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lundi, 27 décembre 2010

Relever le défi de l’aménagement forestier durable

FORESTIA, le jeu de simulation et de stratégie où on aménage sa forêt.

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On expérimente les défis inhérents à l’aménagement forestier durable. Le jeu offre une forêt virtuelle qu’il faut gérer économiquement, en protégeant la biodiversité et en tenant compte des besoins de ses multiples usagers : chasseurs, pêcheurs, randonneurs…

Relever le formidable défi de l’aménagement forestier durable, en réalisant des inventaires forestiers, en approvisionnant des usines, en luttant contre les incendies, en reboisant la forêt, en effectuant des coupes de jardinage, en protégeant une section de forêt qui renferme un écosystème exceptionnel. Comment atteindre l’équilibre social, économique et environnemental ?

mardi, 14 décembre 2010

Engagements pas assez contraignants

La 16ième Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, qui se tenait à Cancun au Mexique, a été clôturée ce samedi 11 décembre 2010 sans accord véritablement contraignant pour la limitation des émissions des gaz à effet de serre mais le texte final prévoit notamment la création d'un Fonds vert pour soutenir les pays en développement. Après ce succès très partiel, beaucoup d'espoirs reposent maintenant sur la COP 17 qui se tiendra à Durban, en Afrique du Sud, dans un an, du 28 novembre au 9 décembre 2011.

Après Copenhague, les négociations ne pouvaient pas connaître un échec aussi retentissant à Cancun. Dans le texte final, on observe des avancées même si elles semblent trop modestes par rapport aux enjeux. Les actions et objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre sont reconnus et suivis dans le cadre du processus multilatéral. Les acteurs du Protocole de Kyoto s’engagent à poursuivre leurs efforts pour trouver un nouvel accord. 100 milliards de dollars seront mobilisés pour combattre le réchauffement, un Fonds vert sera créé pour le climat, la lutte contre la déforestation est réaffirmée et les transferts de technologies propres Nord-Sud se poursuivront. L'accord a cependant échoué sur le point essentiel : des réductions fortes et contraignantes d'émissions de CO2 pour les pays développés. En l'état, l’ensemble des mesures ne suffira pas à stopper l’emballement de la machine climatique. Depuis 1990, les émissions de CO2 ont augmenté de 37 %, et les températures pourraient encore grimper de 4 à 6 °C d’ici à la fin du siècle.

L'accord final est téléchargeable sur le site mediaterre.org

samedi, 30 octobre 2010

La mésange, un prédateur naturel des chenilles

La chenille processionnaire fait subir aux pins d'Aquitaine une défoliation importante qui les affaiblit et les limite en croissance pendant plusieurs années et peut provoquer leur mort. Cette chenille peut aussi provoquer chez l’homme et les animaux domestiques de réels problèmes de santé à cause de ses poils urticants. De fortes réactions cutanées, ophtalmiques, pulmonaires et allergiques surviennent non seulement par contact direct en les touchant ou en touchant un nid, même vide, mais également par les poils relâchés dans l’air.

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D’un cycle complexe, la population de ces chenilles passe d’une année à l’autre d’un niveau admissible à une véritable pullulation. Les traitements n’ont qu'une efficacité ponctuelle. Par contre la mésange, insensible aux poils urticants, est un prédateur naturel de ces chenilles. En période de nidification, un couple de mésanges consomme environ 500 insectes par jour.

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Les espèces de mésanges voient leur habitat changer et leur population régresser par l’ apparition des grandes étendues agricoles et une sylviculture qui ne laisse pas toujours la place qu’ elle mérite aux nombreuses espèces de flore et de faune originaires de la région. Il est nécessaire de préserver des zones de diversité biologique et de donner aux mésanges des espaces ou leurs conditions de vie sont favorisées. Nichoirs et petit aménagement incitent les mésanges à s’installer et se reproduire. Les responsables du site terrain-foret.com cherchent des particuliers installés en bord de zone forestière ou des communes sensibles aux questions d'environnement pour créer ou améliorer des ilots de protection des mésanges.

