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mercredi, 29 janvier 2014

Comprendre le Monde au quotidien

Partir à la découverte des phénomènes qui nous entourent pour combler notre curiosité scientifique. On vit dans un monde rationnel, il y a une explication à tout. Mais est-on capable de les donner, ces explications ? Voici la présentation de l'Université Numérique : Faisons un petit test : c’est le matin, la radio se déclenche et vous réveille. Est-ce que vous savez comment est produite l’électricité qui alimente votre radioréveil ? Ou si vous utilisez un réveil à piles, pourquoi celles que vous utilisez ne peuvent pas être rechargées, alors que celles de votre appareil photo se rechargent sans problème ? Et pourquoi le savon mousse-t-il ? Au cours du petit déjeuner vous faites tomber votre tartine. Pourquoi est-ce qu’à chaque fois, c’est le côté beurré qui tombe sur le carrelage ?


FUN-MOOC : QuidQuam ? Eureka ! - Comprendre le... par fr-universite-numerique
Les cours s’adressent à toute personne désireuse de satisfaire sa curiosité scientifique. Un enseignant peut également y voir une nouvelle forme d’enseignement originale et complémentaire de son cours présentiel, afin de confronter le programme du cours à la culture scientifique du quotidien. Ce sera le cas notamment à l'Université Bordeaux 1. Il n’y a pas de prérequis obligatoires pour suivre ce MOOC. Cependant, les contenus sont plus facilement accessibles par des personnes ayant un niveau de terminale scientifique. Plan du cours qui débute le 12 février 2014 :

Semaine 1 : Des énergies fossiles aux énergies du futur…
Semaine 2 : Le Transport
Semaine 3 : La Terre, notre planète
Semaine 4 : Destination Espace
Semaine 5 : Une virée Nature
Semaine 6 : Comprendre le corps humain
Semaine 7 : Les Technologies du quotidien
Semaine 8 : Les nombres dans notre quotidien
Semaine 9 : Bizarre, vous avez dit Sciences

On peut s'inscrire sur le site france-universite-numerique-mooc.fr

vendredi, 24 janvier 2014

Consommer son électricité photovoltaïque

Extraits de l'article de la revue Bati Métiers, N°33 de décembre 2013 :
Consommer sa propre production d'électricité photovoltaïque n'est plus exceptionnel. L'autoconsommation de tout ou partie de l'électricité générée par une installation photovoltaïque constitue une alternative de plus en plus intéressante à l'injection totale de l'électricité sur le réseau public de distribution. Un guide à l'autoconsommation expose cette solution qui devient abordable et devrait se démocratiser dans l'avenir.

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Actuellement, deux études économiques sont proposer lors des devis, l'une pour une vente totale, l'autre en autoconsommation partielle. Dans la majorité des cas, la vente totale reste aujourd'hui la plus rentable, mais un client sur 5 gagnerait à adopter l'autoconsommation, par exemple dans les cas de faible consommation ou de constructions neuves. En surdimensionnant de 20% l'installation, il serait possible de financer l'investissement par la revente de l'excédent d'électricité sur le réseau.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site gmpv.ffbatiment.fr

lundi, 20 janvier 2014

Le moteur Stirling utilisé en micro-cogénération

La cogénération est la production simultanée de deux formes d'énergie à partir d'une source d'énergie primaire, par exemple produire de l'électricité et du chauffage pour un usage domestique à partir de bois sous différentes formes, de gaz, de soleil... L'intérêt réside dans le rendement renforcé d'une telle installation. On parle souvent de micro-cogénération pour qualifier un usage domestique par rapport à la cogénération qui concerne plus particulièrement de grosses installations industrielles de production d'énergie.

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Exemple d'une installation de cogénération qui a pour particularité de récupérer les pertes thermiques liées à la production d'électricité pour les réutiliser dans la production de chaleur.

samedi, 18 janvier 2014

Le moteur Stirling n'a pas la renommée qu'il mérite

Au 19ième siècle, il arrivait fréquemment que des chaudières à vapeur explosent. Aussi Robert Stirling, qui poursuivit de brillantes études à l'université d'Edimbourg de 1805 à 1808, à imaginer un moteur sans chaudière soumise à de trop fortes pressions. Le principe de fonctionnement est relativement simple : la combustion est externe, le fluide principal est de l'air à une modeste pression et est soumis au cycle suivant : chauffage, détente, refroidissement puis compression. Cette invention eut des applications dans le monde agricole et dans l'industrie jusqu'en 1922 pour pomper de l'eau ou entraîner des générateurs de courant électrique. Cependant, elle ne connut pas tout l'essor que Robert Stirling aurait pu souhaiter. La machine à vapeur, puis à la fin du dix-neuvième siècle, le moteur à combustion interne s'imposèrent. Ensuite, on vit les premières applications industrielles de la motorisation électrique.

