samedi, 11 juin 2011
Le phare de Patiras a guidé les navires pendant plus de 100 ans.
Le phare de Patiras, en Gironde, a guidé les navires pendant plus de 100 ans.
Aujourd’hui acquis et restauré par le Conservatoire du littoral, devenu belvédère, du milieu de l’estuaire il donne à voir rive droite, rive gauche, et conte les histoires des îles : terres à la dérive.
6 jours par an, les escales au refuge de Patiras et visites guidées du phare sont gratuites :
1er mai, ce dimanche 12 juin à l'occasion de la fête de l'agneau sur Pauillac, 14 juillet, 15 août, 18 septembre, journée du Patrimoine, et 11 novembre.
Pour traversée l'estuaire, les départs de Pauillac sont prévus à 14h30, 15h30 et 16h30.
On peut télécharger le programme 2011 au format pdf
06:11 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gironde, estuaire, garonne, fleuve, mer, océan
jeudi, 26 mai 2011
L'érosion du littoral aquitain
Le littoral aquitain est une lisière maritime naturelle occupée de manière moins dense que les autres façades littorales françaises avec 240 kilomètres de côtes sableuses adossées au plus grand massif forestier européen, et 30 kilomètres de côtes rocheuses découpées, un milieu naturel riche mais fragile, sensible aux phénomènes d’érosion.
Le Groupement d'Intérêt Public Littoral Aquitain, GIP, constitue un outil de réflexion, de coordination et d’appui pour l’aménagement et la gestion des espaces littoraux. Il permet de renforcer la cohérence des programmes d’actions locales et les partenariats ainsi que l’expertise sur les démarches à engager.
Le Plan de Développement Durable du Littoral Aquitain a été validé par l’Assemblée Générale du GIP. C'est un élément central d’une stratégie d’aménagement partagée du territoire à l’horizon 2020.
L’érosion est un phénomène naturel qui trouve sur la côte sableuse son origine par un effet conjugué des houles océaniques, des courants de marée et des tempêtes. Secteurs d’érosion et d’accumulation se succèdent tout le long de la côte sableuse mais l’évolution générale est à un recul lié à un déficit d’apport en sable. Des techniques de gestion souple de la dune permettent en secteur naturel d’accompagner les processus et de contrôler la mobilité de la dune.
05:23 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : aquitaine, développement durable, océan, écologie, foret
lundi, 09 mai 2011
Le Bassin d'Arcachon est un élément fragile.
Le Bassin d'Arcachon, mer intérieure, est un élément fragile. Un moyen de transport maritime propre sera disponible en 2012. L'objectif est de tenir compte des problèmes écologiques liés aux cycles de vie d'un bateau en diminuant au maximum l'impact sur l'environnement. Le Greenboat, conçu pour transporter 50 passagers et une vingtaine de vélos, est le premier prototype en pin maritime avec un moteur hybride.
Ce premier bateau de transport écologique baptisé Greenboat sera construit à Gujan-Mestras sur le Bassin d’Arcachon. Il mesurera 15 mètres de long. Sa coque sera en pin maritime collé par un principe qui n’utilise pas de produits pétrochimiques polluants, en partenariat avec un laboratoire de l’Inra basé à Pierroton qui invente des résines propres. Bois de robinier et propulsion hybride compléteront cette première version. L’étape suivante sera sans doute une propulsion à hydrogène. Le Greenboat devrait transporter ses premiers passagers en mai 2012. Ce serait une bonne solution pour renouveler la flotte qui assure les liaisons inter Bassin.
05:26 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : mer, océan, gironde, aquitaine, bois, transport, environnement, pollution
lundi, 02 mai 2011
La formation des dunes
La dune est la partie visible d'un vaste volume de sable non consolidé qui est constitué de l'avant plage sous-marine et de la plage proprement dite. Le vent soulève le sable des plages et l'entraîne sur de grandes distances. Le sable se dépose sur les premiers obstacles rencontrés. Le dépôt se stabilise et forme une dune lorsqu'il est piégé par des plantes. Avec le temps, la végétation se diversifie dans les parties abritées du vent. Des zones humides occupent les dépressions en arrière des cordons de dunes. Leur caractère souvent saumâtre est dû à une remontée de sel.