Pour en savoir plus sur les chenilles processionnaires, on peut consulter le site jardin.ch

samedi, 23 octobre 2010

La biodiversité de la forêt primaire de l'Ile de La Réunion

La forêt de La Réunion s'étend sur 30% du territoire de l'île. Elle prend des formes variées, parfaitement adaptées aux contraintes imposées par les contrastes de climat liées aux reliefs et à la nature des sols. Aux fonds des cirques pousse la lande de haute altitude. Les espèces comme le bois de cabri blanc, le bois d'olive, le mahot... sont rares et menacées. Entre 1500 et 1900 mètres d'altitude, la forêt est dominée par les tamarins. Juste en dessous prospèrent les forêts humides de moyenne altitude. Ce type de forêt se concentre sur l'Est et le Sud de l'île et abrite un grand nombre d'espèces rares et protégées. Plus bas encore, les forêts pluviales de montagne prennent le relais.

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La forêt primaire de l'île de La Réunion est le fleuron biologique majeur de l'ouest de l'océan indien. Elle n'a jamais été modifiée par la main de l'homme et cette particularité permet de concentrer une richesse d'écosystèmes naturels incroyables favorisant ainsi une biodiversité remarquable. Plus de 1000 espèces rares, indigènes et endémiques le plus souvent y sont répertoriées. Cette biodiversité est une référence à l'échelle mondiale.

Durant toute la semaine dernière, un incendie a ravagé le coeur du parc national de la Réunion, sur les hauteurs de l'ouest de l'île au Maido, classé en août patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco. 1000 hectares de forêt primaire ont été détruits par les flammes, et on craint la disparition de nombreuses espèces endémiques de l'île, dont les branles verts. On ne mesure pas encore l'ampleur de la catastrophe écologique. heureusement cette forêt se régénère assez vite grâce aux graines contenues dans le sol. Mais les responsables du Parc national s'inquiètent de la fréquence de ces feux et du risque de développement d'espèces envahissantes.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site aujardin.info

lundi, 04 octobre 2010

40% de combustible en moins

Les fourneaux à bois traditionnels utilisés pour la cuisine sont responsables de décès prématurés par intoxications, en raison des émissions toxiques à l'intérieur des maisons. En incitant les ménages à adopter des combustibles de remplacement, comme l'énergie solaire ou en limitant la quantité de bois et de biomasse utilisé, on peut contribuer à la réduction de la déforestation. Les fourneaux inefficaces sont responsables de près de 25% des émissions de "carbone noir", des particules de suie, qui une fois rejetées dans l'atmosphère participent au réchauffement climatique en absorbant les rayons du soleil et en les convertissant en rayonnement infrarouge. Contenu dans les glaces et les icebergs, il est aussi l'une des causes de la fonte des glaces et du réchauffement climatique. En outre, le "carbone noir" contribue à réduire la quantité de lumière dans les régions les plus polluées du globe.

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L'entreprise du Ghana, Toyola Energie, a développé un fourneau à charbon qui consomme en moyenne 40% de combustible en moins que les fourneaux traditionnels. Les poêles Toyola Energie ont évité près de 15 000 tonnes d'émissions de CO2 par an.

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Sans les subventions du le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE)et l'appui financier de l'African Rural Energy Enterprise Development (AREED), les fourneaux à bois, et plus généralement tous les systèmes domestiques écologiques, seraient trop coûteux pour les populations rurales pauvres, même s'ils permettent des économies de carburant et offrent des avantages multiples pour la santé et l'environnement.

mardi, 21 septembre 2010

La barrière antitermites plus efficace qu'un insecticide

Les termites sont des organismes apparus il y a des millions d’années, les plus anciennes espèces ont coexisté avec les dinosaures. Les termites, aussi appelés fourmis blanches, sont des insectes sociaux, organisés en castes. La reine peut vivre plus de 25 ans, les termites soldats protègent les autres membres de la colonie contre les agresseurs extérieurs, tels que les fourmis, les termites ouvriers entretiennent le nid et les galeries tunnels, prospectent à la recherche de nourriture, dégradent et prédigèrent le bois, les reproducteurs développent des ailes pour s'envoler et donner naissance à de nouvelles colonies.

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Les termites consomment la cellulose, présente dans les végétaux mais ils peuvent aussi attaquer les moquettes, tapis, le plastique et les câbles électriques. Les termites préfèrent fréquenter les zones confinées des habitations, les combles, les sous-sols, les fonds de placards, les dessous de baignoires.

La loi de 1999 et les décrets de 2006 imposent des mesures pour le bâti neuf construit en zone termites. Il faut prévoir un traitement insecticide sur tous les bois de structure ou prévoir une barrière antitermites. Les termites se faufilent dans des espaces très étroits.

