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jeudi, 24 mai 2012

Un nuage sur le toit du monde

Coproduit par Arte France, Le Miroir, le CNRS Images et l'IRD, le documentaire "Un nuage sur le toit du monde" sera diffusé sur la chaine Arte ce soir, jeudi 24 mai, à 22H20.

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A des milliers de kilomètres d'altitude, les glaciers des chaines himalayennes sont masqués par d'épais nuages bruns. Ces étendues brumeuses sont chargées de particules polluantes à des concentrations extrêmement élevées. Ozone, particules fines et surtout carbone noir sont arrivés là poussés par les vents des vallées et continuent de voyager au gré des courants atmosphériques sur des kilomètres. Des vents qui amènent ces polluants jusqu'au toit du monde, l'Everest situé à la frontière entre le Népal et la Chine. Ce phénomène a été révélé en 2008 lorsque des chercheurs ont fait part des résultats de mesures atmosphériques réalisées à plus de 5000 mètres d'altitude, au pied de la montagne. Celles-ci indiquaient un constat simple mais tout sauf rassurant : "L'air de l'Himalaya est aussi pollué que celui des villes d'Europe".

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site maxisciences.com

samedi, 12 mai 2012

Les villes respirent du méthane

Une étude réalisée par l'Institut de biométéorologie a permis de mesurer les flux de gaz à effet de serre produits en milieu urbain dans la ville de Florence. Selon Beniamino Gioli, qui dirige l'équipe de chercheurs, l'impact environnemental du méthane, qui en Italie est le principal moyen de chauffage, s'exprime de deux manières différentes. En premier lieu, le méthane qui circule dans les conduits, arrive dans les chaudières domestiques, puis est transformé par combustion en CO2. Mais l'étude démontre comment les petites pertes de méthane, qui arrivent dans les réseaux de distribution urbains ou dans les chaudières domestiques, génèrent dans l'atmosphère un influx de gaz, qui contribue à un effet de serre additionnel. Le méthane, à volume égal, induit un effet de serre 25 fois plus important. Heureusement que les émissions de méthane sont nettement moins importantes. Elles représentent 0.6% de celles de CO2, mais  sa contribution représente jusqu'à 15% de l'effet de serre global.

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Taux de méthane dans l'atmosphère depuis 4 ans

Aujourd'hui les chercheurs de l'Ibimet-Cnr étudient la gestion des gaz à effet de serre le long des côtes toscanes et du cours du fleuve Arno. Une étude suédoise, publiée dans la revue Science, a mis en évidence comment les émissions de méthane au niveau des lagunes et des fleuves sont responsables d'un rejet dans l'atmosphère de plus de 100 millions de tonnes de méthane par an.

A Bordeaux, Regaz, la société d’économie mixte qui gère 3 300 kilomètres de canalisations de gaz en Gironde, vient de s’équiper d’une nouvelle génération de voiture «renifleuse» de fuites. La voiture roule sur les routes, rues et impasses, au-dessus des canalisations, à la vitesse maximum de 40 km/h et détecte les odeurs de méthane avec une précision d’une particule par million (ppm), une sensibilité supérieure 20 fois supérieure à celle du nez humain.

 

Pour en savoir plus, on peut consulter le site bulletins-electroniques.com

dimanche, 01 avril 2012

Des éruptions solaires de plus en plus fortes

Dès le 2 mars 2012, l'observatoire spatial euro-américain d'étude du Soleil et de l'héliosphère (SOHO) a détecté une nouvelle région particulièrement active sur le Soleil. Celle-ci a donné lieu à trois éjections de masse coronale qui ont atteint directement la Terre, heureusement protégée par sa magnétosphère.

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Les 5, 6 et 8 mars 2012, des éruptions solaires ont émis d'énormes nuages de plasma magnétisés dans l'espace interplanétaire à des vitesses inhabituellement rapides : jusqu'à plus de 2000 km/s. La tempête du 8 mars 2012 a été classée G3 (forte) sur une échelle de 1 à 5. La fréquence et l'ampleur de ces phénomènes sont en effet amenées à croître à l'approche du prochain pic d'activité solaire, aux alentours de 2013.