La décomposition des débris laissés par la mer en haut des plages, appelés les laisses de mer, fournit l'azote nécessaire à la croissance des plantes qui sont à la limite plage-dune. Ces plantes forment le premier obstacle au vent. La dune s'élève parce que le vent remonte le sable le long de la pente. Le sommet de la dune est occupé par des plantes dont les racines piègent le sable. Toutefois le sable est peu compact et le vent l'entraînera de nouveau si la couverture végétale est insuffisante. Lorsque la végétation naturelle est détruite par l'homme, la stabilisation est obtenue en introduisant l'oyat, une graminée très résistante à l'ensablement et en installant les ganivelles, les clôtures brise-vent.
05:46 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mer, océan, plage, dune, écologie, environnement, plantes
samedi, 30 avril 2011
Une filière industrielle des énergies marines
La Bretagne cherche à développer une filière industrielle des énergies marines pour permettre, entre autres projets, la construction d'hydroliennes.
Brest dispose d'infrastructures adaptées et de grands espaces portuaires, avec des accès mer directs. Onze hectares vont être adaptés pour la construction et l'assemblage d'hydroliennes et d'éoliennes offshore. Les accès maritimes seront améliorés et des sites de stockages construits. Parallèlement, quinze hectares supplémentaires seront poldérisés. D'autres ports bretons seront chargés des opérations de maintenance qui accompagneront l'exploitation des futurs champs offshore.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site du journal Le Télégramme
Selon l'article du journal Ouest-France publié ce 27 janvier 2011, le chantier STX France de Lorient a signé avec la société irlandaise OpenHydro une lettre d'intention portant sur la réalisation d'une barge offshore destinée à la pose d'hydroliennes de 16 mètres de diamètre. Elle servira au transport, à l'implantation et à la maintenance des générateurs sous-marins implantés sur une ferme pilote au large de Paimpol et Bréhat, premier champ français permettant de produire de l'électricité à partir des courants marins. Ce projet est piloté par EDF, qui a retenu la société irlandaise pour en assurer la construction.
05:52 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mer, océan, bretagne, énergies renouvelables, énergies, électricité
samedi, 23 avril 2011
La stratégie de Honolulu
La 5ième conférence internationale sur les débris marins, qui s'est tenue à Hawaii du 20 au 25 mars 2011, a abouti à ce qu'on appellera la stratégie de Honolulu, première étape vers le développement d'une plate-forme mondiale pour la prévention, la réduction et la gestion des débris marins.
Mr. Achim Steiner, Secrétaire général adjoint des Nations Unies et Directeur exécutif du PNUE, a déclaré : "Les débris marins, ou les ordures que nous rejetons dans nos océans, est un symptôme de notre société de consommation et du gaspillage qu'elle engendre, ainsi que de notre mauvaise approche en matière de gestion des ressources naturelles. Cette accumulation de débris affecte tous les pays et tous les océans, et démontre de manière très visuelle qu'il est urgent de s'orienter vers une économie verte, basée sur une gestion durable et raisonnée des ressources naturelles, et ne rejetant que de petites quantité de carbone dans l'atmosphère. C'est dans cette direction que les nations doivent se préparer pour la conférence de Rio +20, en 2012...
L'impact actuel des débris marins sur la flore et la faune des océans doit maintenant être traité très rapidement.