Termimesh est une barrière physique anti-termites, dont le concept repose sur la protection des points d’entrée des termites dans les constructions par l’utilisation d’une maille d’acier inoxydable extrêmement fine. La Barrière Physique anti-termites Termimesh bénéficie d'un avis technique et est considérée par de très nombreux professionnels comme la meilleure protection contre les termites.

Pour découvrir la barrière antitermites, on peut consulter le site termimesh.eu

lundi, 20 septembre 2010

Le bois stocke le C02

En France, la forêt croît de 40000 hectares chaque année. La France est le troisième pays européen en termes de surface forestière et pourtant seulement 7% des maisons neuves sont construites en bois, alors qu'en Allemangne ont atteint le chiffre de 30% et même 60% dans les pays scandinaves. Sans parler du Canada et des Etats Unis où le nombre de maisons en bois avoisine les 90%.

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Le bois a été longtemps délaissé, c'est pourtant un matériau de construction écologiquement intéressant. En effet pour construire une maison en bois, il faut compter 10 arbres adultes, soit 20m3 de bois, sachant que chaque m3 de bois stocke 1 tonne de CO2.

Pour en savoir plus, on peut encore commander sur le site la-maison-ecologique.com le numéro 56 d'avril et mai 2010

mardi, 14 septembre 2010

Les pluies acides menacent les forêts de conifères

Les pierres sont attaquées par la pluie et le vent, mais la présence d'acide dans les pluies accroît considérablement leur effet corrosif. Les polluants comme le dioxyde de soufre et les oxydes d'azotes se déposent et se combinent à la pierre calcaire pour donner une substance friable facilement emportée par l'eau de pluie. Le marbre et le tuffeau sont plus fragiles que d'autres matériaux car ils sont particulièrement sensibles se transformant peu à peu en gypse.

Ce phénomène se produit principalement dans les régions industrielles car la principale source de dioxyde de soufre et d'oxydes d'azotes est due à la combustion des énergies fossiles. Mais les substances polluantes qui composent les poussières acides, se déplacent au delà des frontières des pays qui les ont engendrées, avant de se former en pluies, brouillards ou neiges en se combinant avec la vapeur d'eau de l'atmosphère.

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Certains épisodes de pollution peuvent acidifier considérablement les précipitations, en particulier dans les pays industrialisés :
• 4,2 : précipitation moyenne pour la région Nord-Est des États-Unis en 1979.
• 3,7 : moyenne annuelle la plus basse enregistrée aux Pays-Bas.
• 3,5-2,7 : relevés effectués en Islande et en Norvège en 1977.
• 2,4 : mesure effectuée après une tempête en Écosse en 1974.
• 2,3 : record enregistré aux États-Unis en Pennsylvanie en 1978.
• 1,5 : record absolu enregistré en urgence aux États-Unis en 1979.

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Parmi les végétaux, les forêts de conifères sont les plus touchées par les pluies acides. Les arbres sont des des parapluies naturels. Les sapins, notamment, assurent une bonne protection : ils peuvent retenir jusqu'à la moitié de l'eau de pluie. Mais mieux vaut éviter de s'abriter sous eux si les eaux de pluies sont acides car ils contribuent à acheminer jusqu'au sol des eaux particulièrement polluées. En effet les poussières contenant des métaux lourds se déposent sur la cime des arbres et l'eau de pluie qui dégouline du sommet des sapins renforce son acidité.

Ce phénomène a été étudié en détail par deux chercheurs de l'Institut des problèmes de l'écologie industrielle du Nord dépendant du Centre scientifique de Kola de l'Académie des sciences russe. Pour en savoir plus, on peut consulter le site futura-sciences.com

 

jeudi, 09 septembre 2010

Protéger l'écosystème de mangrove

Au Sénégal, en Casamance et au Saloum, on retrouve un écosystème typique de la région fait d'îlots de palétuviers peuplés par une abondante faune : la mangrove. La mangrove constitue un écosystème richement productif indispensable à la vie des communautés côtières.

En effet, le palétuvier principale espèce de cet écosystème, est utilisé comme bois d'œuvre par les populations locales. Par ailleurs, les huîtres qui poussent naturellement sur les racines échasses fournissent un apport important de protéines dans l'alimentation. Les forêts de mangrove constituent aussi des habitats naturels pour une grande variété d'espèces animales (crabes, huîtres, mangoustes, loutres, crocodiles, singes, oiseaux...) et un lieu de fraie et de nurserie pour de nombreuses espèces de poissons.