L'éruption solaire du 6 mars 2012 a été enregistrée par le Solar Dynamics Observatory (SDO). Une des caractéristiques les plus spectaculaires est l'ondulation de la surface du Soleil, conséquence de la puissance de l'éruption. Les ondes se sont propagées sur toute la surface du soleil avec des vitesses de 450 km/s. Le film de la NASA montre deux vagues distinctes. La première semble se propager dans toutes les directions, la seconde est plus limitée, se déplaçant vers le sud-est. © NASA/SDO/AIA
 

samedi, 31 mars 2012

La consommation mondiale de charbon progresse

Les villes européennes du 19 ème et du début du 20 ème siècle respiraient moins bien qu’aujourd’hui à cause du charbon qui servait au chauffage domestique, aux transports et aux industries. La combustion du charbon émet 35% de gaz carbonique en plus que le pétrole, 72% de plus que le gaz naturel.

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Mais le charbon est loin d’avoir disparu. Dans certains pays, il représentait en 2010, 20% des dépenses énergétiques. Les pays très peuplés que sont l’Inde et la Chine brûlent énormément de charbon. La Chine ouvre une nouvelle centrale au charbon toutes les 10 jours. Et les autorités chinoises ont beau vouloir diversifier leurs sources d’énergie, le recours au charbon reste pour leur économie, obligatoire. Dans ces conditions, la consommation de charbon, à l’échelle mondiale, continue de progresser. Le charbon est présent sur tous les continents et en quantités énormes, faciles à exploiter. L’extinction prévisible du charbon n’interviendra que bien des années après celle du pétrole. Dès 2025, le pétrole sera dépassé par le charbon dans la consommation énergétique mondiale.

Sources : consoglobe.com

lundi, 06 février 2012

Biocarburants et environnement

Les biocarburants ont initialement fait l'objet d'un a priori positif au plan de l’environnement, puisque, contrairement aux énergies fossiles, ils ne rejettent dans l'atmosphère que ce qu'ils y ont capturé pendant leur phase de croissance. Toutefois, à partir de 2008 et l'envolée du prix des matières premières agricoles, des critiques sont apparues concernant la compétition entre la production de biocarburants et celle de nourriture pour les hommes ou les animaux. Par ailleurs, le bilan en termes d'émissions de gaz à effet de serre a été constamment révisé dans un sens plus restrictif. De surcroît, les analyses des coûts/avantages ont commencé à tenir compte plus correctement de l’énergie nécessaire à leur production par rapport à celle restituée lors de leur combustion, ainsi que des changements d'affectation des sols (CAS) résultant de l’affectation de surfaces croissantes à la culture des plantes destinées à les produire.

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En France, l’ADEME a été chargée de coordonner plusieurs études sur ces points, la première en 2002 présentant un bilan plutôt positif, la dernière en 2009/2010, fondée notamment sur la méthode des analyses de cycle de vie (ACV), et dont les conclusions, d’ailleurs controversées, sont plus en retrait. L’agence estime ainsi aujourd'hui que, par rapport au carburant fossile de référence, les réductions d'émissions de gaz à effet de serre du biodiesel sont comprises entre 59 et 90 %, celles de l'éthanol entre 49 et 72 %. Toujours par rapport au carburant fossile de référence, la consommation d'énergie fossile pour produire le biodiesel est réduite de 68 à 84 %, et celle de l'éthanol est réduite de 18 à 85 %. Ces données restent cependant très contestées, notamment par les associations de défense de l'environnement, à la fois dans la méthode d'affectation énergétique des coproduits et dans la mesure où ils ne tiennent pas compte des changements d'affectation des sols, en particulier indirects.

