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vendredi, 10 août 2012

Un iceberg faisant deux fois la taille de Manhattan

Un iceberg faisant deux fois la taille de Manhattan s’est détaché du Glacier Petermann au Groenland. Le mouvement de cette grande quantité de glace dans l’océan n’aura pas d’impact immédiat sur le niveau des mers, dans la mesure où la glace faisait déjà partie de la calotte glaciaire qui était attachée à la terre, tout comme un glaçon fondant dans un verre d’eau ne fait pas augmenter le niveau d’eau dans le verre.

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Selon Andreas Muenchow, un océanographe Arctique de l’Université du Delaware, cet iceberg pourrait avoir fourni plus de force frictionnelle pour boucher le passage du glacier que celui qui s’était détaché en 2010, qui était bien plus en aval. Andreas Muenchow a indiqué que le changement climatique était un facteur de l’état actuel du Glacier Petermann. Il a ajouté que ce glacier était aussi reculé dans la terre qu’au moment du début de la Révolution Industrielle il y a plus de 150 ans.

jeudi, 09 août 2012

Une sécheresse, la plus grave depuis 1956

Une sécheresse, la plus grave depuis 1956, frappe 60% des Etats Unis, le premier producteur mondial de soja et de maïs et premier exportateur de blé. Pas moins de 26 Etats ont déjà été déclarés le 18 juillet en état de catastrophe naturelle. Cette situation de sécheresse est des plus inquiétante au niveau local et mondial. Les prévisions de récoltes aux USA pour la campagne 2012/2013, déjà revues à la baisse par le département américain de l'Agriculture - pour le maïs (46 millions de tonnes) et le blé (6,7 millions de tonnes), pèsent sur la flambée des prix des matières premières agricoles. La canicule actuelle qui a déjà des effets dévastateurs sur les agriculteurs impactera encore l'an prochain les consommateurs finaux qui pourraient payer en 2013 leurs provisions 3 à 4 % plus cher. La canicule impactant le leader mondial pousse depuis mi-juin les prix des céréales vers des niveaux jamais atteints à la bourse de Chicago et des marchés internationaux. Des prix qui risquent encore de gonfler d'ici fin 2012.

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Sur le marché européen Euronext, la situation n'est guère meilleure : la hausse du cours du blé est elle de 32,4%. La flambée de ces prix est également liée à la sécheresse que connaît aussi la Russie depuis quelques mois dans la région de la Volga, du sud de l'Oural et à l'ouest de la Sibérie alors que le pays est le troisième exportateur mondial de céréales. En dépit des cours du riz qui demeurent actuellement "stables", selon la FAO, "les prix des céréales sont aujourd'hui plus élevés qu'en 2008 au moment des émeutes de la faim", a alerté l'ONG humanitaire Oxfam France en rappelant que ''18 millions de personnes sont déjà sous-alimentées dans le Sahel" en Afrique de l'Ouest, en raison également de la sécheresse qui s'étend dans la région depuis début 2012 limitant les récoltes et du conflit au Mali qui a déplacé plus de 300000 personnes. Les prix alimentaires sont très élevés à travers la région, ce qui complique encore plus l'accès à la nourriture pour les familles démunies.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site actu-environnement.com

mercredi, 08 août 2012

Pollution importante dans les gares souterraines

Les mesures réalisées sur le réseau RATP indiquent des concentrations moyennes en PM10 pour l'année 2010 comprises entre 80 et 200 µg/m3, tandis que les concentrations horaires maximales peuvent dépasser 1000 µg/m3. Sur l'année 2010, la concentration en particules (PM10) dans l'air extérieur de l'agglomération parisienne était d'environ 26 µg/m3 avec des concentrations horaires maximales de 171 µg/m3. Même au niveau des stations de surveillance de la qualité de l'air placées à proximité du trafic routier, la concentration moyenne en PM10 est de 52 µg/m3 avec des maximums de 268 µg/m3, sachant que les valeurs limites à ne pas dépasser en moyenne annuelle sont de 50 µg/m3 et que l'OMS recommande de ne pas dépasser 20 µg/m3 sur l'année.

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Une étude de l'Observatoire Régional de Santé île-de-France précise que « la surveillance des polluants dans les enceintes ferroviaires souterraines ne bénéficie, pour le moment, d'aucun protocole standardisé à l'échelle internationale comme nationale. Ainsi, les méthodes de mesure peuvent varier d'un opérateur à l'autre, de même que les protocoles d'échantillonnage. Ainsi, ces valeurs sont à comparer avec prudence. » Toutefois, la comparaison est inévitable, d'autant plus que le niveau des concentrations, dans un espace confiné, bien que ventilé, reste alarmant. Ainsi, les concentrations moyennes en particules dans les enceintes souterraines des transports en commun dépassent jusqu'à quatre fois les valeurs limites françaises et jusqu'à 10 fois les recommandations de l'OMS.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site notre-planete.info

mardi, 07 août 2012

Une représentation simpliste de la nature

Selon Jacques Tassin, écologue au Cirad de Montpellier, la destruction du ponton échoué dans l'Orégon et détaché des côtes du Japon suite au tsunami, est un exemple d'activisme à l'encontre des espèces introduites, peu utile et reposant sur une représentation simpliste de la nature.

