lundi, 26 novembre 2012
Plus grande marée noire des États-Unis
Les premières estimations du flux de pétrole qui s'échappait du puits étaient estimé à 1000 barils de pétrole par jour, 5 000 dès le 28 avril, puis de 12 000 à 19 000 barils le 27 mai avec une augmentation continue au fur et à mesure des évaluations. L'étude des chercheurs de la Columbia University vient confirmer l'envolée des dernières estimations qui placent cette catastrophe comme la plus importante marée noire de l'histoire de l'humanité. En analysant les vidéos sous-marines du puits avec une nouvelle méthode, les scientifiques ont évalué la fuite journalière à 56 000 puis 68 000 barils de pétrole, peut-être davantage. Les chercheurs estiment qu'environ 4,4 millions de barils de pétrole se sont déversés dans l'océan.
Source : notre-planete.info
06:14 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marées noires, amérique, pollution, pétrole, énergies
dimanche, 30 septembre 2012
Le meilleur conducteur de bus
Le meilleur conducteur de bus du monde au Nicaragua.
06:16 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amérique, vidéos
jeudi, 09 août 2012
Une sécheresse, la plus grave depuis 1956
Une sécheresse, la plus grave depuis 1956, frappe 60% des Etats Unis, le premier producteur mondial de soja et de maïs et premier exportateur de blé. Pas moins de 26 Etats ont déjà été déclarés le 18 juillet en état de catastrophe naturelle. Cette situation de sécheresse est des plus inquiétante au niveau local et mondial. Les prévisions de récoltes aux USA pour la campagne 2012/2013, déjà revues à la baisse par le département américain de l'Agriculture - pour le maïs (46 millions de tonnes) et le blé (6,7 millions de tonnes), pèsent sur la flambée des prix des matières premières agricoles. La canicule actuelle qui a déjà des effets dévastateurs sur les agriculteurs impactera encore l'an prochain les consommateurs finaux qui pourraient payer en 2013 leurs provisions 3 à 4 % plus cher. La canicule impactant le leader mondial pousse depuis mi-juin les prix des céréales vers des niveaux jamais atteints à la bourse de Chicago et des marchés internationaux. Des prix qui risquent encore de gonfler d'ici fin 2012.
Sur le marché européen Euronext, la situation n'est guère meilleure : la hausse du cours du blé est elle de 32,4%. La flambée de ces prix est également liée à la sécheresse que connaît aussi la Russie depuis quelques mois dans la région de la Volga, du sud de l'Oural et à l'ouest de la Sibérie alors que le pays est le troisième exportateur mondial de céréales. En dépit des cours du riz qui demeurent actuellement "stables", selon la FAO, "les prix des céréales sont aujourd'hui plus élevés qu'en 2008 au moment des émeutes de la faim", a alerté l'ONG humanitaire Oxfam France en rappelant que ''18 millions de personnes sont déjà sous-alimentées dans le Sahel" en Afrique de l'Ouest, en raison également de la sécheresse qui s'étend dans la région depuis début 2012 limitant les récoltes et du conflit au Mali qui a déplacé plus de 300000 personnes. Les prix alimentaires sont très élevés à travers la région, ce qui complique encore plus l'accès à la nourriture pour les familles démunies.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site actu-environnement.com
06:05 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amérique, russie, blé, céréales, sécheresse, afrique, alimentation, population
mardi, 07 août 2012
Une représentation simpliste de la nature
Selon Jacques Tassin, écologue au Cirad de Montpellier, la destruction du ponton échoué dans l'Orégon et détaché des côtes du Japon suite au tsunami, est un exemple d'activisme à l'encontre des espèces introduites, peu utile et reposant sur une représentation simpliste de la nature.
Cette introduction incongrue d'espèces marines peut induire des changements au sein des écosystèmes littoraux. Mais on sait que plusieurs millions de tonnes de débris ont pris le large après le séisme survenu l'an dernier au japon, la portée de la dévitalisation de ce cube de béton aussi volumineux soit-il ne peut rester que symbolique.