Toutefois, il est évident qu'une communauté ou un pays agissant isolément n'aura qu'un faible impact. Nous devons nous attaquer collectivement à cette problématique des débris marins, de manière transfrontalière et avec l'aide du secteur privé. En effet, le secteur privé a un rôle essentiel à jouer tant dans la réduction des types de déchets qui risquent de s'accumuler et de détériorer nos océans, que dans la recherche de nouveaux matériaux écologiques. Ce n'est qu'en réunissant tous ces acteurs différents que nous pouvons vraiment faire une différence"
05:37 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : océan, mer, pollution, déchets, consommation
lundi, 11 avril 2011
Le niveau de la mer Méditerranée augmente
Une étude de l'Institut Espagnol d'Océanographie (IEO) montre que le rythme de croissance du niveau de la mer Méditerranée a doublé durant la dernière décennie pour atteindre la valeur de trois millimètres par an. En se basant sur des relevés océanographiques et atmosphériques de 1948 à 2008 et en appliquant un modèle d'analyse des oscillations périodiques, l'IEO a estimé que le niveau de la mer Méditerranée avait augmenté de 15 à 20 centimètres durant le 20ème siècle. Cette croissance annuelle d'environ un millimètre et demi est à comparer aux trois millimètres par an qui ont été observés depuis le début des années 2000, ce qui représente une accélération sensible.
Si la tendance se confirme, cela conduirait à une augmentation de 35 centimètres durant le 21ème siècle. Les principaux paramètres qui influent sur le niveau de la mer sont la pression atmosphérique, l'augmentation de la quantité d'eau due à la fonte des glaciers et la dilatation de l'eau causée par son réchauffement. Si une nouvelle augmentation de plusieurs dizaines de centimètres du niveau de la mer venait s'ajouter à celle qui s'est déjà produite au cours du dernier siècle, de nombreuses îles et zones côtières densément peuplées seraient affectées. De même, le réchauffement de l'eau pourrait modifier considérablement les caractéristiques physico-chimiques de la mer et les écosystèmes qu'elle abrite.
Pour en savoir plus sur cette étude, on peut se connecter sur le site bulletins-electroniques.com
05:35 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : environnement, changements climatiques, océan, mer, méditerranée, écosystème
samedi, 09 avril 2011
L'essor du marché de l'énergie éolienne.
Selon la dernière étude du cabinet Bloomberg, l'essor du marché de l'énergie éolienne, l'amélioration des turbines et la capacité excédentaire de production de matériel font que le coût de l'énergie éolienne produite à terre se monte à 68 dollars par mégawatt-heure, soit un dollar seulement de plus que la même quantité d'énergie produite par une centrale au charbon.
De plus en plus de pays, dont les États-Unis, lancent des projets de champs d'éoliennes en mer. En effet, les éoliennes au large font moins de tort à l'environnement que celles installées à terre et elles ont une capacité de production nettement supérieure. Les installations offshore présentent certains avantages : les turbines peuvent être plus grandes que celles des éoliennes terrestres et donc produire plus d'électricité par unité ; leur implantation en mer leur assure des vents plus forts avec moins de turbulences ; elles réduisent l'utilisation des sols et elles contribuent à apaiser les préoccupations esthétiques lorsqu'elles sont construites assez loin de la côte pour être hors de vue.
Pour les éoliennes offshore en eau peu profonde (moins de 30 mètres de profondeur), les fabricants européens de turbines ont adopté le plan traditionnel des éoliennes terrestres et ils les installent sur des socles en béton ou des pylônes d'acier implantés dans le fond marin. L'électricité ainsi produite passe dans une sous-station offshore qui en augmente le voltage, puis elle est transmise par un câble sous-marin enfoui jusqu'à une autre sous-station terrestre qui renforce encore sa puissance avant de la transmettre au réseau pour être distribuée aux consommateurs.
Une grande partie des ressources éoliennes américaines offshore se trouve dans des zones où les eaux sont plus profondes que celles de la mer Baltique pour lesquelles les technologies européennes avaient été élaborées. Les fondations de pylône unique implanté au fond de la mer ne sont pas adaptées aux eaux plus profondes que l'on trouve au large des États-Unis. Pour produire de l'électricité éolienne présentant un bon rapport coût/efficacité, il faut adapter la technologie des plates-formes flottantes conçues pour les forages pétroliers et gaziers et aussi élaborer de nouvelles technologies à faibles coûts d'ancrage.
