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vendredi, 16 novembre 2012

La voiture électrique est-elle réellement écologique ?

La voiture électrique est-elle réellement écologique ou non. Ce type de véhicule, considéré comme étant la solution pour lutter contre la pollution, peut aussi jouer le rôle de pollueur. En effet, dès sa production, il peut déjà apporter sa part de pollution dans le cadre de la fabrication de la pile à combustible. Celle-ci nécessite de l’hydrogène dont la fabrication se fait à partir d’une réaction chimique de pétrole. Cela engendre une émission de différents gaz très polluants. Le stockage de l’électricité par la batterie participe également à la pollution de l’air, mais le degré et la nature de celle-ci dépendent du type de l’énergie utilisée pour la production de l’électricité.

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La voiture électrique émet aussi une quantité importante de gaz carbonique lors de son fonctionnement. Des études effectuées ont démontré que le véhicule peut dégager 40 grammes de CO2 par kilomètre. La voiture électrique peut être considérée comme étant un élément pollueur dans le cadre de son recyclage y compris sa batterie.

Cependant, la voiture électrique présente des caractères très écologiques. Ne nécessitant pas de carburant, elle n’implique pas beaucoup de réactions chimiques, contrairement aux véhicules dotés de moteurs à explosion. Elle est également écologique dans le sens où la production de l’hydrogène se fait par électrolyse de l’eau. L’émission de gaz polluants est ainsi minimisée. Les caractéristiques de la voiture électrique ne répondent pas à tous les critères écologiques. Néanmoins, ce type de voiture contribue déjà à la lutte contre la pollution dans les villes.

samedi, 27 octobre 2012

La ligne THT Baixas-Santa Llogaia 8 fois plus chère

A la fin du mois d'octobre, le tunnelier Canigou commencera à creuser depuis la France le tunnel électrique de la cinquième ligne à très haute tension (THT, 320 kV) interconnectant les réseaux de transport électrique français et espagnol. Empruntant son nom au pic Canigou, la montagne sacrée des Catalans labellisée Grand site de France en juillet dernier, il s'en détournera pour aller à la rencontre de son jumeau Alberas. Parti depuis l'Espagne début mars, ce dernier a déjà creusé le massif des Albères sur 3,6 kilomètres à raison de 25 mètres par jour. Ce tunnel électrique de 8,5 km (7,5km en France) longe le double tunnel transpyrénéen du Perthus de la LGV Perpignan-Figuéras. Au milieu des champs de vignes et des vergers, 4 des 26 km qui séparent l'entrée du tunnel électrique du poste de Baixas sont déjà réalisés en tranchées à raison de 100 à 200 m/jr. Les fourreaux dans lesquels seront tirés les câbles sont posés au fond de deux tranchées parallèles, puis recouverts de béton.

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Le coût total de la ligne THT Baixas-Santa Llogaia est estimé à 700 M€, 8 fois plus cher que prévu. Cet investissement considérable pour la ligne Baixas-Santa Llogaia s'explique par le "Non à la THT" général du département des Pyrénées-Orientales exprimé lors du débat public. Et aussi par l'abandon du premier projet de ligne THT transpyrénéenne décidé début 80, la ligne Cazaril-Aragon du Val-Louron (Hautes-Pyrénées) qui, selon le compte-rendu du débat public, a contraint la France à payer à l'Espagne près de 12 M€/an de 1996 à 2004.

Source : actu-environnement.com

jeudi, 25 octobre 2012

Quel avenir pour Thémis ?

La France a été précurseur sur le solaire thermodynamique sans toutefois franchir le stade expérimental. Pourtant le savoir-faire français existe et serait facilement exportable.
Thémis : tel est le nom de la première grande centrale électro-solaire expérimentale implantée en France au début des années 1980, sur le plateau de Cerdagne dans les Pyrénées-Orientales dans le cadre d'un programme de diversification du mix énergétique national, en réponse à la crise causée par les deux chocs pétroliers. Quelques années plus tard, le projet, jugé non rentable, est abandonné. La France concentre ses investissements sur le nucléaire.