Extrait de l'article publié dans le journal Le Monde du samedi 4 août 2012
06:15 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biodiversité, océans, japon, amérique, écosystème, nature, espèces
mercredi, 27 juin 2012
El Solitario Jorge
El Solitario Jorge, Georges le solitaire, la dernière tortue géante de son espèce, vivant dans une des îles de l'archipel des Galapagos, est morte ce dimanche 25 juin. Les îles Galapagos, dans l'océan Pacifique, sont situées à environ 1.000 km des côtes sud-américaines et appartiennent à l'Equateur. Elles abritent une faune et une flore très variées. L'animal était l'unique survivant de l'espèce "Geochelone Abigdoni". Son âge était estimé à plus de 100 ans, sachant qu'auparavant les tortues de son espèce peuvaient vivre jusqu'à 200 ans) El Solitario Jorge avait été découverte en 1972 sur l'île de Pinta, alors que les scientifiques pensaient que cette espèce de tortue était éteinte depuis longtemps.
Des tentatives pour assurer sa reproduction avaient toutes échoué, malgré l'introduction dans son enclos de deux tortues femelles, génétiquement proches, originaires de l'île d'Espanola, une autre île de l'archipel.
Source : Le Nouvel Observateur
05:57 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : tortues, galapagos, amérique, espèces menacées, espèces indigènes
dimanche, 03 juin 2012
Une ode à l'aventure
Kerouac a défini sa méthode d'écriture comme de la « prose spontanée ». Il tapait à la machine d'une traite, au rythme du jazz qui berçait ses oreilles, sans s'autoriser à s'arrêter pour trouver le mot juste. C'est de cette manière assez proche du mouvement surréaliste qu'il a conçu ce qui allait devenir non seulement l'un de ses plus grands romans, mais surtout le manifeste de la Beat Generation : Sur la route. Écrit sur un seul et même rouleau de 36 mètres de long quand ses contemporains noircissaient des feuilles volantes, ce texte retrace les aventures de son double, Sal Paradise, à travers le pays. Ce roman, qui fait incontestablement partie du patrimoine littéraire mondial, s'impose comme une ode à l'aventure, aux grands espaces et à la découverte de l'Ouest.
extraits de l'article publié sur le site mollat.com
06:07 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : librairie, livres, écrivain, amérique
dimanche, 27 mai 2012
Sur la route
Sur la route de Jack Kerouac, de l'écrit à l'écran... Extraits de l’interview de Walter Salles par Auréliano Tonet publiés sur le site franceinter.fr
Où réside, selon vous, la modernité de Kerouac ?
Dans le désir de tout explorer, de vivre, de sentir à fleur de peau et non par procuration devant des écrans. De ne pas refuser le moment. Durant le tournage du documentaire, Lawrence Ferlinghetti et moi circulions en voiture, à San Francisco. Il a regardé le pont de Berkeley embouteillé et prononcé une phrase que je ne suis pas près d’oublier : « You see, there’s no more away », « il n’y a plus d’au-delà ».
À l’époque de Sur la route, il y avait encore un monde à cartographier. Borges disait que son plus grand plaisir dans la littérature, c’était de nommer ce qui n’avait pas encore été nommé. Aujourd’hui, on nous donne l’impression que tout a déjà été fait ou répertorié. (…) Sur la route, c’est comme un antidote à cet immobilisme. C’est ce qui me fascine le plus dans le livre.
Votre film s’ouvre sur des jambes parcourant l’asphalte et se ferme sur des mains tapant sur une autre route - de papier, celle-là : on y voit Sal en train d’écrire le roman de ses périples sur le fameux Scroll. Ce n’est pas la première fois que vous fi lmez des artistes. Qu’y a-t-il de si cinégénique, selon vous, dans le geste artistique ?
