utilisé les données de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) sur la consommation humaine pour la période 1961-2009. Résultat : le niveau trophique obtenu est de 2,21, soit au niveau des anchois et des cochons. Pas si étonnant, en réalité, dans la mesure où l'homme est omnivore.

Source : ecologie.blog.lemonde.fr

dimanche, 08 décembre 2013

L'obsolescence programmée des smartphones

Quand l'iPhone ou tout autre smartphone entretient l'obsolescence programmée, il devient l'iDiot.


En produisant trop rapidement des nouvelles générations de smartphones, les fabricants poussent à la surconsommation. C'est une réalité qui coûte cher à la fois au consommateur mais aussi pour l'environnement qui doit délivrer toujours plus de ressources pour des produits de plus en plus futiles mais aussi assimiler les déchets générés par les anciens modèles, pas si vieux que ça.

samedi, 07 décembre 2013

Une société dont toute l'humanité sera fière

Aujourd'hui, nous tous, par notre présence ici et par nos célébrations dans d'autres régions de notre pays et du monde, nous conférons gloire et espoir à une liberté tout juste née.
De l'expérience d'un désastre humain inouï qui a duré beaucoup trop longtemps, doit naître une société dont toute l'humanité sera fière.
Nos actions quotidiennes, en tant que simples Sud-Africains, doivent susciter une réalité sud-africaine concrète qui renforcera la foi de l'humanité en la justice, confirmera sa confiance en la noblesse de l'âme humaine et maintiendra tous nos espoirs envers une vie glorieuse pour tous.
Tout ceci, nous le devons tant à nous-mêmes qu'aux peuples du monde qui sont si bien représentés ici, aujourd'hui.
Je n'hésite pas à dire à mes compatriotes que chacun d'entre nous est aussi intimement attaché à la terre de ce beau pays que le sont les célèbres jacarandas de Pretoria et les mimosas du bushveld.
Chaque fois que l'un d'entre nous touche le sol de ce pays, nous ressentons un sentiment de renouveau personnel. L'humeur nationale change avec les saisons.
Nous sommes mus par un sentiment de joie et d'euphorie lorsque l'herbe verdit et que les fleurs s'épanouissent.

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Cette unité spirituelle et physique que nous partageons tous avec cette patrie commune explique l'intensité de la douleur que nous avons tous portée dans nos cœurs lorsque nous avons vu notre pays se déchirer dans un conflit terrible, et lorsque nous l'avons vu rejeté, proscrit et isolé par les peuples du monde, précisément parce qu'il était devenu la base universelle de l'idéologie et de la pratique pernicieuse du racisme et de l'oppression raciale.

Pour lire l'intégralité du discours de Nelson Mandela

vendredi, 06 décembre 2013

L'effroyable hécatombe des post larves

Sublimo est un projet financé par l'Europe et dirigé par Philippe Lenfant, professeur en écologie marine. L'idée part d'un constat : l'effroyable hécatombe subie par les post larves de poissons. Ce sont les larves qui sont nées en mer et qui ont assez de mobilité pour regagner la côte et s'y installer pour grandir. Sur un million d'œufs émis un seul individu atteint l'âge adulte.

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Elles ont du mal à trouver un habitat qui ne soit pas dégradé par le bétonnage et la pollution. Au point que les larves de prédateurs comme les loups n'arrivent pas à grandir et se font dévorer par des poissons qui sont à priori inoffensifs pour eux. Sublimo est un programme de recherche qui associe les Universités de Perpignan et de Corte et le CNRS. Il s'agit de pêcher des post larves qui mesurent moins de 10 millimètres pour les plus petites et 3 centimètres pour les plus grosses comme le rouget. On les engraisse pendant 2 mois. On les relâche lorsqu’elles ont atteint une taille de 5 à 7 centimètres selon les espèces. Avant de les relâcher on les marque, pour pouvoir tracer la route qu'ils emprunteront lorsqu'ils auront les nageoires assez fortes pour coloniser la mer.

Source : franceinter.fr

jeudi, 05 décembre 2013

L'homme a 26000 gènes, l'arbre en a bien plus

L'arbre, immobile, se cherche des vecteurs de mobilité. Son partenaire sexuel étant en général fort éloigné, il attire donc avec un composé organique volatil (COV) , un insecte qui va butiner son nectar. Puis cet insecte, désirant retrouver ce COV ailleurs, arrive sur un autre arbre de la même espèce en transportant à son insu du pollen. L'arbre, cet organisme sans cerveau a manipulé celui qui en possède un.

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Chaque arbre, dans chacune de ses cellules, a son génome, qui lui est propre, avec sa série de chromosomes. L'homme a 26000 gènes, l'arbre en a bien plus. Il est plus évolué que l'homme dans le sens où il est allé plus loin dans sa direction et qu'il est plus ancien. Cette prolifération de gènes lui confère sa sobriété pour survivre.

Source : Le Point

mercredi, 04 décembre 2013

Gilles-Eric Séralini a fait bouger les lignes

L’étude du professeur Séralini, de l’université de Caen laissait supposer que des rats nourris à vie entière avec du maïs OGM développaient nombre de pathologies. Toutes les agences sanitaires françaises et internationales ont décortiqué l’étude et souligné ses faiblesses. Mais sa médiatisation a fait bouger les lignes. Quelques mois auparavant, une analyse de la littérature scientifique sur le sujet avait passé au crible 24 études de longue durée, mais non à vie entière : elle ne mettait en évidence aucun problème chez les animaux ainsi nourris. En septembre 2012, quand Gilles-Eric Séralini publie son étude, l’Europe avait lancé de son côté le programme GRACE pour vérifier notamment la pertinence des tests à 90 jours. Et donc poser la question : ces tests, répandus mais non encore obligatoires et où l’on nourrit d'OGM des animaux pendant trois mois, sont-ils des sentinelles efficaces pour apprécier le risque de toxicité ? Dans le même temps, l’Europe lançait également le programme MARLON, qui constituera le premier travail de suivi vétérinaire au monde des animaux consommant des OGM tout au long de leur vie.