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Pour le solaire thermodynamique, un réseau de miroirs suit le trajet du Soleil durant toute la journée et concentre les rayons pour chauffer un fluide caloporteur (par exemple de l'eau transformée en vapeur). Celui-ci libère son énergie sous forme électrique, soit directement par l'intermédiaire d'une turbine et d'un alternateur, soit pour stocker l'énergie thermique pour une utilisation différée en fin de journée ou la nuit. Les avantages sont multiples car les matériaux sont simples, peu onéreux et disponibles localement. La technologie est en outre aisément exportable notamment dans les pays du Maghreb, du moyen orient et du sud-est asiatique très ensoleillés. Principal inconvénient toutefois : le faible rendement par unité de surface impose des installations de grande taille. A l'arrivée le prix de revient du kwh oscille aujourd'hui entre 15 et 30 cts. Un chiffre comparable aux tarifs subventionnés d'achat de l'électricité photovoltaïque.

Source : actu-environnement.com

vendredi, 05 octobre 2012

De nouveaux projets pour le photovoltaïque

A Perpignan, une trentaine d'entreprises devrait participer au projet d'autoconsommation, baptisé Saint-Charles 2.0, qui verra le jour en 2013. Au total, 4 à 5 MW de photovoltaïque devraient être installés. Avant la pose des panneaux, la consommation de chaque bâtiment sera mesurée et les anomalies de consommation corrigées. Ce n'est qu'après ces deux étapes qu'interviendra le dimensionnement de l'installation photovoltaïque, fixé en fonction de la consommation de base de chacun des bâtiments. L'objectif est d'éviter toute surproduction et de satisfaire la demande supplémentaire d'électricité grâce au réseau (30 à 40% des besoins en moyenne). L'électricité produite sera directement injectée dans le bâtiment. Les propriétaires producteurs pourront revendre l'électricité à leurs locataires, puisque seule est interdite la revente d'électricité préalablement achetée à un opérateur comme EDF. Le surplus de production sera envoyé sur le réseau électrique gratuitement, puisque l'installation ne bénéficie pas de tarifs d'achat.

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Pour les particuliers, l'autoconsommation n'est pas avantageuse : il est plus rentable de vendre, au tarif d'achat, la totalité de l'électricité produite à l'opérateur et de racheter l'électricité à un prix moindre. De nombreux acteurs demandent la mise en place d'une prime à l'autoconsommation (quelques centimes d'euros par kilowatt heure autoconsommé), mais le dispositif est jugé trop coûteux par les pouvoirs publics.

Source : actu-environnement.com

jeudi, 17 mai 2012

La méthanisation est un processus naturel

La méthanisation est un processus naturel qui permet de transformer les déchets organiques en biogaz pour produire un biocarburant ou le valoriser en électricité et en eau chaude. Le futur méthaniseur du domaine de La Peyrouse commencera à «ruminer» au printemps 2012. En effet ce méthaniseur fonctionne comme l’appareil digestif d’une vache.

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Les déchets verts, le lisier et le fumier sont déposés dans une pré-fosse de capacité 4 tonnes de matières
brutes par jour, une autre, dite SPA, recueille les déchets de la cantine du lycée de Périgueux et de l’exploitation (graisses, viscères, déchets de couvoir…). Ces deux pré-fosses sont reliées au digesteur, une enceinte hermétique maintenue à 40°C. La fermentation des déchets produit du méthane qui alimente un cogénérateur de 50kW qui par combustion produit de l’électricité et de l’eau chaude.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article du n°45 du journal "L'Aquitaine"