Oui, le rouleau, c’est en quelque sorte l’immortalisation de la route. De là une partie de la fascination qu’il génère. Kerouac l’a pressenti, certainement, même si un accident a permis cette écriture-là – les blocs de papier qui composent le rouleau auraient, selon une version, été cédés par un voisin. Ce qui m’attire le plus chez les artistes, c’est la capacité d’anticiper, mais aussi d’offrir des traces du temps où ils ont vécu. Comme les grands sportifs, d’ailleurs. Ils voient avant les autres.
05:50 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, amérique, livres, films, histoire
mardi, 17 avril 2012
Un nouveau «French Paradox»
Les Américains et les Canadiens sont bien mieux informés que les Français de la teneur en graisses des aliments, une connaissance qui ne les protège pourtant pas du surpoids, selon une étude publiée dans le British Food Journal. Sur l’ensemble des produits testés, beurre allégé ou non, lait entier, demi-écrémé ou écrémé, margarine, huiles de tournesol et d’olive, poisson et viande, ils sont 42,7% des Français à avouer ne pas connaître la teneur en matières grasses, contre seulement 4,3% des Américains et 12,5% des Canadiens. Même divergence quant à la connaissance des divers lipides: 6% des Canadiens, 9% des Américains et 17% des Français admettent ignorer s’il est conseillé de réduire son apport en acides gras saturés, en acides gras insaturés ou s’il ne faut en modifier aucun.
Selon les auteurs, le niveau de connaissance nutritionnelle est certes meilleur en Amérique du Nord, mais il pourrait entraver une vision plus globale de l’alimentation. Voire engendrer une confusion contre-productive : pour preuve, les chiffres du surpoids et de l’obésité, qui en 2006 touchaient 41,6% des Français et 70,8% des Américains, signe pour les chercheurs d’un nouveau «French Paradox».
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site journaldelenvironnement.net
05:50 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alimentation, santé, lipides, omega-3, surconsommation, canada, amérique, sciences
mercredi, 11 avril 2012
Apparition de résistances de certains insectes
Des plantes transgéniques comme les maïs MON810, MON863 ou MON88017, tuent les insectes en exprimant une protéine insecticide. La mise en culture de telles plantes insecticides est l’objet de plusieurs controverses, notamment sur le risque d’apparition de résistances de certains insectes. Pour limiter ce risque, plusieurs mesures ont été prises comme l’implantation obligatoire, au sein d’un champ de plantes génétiquement modifiées insecticides, de zones dîtes « refuges », cultivées avec des plantes non GM afin de diminuer l’exposition des insectes cibles aux toxines et donc de limiter cette apparition de résistance.
Si pendant plusieurs années, les promoteurs des PGM ont affirmé qu’aucun cas d’apparition de résistance chez des insectes cibles n’avait été observé, ce n’est plus le cas depuis la publication d’une étude réalisée par l’équipe du Pr. Gassmann en 2011. Ainsi pour 22 entomologistes américains, les plantes transgéniques insecticides pourraient être à la base d’importants problèmes agricoles. Ils tirent la sonnette d’alarme suite à l’apparition d’insectes résistants à la protéine insecticide Bt Cry3Bb1. Dans une lettre adressée au ministre de l’Environnement début mars, ils demandent à l’administration que la situation soit considérée comme urgente et que la lutte contre les parasites relève d’une approche intégrée ne reposant pas sur une une seule tactique, comme le tout transgénique.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site infogm.org
06:17 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : insecticides, insectes, maïs, amérique, monsanto, sciences, environnement, agriculture
mercredi, 29 février 2012
Deepwater Horizon : comprendre ce qui s’est passé
La catastrophe de la plateforme Deepwater Horizon au large de la Louisiane en 2010 est jugée . Le pétrolier BP a déjà indemnisé des victimes et cherche à transiger.