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L’étude de Gilles-Eric Séralini a obligé les médias et surtout les Agences de sécurité sanitaires à recenser les études menées au plan international : 0 étude sur la santé humaine, 12 études seulement au-delà de 90 jours sur des animaux, 12 études portant sur plusieurs générations de cobayes, 3 études à long terme sur des animaux, 0 suivi vétérinaire des animaux nourris aux OGM. En France, l’Anses, l’agence nationale responsable de la sécurité alimentaire, a démoli techniquement l’étude de Séralini avec des arguments puissants mais lui a reconnu une "originalité" et a recommandé "de nouvelles recherches sur les effets à long terme des OGM", dans la lignée de celle de l’équipe de Caen. L’EFSA, autorité sanitaire européenne de sécurité des aliments, qui était très opposée à des études à vie entière, a finalement publié des directives pour pouvoir mener une telle étude. La France a publié un appel à création de consortium pour mener une étude complémentaire à deux ans également.

Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com

mardi, 03 décembre 2013

Rapport sur les substances à l'état nanoparticulaire

Le ministère de l'Ecologie a publié le 29 novembre le premier rapport effectué par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) sur les substances à l'état nanoparticulaire produites, importées et distribuées en France. 500 mille tonnes de substances à l'état nanoparticulaire ont été mises sur le marché en France en 2012 : 280 mille tonnes produites sur le territoire national et 220 mille tonnes importées. Les principaux usages déclarés des nanoparticules sont les suivants : formulation de préparations et/ou reconditionnement (19,6% de l'ensembles des déclarations), autres (10,6%), revêtements et peintures, solvants, diluants (8,1%), cosmétiques, produits de soins personnels (6,1%).

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Le rapport dresse un tableau des catégories de substances mises sur le marché dans les plus grandes quantités. Arrivent en tête le noir de carbone, le dioxyde de silicium, le carbonate de calcium, le dioxyde de titane et l'oxyde d'aluminium. Certaines substances n'apparaissent pas dans le bilan des déclarations, comme par exemple certains textiles intégrant des nanomatériaux pour leurs propriétés antibactériennes. Ces substances sont incorporées dans des articles importés non soumis à l'obligation de déclaration dans la mesure où ces substances ne sont pas destinées à être rejetées dans des conditions normales d'utilisation.

Source : article de Laurent Radisson sur le site actu-environnement.com

lundi, 02 décembre 2013

L'espérance de vie dépasse 80 ans

Des statisticiens, sous l'égide de l’Onu, calculent régulièrement l’espérance de vie de la population des différents pays du monde. Les chiffres pour l’année 2011 viennent d’être publiés dans un bilan intitulé Panorama de la santé 2013, disponible sur le site de l’OCDE. Selon ces informations, l’espérance de vie à la naissance dépasserait désormais les 80 ans dans les pays de l’OCDE, ce qui correspond à une augmentation de dix ans par rapport à 1970.

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La Suisse, le Japon et l’Italie arrivent en tête et affichent une espérance de vie supérieure à 82,5 ans. La France est classée sixième avec un chiffre de 82,2 ans. Le Mexique et la Turquie sont les pays de l’OCDE où l’espérance de vie est la plus faible, bien qu’elle ait également augmenté ces dernières années. Aux États-Unis, elle s’est allongée de façon beaucoup plus modeste par rapport à la plupart des autres pays de l’OCDE. Les spécialistes avancent différentes explications pour expliquer ce phénomène : un système d’assurances mal adapté aux besoins, une augmentation importante de l’obésité et de fortes disparités économiques au sein de la population.

Source : futura-sciences.com

dimanche, 01 décembre 2013

Il était une fois... une forêt

Pour ce film-documentaire, sorti en salle la semaine dernière, Luc Jacquet s'est associé au botaniste et universitaire Francis Hallé pour nous inviter à une plongée exceptionnelle dans la vie de la forêt amazonienne, à la découverte d'un monde sauvage resté dans son état originel, en parfait équilibre, où chaque organisme, du plus petit au plus grand, joue un rôle essentiel.


Selon le botaniste Francis Hallé, spécialiste de la canopée, les arbres sont prodigieusement vivants. Ils communiquent entre eux en émettant des parfums, et certains savent rendre leurs feuilles toxiques pour repousser les herbivores, comme l'acacia, qui change la composition chimique de ses feuilles en quelques secondes, pour se protéger des gazelles... Certains arbres "convoquent" la pluie, grâce à des molécules volatiles qui favorisent la condensation de l'eau. D'autres se clonent et se déplacent. Enfin, les arbres peuvent être immortels, car les plantes ne sont pas programmées génétiquement pour mourir, contrairement à l'homme et aux animaux. Leur fin est toujours due à des éléments externes : une inondation, un coup de froid, un bûcheron, un incendie. Il n'y a aucune raison pour que les arbres disparaissent : le plus vieil arbre identifié à ce jour, le houx royal de Tasmanie, a 43000 ans.

Source : maplanete.blogs.sudouest.fr