samedi, 07 avril 2012

L’énergie nucléaire produisait 30% de l’électricité du Japon

Selon une déclaration du ministère du commerce Yuki Edano, au débue de cette semaine, le Japon a besoin de plus de temps pour décider s’il redémarre deux réacteurs nucléaires désactivés, alors que les inquiétudes concernant une pénurie potentielle d’électricité en été viennent s’ajouter aux craintes concernant la sécurité suite à la crise de Fukushima de l’an dernier. « La sécurité devrait être garantie afin d’éviter les fuites massives de matières radioactives comme celles qui ont eu lieu pendant la crise de Fukushima même si un séisme et un tsunami qui dépassent les attentes ont lieu » a indiqué Yuki Edano.« Nous devrions aussi obtenir la compréhension des communautés locales ».

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L'ensemble des 54 réacteurs nucléaires du Japon, à l’exception d’un seul, ont été désactivés, principalement pour des contrôles de maintenance, au cours des mois qui ont suivi la catastrophe de la centrale de Fukushima de Tokyo Electric Power Co (TEPCO), provoquée par un tsunami gigantesque en Mars 2011. Le réacteur nucléaire restant devrait être fermé pour maintenance le 5 Mai prochain.

L’énergie nucléaire produisait environ 30% de l’électricité du Japon avant la crise. Pour compenser l’énergie nucléaire perdue, les compagnies du Japon ont brûlé 25% plus de gaz naturel liquéfié importé –équivalent à un total de 51,8 millions de tonnes – et 150% plus de pétrole brut en 2011, d’après les dernières données de l’industrie de l’énergie.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site actualites-news-environnement.com

 

 

mercredi, 07 mars 2012

L’idée des bouteilles solaires est née à Manille

Les bidonvilles forment un réseau dense et sombre de cabanes en tôle. L’électricité y fait souvent défaut, soit à cause de coupures de courant régulières, soit parce que les habitants sont trop pauvres pour s’éclairer. Même en pleine journée, les habitations sont plongées dans la pénombre. Une simple bouteille de soda translucide remplie d’eau insérée dans un trou sur le toit. En réfléchissant la lumière solaire, l’eau apporte une énergie lumineuse équivalente à une ampoule de 50 watts. Les familles vivant dans les bidonvilles parviennent à réduire leurs dépenses électriques de plus de 50% par an.


Eclairage avec des 'bouteilles solaires' par rikiai

Les bouteilles solaires utilisent le principe de la réfraction de la lumière. Elles évitent chacune le rejet dans l’atmosphère de 17 kilos de CO2 annuellement. L’idée de l’éclairage avec des bouteilles solaires est si peu onéreuse et si économique pour les habitants que le concept s’exporte actuellement vers les bidonvilles du monde entier.

Sources : expertmarket

vendredi, 17 février 2012

Les effacements de consommation

L'effacement de consommation est une initiative pour mieux maîtriser sa consommation d’électricité.   Un effacement de consommation consiste à ne pas consommer d’électricité pendant une certaine durée pour contribuer à l’équilibre offre – demande sur le réseau électrique. Cette solution évite de multiplier les moyens de production, particulièrement aux heures de pointe, lorsque la consommation électrique est à son plus haut niveau.

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Les effacements de consommation peuvent contribuer à réduire les émissions de CO2.
A l’heure de pointe, lisser davantage la consommation d’électricité permet d’éviter le recours massif à la production thermique qui a la capacité de démarrer très rapidement pour couvrir une demande ponctuelle plus forte, mais d'un coût assez élevé et forte émettrice de CO2. L’atout de l’effacement est principalement économique, dans la mesure où la consommation d’électricité de chacun peut être optimisée, et donc son coût minimisé.

Il existe différents types d’effacement :

  • l’effacement volontaire, qui s’adresse aux industriels, déjà opérationnel
    Au signal de RTE, l’industriel accepte d’effacer sa consommation d’électricité pendant une certaine durée, moyennant une rémunération. Il s’agit pour lui, d’arrêter momentanément certains équipements électriques de son usine, selon les termes précis de son contrat.
  • l’effacement diffus, qui s’adresse aux particuliers, en cours d’expérimentation
    Les particuliers volontaires acceptent de modifier leurs usages pour ne pas consommer d’électricité à certaines heures. C’est un effort qui se répercute sur leur facture d’électricité.