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Intégration d'un moteur Stirling dans une installation de chauffage


Robert Stirling et son moteur n'ont pas la renommée qu'ils méritent. Il est probable que le vingt-et-unième siècle, avec ses soucis en matière d'énergie et d'écologie, verra la réparation de cette injustice. Robert Stirling a longtemps attendu son heure, celle-ci arrivera, sans aucun doute, plus de deux siècles après sa naissance.

Pour en savoir plus sur le moteur Stirling, on peut consulter le site moteurstirling.com

jeudi, 16 janvier 2014

3 barils de pétrole consommés pour 1 découvert

On consomme 3 barils de pétrole pour 1 baril découvert. On est au crépuscule du modèle énergétique basé sur les énergies fossiles. Les deux précédentes révolutions industrielles ont créé une convergence entre énergie et communication. La vapeur a transformé l'imprimerie et permis de diffuser l'info à bas prix, les réseaux électriques centralisés ont eu pour effet de développer la radio et la télévision. La production d'énergies renouvelables décentralisée et collaborative sera peut-être l'annonce de la troisième révolution industrielle.

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Chaque habitant produira de l'énergie avec un coût marginal faible. L'Allemagne produit déjà 22% d'électricité verte dont 93% vient de particuliers. Bien sûr, cette production suppose un réseau qui n'existe pas encore et il faudra développer le stockage pour équilibrer l'offre et la demande.

Pour en savoir plus sur la TRI (Troisième Révolution Industrielle) on peut consulter wikipedia

samedi, 12 octobre 2013

Va-t-on rouvrir les mines dans le Nord ?

Va-t-on rouvrir les mines dans le Nord - Pas-de-Calais ? Au niveau mondial, en 2017, la consommation de charbon devrait représenter 4,32 milliards de tonnes équivalent pétrole, il rattrapera le pétrole d'ici une décennie. La Chine continue d'inaugurer des centrales électriques à charbon à tour de bras. La production a représenté l'an dernier 46,2 % de la consommation mondiale. Et le cap des 50 % devrait être franchi dès 2014.

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La demande de charbon augmente dans toutes les régions du monde à l'exception des États-Unis qui céderont leur place de deuxième consommateur mondial à l'Inde d'ici à 2017. Le boom des gaz de schiste, très controversés pour leurs risques environnementaux, a en effet entraîné une chute des prix du gaz qui a rendu le charbon beaucoup moins intéressant. Même en Europe, aux objectifs environnementaux plus ambitieux, certains pays se tournent davantage vers le charbon. Ainsi, lors du premier semestre 2011, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Espagne ont produit significativement moins d'électricité à partir de gaz, pourtant moins générateur de gaz à effet de serre, en utilisant davantage de charbon.

jeudi, 19 septembre 2013

sources d’électricité fiables, propres et peu coûteuses

Le Brésil est sur le marché pour de nouvelles sources d’électricité fiables, propres et peu coûteuses. Son réseau électrique dépend actuellement de barrages hydroélectriques pour 75% de ses besoins. Cela a des bénéfices environnementaux clairs mais a aussi laissé le Brésil vulnérable aux sécheresses occasionnelles. Actuellement, l’énergie nucléaire représente un peu moins d’un pour cent de la production électrique au Brésil, soit la même proportion que les éoliennes. La génération thermoélectrique alimentée par le gaz naturel représente la grande majorité restante.

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Malgré un ralentissement de l’économie depuis 2011, la demande en électricité a continué à croître à un bon rythme alors que de nombreux Brésiliens rejoignent la classe moyenne et achètent des réfrigérateurs, des téléviseurs et d’autres biens qui consomment de l’électricité. le Brésil prévoit un potentiel particulier pour l’expansion de l’énergie éolienne grâce à la concurrence croissante et aux avancées technologiques qui font baisser les prix. Les prix moyens de l’énergie éolienne au Brésil ont diminué pour passer de 148 reais par mégawatt/heure à la fin de l’année 2009 à 110 reais par mégawatt/heure cette année.