05:54 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergies renouvelables, énergies, éoliennes, mer, amérique, océan
vendredi, 18 février 2011
Le peuple sous la mer, un musée sous-marin
Le peuple sous la mer, un musée sous-marin au large des côtes mexicaines, 400 statues à taille humaine, ancrées à 9 mètres de fond. Un sculpteur britannique, Jason de Caires Taylor, passionné de plongée sous-marine, a disposé 400 de ses sculptures sur le fond de la mer des Caraïbes.
Les habitants de la côte mexicaine, près de Cancun, ont pris la pose pour être enduits de vaseline, puis de plâtre pour une prise d'empreinte avant la réalisation de la statue, en ciment spécial ou fibre de verre. Dans les mois à venir, ses sculptures, personnalisant le peuple mexicain dans sa diversité, seront peu à peu colonisées par la vie sous-marine. Coraux, gorgones, éponges, longs filaments d'algues jaunes apporteront une patine bien particulière à ces statues.
Ce musée sous-marin crée un nouveau récif artificiel apprécié par les poissons de la mer des Caraîbes. Les coraux souffrent de la concentration des plongeurs sur certains spots de plongée. Ce projet contribue à la préservation du récif naturel, en offrant aux 750.000 touristes d'autres lieux de plongée.
05:55 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : écologie, écosystème, mer, océan, caraibes, arts, coraux, tourisme
dimanche, 13 février 2011
L'île sans nom de l'estuaire de la Gironde
Elle n’a pas de nom dans l’immédiat mais une île "mystérieuse" a bien fait son apparition au printemps 2009 dans l’estuaire de la Gironde, à environ 2 kilomètres du phare de Cordouan et une dizaine de kilomètres de la ville de Royan. Stéphane Place, pour Europe 1, a eu la chance de pouvoir se promener sur cette île pendant quelques heures.
Une île mystérieuse découverte au large de Royan
envoyé par Europe1fr. - L'actualité du moment en vidéo.
05:59 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gironde, ile, géologie, mer, océan
vendredi, 04 février 2011
Un champ d'îles
Un champ d'îles, poême d'Edouard Glissant
...
Sa clarté est dans l'océan
Dans la patience que traîne
Vers où nul oeil ne se distend
La flore d'îles du Levant
Ce qui berce en vos yeux son chant
Pour atteindre le matin ô connue
Inconnue c'est la chaleur fauve
Du Chaos où l'oeil enfin touche
Île ces requins vos fumures
Le charroi de votre sang l'homme
Et sa colline la femme et les cases
L'avenue dans ces miroirs les Mains
Est-ce oiseau, une racine qui gicle
Est-ce moisson, l'amitié grandie de la terre
La même couleur éclabousse, caresse
La souffrance est de ne pas voir
Beauté de ce peuple d'aimants
Dans la limaille végétale et vous
Je vous cerne comme la mer
Avec ses fumures d'épaves
Beauté des routes multicolores
Dans la savane que rumine
L'autan plein de mots à éclore
Je vous mène à votre seuil
Écoutant ruisseler mes tambours
Attendant l'éclat brusque des lames
L'éveil sur l'eau des danseurs
Et des chiens qui entre les jambes regardent
Dans ce bruit de fraternité
La pierre et son lichen ma parole
Juste mais vive demain pour vous
Telle fureur dans la douceur marine,
Je me fais mer où l'enfant va rêver.
On peut lire ce poème en entier sur le site lehman.cuny.edu
05:37 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, poésie, mer, océan, ile, outre-mer
mercredi, 19 janvier 2011
Pour que l'eau salée n'ait jamais le goût des larmes
La SNSM, Société nationale des sauveteurs en mer lance dans une campagne d'appel aux dons. La SNSM est une association loi de 1901 de droit privé, dont le budget annuel de 20 millions d'euros est financé pour près de 70% par des ressources d'origine privée et qui mobilise près de 6000 bénévoles. D'importants investissements, estimés à 5 ou 6 millions d'euros, sont indispensables cette année pour acheter de nouveaux bateaux. Il faudra 180 petits patrouilleurs au prix 400.000 euros chacun pour maintenir la flotte à niveau. La SNSM assure aussi le coût de formation des 700 sauveteurs embarqués. Il faudra encore formé les 1500 bénévoles déployés chaque été sur les plages françaises
La SNSM en appelle à la solidarité de chacun, rappelant que 66% des montants versés sont déductibles des impôts.