Source audeladeslignes.com

jeudi, 15 décembre 2011

Electriciens sans frontières

La Délégation de la région AQUITAINE, de l’Association ONG  « Électriciens Sans Frontières », qui couvre le territoire grâce à quinze délégations régionales, a été créée en septembre 2003, par des agents EDF-GDF (actifs et retraités) du centre Béarn-Bigorre et s’est étoffée d’adhérents d’EDF-GDF Gironde.

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Le but essentiel de l’association est conformément à la charte nationale d’Électriciens Sans Frontières, de faciliter l’accès à l’énergie et à l’eau qui sont les conditions nécessaires pour lutter contre la pauvreté et permettre le développement économique. Aujourd’hui, près de 2 milliards de personnes n’ont pas accès à l’électricité et plus d’un milliard ne dispose pas d’eau potable. C’est une question cruciale pour les pays en voie de développement et un enjeu majeur de solidarité internationale. A ce titre, l'ONG est intervenue depuis 2004 en Afrique au Burkina-Faso, au Mali, au Sénégal etau Congo.

Il est possible de rejoindre la cinquantaine de membres de l'ONG ESF en se connectant sur leur site electriciens-sans-frontieres.org

jeudi, 03 novembre 2011

Stockage souterrain de gaz naturel dans les Landes

Ouverture du débat public sur le projet de stockage souterrain de gaz de Salins des Landes porté par EDF, abordant les impacts environnementaux.

L'objectif poursuivi par EDF est de stocker du gaz naturel afin de couvrir les besoinssaisonniers de modulation de la consommation de gaz naturel et d'assurer la sécurité d'approvisionnement. Il s'agit notamment de faire face aux besoins d'alimentation des centrales thermiques à cycle combiné gaz utilisées pour produire de l'électricité.

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EDF projette de stocker le gaz dans 12 cavités salines créées par dissolution du sel par de l'eau de mer à l'intérieur d'un dôme à plus de 1.000 mètres de profondeur. Pour cela, une double canalisation enterrée, appelée saumoduc, serait nécessaire : une canalisation acheminerait l'eau de mer depuis l'océan Atlantique jusqu'au site de stockage et l'autre évacuerait la saumure au large, à plus d'1,5 km de la côte. Ces canalisations, d'un diamètre de 50 cm, devraient parcourir environ 45 km pour atteindre l'océan. Le site devrait permettre de stocker l'équivalent de la consommation annuelle d'une agglomération de 750.000 d'habitants.

EDF annonce qu'"un inventaire des espèces présentes sur la zone potentiellement affectée par le panache salin est en cours afin de mieux connaître le type d'espèces la fréquentant, de caractériser les incidences potentielles et de déterminer les mesures à mettre en place pour limiter l'impact des rejets sur le milieu vivant". L'opérateur juge néanmoins qu'"en l'état actuel des premières simulations réalisées, l'incidence du rejet salin sur le milieu vivant serait (...) limitée à une zone très restreinte d'environ 50 m autour du diffuseur et cantonné au fond de l'océan".

Pour en savoir plus, on peut se documenter sur le site actu-environnement.com

vendredi, 01 juillet 2011

Le bruit transformé en électricité

Selon le Docteur Sang-Woo Kim de l'Université de Séoul, on peut produire de l'énergie en exploitant les vibrations émises par différents bruits. Par exemple, ce type d'énergie issue des sons est particulièrement adaptée aux boucliers anti-bruit installés le long des autoroutes.