Source : actualites-news-environnement.com

jeudi, 18 juillet 2013

L'énergie houlomotrice, un potentiel à exploiter

Les vents du large transmettent une bonne partie de leur énergie aux masses d’eau, ce qui génère des mouvements oscillatoires à leur surface : la houle. Ce phénomène ondulatoire est intéressant, car il peut se propager sur de longues distances avec peu de pertes d’énergie, jusqu’à arriver sur des côtes où il pourrait être exploité. Selon l’Agence internationale de l'énergie (AIE), le potentiel énergétique mondial de cette ressource serait estimé entre 8.000 et 80.000 TWh/an, soit 5 fois la demande énergétique mondiale dans le meilleur des cas.

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En France, la puissance moyenne transmise par les vagues sur la façade atlantique serait d’environ 45 kW par mètre de ligne de côte. Après quelques calculs, et selon un document de l’Ifremer, l’énergie houlomotrice disponible en Métropole s’élèverait à 417 TWh/an, une valeur proche de ce que notre pays a consommé en 2000 (450 TWh). Pour exploiter ce potentiel, le dispositif Oyster, développé par Aquamarine Power, se divise en deux parties distinctes. La première est terrestre, tandis que la seconde est immergée par 10 à 15 m de fond, à environ 500 m au large des côtes. Sous l’eau, l’Oyster se compose d’un volet mobile relié à une base fixe par des pivots. De par sa nature flottante, l’appendice se tient à la verticale, avec son extrémité qui dépasse légèrement de la surface. Il est emporté par les vagues, et se déplace donc d’avant en arrière, tout en actionnant passivement deux pistons. Leur rôle : comprimer de l’eau douce présente dans un circuit fermé. Elle est alors envoyée sur la terre ferme par des conduites, où elle alimente une centrale hydroélectrique, avant de revenir vers le volet mobile.

Pour en savoir plus sur ce dispositif, on peut consulter l'article publié sur le site futura-sciences.com

mardi, 09 juillet 2013

Les eaux souterraines de Fukushima contaminées

Le 19 juin dernier, l’opérateur Tepco a déclaré avoir trouvé des eaux souterraines riches en éléments radioactifs au pied des réacteurs de Fukushima, 500.000 becquerels par litre pour le tritium, et 1.000 pour le strontium 90, valeurs respectivement 8 et 30 fois plus importantes que les niveaux tolérés dans l’eau de mer. Le 29 juin dernier, de l’eau contaminée a été extraite d’un puits creusé entre les bâtiments et l’océan, donc à une plus courte distance du Pacifique. L’eau en ce lieu est bien plus radioactive qu’au pied des réacteurs, une activité de 3.000 becquerels par litre a été mesurée pour les éléments qui produisent des rayons bêta, comme le strontium 90.

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L'opérateur Tepco ne peut expliquer cette présence d’eau contaminée et il n'est pas en mesure de préciser si elle s’écoule, ou non, vers l’océan pacifique. Face à cette situation, l’opérateur, qui doit régulièrement lutter contre des fuites d’eau radioactive dans ses installations, comme le 21 juin dernier, s'est engagé à renforcer les contrôles.

Source : futura-sciences.com

vendredi, 05 juillet 2013

Un panneau solaire sous les yeux sans le voir

Wysips, filiale du groupe Sunpartner, a inventé un composant innovant capable de transformer n’importe quel support en surface productrice d’énergie solaire. En février 2013, l'entreprise a présenté, lors du Mobile World Congress 2013 un smartphone équipé de cellules photovoltaïque, invisibles à l’œil nu, garantissant sa charge permanente. L’écran porte en lui-même la production d’énergie. Dans l’exemple du smartphone, le composant Wysips Crystal® est intégré entre la vitre protectrice et l’écran, sans impact sur sa fonctionnalité. Il est relié à une puce de « power management » qui transforme l’énergie électrique issue du composant Wysips pour recharger la batterie.


La prouesse technique est due à la miniaturisation la cellule photovoltaïque et à les dispositifs optiques pour atteindre un taux de transparence de 90 %. D’ailleurs, le nom Wysips est un acronyme qui signifie « What You See Is Photovoltaïc Surface », un panneau solaire sous les yeux sans le voir.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site: industries-creatives.com

lundi, 03 juin 2013

Un lampadaire à LED efficace

Le lampadaire conçu par les laboratoires de la National Central University de Taïwan et de l’université autonome de Zacatecas au Mexique est doté d’un caisson réfléchissant. Pour minimiser les pertes, le système dirige le faisceau lumineux d'une Led avec des lentilles afin qu’il soit parallèle aux autres. Si un rayon n’est pas correctement diffusé, il va rebondir sur le système de diffusion pour être recyclé. Par la suite, il est à nouveau projeté par la surface du caisson. Les chercheurs assurent qu'un lampadaire peut répartir de façon uniforme la lumière sur la chaussée. Selon leurs modèles, ils parviendraient en théorie à réduire à 2 % la perte lumineuse et donc à annuler la pollution lumineuse.