On peut lire le rapport de la cour des comptes sur le site ccomptes.fr

vendredi, 03 février 2012

Quelle qualité de l'air en Aquitaine ?

Pour surveiller le territoire Aquitain 24h sur 24h et 7 jours sur 7, l'association AIRAQ, crée en 1995, possède des stations de mesures adaptées, implantées dans des lieux représentatifs des différents types de pollution et effectue des campagnes de mesures itinérantes et ciblées. L'association est membre de la Fédération Atmo. L'indice Atmo caractérise la qualité de l'air quotidienne d'une agglomération de plus de 100.000 habitants sur une échelle qui va de 1 (indice très bon) à 10 (indice très mauvais).

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Jeudi 2 février : des indices moyens à médiocres provoqués par les PM10 sont observés sur la région Aquitaine. Vendredi 3 février. des indices moyens à médiocres sont prévus sur toute la région.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site airaq.asso.fr

mardi, 31 janvier 2012

Ozone... Quelle évolution depuis 30 ans ?

Le temps de vie dans l’atmosphère des chlorofluorocarbones peut dépasser 100 ans. Ils sont à l'origine de la destruction de l'ozone stratosphérique. Comment le phénomène a-t-il évolué depuis 30 ans? Les réponses avec Carole Deniel, responsable des programmes en chimie de l'atmosphère au CNES.


Ozone... Quelle évolution depuis 30 ans? par CNES

Début 2011, pour la première fois dans l'histoire des relevés, un trou comparable à celui observé annuellement au dessus de l'Antarctique, s'est formé au dessus des régions boréales. Au plus fort du phénomène, la perte d'ozone a dépassé 80% à plus de 18-20 km d'altitude. D'une taille d'environ 2 millions de km², ce trou, d'une taille inégalée, s'est déplacé durant une quinzaine de jours au-dessus de l'Europe de l'Est, de la Russie et de la Mongolie, exposant parfois les populations à des niveaux élevés de rayonnements ultraviolets, selon les chercheurs.

Les scientifiques considéraient que le trou dans la couche d'ozone devait se résorber totalement dans environ cinquante ans. Cependant, un nouveau rapport d'évaluation scientifique publié en août 2006 par l'Organisation météorologique mondiale et le Programme des Nations Unies pour l'environnement, indique que "la couche d'ozone situé au-dessus des latitudes moyennes, devrait se reconstituer d'ici à 2049, soit cinq ans plus tard que ne le laissait entendre la précédente évaluation (2002). Enfin, au-dessus de l'Antarctique, la reconstitution de la couche d'ozone ne devrait pas intervenir avant 2065, c'est-à-dire 15 ans plus tard que prévu."

Pour en savoir plus, on peut lire l'article très documenté publié sur le site notre-planete.info

samedi, 14 janvier 2012

Pollution record

En début de semaine, une pollution atmosphérique record a recouvert Pékin. L'ambassade des États-Unis dans la capitale chjnoise, qui calcule de façon indépendante le degré de qualité de l'air, a indiqué que la pollution dépassait lundi matin le niveau «dangereux», qui est le pire niveau de son indice. Le Bureau de l'environnement de Pékin a quant à lui qualifié de «bonne» la qualité de l'air de la capitale et le centre météorologique national a de son côté indiqué que la capitale chinoise était touchée par un «brouillard» réduisant la visibilité à 200 mètres dans certains quartiers.

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En plus des nombreuses centrales thermiques à charbon, la pollution à Pékin est alimentée par les industries des réseaux urbains et la circulation automobile. Un total de 240 000 voitures supplémentaires sont arrivées en 2011 dans les rues de la mégalopole, où il en circulait déjà cinq millions.