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Cette énergie pourrait être utilisée pour éclairer les routes. Non seulement on pourrait transformer le bruit de l'autoroute en électricité mais en plus cette application permettrait une réduction considérable des nuisances en absorbant les émissions sonores émises par les véhicules en mouvement. Cette technologie consiste en l'insertion de minuscules filaments d'oxyde de zinc entre deux électrodes. Un pavé capable d'absorber le son en vibrant sous l'effet de l'onde sonore déclenche une série de pulsations dans les filaments d'oxyde de zinc générant un courant électrique qui serait capable de charger une batterie.
Le prototype développé dans cet institut a réussi à convertir un volume sonore de l'ordre de 100 décibels, équivalent à un trafic intense en 50 millivolts d'électricité. Certes, pas assez pour recharger un téléphone de façon satisfaisante mais des solutions sont recherchées en modifiant la composition des filaments de manière à améliorer la quantité d'électrcité convertie.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site telegraph.co.uk

jeudi, 16 juin 2011

Production d'électricité réduite à cause de la sécheresse

En France, la sécheresse promet d’être exceptionnelle. Selon Météo France, «ce printemps 2011 se positionne au premier rang des printemps les plus chauds depuis le début du XXe siècle, devant ceux de 2007 (+2,1 °C) et 2003 (+1,8 °C)». Très chaud, le printemps a aussi été très sec: «La quantité d’eau recueillie sur la France représente environ 45% du cumul moyen de référence 1971-2000. Ce printemps est le plus sec des 50 dernières années, devançant les printemps 1976 (54%) et 1997 (60%)».

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AFP

Depuis le début de l’année, la filière hydroélectrique a vu sa production baisser de 22,9%. Cet été sera sec et les barrages dont les réservoirs sont à moitié pleins manqueront d’eau.
De plus, les saisons chaudes sont rarement les plus ventées. Le vent n’a pas soufflé fort ces derniers mois, la production éolienne a chuté de 7,8% depuis avril 2010.
Les pluies de ces derniers jours changeront-elles cette situation ?

La demande risque pourtant d'être très forte à cause de la climatisation, en plein développement mais aussi à cause des importations allemandes qui ne cessent de progresser depuis l’arrêt des 7 réacteurs en mars.

Pour en savoir plus, on peut consulter le journal de l'environnement

vendredi, 03 juin 2011

La recharge sans fil par résonance

La résonance est la technologie la plus avancée de la recharge sans fil de la batterie d’une voiture électrique.

En 2006, des chercheurs du Massachussets Institue of Technology (MIT) ont proposé cette nouvelle application de transfert d'énergie sans fil, en se basant sur la théorie de l'électromagnétisme à champ proche, et l'utilisation de résonateurs couplès. Ils ont démontré que lors de l'émission d'ondes électromagnétiques avec un guide d'onde à grand angle, des ondes évanescentes sont produites sans transporter d'énergie. Si un guide d'onde résonantest placé près de l'émetteur, les ondes évanescentes peuvent transmettre de l'énergie par un effet similaire à l'effet tunnel, le couplage des ondes évanescentes. L'énergie canalisée peut ainsi être transformée en énergie électrique continue au niveau du récepteur, et elle ne serait pas dissipée ou absorbée par l'environnement du système. Le 7 juin 2007 un prototype réalisé par le MIT permet d'alimenter une ampoule de 60 watts à une distance de 2 mètres, avec un rendement de 40 %.

Pour en savoir plus sur cette technologie, on peut lire l'article de fr.wikipedia.org

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Le constructeur japonais Toyota est avant-gardiste dans le domaine de la voiture électrique. Il est le premier constructeur automobile à s’intéresser d’aussi près à cette technologie. Toyota est convaincu que la recherche aboutira sur ce point et que la résonance a sa place dans l’avenir du véhicule électrique. Les autres constructeurs étudient le système d’induction électromagnétique qui a un meilleur rendement que la résonance mais il a une très faible portée et nécessite un alignement de l'émetteur et du récepteur..

samedi, 30 avril 2011

Une filière industrielle des énergies marines

La Bretagne cherche à développer une filière industrielle des énergies marines pour permettre, entre autres projets, la construction d'hydroliennes.