Voici des extraits de l'article de LORRAINE MILLOT, correspondante du journal Libération à Washington:
«Ce que j’espère, ce n’est pas seulement un dédommagement financier, mais aussi comprendre ce qui s’est passé. Comment cette plateforme pétrolière a-t-elle donc pu exploser ? Je pense qu’on mérite enfin d’entendre ce qu’il s’est réellement produit.» Depuis le petit port de Bon Secour, en Alabama, Chris Nelson est l’un des dizaines de milliers d’habitants et entrepreneurs du golfe du Mexique impatients d’«obtenir justice».
Le 20 avril 2010, l’explosion de la plateforme de forage Deepwater Horizon, à 80 kilomètres des côtes, avait fait onze morts et déclenché une des plus graves marées noires de l’histoire. Pour les Nelson, ostréiculteurs et pêcheurs de crevettes depuis quatre générations, cela signifia plusieurs mois de fermeture de leurs zones habituelles de pêche.
Un procès de 100 000 plaignants et 72 millions de pages de documents doit tenter d’apporter, ces jours-ci,quelques réponses à ces questions toujours en suspens : quelles fautes ont commis BP et ses sous-traitants ? Pourquoi ont-ils mis près de deux mois avant de réussir à stopper le flot d’hydrocarbures ? Et quelle quantité de pétrole exactement s’est échappée ?
Pour lire l'article sur liberation.fr
05:49 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pollution, pétrole, hydrocarbures, amérique, pêche, écologie
samedi, 26 novembre 2011
La tondeuse à louer, la plus écologique
Les résidents de la ville d'Oberlin dans l'Ohio (USA) ont maintenant la possibilité d'avoir leurs pelouses tondues par des moutons. Eddie Miller, ce berger d'un nouveau genre,a un petit troupeau de moutons qu'il loue aux résidents d'Oberlin désireux de tondre leurs pelouses de la façon la plus naturelle qu'il soit. Pour seulement 1 $ par brebis et par jour, les moutons broutent l'herbe, mauvaises herbes et les pissenlits.
Ces moutons-tondeuses présentent de nombreux avantages, mais, malgré la forte demande pour ses services, les revenus générés ne permettent pas encore à Eddie Miller de vivre de cette activité. Pour compléter ses revenus, il a trouvé un travail à temps partiel dans une ferme biologique locale. Eddie Miller veut garder des prix abordables afin que chacun puisse bénéficier de ses services.
L'utilisation de moutons pour tondre la pelouse est non seulement rentable, mais elle contribue aussi à préserver l'environnement. Cependant, une fois la crise l'économique surmontée, il sera intéressant de voir si des entreprises comme celle d'Eddie Miller continueront à avoir du succès ou si elles échoueront. Les résidents urbains peuvent revenir à leurs vieilles habitudes et des entrepreneurs aux idées "vertes" comme Eddie Miller peuvent trouver des emplois plus rentables.
Pour en savoir plus, on peut consulter le blog legalruralism.blogspot.com (en anglais)
05:31 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : environnement, gazon, herbages, écologie, entreprise, amérique
lundi, 12 septembre 2011
La chrysomèle friande de maîs OGM
En huit ans, la chrysomèle a développé une résistance à la toxine contenue dans le maïs BT OGM conçu par la firme Monsanto.
La chrysomèle des racines du maïs est un insecte, de l'ordre de coléoptères, ravageur des cultures de maïs, présent dans toute la zone de culture intensive du maïs aux États-Unis et au Canada, apparu en Europe en 1992, et repéré en Île-de-France, en 2002, près des aéroports de Roissy et d'Orly. En France, les dégâts causés aux cultures sont trop faibles pour être perceptibles, pour le moment. En Suisse, les rotations et luttes obligatoires dans le Tessin permettent de maintenir un niveau de dégâts faible. Ce n'est malheureusement pas le cas dans le bassin du Danube et dans le Nord de l'Italie.
Dans les champs des agriculteurs américains, ce coléoptère a survécu puis s'est adapté à ce maïs OGM qu'il mange désormais bien volontiers. L'efficacité de la lutte biotechnologique contre les insectes ravageurs vantée par la firme Monsanto est remise en question. Pourtant la firme n'a toujours pas modifié ses recommandations et continue ses campagnes de promotion de son maïs OGM.