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La superficie des forêts de mangrove a fortement diminué. Elles ne couvriraient en 2008 que 80 000 hectares soit une réduction de 50% par rapport à 1980. Le reboisement de la mangrove est par conséquent une véritable urgence écologique.

L'Océanium a mené des actions tests de reboisement en Casamance en collaboration étroite avec les populations locales qui ont compris l'enjeu de la sauvegarde de cette ressource naturelle.      
Pour en savoir plus, consulter le site oceanium.org

dimanche, 29 août 2010

Le plaisir de lire est un bonheur qui se partage

Selon Gonzague SAINT BRIS, écrivain, né à Loches, président-fondateur de La Forêt des Livres, les livres sont issus des arbres. Il fallait que les écrivains reviennent avec l’hommage de leurs feuilles au pays de Rabelais et de Ronsard, de Balzac et de Vigny. Ainsi que l’écrivait Flaubert en passsant par là à pied : « Il faut que les pages s’agitent dans un livre comme les feuilles dans une forêt ». Et comme nous l’enseigne Balzac, l’enfant du pays : « Il n’est pas un site de forêts qui n’ait sa signifiance, pas une clairière, pas un fourré qui ne présentent des analogies avec le labyrinthe des pensées humaines. Quelle personne dont l’esprit est cultivé peut se promener dans une forêt sans que la forêt lui parle ?

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Ce dimanche 29 août 2010, c'est la quinzième édition de la forêt des livres, de 10h à 22h à Chanceaux-près-loches.
Le plaisir de lire est un bonheur qui se partage. Une enquête réalisée en 2004-2005 a révélé que 9% de la population française est frappée par le fléau de l’illettrisme. Depuis 2007, LA FORÊT DES LIVRES incite les écrivains à revenir dans les 30 communes partenaires pour donner goût à la lecture, tant aux plus petits qu’aux familles qui ont besoin d’un contact direct avec l’écriture pour une meilleure réussite éducative.
Pour la quinzième édition, le Jury des LAURIERS VERTS a décerné le PRIX LUTTE CONTRE L’ILLETTRISME à l’auteur indépendant Jean-Paul MONGIN qui a su avec « Les Petits Platons », et notamment La Folle Journée du Professeur Kant, rendre accessibles au jeune public des questions ardues traitées avec humour et malice.

09:40 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livres, forêt

mardi, 24 août 2010

L'éco-construction répond aux nouveaux besoins

L'éco-construction consiste à créer un bâtiment performant en matière énergétique qui s'intègre le plus respectueusement possible dans le milieu, en utilisant les ressources naturelles et locales, en faisant appel aux compétences locales tout en respectant l'environnement et la santé des utilisateurs. L'éco-construction est une filère en plein développement qui répond aux nouveaux besoins en matière d'habitat.

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Le bois est le matériau privilégié de l'éco-construction. Le bois est aussi le seul matériau naturel qui soit entièrement renouvelable, une forêt demande de 15 à 200 ans selon les essences pour se reconstituer. De plus, le bois participe à la lutte contre l’effet de serre en captant du CO² lors de sa croissance. La solidité et la durabilité de ce matériau ne sont plus à prouver et son coefficient de conductivité (de 0,12 à 0,23 W/m.°C) en fait un matériau intéressant du point de vue thermique. Le bois est un régulateur hygrométrique naturel : il a la capacité d’absorber et de restituer l’humidité, ce qui contribue à assure une atmosphère intérieure nettement plus saine.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site architecteo.com

 

dimanche, 01 août 2010

Etudier la pharmacopée des chimpanzés

Sabrina Krief du Museum d'histoire naturelle de Paris a étudié les habitudes alimentaires des chimpanzés de la forêt ougandaise.

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Le chimpanzé utilise une pharmacopée d'une quarantaine de plantes et peut s'auto-médicamenter. Régulièrement il consomme des plantes comme l'écorce l'Albizia grandibracteata, aliment peu nourissant et difficile à mâcher pour éliminer des parasites. Cette plante étudiée en laboratoire a révélé des propriétés antiparasitaires très intéressantes.