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Les scientifiques affirment dans leur étude que ce procédé permettrait de consommer entre 10 % et 50 % d’énergie en moins que les lampadaires à Led actuels, il pourrait améliorer le confort oculaire, éviterait de voiler un ciel étoilé, ou encore d’inonder d’une lumière non désirée les habitations situées à proximité. Pour confirmer les résultats de leurs travaux, les chercheurs des deux laboratoires sont en train de concevoir un prototype qui devrait être fonctionnel à partir du mois d’octobre 2013.

Source : futura-sciences.com

samedi, 25 mai 2013

Un atoll énergétique en Mer du Nord

Le ministre belge Johan Vande Lanotte, chargé de la Mer du Nord, envisage la création, au large de Wenduine, d’un atoll énergétique permettant de fournir de l’électricité en cas de besoin. Une sorte d’île circulaire, avec à l’intérieur, un grand puits rempli d'eau en temps normal. Mais lors de périodes de pic de production d’électricité, lorsque le vent souffle abondamment, l’eau est pompée hors du puits en utilisant l’électricité excédentaire. A l’inverse, en cas de besoin d’énergie, l’eau pourrait rentrer naturellement dans le puits de l’île circulaire, en passant par des turbines hydrauliques produisant de l’électricité.

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Le projet du ministre belge Johan Vande Lanotte est déjà avancé
: « La zone de concession pour cet atoll énergétique se trouve dans le plan à environ 3 km de la côte, au large de Wenduine. Elle est large de 2,5 km et se trouve à 10 mètres au-dessus du niveau de la mer. » L’atoll aura également une fonction environnementale : il pourra être utilisé pour accueillir des zones de reproduction d’oiseaux de mer (sternes, goélands bruns…). Le plan pour la Mer du Nord comprend cinq concessions pour les éoliennes offshore (objectif : 2.000 MW installés d’ici 2020) et deux zones pour l’aquaculture. Il s’agira d’aquaculture intégrée, insiste le ministre, « la monoculture aquatique ne sera pas autorisée. On acceptera seulement des projets combinant des objectifs environnementaux, la production de nourriture et la production actuelle et future d’énergie renouvelable ».

Source : archives.lesoir.be

mercredi, 15 mai 2013

Les journées du solaire

Cette semaine , c'est la 6ème édition des Journées Européennes du Solaire, l’énergie de la transition énergétique décentralisée. C'est l'occasion de découvrir ou de lieux connaître cette source d'énergie renouvelable.
Quel est le principe du solaire photovoltaïque qui transforme d'une partie du rayonnement solaire avec une cellule photovoltaïque ?

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Plusieurs cellules sont reliées entre elles sur un module solaire photovoltaïque. Plusieurs modules sont regroupés pour former une installation solaire chez un particulier ou dans une centrale solaire photovoltaïque, qui alimente un réseau de distribution électrique. Les panneaux photovoltaïques permettent de produire de l'électricité, environ 100Wc/m2 de panneau. L'électricité solaire est caractérisée par un courant continu et une basse tension. Un onduleur permet de la convertir en courant alternatif /220V et de la réinjecter sur le réseau électrique.

jeudi, 07 mars 2013

Sensibles aux champs électriques des fleurs

Les scientifiques de l'université de Bristol viennent de découvrir chez le bourdon une nouvelle modalité perceptive autre que la couleur, les motifs, la forme, l'odeur, le degré d'humidité, la température : les champs électriques naturels entourant les fleurs et d'utiliser cette signature pour butiner plus efficacement dans les massifs proches de son nid. Les biologistes savent depuis plus de trente ans que les insectes volants, tout comme les fleurs, sont électriquement chargés. Les premiers ont un potentiel électrique positif, tandis que les secondes sont chargées négativement. Cette différence favorise le transfert du pollen entre la plante et les insectes. Mais jusqu'alors le rôle de ces champs électriques très minimes dans le repérage des fleurs n'avait pas été étudié. C'est ce que viennent de faire les scientifiques de l'université de Bristol.