Source : cyberpresse.ca

samedi, 10 décembre 2011

Kepler 22, une soeur de la Terre

L'existence d'une nouvelle planète sœur de la Terre hors de notre système solaire a été confirmée en début de semaine par la NASA. La sonde américaine Kepler, lancée en mars 2009 et dotée d'un puissant télescope, a localisé cette planète, nommée Kepler 22, orbitant autour d'une étoile autre que le Soleil. Elle se situe à la bonne distance de son étoile pour une éventuelle présence d'eau à l'état liquide. Sa force gravitationnelle lui permet de disposer d'une atmosphère. Ces caractéristiques sont propices à l'apparition de la vie et à son évolution.

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Kepler 22 est 2,4 fois plus massive que la Terre, se trouve à une distance d'environ 600 années-lumière et tourne autour de son étoile en 290 jours. Les scientifiques ne savent cependant pas si elle est constituée de roches, de gaz ou de liquides. Selon la NASA, la température près de la surface de l'exoplanète serait de 22 °C.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié dans le journal Le Monde

vendredi, 09 décembre 2011

Le smog étouffe la République tchèque

Même si la situation s’est quelque peu améliorée ces deux dernières semaines, une importante dégradation de la qualité de l’air a été constatée en octobre et en novembre un peu partout en République tchèque. Cette pollution atmosphérique, très courante à l’automne et en hiver notamment par temps ensoleillé et dans les régions industrielles et les zones urbaines, est la conséquence d’une importante concentration de smog, concentration qui dépasse la limite autorisée dans la plupart des stations de mesure. La République tchèque a donc étouffé sous le smog, a-t-on donc pu lire ou entendre à plusieurs reprises sur Radio Prague.

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Dès le XIIIe siècle ce smog a été identifié dans la capitale de l’empire britannique, où on utilisait le charbon pour le chauffage domestique, mais c'est au milieu du XVIIIe siècle que les choses s'aggravent véritablement avec la révolution industrielle. Aujourd’hui, outre le charbon, la combustion d’autres carburants par les usines et les centrales thermiques et bien entendu les gaz d’échappement des véhicules contribuent également grandement à la formation de cette épaisse couche de brume brunâtre et épaisse constituée de polluants atmosphériques qui repose également sur la Bohême et la Moravie depuis plusieurs dizaines d’années déjà, l’activité industrielle y étant restée relativement importante comme elle l’était à l’époque de la Tchécoslovaquie.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site de la radio tchèque

jeudi, 08 décembre 2011

La fonte accélérée du pergélisol.

La fonte accélérée des sous-sols arctiques gelés, le pergélisol, va encore accentuer l'effet du réchauffement climatique dans des proportions d'autant plus inquiétantes qu'elles sont largement sous-estimées par les modèles climatiques actuels, avertit une étude publiée fin novembre 2011. Avec la hausse rapide des températures dans les régions arctiques, le pergélisol, qui reste habituellement gelé tout au long de l'année, est en train de fondre. Le pergélisol représente près de 19 millions de km2, soit environ un cinquième des terres émergées de l'Hémisphère nord.

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Ce pergélisol constitue une gigantesque réserve de carbone organique, les restes des plantes et des animaux qui se sont accumulés dans le sol au fil des millénaires. Ce stock de carbone est neutralisé par le gel dans le sous-sol, mais avec la fonte du pergélisol, les organismes microbiens commencent à le décomposer et à en libérer une partie dans l'atmosphère. Au total, les terres arctiques renfermeraient quelque 1700 milliards de tonnes de carbone.

C'est «environ quatre fois plus que tout le carbone émis par les activités humaines au cours des temps modernes et le double de ce que contient l'atmosphère actuellement», soulignent deux biologistes américains, Edward Schuur et Benjamin Abbott, dans un commentaire publié récemment par la revue britannique Nature. Selon ces scientifiques et une quarantaine d'experts internationaux du réseau Permafrost Carbon Network signataires de l'étude, ce chiffre représente «plus du triple» des estimations précédentes utilisées dans les modèles de changement climatique.

La raison de cet écart est toute simple: on mesure habituellement le carbone au sein du premier mètre de sol en surface. Mais au fil des millénaires, l'alternance de gel et de dégel et la migration des sédiments ont produit un effet de «brassage» qui a enfoui le carbone du pergélisol beaucoup plus profondément, expliquent ces experts.