Pour faire un don, on peut se connecter sur le site snsm.org
06:13 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : solidarité, mer, océan, snsm
mardi, 11 janvier 2011
Les huîtres triploïdes sont-elles toutes stériles ?
Les huîtres triploïdes françaises sont en grande partie le fruit du travail des laboratoires de L’Ifremer dont l'objectif est l’amélioration de la résistance aux maladies des souches des huîtres. D’un point de vue génétique, l’huître triploïde possède des triplets de chromosomes à la place des doublets de l'huître diploïde ce qui les rend stériles. Ainsi ces huîtres stériles ne dépensent pas d’énergie pour la reproduction et poussent plus vite que les autres. De plus, ces huîtres ne sont pas laiteuses l'été durant la période de reproduction d'où son nom d'huîtres des quatre saisons. Durant l'année 2010, année de la biodiversité, un milliard d’huîtres triploïdes ont été mises à l’eau en milieu naturel.
Voici l'avis de Catherine Coutant, ostréiculteur à la Tremblade dont la production est 100% d'huîtres triploïdes :
"J'élève des huîtres triploïdes depuis 1997. Les huîtres triploïdes ne s'élèvent pas de la même façon que les huîtres normales. J'ai donc dû changer totalement ma façon de travailler et, pour mieux maîtriser ma production, j'ai décidé de n'élever que des triploïdes. Il ne faut pas oublier que la qualité d'une huître dépend beaucoup de 'la main de l'ostréiculteur'. Ces huîtres triploïdes poussant plus vite que les huîtres normales, il faut bien contrôler leur croissance, voire la freiner : en 2 ans, elles atteignent une taille commercialisable mais leur taux de remplissage (poids de chair par rapport au poids total de l'huître non ouverte) est trop bas. Il faut donc compter 3 ans d'élevage. On gagne une année d'élevage par rapport aux huîtres normales qui en demandent 4, mais on perd en fréquence de manipulations. Durant ces 3 années, pour que leur coquille soit bien formée, les huîtres triploïdes doivent être retournées tous les 15 jours au lieu d'une fois tous les 1,5 mois. Elles présentent alors la même forme que les huîtres standards. En été, ces huîtres n'ont pas besoin d'être affinées en claires. Je ne les affine qu'en hiver et à faible densité car elles mangent plus que les huîtres normales… "
Les huîtres triploïdes ne sont peut-être pas toutes stériles, en effet dans une étude publiée en 2004, plusieurs chercheurs chinois expliquent que les huîtres triploïdes, Crassostrea gigas, du Pacifique ne sont pas toutes stériles. La fécondité relative des femelles triploïdes atteint 13,4% des huîtres diploïdes normales. Ce qui ,selon eux ,n’assure pas un confinement total des élevages de triploïdes. Si les triploïdes étaient complètement stériles, leur utilisation en aquaculture n’aurait pas d’incidences sur les populations sauvages et la biodiversité… Dans le cas contraire, quand les triploïdes ne sont pas stériles, il serait pertinent de connaître l’impact des triploïdes fertiles sur les populations sauvages.
Pour lire cette étude en anglais, on peut la télécharger sur le site sd-2.archive-host.com
06:00 Publié dans actu & écologie, commerce équitable | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : huitren aquaculture, pisciculture, mer, océan, biodiversité, ostréiculture, ogm
vendredi, 31 décembre 2010
L'extraordinaire richesse des mers et des océans
2010 a été l'année de la biodiversité, l'occasion de mieux connaître les enjeux de la préservation de l'environnement.