Brest dispose d'infrastructures adaptées et de grands espaces portuaires, avec des accès mer directs. Onze hectares vont être adaptés pour la construction et l'assemblage d'hydroliennes et d'éoliennes offshore. Les accès maritimes seront améliorés et des sites de stockages construits. Parallèlement, quinze hectares supplémentaires seront poldérisés. D'autres ports bretons seront chargés des opérations de maintenance qui accompagneront l'exploitation des futurs champs offshore.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site du journal Le Télégramme

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Selon l'article du journal Ouest-France publié ce 27 janvier 2011, le chantier STX France de Lorient a signé avec la société irlandaise OpenHydro une lettre d'intention portant sur la réalisation d'une barge offshore destinée à la pose d'hydroliennes de 16 mètres de diamètre. Elle servira au transport, à l'implantation et à la maintenance des générateurs sous-marins implantés sur une ferme pilote au large de Paimpol et Bréhat,  premier champ français permettant de produire de l'électricité à partir des courants marins. Ce projet est piloté par EDF, qui a retenu la société irlandaise pour en assurer la construction.

jeudi, 12 août 2010

Installer des panneaux solaires sur les toits

La qualité des paysages est-elle compatible avec le développement des énergies renouvelables ?

Impossible dans certains villages d'obtenir l'autorisation d'installer des panneaux solaires sur les toits, les Architectes des Bâtiment de France doivent donner leur accord si l'habitation se situe dans un rayon de 500 mètres d'une zone classée de protection du patrimoine. Les démarches sont tellement longues et fastidieuses que les particuliers renoncent avant même de déposer un permis de construire dans ces secteurs. Les maires respectent les avis des Architectes des Bâtiments de France et ne prennent pas la responsabilité de modifier l'aspect des toits de leur commune. Une solution serait de concentrer le solaire sur un même lieu dans les zones artisanales.

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Le problème se pose à Ceret haut-lieu de la peinture moderne. Les panneaux solaires ne modifieront pas tout de suite l'aspect des toits si souvent peints sours le soleil du Vallespire.

Pablo Picasso, Georges Braque, Auguste Herbin, Chaïm Soutine, Pierre Brune, André Masson, Manolo, Pinkus Krémègne, Juan Gris, Francis Picabia, Georges Deniker, Marc Chagall, Raoul Dufy, Jean Marchand, Moïse Kisling, Max Jacob, Maurice Loutreuil, Frank Burty Haviland, André Lhote sont passés à Ceret... on peut visiter le musée en consultant le site musee-ceret.com

mercredi, 11 août 2010

Une nouvelle centrale solaire en Cerdagne

Le groupe industriel CNIM, qui a déjà construit la chaudière de la centrale solaire de Thémis, prévoit dans les 5 ans à venir de construire une nouvelle centrale solaire à Llo en Cerdagne près de targasonne. Le principe de fonctionnement ressemble à celui de Thémis. Des héliostats suivent la course du soleil et concentrent le rayonnement sur un tube contenant de l'eau. La chaleur peut être stockée pour produire plus tard de la vapeur d'eau et faire tourner une turbine génératrice d'électricité. Les 700m² de panneaux produisent 1Mégawatt d'électricté par un temps clair. Grâce à son coût réduit, cette centrale sera proposée à l'export pour le dessalement de l'eau ou la production de froid dans les pays en voie de développement.