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Les chercheurs ont effectué des mesures sur des pétunias. Ils ont constaté que la visite d'un bourdon modifie le potentiel électrique de la fleur de 25 millivolts pendant environ 100 secondes. Ils ont testé la capacité des bourdons à différencier des fleurs artificielles. Certaines de ces fleurs contenaient du sucrose et présentaient un potentiel électrique de 30 V en courant continu, d'autres proposaient une solution amère et étaient reliées électriquement à la terre. Rapidement, les bourdons montraient une préférence pour les premières, mais quand celles-ci étaient reliées à la terre ils visitaient indifféremment les deux types de fleurs, comme s'ils avaient perdu un précieux indice. La découverte de cette sensibilité aux champs électriques permet de mieux comprendre les informations prises en compte par les bourdons et cela pose la question de l'impact potentiel des champs électromagnétiques artificiels issus de l'activité humaine, comme les téléphones et les lignes à haute tension, sur le comportement des bourdons et des autres insectes pollinisateurs.

Source : lemonde.fr

lundi, 25 février 2013

S’équiper en voitures à zéro émission

La Chine continue à être le principal marché mondial des véhicules à essence, mais le gouvernement entend faire de ce pays le chef de file mondial des véhicules propres. En 2012, les Chinois se sont portés acquéreurs de près de 18 millions de nouvelles voitures, soit une augmentation de 300 pour cent. D’ici 2015, les autorités chinoises veulent produire 500 mille véhicules nouvelles énergies, dont des véhicules électriques hybrides rechargeables ou équipés de piles à combustible à l'hydrogène. Elles espèrent voir 5 millions de véhicules électriques en circulation, avec quelques 10 mille stations services.

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La Chine n’a guère d’autre choix que de s’équiper en voitures à zéro émission. La Chine n’est pas seulement le principal consommateur mondial de charbon, elle arrive juste derrière les Etats-Unis pour les importations de pétrole, plus de cinq millions de barils par jour en 2011. Sa dépendance à l’égard des combustibles fossiles en a fait le principal émetteur mondial de carbone et a dégradé la qualité de vie de ses citoyens. 16 des 20 villes les plus polluées au monde sont en Chine.


La Chine est aujourd’hui en mesure de générer 6,2 gigawatts d’énergie solaire et 68,3 gigawatts d’énergie éolienne – l’équivalent de 50 centrales électriques au charbon – et abrite neuf des dix principales sociétés mondiale d’énergie solaire, qui ensemble produisent 65 pour cent des panneaux photovoltaïques fabriqués dans le monde. La Chine encourage les véhicules électriques à zéro émission parce qu’ils sont indifférents à l’énergie utilisée, c’est-à-dire qu’ils peuvent consommer n’importe quelle forme d’énergie incorporée au réseau national, dont la portion croissante des énergies renouvelables. Au fur et à mesure que la Chine développe l’énergie solaire, les véhicules électriques chinois deviendront de fait des voitures solaires – également propulsées par les énergies éolienne et hydraulique à mesure que ces sources d’énergie se développent. Lorsque les voitures électriques s’implanteront sur le marché, elles réduiront de manière considérable la pollution atmosphérique urbaine.

Source : lecercle.lesechos.fr

vendredi, 15 février 2013

Evacuation de la centrale de Tchernobyl

PARIS - (AFP) - Près de 80 employés de Vinci et Bouygues ont été évacués "par précaution" de la centrale nucléaire ukrainienne de Tchernobyl après l'écroulement ce mardi 12 février 2013 d'un toit et d'un mur sur le site, ont indiqué les deux groupes français de BTP à l'AFP mercredi 13 février.

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Vinci et Bouygues travaillent sur place à la construction de l'enceinte de confinement du sarcophage recouvrant les restes du réacteur accidenté en 1986. Un toit et un mur se sont écroulés partiellement à plusieurs dizaines de mètres du chantier, sans faire de victime ni provoquer de hausse de la radioactivité, selon le service de presse de la centrale. Le chantier, d'un coût d'un milliard d'euros, tournait au ralenti en raison du mauvais temps. Il a été évacué immédiatement par précaution et l'ensemble des collaborateurs de Novarka, l'entreprise conjointe de Vinci et Bouygues, ont été contrôlés, a indiqué une porte-parole de Bouygues.

jeudi, 10 janvier 2013

La législation française sur le solaire est variable.

La production française dans le domaine de l'énergie solaire est insignifiante par rapport aux trois leaders mondiaux : la Chine, Taïwan et le Japon. Le tissu industriel est fragile et la France est en retard structurel.