Le pavillon biodiversité du parc Océanopolis de Brest offre une plongée au cœur d’une fantastique traversée sous-marine à la rencontre des mers chaudes et colorées comme des abysses glacés les plus sombres. La vie est présente partout dans les océans. Des coraux fragiles d’Indonésie au picoplancton des déserts océaniques ou encore aux espèces des mers Australes, chacun a ses spécificités, ses secrets et un rôle.
Cette extraordinaire richesse des mers et des océans offre nourriture, médicaments et envies d’évasion et joue un rôle primordial dans les grands équilibres de la planète. Soyons vigilants, c’est notre survie qui en dépend.
Près de 70 % des médicaments sont à base de molécules issues de bactéries, de plantes ou d’animaux. Les organismes marins fournissent à eux seuls 5 000 de ces molécules. La chimio-diversité marine est encore sous-estimée : seulement 1 % des espèces connues a été étudié dans ce but.
Océanopolis
envoyé par didjeriman. - Découvrez plus de vidéos d'animaux.
Pour découvrir le parc Océanopolis, visiter le site oceanopolis.com
06:14 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mer, océan, biodiversité, molécules, planète, environnement
lundi, 29 novembre 2010
Le niveau de la mer s'élève plus vite que prévu
A Cancun, au Mexique, ce lundi 29 novembre, s'ouvre la seizième conférence des parties de la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.
Dans la continuité du processus de coopération engagé depuis la convention de Rio en 1992, 194 pays vont se réunir pour construire un accord mondial sur le climat et oublier l'échec de Copenhague en 2009.
Selon Global Carbon Project, la crise économique a eu pour conséquence une diminution de 1,3% des émissions de gaz à effet de serre en 2009, mais elles devraient à nouveau augmenter en 2010 de 3%. Dans ces conditions et en tenant compte des engagements actuels des états, limiter la hausse moyenne des températures de 2°C à l'horizon de 2050, comme le prévoit l'accord de Copenhague, semble impossible à tenir.
Le dernier rapport du GIEC, Groupe d'experts intergouvernementale sur l'évolution du climat, rendu en 2007 est obsolète à plusieurs niveaux. Selon Stefan Rahmstorf, professeur d'océanographie physique à l'université de Postdam, le niveau de la mer s'élève plus vite que les modèles ne l'avaient prévu. En fonction des scénarios de développement, le GIEC envisageait une élévation à la fin du siècle entre 20cm et 60cm. Mais ces calculs ne prenaient pas en compte le glissement des glaciers de l'Antartique. Les observations satellites les plus récentes montrent que ce phénomène s'est accéléré depuis 2007. Les deux inlandsis, celui du Groenland et de l'antarctique, qui correspondent aux calottes polaires, perdent à eux deux 500 milliards de tonnes de glace par an, deux fois plus qu'au début des années 2000. L'augmentation prévisible du niveau de la mer serait plutôt compris entre 50cm et 150cm à l'horizon de 2100. D'importantes disparités selon les régions seraient dues à des phénomènes géologiques locaux.
06:05 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : réchauffement climatique, changements climatiques, océan, antarctique, groenland, co2, climat
dimanche, 21 novembre 2010
Le VTT de la mer
Le kayak de mer est le VTT de la mer
Le VTT de la mer
envoyé par kitiwek. - Découvrez les dernières vidéos de sport.
05:21 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : mer, kayak, océan, sport, environnement, tourisme
dimanche, 14 novembre 2010
Les origines du SUP
Christian and Perig Scalbert two breton men from Brittany in France near the icebergs in Ilulissat in Greenland with stand up paddle
Si les origines du SUP se situent du côté des îles Hawaii dans le courant des 1940/1950, ramer debout sur une planche s'est également développé ailleurs dans le monde…
La preuve en images avec cette petite vidéo réalisée en septembre 2008 où l’on voit le moyen de locomotion des pêcheurs du petit village Engabao en Equateur…
05:52 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : surf, mer, océan, océanie, equateur, sup
mercredi, 27 octobre 2010
Le futur Parc naturel marin de l’estuaire
La Mission d’étude pour la création d’un parc naturel marin sur l’estuaire de la Gironde et les Pertuis charentais a été créée le 20 juin 2008 par arrêté ministériel.