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Cette introduction incongrue d'espèces marines peut induire des changements au sein des écosystèmes littoraux. Mais on sait que plusieurs millions de tonnes de débris ont pris le large après le séisme survenu l'an dernier au japon, la portée de la dévitalisation de ce cube de béton aussi volumineux soit-il ne peut rester que symbolique.

Extrait de l'article publié dans le journal Le Monde du samedi 4 août 2012

lundi, 06 août 2012

La tomate, reine des déceptions

La tomate est la reine du potager mais aussi la reine des déceptions. Son goût n'est plus ce qu'il était. Chaque été, cette année un peu plus tard que d'habitude, météo oblige, on disserte sur son "vrai" goût, celui qu'elle avait dans ce grand jardin qu'est l'enfance. Avec le peu de mots que la langue française propose pour évoquer goûts, saveurs et odeurs, ils décrivent ce fruit sucré, ses quelques notes plus ou moins acidulées, et sa pulpe d'une incomparable texture, douce et charnue à la fois.

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Longtemps, la diversité des formes et des couleurs fut la norme. On mangeait la tomate la mieux adaptée aux conditions locales. Mais les variétés anciennes se conservent mal après la cueillette, elles ont la peau fine, sont fragiles et difficilement transportables. Les premières tomates hybrides ont commencé à pousser sous serre dans les années 1960, des variétés offrant de meilleures capacités de résistance et des rendements nettement supérieurs. Rondeurs et décadence. On a créé les tomates dites "long life" et le concept de "désaisonnalisation" : en rationalisant les cycles de production sous serre, en accélérant et en sécurisant les modes de transport, on pourrait manger des tomates tout au long de l'année. Les tomates cultivées au Maroc et en Espagne pourront atteindre les marchés d'Europe du Nord en hiver dans un bon état de conservation ; celles de Belgique et des Pays-Bas prendront le relais au printemps, celles de Bretagne en été pour la consommation française. Il suffit de les cueillir avant maturité et de les charger dans des camions frigorifiques et on aura des tomates toute l'année. Mais le manque de soleil et la chaîne du froid bloquent les arômes et sont responsables de la perte de goût.

Partout des producteurs et des institutions se démènent pour faire revivre des variétés malmenées par la recherche. En revisitant les méthodes ancestrales et en les enrichissant des connaissances nouvelles, on peut obtenir des tomates qui peuvent se conserver jusqu'à trois mois à température ambiante, tout en gardant un goût agréable.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié dans le journal Le Monde de ce week-end

dimanche, 05 août 2012

D'autant plus décevant qu'une idée géniale nourrit Rebelle

Extrait de la critique lue sur le site leplus.nouvelobs.com : ... depuis le rachat par Disney de la société Pixar en 2006, on a souvent redouté que le coeur secret des films Pixar (qui tient à des prises de risque esthétiques et conceptuelles bien éloignées des produits formatés de l'animation grand public) soit progressivement dévoré par le mastodonte disneyen. La sortie de "Rebelle" cette semaine confirme malheureusement cette tendance. Non que les qualités techniques du film soient en cause : il y aura toujours, dans n'importe quelle production Pixar ("Cars 2" le démontrait déjà), dix ans d'avance sur tout ce qui se fait ailleurs. Le soin porté aux détails, la recherche sur les mouvements, les matières et les textures, le souffle et le sentiment de vie qui animent des univers entièrement artificiels atteignent des niveaux stratosphériques.


Disney-Pixar présente sa 'Rebelle' à Hollywood par Zoomin_Wallonie

... C'est d'autant plus décevant qu'une idée géniale nourrit le film (la transformation de la mère en ourse sauvage, protégée par sa fille des griffes du père chasseur) : pendant une bonne demi-heure, l'évolution de cette situation d'une grande complexité morale, éloge d'une bestialité qui apparaît comme un extraordinaire antidote aux vertus lénifiantes de l'anthropomorphisme, donne l'illusion que "Rebelle" lutte contre sa bonne conscience "disneyenne".

samedi, 04 août 2012

Les insectes, une alternative à la viande

Interrogée par la BBC, la futurologue nutritionnelle Morgaine Gaye constate que «la hausse des prix fait que la viande commence à redevenir un produit de luxe. Résultat, il s’agit de trouver des alternatives à la viande». Il existe 1400 espèces d'insectes. riches en protéines, qui coûtent moins chère que le bétail, consomment moins d’eau et leur empreinte carbone est faible. Selon Morgaine Gaye, les mets à base d’insectes pourraient ressembler au steak haché ou à la saucisse à la viande.