 

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Ce projet sur la commune de Llo, en complément du four d'Odeillo et de la centrale de Thémis, fera du plateau Cerdan, le centre de recherche et de développement européen du solaire à concentration.

mardi, 22 décembre 2009

Eviter l'exposition aux champs électromagnétiques

Tout courant qui se déplace produit un champ magnétique, tout conducteur sous tension émet un champ électrique, tout conducteur, sous tension ou non, est susceptible de capter et de transmettre des ondes de haute fréquence (GSM, radar, micro-ondes, TV, radio, etc.). Plus la fréquence est élevée, plus la longueur d'onde est petite, mais plus l'onde est porteuse d'énergie. Le problème est que les hautes fréquences à haute énergie, causent des perturbations dans le fonctionnement des appareils électroniques, mais aussi dans le fonctionnement des cellules vivantes.
De plus, le courant que nous utilisons dans nos habitations est alternatif : il change de sens 50 fois par seconde. Il produit donc des champs électriques et magnétiques alternatifs à une fréquence de 50 Hz. Diverses études scientifiques indépendantes ont montré que les êtres vivants, y compris les végétaux, sont sensibles à ces champs pulsés. Or nous sommes de plus en plus exposés aux champs électromagnétiques : les applications de l'électricité se multiplient, utilisation des GSM, PC, DVD, modems, détecteurs de mouvement.
Les effets des champs sur les systèmes vivants sont d'autant plus importants que la puissance et la fréquence, de manière cumulative, augmentent. Or ces deux valeurs sont en augmentation constante depuis l'invention de l'électricité. Certains appareils mécaniques ou manuels sont remplacés par des versions électriques comme le réveille-matin et tous les appareils ménagers. La baisse constante des prix des composants électroniques (lecteur de CD, radio...) nous incite à les accumuler.

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L'usage d'un Biorupteur est conseillé pour limiter l'exposition aux champs électomagnétiques. Le Biorupteur provoque la coupure bipolaire automatique d'un circuit électrique en l'absence de toute consommation, supprimant de ce fait toute forme de pollution électromagnetique. Son installation est surtout recommandée pour les chambres à coucher où l'on passe la plus grande partie du temps d'occupation d'une maison, et ce sans avoir besoin d'électricité. Le Biorupteur déconnecte un circuit électrique quand il n'y a plus de consommation, comme pendant le sommeil. Dès qu'un interrupteur est actionné ou qu'un équipement électrique doit se rallumer, le Biorupteur rétablit automatiquement la tension. Par contre, il ne faut pas utiliser le Biorupteur dans la cuisine ou dans le living car on y retrouve des charges permanentes qui ne peuvent être déconnectées, même temporairement.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site maison-ecolo.com

samedi, 25 juillet 2009

L'énergie solaire pour une autonomie énergétique dans l'habitat

L'énergie solaire est une source de lumière et de chaleur qui peut être utilisée de manière passive ou transformée en eau chaude et en électricité pour atteindre une autonomie énergétique à l'échelle de l'habitat.
Afin de profiter passivement de la chaleur du soleil, il faut mieux orienter les ouvertures vitrées des bâtiments, la diriger vers les zones qui n'en bénéficient pas par thermocirculation et prévoir le stockage dans les murs pour chauffer le bâtiment lorsque le soleil ne brille plus. Les avancées de toit sont conçues pour capter au maximum le soleil l'hiver, sans surchauffer la maison l'été.

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La production d'eau chaude sanitaire nécessite des températures avoisinant les 60°C . Pour le chauffage des habitations, dans le cas de planchers chauffants, une température de 25°C suffit.
Cette chaleur a basse température est obtenue à partir du soleil en captant son rayonnement sur les surfaces planes des panneaux solaires. Dans ces capteurs plans circule soit de l'air, soit un liquide caloporteur qui transfert sa chaleur à l'eau par un échangeur. Le fluide caloporteur est dirigé vers un ballon par une pompe ou par thermosiphon mais dans ce cas le ballon doit être placé au-dessus du capteur, ce qui est souvent difficile à réaliser.
L'effet photovoltaïque permet la conversion directe du rayonnement solaire en électricité lorsque les photons, ces particules de lumière, parviennent à mettre en mouvement les atomes de matériaux comme le silicium. En France, l'EDF rachète l'électricité solaire photovoltaïque produite qui est réintroduite dans les réseaux électriques.