Ce savoir inégalé des chimpanzés est-il inné ou transmis de génération en génération ? Des études sont en cours. D'autres animaux comme le renard savent s'auto-médicamenter mais aucun animal n'a de pharmacopée aussi complète que celle des chimpanzés. Les chercheurs du muséum identifient toutes ces pantes thérapeutiques pour isoler des molécules qui pourraient être utiles pour l'homme.

samedi, 17 juillet 2010

Déforester en malaisie pour planter des palmiers...

Les membres de la tribu des Penan ont érigé des barricades au nord du Sarawak, dans la partie malaisienne de Bornéo, pour arrêter la destruction des forêts dont ils dépendent pour leur survie.

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La compagnie malaisienne Lee Ling qui exploite les forêts de la région, projette de raser complètement les forêts des Penans et d'y planter des arbres à croissance rapide pour la production de pâte à papier.
Au fur et à mesure que les forêts sont abattues, les rivières s'envasent, tuant le poisson. Le gibier s'enfuit au plus profond des dernières forêts restantes et les chasseurs penan rentrent chez eux les mains vides. Lorsque les arbres repoussent, la forêt est envahie d'épaisses broussailles et les sentiers que les Penans utilisent depuis des générations disparaissent.

Dans les zones où les grands arbres de valeur ont été abattus, d'autres compagnies défrichent ce qu'il reste de forêt pour planter des palmiers à huile. L'huile de palme est utilisée pour produire des biocarburants, des produits alimentaires et des cosmétiques. Ces plantations représentent un danger encore plus grave pour les Penans que l'exploitation forestière car une fois les terres recouvertes de palmiers à huile, il ne leur reste rien.

Lire l'article complet publié sur le site notre-planete.info

vendredi, 02 juillet 2010

PEFC, le label qui cache la forêt

label-PEFC.jpgLe logo vert du label PEFC est visible dans tous les magasins vendant des produits issus de la filière bois. On le retrouve sur les planches, le parquet, les charpentes, les granulés ou encore le papier, et certifie officiellement que ce bois est issu de forêts « durablement gérées ».

Qu’y a-t-il derrière ce label mondial créé par l’industrie du bois ?
De quelle gestion durable et de quelle forêt parle-t-on ?

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De Millevaches au Morvan, des coupes rases aux méthodes « proches de la nature », l'équipe de télé millevaches a enquêté sur la question de la gestion forestière pour voir si ce ne serait pas encore un label qui cache des forêts mal gérées.

Voici leur magazine consacré au label PEFC, à la gestion forestière et ses alternatives avec la participation de : Sylvain Angerand, Philippe Benoist, Didier Branca, Rémi Cholat,Lucienne Haese, Jean-Christophe Grossetête, Marc Lajara, Thomas Mignaut, Jean-Jacques Rabache, Daniel Soularue et Pierre Tronche.

mercredi, 30 juin 2010

Le gaspillage papier est plus important que jamais

Une enquête réalisée par Ipsos pour le compte de Lexmark auprès de 6600 salariés de dix pays européens et des Emirats Arabes Unis montre que le nombre de pages imprimées par salarié ne diminue pas et que le gaspillage papier est même plus important que jamais.

 

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- Le nombre de pages imprimées reste élevé : en moyenne, 31 pages par jour et par salarié. La France est sous la moyenne européenne avec 28 pages imprimées par jour et par salarié.

- Plus l’entreprise est grande, plus la consommation de papier est élevée.

- Plus de la moitié des personnes interrogées pense que l’on gaspille encore trop de papier dans leur entreprise et environ 1 personne sur 4 reconnaît cependant participer à ce gaspillage.

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Malgré une certaine prise de conscience de l’impact économique et environnemental du gaspillage du papier, la consommation de papier des salariés n’a guère évolué depuis deux ans et demeure à un niveau élevé. Comme en 2007, c’est en Suède que les salariés impriment le moins : avec 18 pages par jour en moyenne, soit 4 pages de moins qu’en 2007, les Suédois réduisent encore une fois leurs impressions de façon conséquente.
De fait, les résultats de cette nouvelle enquête mettent en évidence les préoccupations environnementales des salariés suédois en matière d’impression. Et ceux-ci sont conscients de leur avance incontestable en la matière puisqu’ils citent à 73% leur pays comme modèle.
L’Allemagne fait figure de pays dans lequel les salariés adopteraient un comportement éco-responsable en matière d’impression pour 18% des personnes interrogées. Les salariés allemands sont d’ailleurs 54% à citer leur propre pays. Or, l’étude montre que les Allemands sont ceux qui impriment le plus (40 pages par jour et par personne en moyenne) et qu’ils gaspillent beaucoup (10 pages).