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Le gouvernement hollandais vient d’investir un million d’euros dans la recherche et l’encadrement de l’élevage d’insectes à des fins alimentaires. Selon Morgaine Gaye, ils deviendront populaires une fois que le mot insecte ne sera plus employé, au profit d’une autre appellation du style mini-bétail. Pour faire saliver, ces mets à base d'insectes ont encore du pain sur la planche. Odeur, apparence et goût seront essentiels.

Source : tdg.ch

vendredi, 03 août 2012

Les algues ont la même valeur énergétique que le charbon

Le concept de l'entreprise Ennesys est de produire de l'énergie en dépolluant les eaux usées, et le faire sans utiliser de surface au sol. Un photoréacteur en plastique rempli d'eau usée sert de base alimentaire à des micro-algues qui se reproduisent sous l'effet de la lumière. Déposés sur les murs d'un bâtiment, ces panneaux pourraient réduire la consommation d'eau et d'énergie primaire de 80%. Des factures qui se chiffrent en centaines de milliers d'euros par an, voire plus, pour des tours de bureaux.

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 Selon le directeur scientifique de l'entreprise, les algues ont à peu près la même valeur énergétique que le charbon, une grande partie du pétrole qu'on découvre provient d'algues fossilisées. Avec quelques 10000 mètres carrés de ces panneaux, on peut estimer produire jusqu'à 150 tonnes d'algues par an. De plus les eaux traitées par ce processus peuvent être réutilisées pour alimenter les chasses d'eau et  les panneaux offrent un bouclier thermique, une alternative à des coûteux dispositifs d'isolation ou aux panneaux photovoltaïques. Les résidus secs seraient eux brûlés pour faire du chauffage ou de l'électricité.

Sources : rts.ch

jeudi, 02 août 2012

L'avenir de l'arbre au coeur des parcelles agricoles

Développée dans de nombreuses zones du globe, l’agroforesterie est souvent présentée comme un modèle pour les pays du sud. Mais elle a également toute sa place dans le reste du monde. Dans un contexte de compétition pour l’usage des terres et de raréfaction des ressources, l’avenir de l’arbre est aussi hors-forêt, au coeur des parcelles agricoles. Quoi de mieux que des arbres équitablement répartis sur les territoires pour amortir les chocs climatiques, améliorer la ressource en eau, favoriser la biodiversité, injecter durablement de la vie et du carbone dans les sols tout en maintenant une productivité agricole optimale et en réduisant l'utilisation des intrants ?

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L’agroforesterie fait appel à toutes les formes d’association entre arbres et cultures ou animaux sur une même parcelle (alignements, haies, bords de route ou de rivière, sylvopastoralisme, pré-vergers…). Elle est un maillon de la durabilité et de la performance des écosystèmes agricoles. Ses principes sont simples, et sa mise en application peu coûteuse. Les arbres ne sont plus à considérer comme une contrainte mais bien une opportunité au regard de tous les biens et services rendus. L’agriculture qui, partout dans le monde, appauvrit les sols et prélève de l’espace sur la forêt, doit et peut s’insérer naturellement et efficacement dans les problématiques environnementales et ce à grande échelle. L’agroforesterie est économe en énergie ; elle maximise la photosynthèse et permet en conséquence aux sols vivants de fixer durablement le carbone : l’agriculture du carbone est en marche. L’antagonisme entre agriculture et environnement, productivité et protection est périmé.

Pour en savoir plus sur l'agroforesterie, on peut consulter le site agroforesterie.fr

mercredi, 01 août 2012

Les acariens ne supportent pas l'altitude

Les acariens mesurent moins d’un demi-millimètre et se comptent par millions dans les literies. Les Dermatophagoides pteronyssinus fouinent en permanence les recoins des matelas à la recherche de nos peaux mortes, et des moisissures dont ils se nourrissent. Les Cheyletus, eux sont des prédateurs impitoyables, faisant la chasse aux Dermatophagoides pour les dévorer. Mais ces arachnides ne supportent pas l’altitude, au-dessus de 1500 mètres, ils sont inexistants. En effet, pour bien vivre et proliférer, un acarien a besoin d’un environnement chaud et humide : 25°C, et 75 % à 80 % d’humidité. Dans ces conditions il mange 5 fois plus, et se reproduit également 5 fois plus. 

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Or en altitude, ces conditions ne sont pas réunies. L’air y est en général plutôt sec. Et mis à part en été, il fait rarement plus de 25°C au-dessus de 1500 mètres. Voilà pourquoi certains allergologues préconisent des cures en montagne pour les personnes allergiques aux acariens. L'air pur de la montagne est de toute façon bénéfique à tous.

Source : futura-sciences.com