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La législation française est variable. Entre 2008 et 2010, de nombreuses entreprises ont profité des encouragements de l'Etat pour s'équiper en panneaux solaires et revendre l'électricité produite à EDF. Mais en 2010, l'entreprise est submergée de dossiers. Un décret suspend ces rachats pendant trois mois, lorsque les centrales dépassent une puissance de 3 kW. Les tarifs de rachat sont recalculés, entraînant la panique dans le secteur. Selon les estimations de l'Ademe, 14 500 emplois ont été détruits dans la filière photovoltaïque entre 2010 et 2012, soit près d'un poste sur deux en France. Depuis, les investisseurs sont échaudés.

Cette semaine pour remédier à cette situation, le gouvernement a annoncé le doublement des objectifs d’installations photovoltaïques en France et les installations labellisées « made in Europe » bénéficieront d’une bonification supplémentaire qui pourra atteindre 10 % sur le tarif de rachat du kWh produit.
Source : francetvinfo.fr
Pour en savoir plus sur ces dernières dispositions, on peut consulter le blog : tecsol.blogs.com

samedi, 15 décembre 2012

Quelle consommation énergétique ?

Plusieurs scénarios à l'horizon 2030 et 2050 devraient venir éclairer le débat pour l'élaboration de la loi de programmation de l'énergie. Un comité d'experts va se charger de présenter les principales modélisations. Une hypothèse d'évolution de la consommation devra être arrêtée. Elle servira de base à la trajectoire énergétique.

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Plusieurs pistes sont déjà connues comme privilégier l'efficacité énergétique et la sobriété par la mise aux meilleures normes énergétiques d'un million de logements neufs et anciens par an. L'entrée en vigueur de la RT 2012 dans le résidentiel devrait d'ores et déjà réduire la consommation d'électricité dans le parc neuf et entraîner des reports significatifs en matière d'énergie de chauffage. D'autres réglementations devraient également entraîner une baisse de la demande d'électricité : la disparition progressive des ampoules à incandescence dès 2017 et la hausse du niveau de performance énergétique pour l'électroménager et les appareils électriques. Mais de nombreuses incertitudes pèsent sur la consommation future d'électricité, notamment l'évolution du tissu industriel français. Certains changements sont encore incertains, comme le niveau de développement du parc automobile électrique.

Pour en savoir plus sur ce débat, on peut lire l'article publié sur le site actu-environnement.com

mardi, 11 décembre 2012

Cette expérience passée malheureuse

Dans presque tous les médias, le photovoltaïque est jugée responsable de la hausse des factures d'électricité. Les charges liées aux énergies renouvelables passent de 41% à 59% des charges totales. Les charges liées à la filière photovoltaïque représentent 70% des charges liées aux énergies renouvelables et 41% des charges au titre de l'année 2013, en raison d'un prix d'achat élevé (459 €/MWh en moyenne). Pour les personnes en situation de grande précarité ces augmentations répétées pèsent sur le pouvoir d'achat des ménages pour lesquels le moindre euro compte.

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Des erreurs ont été commises. Les professionnels eux-mêmes demandaient des baisses de tarif pour éviter la spéculation. Mais cette expérience passée malheureuse ne doit pas compromettre l'avenir. En Allemagne, une grande majorité des citoyens ont été ravis de participer, à travers un effort financier sur leurs factures d'électricité, au développement d'une filière qui a su créer plus de trois cent mille emplois et permis en partie une sortie programmée du nucléaire. Les électrons verts instillés dans le réseau ont un coût, celui d'un développement durable et serein, loin des craintes suscités par les énergies de l'atome.

Source : tecsol.blogs.com

dimanche, 18 novembre 2012

L'énergie solaire pour recharger la batterie

Un plan national pour le développement de l’infrastructure de charge des voitures électriques a été annoncé en 2011. Les premiers concepts et solutions ont commencé à voir le jour. Voici l'exemple du projet Basico2, une station de charge durable pour le véhicule électrique. Le projet présente un abri équipé d’une toiture solaire photovoltaïque. L’énergie solaire permet de produire de l’électricité qui servira à la charge de la voiture électrique. Une batterie stationnaire permet de faire le tampon entre la production d’électricité et la charge du véhicule électrique. On pourrait aussi récupérer les eaux pluviales pour irriguer les murs végétalisés de l’abri. La croissance de végétaux participe ainsi au captage de CO2. Cette borne de charge BasiCO2 a été présentée en 2011 au salon des ENR de Lyon.