Pour prendre connaissance de toutes les données de cette enquête on peut consulter le site de l'Ipsos

mercredi, 23 décembre 2009

En montagne, la forêt prévient les catastrophes

Les régions montagneuses des riches pays industrialisés ne sont pas à l’abri des risques et des catastrophes naturelles. La Suisse a mis en place un système de forêts pour protéger les villes, les zones industrielles et les voies de transport contre les avalanches et les glissements de terrain. Ces «boucliers» forestiers soutiennent aussi la biodiversité, préservent la beauté du paysage et offrent des sites de loisirs aux populations locales et aux touristes. Les forêts profitent à la communauté entière, mais il n’est pas rentable de les entretenir pour les propriétaires forestiers. Aussi les administrations fédérales et locales indemnisent les propriétaires pour leurs services. Même si elle comporte des dépenses de fonds publics considérables, cette approche offre une protection à moindre coût par rapport aux solutions à grand renfort d’ouvrages d’ingénierie. De nombreux pays en développement ne sont pas en mesure d’adopter cette approche. Cependant, vu le coût élevé que comportent les glissements de terrain et les inondations, investir dans les forêts de protection peut s’avérer une solution réalisable et rentable pour atténuer les risques dans de nombreuses zones de montagne.

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D’autres types de mécanismes de paiements pour services environnementaux (PSE) ou écologiques pourraient jouer un rôle important dans la réduction des risques de catastrophe en montagne. À l’heure actuelle, les quatre principaux marchés de ces mécanismes sont l’atténuation du changement climatique, l’aménagement des bassins versants, la conservation de la biodiversité et l’esthétique des paysages, qui contribuent tous directement à la réduction des risques. La promotion de cette valeur ajoutée permettrait de développer le marché pour les services environnementaux.

vendredi, 14 août 2009

Monétariser le biodiversité

On peut accorder aux services associés aux écosystèmes une valeur d'usage : prélèvement de bois, contribution au cycle carbone, tourisme. On peut aussi considérer la valeur de non-usage des écosystèmes, la valeur attribuée par tous au simple fait que cette biodiversité existe même si on n'en bénéficie pas.

Le groupe de travail « Approche économique de la biodiversité et des services liés aux écosystèmes » a élaboré des valeurs de référence valables à l'échelle de la France. Des écosystèmes très riches écologiquement ou historiquement ont une valeur hors norme. Pour les écosystèmes forestiers plus communs, la valeur d'un hectare pour une année est estimée à environ mille euros. On tient compte du prélèvement du bois et des autres produits, hors animaux, de la fixation et du stockage du carbone, de la filtration et du maintien de la qualité de l'eau, des loisirs apportés comme la randonnée. Par contre, les effets sur la santé et la protection contre l'érosion n'ont pas été évalués.

 

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Pour les prairies utilisées de manière extensive, la valeur est estimée à 600 euros par hectare et par an. La rémunération de ces services pourrait rendre les élevages extensifs aussi rentables que les cultures intensives et permettrait de compenser un impact écologique résiduel en restaurant un écosystème similaire. Cette monétarisation a des avantages, elle permet de mesurer économiquement l'impact économique des aménagements et le prix de l'inaction.

Pour en savoir plus, on peut consulter ce rapport sur le site strategie.gouv.fr

dimanche, 28 juin 2009

La dernière forêt primaire du Cameroun

Les brumes de Manengouba, un film de 52mn, réalisé en 2007 par Guillaume De Ginestrel et disponible en DVD ou VOD (vidéo à la demande)

Le continent africain compte encore de nombreuses régions inexplorées. Récemment, l’un de ces mondes perdus a été retrouvé au Cameroun par un chercheur anglais du Royal Botanic Gardens de Kew. Au pied d’un volcan éteint depuis des millénaires,le Mont Manengouba, Martin Cheek a découvert une épaisse forêt tropicale miraculeusement préservée et regorgeant d’espèces de plantes endémiques. En quelques expéditions seulement, son équipe a recensé plus de deux cents espèces végétales totalement inconnues : dont des orchidées, des espèces de caféiers et de figuiers.