D'après la dépêche de Laurent Banguet de l'Agence France-Presse à Paris

mardi, 24 mai 2011

Le volcan Grimsvötn recouvre l'Islande de cendres

Samedi, les éruptions du volcan islandais Grimsvötn ont été courtes et d'une intensité qui a rapidement décru après les premières heures puissantes. Cependant, le volcan continue de cracher beaucoup de cendres qui retombent désormais sur une importante partie de l'île et ont même touché la capitale Reykjavik, à 400 km du cratère, selon les services météorologiques. 

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Selon le géophysicien Einar Kjartansson, de l'Institut météorologique islandais, ce lundi le Grimsvötn était toujours en activité, même si la puissance de l'éruption a été inférieure à ce qu'elle était dimanche matin. Les vents d'altitude poussent la cendre vers le nord, tandis que plus près du sol, les cendres sont soufflées vers le sud et le sud-ouest et ont tendance à se déposer rapidement sur terre.

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Pour en savoir plus, on peut consulter le site d'actualités planet.fr

mercredi, 27 avril 2011

La déforestation entraîne une modification de l'albédo

L’albédo est une valeur physique qui permet de connaître la quantité de lumière solaire incidente réfléchie par une surface. Concernant le climat, cette variable est importante car elle exprime la part de rayonnement solaire qui va être renvoyée par l’atmosphère et la surface terrestre vers l’espace et qui donc ne servira pas à chauffer la planète.

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L’albédo est une grandeur sans dimension. Sa valeur s’exprime soit par un pourcentage entre 0% et 100%, qui est donc le pourcentage de lumière réfléchie par rapport à la quantité reçue, soit par un chiffre entre 0 et 1, qui est la fraction de la lumière réfléchie.

Ainsi une surface parfaitement blanche réfléchit toute la lumière et son albédo est de 100%.

A l’inverse, une surface parfaitement noire ne réfléchit aucune lumière, donc absorbe l’intégralité du rayonnement solaire qu’elle reçoit. Son albédo est de 0%.

La déforestation massive entraîne une modification de l'albédo de la région concernée et a donc une influence sur le climat.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site du CNRS

mercredi, 06 avril 2011

Le trou dans la couche d'ozone atteint des records

Selon une dépêche de l’AFP de ce mardi 5 avril 2011, le trou dans la couche d'ozone a atteint des records ce printemps au-dessus de l'Arctique en raison de la persistance dans l'atmosphère de substances nocives et d'un hiver très froid au niveau de la stratosphère.
L'Organisation météorologique mondiale (OMM) précise dans un communiqué que les observations effectuées à partir du sol et par ballon-sonde au-dessus de l'Arctique ainsi que par satellite révèlent que la colonne d'ozone a accusé une déperdition d'environ 40% dans cette région entre le début de l'hiver et la fin du mois de mars.

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La couche d'ozone protège la terre contre les rayons ultra-violets nocifs pour la santé. En Antarctique, le trou dans la couche d'ozone est un phénomène annuel qui survient en hiver et au printemps à cause des températures extrêmement basses qui règnent dans la stratosphère, alors que dans l'Arctique, les conditions météorologiques varient beaucoup plus d'une année sur l'autre et les températures sont toujours plus élevées que dans l'Antarctique..
Les substances qui appauvrissent la couche d'ozone telles que les chlorofluorocarbones (CFC), utilisées naguère dans les réfrigérateurs, les propulseurs d'aérosols et les extincteurs, ont été progressivement éliminées conformément aux dispositions du Protocole de Montréal. Grâce à cet accord international, la couche d'ozone en dehors des régions polaires devrait revenir à son niveau d'avant 1980 aux alentours de 2030-2040.

samedi, 02 avril 2011

Solidaire avec le vivant

écologie,atmosphère,sciences,cnrs,biodiversité,nature,environnementBien avant les premières images spatiales de la planète bleue, à l'aube du XXe siècle, le géologue autrichien Eduard Suess, inventeur des enveloppes géologiques de la terre (atmosphère, hydrosphère, lithosphère, biosphère), soulignait combien la vie est un phénomène limité non seulement dans l'espace mais aussi dans le temps.