Une équipe de quatre personnes, mise en place par l’Agence des aires marines protégées, mène l’étude, sous l’autorité du Préfet maritime de l’Atlantique, du Préfet de la Région Aquitaine, Préfet de la Gironde, du Préfet de la Charente-Maritime et du Préfet de la Vendée. La mission est basée à Rochefort. Avec les acteurs locaux du milieu marin, elle travaille sur un périmètre de parc, des orientations de gestion et la composition du futur conseil de gestion. Ces éléments seront soumis à enquête publique dans les communes littorales du projet courant 2011.
Le colloque scientifique « De la terre à la mer, de la Gironde aux Pertuis », les 28 et 29 octobre à Royan, permettra d’enrichir l’état des lieux que fait la mission sur l’estuaire de la Gironde et les Pertuis charentais. Les résultats serviront à la définition du périmètre et des orientations de gestion. L’état des lieux sera diffusé auprès dugrand public lors de l’enquête publique.
Pour en savoir plus, consulter le site aires-marines.fr
05:22 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gironde, parc naturel marin, océan, fleuve, estuaire
samedi, 16 octobre 2010
La vedette du lac Baïkal
L'omoul est le poisson vedette du lac Baïkal, c'est l'espèce la plus pêchée. Les pêcheurs du Baïkal ont plusieurs manières de conserver et de préparer les omouls, soit avec de la saumure ou alors en les faisant sécher au vent et au froid. Mais la spécialité la plus appréciée est sans aucun doute l'omoul fumé. Sa chair a une jolie teinte ambrée et une texture fondante qui s'avère délicieuse. Les riverains du lac en raffolent et en mangent à toutes heures autour des petits marchés.
Au milieu des poissons, les pêcheurs decouvrent parfois des débris de mousse à la couleur vert- fluo. Il s'agit là d'une éponge originale appelée "goubi" que l'on rencontre dans les profondeurs du lac. Son existence remonte au tertiaire et cette espèce n'a subsisté sur la planète que dans les eaux du Baïkal. Avec d'autres éléments de la flore endémique du lac ces éponges participent à la filtration des eaux du lac et en assurent leur légendaire pureté. Ses eaux sont aussi profondes que celles d'un océan, elles peuvent atteindre 1600m de profondeur.
Pour en savoir plus sur l'omoul et le lac Baïkal, on peut consulter le site groenland-disko.pagesperso-orange.fr et regarder le documentaire diffusé ce soir à 19h55 sur Arte « Les plongeurs fous du lac Baïkal »
05:51 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pêche, pêcher, mer, eau, océan, russie
jeudi, 09 septembre 2010
Protéger l'écosystème de mangrove
Au Sénégal, en Casamance et au Saloum, on retrouve un écosystème typique de la région fait d'îlots de palétuviers peuplés par une abondante faune : la mangrove. La mangrove constitue un écosystème richement productif indispensable à la vie des communautés côtières.
En effet, le palétuvier principale espèce de cet écosystème, est utilisé comme bois d'œuvre par les populations locales. Par ailleurs, les huîtres qui poussent naturellement sur les racines échasses fournissent un apport important de protéines dans l'alimentation. Les forêts de mangrove constituent aussi des habitats naturels pour une grande variété d'espèces animales (crabes, huîtres, mangoustes, loutres, crocodiles, singes, oiseaux...) et un lieu de fraie et de nurserie pour de nombreuses espèces de poissons.
La superficie des forêts de mangrove a fortement diminué. Elles ne couvriraient en 2008 que 80 000 hectares soit une réduction de 50% par rapport à 1980. Le reboisement de la mangrove est par conséquent une véritable urgence écologique.
L'Océanium a mené des actions tests de reboisement en Casamance en collaboration étroite avec les populations locales qui ont compris l'enjeu de la sauvegarde de cette ressource naturelle.
Pour en savoir plus, consulter le site oceanium.org
07:42 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, environnement, bois, forêt, afrique, eau, océan