Grace à ce film, nous allons aussi à la rencontre des Bakossis, une tribu autochtone persuadée que dans chacun des arbres de sa forêt repose l’un de ses ancêtres et qui lutte infatigablement pour préserver sa région des assauts de plus en plus nombreux de la déforestation. La forêt des Bakossis est une forêt primaire qui n'a pas repoussé suite à une exploitation humaine. Dans cette forêt subsistent des espèces végétales et animales dont la capacité d’adaptation ou de régénération est trop faible pour survivre dans des forêts dites secondaires qui ont repoussé suite à une coupe effectuée par les hommes. Les forêts primaires contiennent aujourd’hui 90% de la biodiversité restante de la planète et la forêt des Bakossis constitue la forêt d'Afrique Tropicale la plus riche du point de vue de la diversité végétale.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site frenchfixer.com

samedi, 30 mai 2009

Semer du gazon pour produire de l'oxygène

Une pelouse de 230 m2 produit l’équivalent des besoins en oxygène d’une famille de 4 personnes. Après les forêts, les surfaces engazonnées remplissent un rôle très important pour la production d’oxygène sur Terre.

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La quantité d’oxygène que peut libérer une plante est définie par la surface et l'inclinaison de ses feuilles. Les écologues mesurent la surface foliaire des plantes par l’indice foliaire qui correspond à la surface en m² des feuilles pour un m² de sol. La forêt amazonienne est connue pour être le poumon de notre planète, son indice foliaire de 4 à 5,5. Sur 1m² de pelouse, la surface développée des feuilles des graminées à gazon peut atteindre un indice foliaire de 2, ce qui est loin d'être négligeable.

Au niveau mondial, la déforestation et l'urbanisation diminuent les surfaces occupées par les végétaux et donc la production d’oxygène par les plantes. La compensation de ce phénomène par la replantation d’arbres est lente, aussi la culture des pelouses, pas trop rases, dans les jardins est un geste écologique à la portée de chacun.

Pour en savoir plus on peut consulter, sur le site futura-sciences.com, le dossier de Michel Caron intitulé "Pelouses et protection de l'environnement"

samedi, 04 avril 2009

Découverte des espaces verts régionaux du Val d'Oise

Trois animations « nature » sont organisées ce mois d'avril par l'Agence des Espaces Verts de la Région d’Ile-de-France.

aev-logo.pngLes missions de l'Agence des Espaces Verts sont entre autres : protéger, par des interventions foncières, les grands espaces naturels que la Région veut préserver de l’urbanisation, aménager des forêts pour les ouvrir au public, contribuer à la réhabilitation de parcs et jardins historiques, préserver et mettre en valeur les milieux naturels et participer à l’éducation à l’environnement et à l’éco-citoyenneté.

Au programme pour ce mois d'avril :

aev-avril09-marais.jpgLa découverte du marais de Stors, situé sur la commune de Mériel, en bordure de la forêt de L'Isle-Adam. Dimanche 5 avril de 9h à 12h. Le marais se trouve dans une petite vallée occupée par le ru du Vieux Moûtiers bordé d'une pelouse calcicole sur le coteau calcaire et d'une tourbière neutro-alcaline dans le vallon. Les animateurs de l'Agence présenteront la gestion raisonnée de ces milieux diversifiés, riches et fragiles. Le rendez-vous est fixé sur le parking du cimetière, route de l'Abbaye du Val à Mériel. Inscription en ligne sur le site de l'Agence ou au 06 09 04 12 80.

aev-avril09-domaineregionaldeboissy.jpgLa découverte des oiseaux du domaine régional de Boissy à Taverny. Dimanche 19 avril de 15h à 18h. L'occasion de découvrir avec l'aide des animateurs d' «Ecoute Nature» les oiseaux de cette forêt et apprendre à reconnaître leur chant. Il faut penser à se munir de jumelles. Le rendez-vous est fixé à l'entrée de la chaussée Jules César, face au traiteur. Pour plus de renseignements appeler le 06 10 03 74 19 ou laisser un message à l'adresse ecoute-nature@infonie.fr

aev-avril09-champignon.jpgLa découverte et l'identification des champignons de la forêt régionale de la Roche-Guyon. Dimanche 26 avril de 9h à 12h30. Les animateurs du Club Mycologique de Conflans proposent de partager leurs connaissances lors d'une cueillette de champignons. Le rendez-vous est fixé sur le parking de l'arboretum, route des crêtes à La Roche-Guyon. Pour plus de renseignements appeler le 01 39 19 20 09 ou laisser un message à l'adresse myco.conflans@laposte.net