05:30 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : insecticide, maïs, ogm, insectes, monsanto, amérique, agriculture
dimanche, 28 août 2011
Bob l'éponge et l'écologie
En juillet, lors d'un évènement traitant du réchauffement climatique et organisé par le Ministère de l'éducation pour les écoliers, un livre est remis aux enfants américains, il est illustré par des photos tirées d'un épisode spécial de Bob L'éponge intitulé Endless Summer (L'été Eternel).
Le Capitaine Crabs veut trouver un moyen pour faire monter la température ambiante afin que les habitants de la ville puissent se baigner dans sa piscine toute l'année. Bob l'éponge propose alors son aide et fait brûler un tas de pneus pour accélérer le réchauffement climatique. Sauf que tout ne se passe pas comme prévu. La température ne cesse de monter, les habitants fuient vers le nord et l'eau de la piscine s'évapore...
Cet épisode créé la polémique aux Etats Unis.
05:44 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, amérique, vidéo, clip, éducation, enfants
samedi, 16 juillet 2011
Une tempête de sable impressionnante
Une tempête de sable a englouti la ville de Phoenix, au sud-ouest des Etats-Unis ce mardi 5 juillet 2011. Un nuage impressionnant, de près de 160 km de large et de 1,8 km de haut, animé par des vents de 80 km/h à 110 km/h, s'est abattu sur la capitale de l'Arizona.
Les déserts qui bordent Phoenix alimentent les tempêtes de sable qui s'abattent ensuite sur la ville. Le mur de sable exceptionnel de ce mardi 5 juillet, avait pour origine un orage qui avait éclaté dans la journée dans la région de Tucson et la sécheresse qui sévit depuis près d'un an dans cette région.
06:18 Publié dans actu & écologie, vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amérique, écologie, tempête, vidéos
samedi, 09 avril 2011
L'essor du marché de l'énergie éolienne.
Selon la dernière étude du cabinet Bloomberg, l'essor du marché de l'énergie éolienne, l'amélioration des turbines et la capacité excédentaire de production de matériel font que le coût de l'énergie éolienne produite à terre se monte à 68 dollars par mégawatt-heure, soit un dollar seulement de plus que la même quantité d'énergie produite par une centrale au charbon.
De plus en plus de pays, dont les États-Unis, lancent des projets de champs d'éoliennes en mer. En effet, les éoliennes au large font moins de tort à l'environnement que celles installées à terre et elles ont une capacité de production nettement supérieure. Les installations offshore présentent certains avantages : les turbines peuvent être plus grandes que celles des éoliennes terrestres et donc produire plus d'électricité par unité ; leur implantation en mer leur assure des vents plus forts avec moins de turbulences ; elles réduisent l'utilisation des sols et elles contribuent à apaiser les préoccupations esthétiques lorsqu'elles sont construites assez loin de la côte pour être hors de vue.
Pour les éoliennes offshore en eau peu profonde (moins de 30 mètres de profondeur), les fabricants européens de turbines ont adopté le plan traditionnel des éoliennes terrestres et ils les installent sur des socles en béton ou des pylônes d'acier implantés dans le fond marin. L'électricité ainsi produite passe dans une sous-station offshore qui en augmente le voltage, puis elle est transmise par un câble sous-marin enfoui jusqu'à une autre sous-station terrestre qui renforce encore sa puissance avant de la transmettre au réseau pour être distribuée aux consommateurs.
Une grande partie des ressources éoliennes américaines offshore se trouve dans des zones où les eaux sont plus profondes que celles de la mer Baltique pour lesquelles les technologies européennes avaient été élaborées. Les fondations de pylône unique implanté au fond de la mer ne sont pas adaptées aux eaux plus profondes que l'on trouve au large des États-Unis. Pour produire de l'électricité éolienne présentant un bon rapport coût/efficacité, il faut adapter la technologie des plates-formes flottantes conçues pour les forages pétroliers et gaziers et aussi élaborer de nouvelles technologies à faibles coûts d'ancrage.