écologie,atmosphère,sciences,cnrs,biodiversité,nature,environnementRemobilisée par le biogéochimiste russe Vladimir Vernadsky, la biosphère est définie par tous les êtres vivants et les relations dynamiques qui existent entre eux et avec les éléments constitutifs de la planète.

La solidarité écologique est l'étroite interdépendance des êtres vivants, entre eux et avec les milieux naturels. Elle souligne la communauté de destin entre les humains, leurs sociétés et la nature.

D'abord, cette solidarité est issue des faits scientifiques. Elle se construit objectivement autour des processus écologiques qui sous-tendent la diversité de la vie et la coévolution de nos sociétés et de la nature au travers des usages de l'espace et des ressources naturelles. Ensuite, la solidarité écologique se fonde sur la reconnaissance par les humains qu'ils font partie de la communauté du vivant. Elle traduit leur volonté de "vivre et devenir ensemble" avec les autres êtres vivants, jugeant de leurs actions selon leurs conséquences sur les composantes de cette communauté.

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En servant de guide en matière d'action, la solidarité écologique permet d'identifier non seulement les interdépendances fonctionnelles à l'œuvre dans la biosphère mais aussi le devoir moral de prendre en considération les interrelations socio-écologiques. La solidarité écologique invite à reconsidérer le champ de notre responsabilité en tant que société, comme sur le plan individuel. Les humains doivent être conscients de leur double dépendance : vis-à-vis de la société et vis-à-vis du reste de la biosphère. La solidarité écologique se situe dans l'entrelacs des relations que nouent les hommes entre eux au sujet de la nature et dans la relation qu'ils établissent avec elle. Il s'agit d'engager notre responsabilité et d'agir avec la conscience d'une dépendance mutuelle et réciproque : être à la fois solidaire quant à l'accès des humains à la biodiversité et à ses services et être solidaire avec le vivant.

On peut lire la suite de l'article de Raphaël Mathevet et John Thompson, chercheurs au CNRS, Isabelle Autissier, présidente du WWF-France et Serge Orru, directeur général du WWF-France sur le site notre-planete.info

lundi, 10 janvier 2011

Le réchauffement planétaire n'est pas uniforme

L'année 2010 fera partie des trois années les plus chaudes depuis les premiers relevés météorologiques qui datent de 1850 et pourtant, pour la deuxième année consécutive, l'Europe affronte un hiver précoce et rigoureux. C'est la preuve que le réchauffement planétaire n'est pas uniforme et qu'il doit être considéré comme une moyenne à l'échelle de la planète avec des anomalies régionales.

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De nombreux pays en Europe connaissent des conditions hivernales précoces avec des chutes de neige abondantes et des températures très basses. Là aussi, une large zone de haute pression centrée sur l'Atlantique bloque le flux d'ouest et laisse s'engouffrer un flux de Nord-Est apportant de l'air polaire. Ces conditions météorologiques extrêmes sont liées à de vastes perturbations qui affectent la pression atmosphérique et le régime des vents dans l'hémisphère nord depuis la fin de l'automne. Les conditions ont été plus chaudes que la moyenne dans les régions polaires, l'étendue de la banquise arctique était très faible pour un mois de novembre. Ce phénomène pourrait être à l'origine du refroidissement de l'Europe. En effet les modèles des chercheurs de l'Institut Potsdam ont montré que le réchauffement de l'air sur la mer de Barents générait des vents froids durant l'hiver sur l'Europe. A cause du réchauffement climatique, on pourrait connaître davantage d'hivers très froids et neigeux.

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article diffusé sur le site notre-planete.info