05:54 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergies renouvelables, énergies, éoliennes, mer, amérique, océan
samedi, 22 janvier 2011
Le vieil homme et la mer
Ernest Hemingway est le plus lu des écrivains américains du XXe siècle.
Rêvant de devenir écrivain, Ernest Hemingway renonce à suivre des études universitaires et occupe un emploi de journaliste de faits-divers au Kansas City Star. Après la première guerre mondiale, il vit à Paris et écrit des articles pour des journaux américains, mais il travaille surtout son style, inspiré par les techniques narratives journalistiques : traitement choc de l'évènement, concision, phrase courte, mot juste. En 1936, Ernest Hemingway couvre la Guerre d'Espagne, dont il tirera un de ses romans les plus lyriques, Pour qui sonne le Glas. En Espagne, il fait la connaissance d'André Malraux et collabore au film de Joris Ivens, Terre d'Espagne.
En 1944, pour le magazine américain Collier's, il couvre à titre de Correspondant de guerre le débarquement des Alliés en Normandie et la Libération de Paris avec les hommes de la Deuxième Division Blindée.
En 1952, il publie son livre le plus célèbre : Le Vieil Homme et la mer, composé sur le modèle épique de Moby Dick.
Tu veux ma mort, poisson, pensa le vieux. C'est ton droit. Camarade, je n'ai jamais rien vu de plus grand, ni de plus noble, ni de plus calme, ni de plus beau que toi. Allez, vas-y, tue-moi. Ça m'est égal lequel de nous deux qui tue l'autre. Qu'est-ce que je raconte ? pensa-t-il. Voilà que je déraille. Faut garder la tête froide. Garde la tête froide et endure ton mal comme un homme. Ou comme un du poisson.
A la suite de la publication de ce livre aujourd'hui si célèbre, Le Vieil Homme et la mer, Ernest Hemingway obtient le Prix Pulitzer en 1953 et le Prix Nobel de Littérature en 1954.
En 1959, il apporte son soutien à la révolution cubaine de Fidel Castro puis retourne aux Etats-Unis où, souffrant de dépression, il se suicide d'un coup de fusil.
Selon Jérôme Charyn, de Paris à Key West, de Madrid à Cuba, cet homme qui aimait chasser les mots exorcisa sa mort toute sa vie (...). Il n'y a pas un écrivain postérieur à Hemingway qui n'ait appris de lui. Il a changé notre style, notre manière de considérer les archipels de mots et les espaces blancs infinis qui les entourent.
Pour mieux connaître Ernest Hemingway, on peut consulter le site republique-des-lettres.fr
06:20 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livres, amérique, mer, écrivain, poisson
dimanche, 03 octobre 2010
Mythe ou réalité ?
Le code secret des Aztèques, première partie du documentaire de Saskia Weisheit (Allemagne, 2009) diffusé ce dimanche 25 septembre 2010 sur Arte.
Code secret des aztèques part 1 (arte )
envoyé par strangeareas. - L'info video en direct.
Dans l'imagerie populaire, les Aztèques sont des barbares qui sacrifiaient des centaines de milliers de victimes au culte de leurs dieux. Mythe ou réalité ?
La découverte du peuple aztèque par les conquistadores au XVIe siècle a marqué la fin de leur empire et le début de la légende. La connaissance que nous avons de leur civilisation a été largement inspirée par les récits des conquérants espagnols, qui les considéraient comme des barbares. Ce n'est que quatre cents ans plus tard que des chercheurs s'y sont vraiment intéressés : les Allemands Eduard et Caecilie Seler ont été les premiers à se plonger dans les écrits de ce peuple, les codex aztèques, rédigés sous forme de pictogrammes. L'empire disparu repose aujourd'hui sous le sol de la métropole de Mexico.
06:01 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : civilisation, histoire, mexique, amérique, documentaire, arte