lundi, 19 novembre 2012
La société Maya face aux changements climatiques
Des précipitations inhabituelles seraient tombées sur les Basses-Terres mayas entre 450 et 660 ans après J.-C. Or, un boom démographique a été observé à la même époque. L’eau pourrait avoir favorisé le développement de l’agriculture et donc la mise à disposition d’une plus grande quantité de nourriture. Des villes comme Tikal, Copan et Caracol auraient alors connu leur plus forte croissance. La situation aurait changé à partir de l'an 660 avec l’installation d’une période relativement sèche qui dura 4 siècles. Certaines années furent marquées par de sévères sécheresses, ce qui aurait provoqué une chute de la productivité agricole, la fragmentation des sociétés (à partir de 760 après J.-C.) et la disparition de nombreux systèmes politiques (50 % en moins entre 775 et 800 après J.-C.). Ce dernier point s’expliquerait par la baisse de pouvoir et d’influence des grands monarques face aux problèmes rencontrés. Les inscriptions laissées sur les monuments en attestent. Enfin, 2 épisodes particulièrement secs survenus en 1020 et 1100 après J.-C. pourraient avoir définitivement causé la perte des Mayas.
Toutes ces données pourraient être utilisées afin de prévoir la réaction de nos sociétés face aux changements climatiques en cours.
Pour en savoir plus, on peut l'article complet publié sur le site futura-sciences.com
05:45 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : changements climatiques, amérique du sud, météo, sécheresse, histoire, sciences, réchauffement climatique
jeudi, 11 octobre 2012
Les glaciers fondent comme neige au soleil
Pour les spécialistes, cette envolée des températures, de l'ordre de 1,1°C lors du siècle dernier, est inexorable. Elle condamnerait les glaciers pyrénéens, dont l'espérance de vie est aujourd'hui limitée. Les prévisions les moins optimistes tablent pour une disparition en 2020, soit dans moins de 10 ans.
Source : midi-pyrenees.france3.fr
05:29 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : réchauffement climatique, changements climatiques, pyrénées, glaciation, météo
mercredi, 12 septembre 2012
Le couloir du Goûter se délite
Si le couloir du Goûter se délite, que tombent de gros blocs de pierre, dans cette partie très exposée qu’il faut traverser presque en courant en s’accrochant à une main courante en acier… c’est que le changement climatique est en marche, là-haut au mont Blanc. La montagne change. Et sous les grandes constantes que sont les variations météo saisonnières, se révèlent maintenant des épisodes climatiques de plus en plus marqués. Cette année un hiver neigeux et rigoureux, un printemps pourri, des pluies incessantes. Et, sans transition, un été brûlant et une sécheresse qui s’installe, qui ouvre les crevasses, fragilise les glaces et déstabilise les parois quand l’eau dégèle et s’écoule.
Source : blogs.rue89.com
06:10 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : montagne, alpes, environnement, changements climatiques, neige, météo, été
jeudi, 06 septembre 2012
Ouragans ou typhons
Comme il l'explique sur son blog, l'américain John Nelson a travaillé à partir d'une première infographie, sur laquelle sont représentés les ouragans depuis 1851. Les données viennent du National Climatic Data Center, l'agence aux États-Unis qui étudie l'atmosphère et les océans. On y conserve en effet les dates, les noms, les itinéraires et les vitesses de ces tempêtes que l'on appelle ouragans au nord de l'Atlantique et dans le Pacifique Nord-Est ou typhon à l'approche du Japon. L'animation est centrée sur l'Antarctique, c'est un peu comme si on regardait la Terre par en-dessous.
Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com
06:08 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : météo, tempête, océans, atlantique, japon
mardi, 04 septembre 2012
Donner un nom aux dépressions et anticyclones
En 1954, une étudiante de l’Université de Berlin, Karla Wege, a proposé de donner un nom aux dépressions et anticyclones qui traversaient l’Europe pour rendre la météo plus accessible au grand public. Depuis 1954 et jusqu'en 2002, l'Institut de Météorologie de l'Université de Berlin établissait une liste pour l’année à venir, en se basant sur la liste établie par Karla Wege. Lors des années impaires, les dépressions reçoivent des noms masculins, et, lors des années paires, des noms féminins. Les anticyclones sont baptisés selon la règle inverse.Ainsi, le prénom masculin Joachim a été choisi en 2011, année impaire. Même chose en 2009 avec la tempête "Klaus" et les tempêtes “Lotach” et "Martin" en 1999. La fameuse tempête Xynthia portait ce nom féminin car nous étions en 2010.
Depuis 2002, l’Institut de Météorologie de Berlin permet néanmoins à n’importe qui d’acheter le nom d’une future tempête via le formulaire “adoptez un vortex”. L’Institut de Météorologie de Berlin se réserve le droit d’accepter ou de rejeter le nom proposé. Les dépressions coûtent 199€, et les anticyclones 299€. Si une lettre ne trouve pas d’acheteurs, le site organise des enchères sur eBay.
Source : quoi.info
05:42 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : météo, vent, air, tempête
lundi, 13 août 2012
L'augmentation de la fréquence des étés très chauds
Le changement climatique dû à l'activité humaine est responsable de l'augmentation de la fréquence des étés très chauds et la situation est déjà pire que celle que nous imaginions il y a vingt ans, avertit le scientifique américain James Hansen dans une tribune publiée la semaine dernière par le Washington Post.
James Hansen, directeur de l'institut Goddard d'études spatiales de la Nasa, affirme que les "sombres" prédictions sur les conséquences de l'augmentation constante des températures, présentées en 1988 devant le sénat des Etats-Unis, sont déjà dépassées. "J'ai une confession à faire: j'étais trop optimiste", écrit le climatologue américain, l'un des premiers scientifiques à avoir prévenu des dangers du réchauffement climatique dans les années 80. "Mes prévisions sur une augmentation de la température mondiale se sont avérées. Mais je n'ai pas réussi à étudier avec quelle rapidité la hausse moyenne conduirait à des conditions météorologiquyes extrêmes", avoue-t-il.
06:43 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : été, climat, changements climatiques, réchauffement climatique, météo
jeudi, 31 mai 2012
Avril 2012, cinquième mois le plus pluvieux
Le mois d'avril 2012 est entré dans l’histoire de la météorologie comme étant le cinquième mois d'avril le plus pluvieux depuis 1959 et le mois de mai semble aussi proche de records. L'année dernière, la France souffrait de la sécheresse, cette année elle est traversée par les orages.
Opapilles : le ciel de saint Pierre Dels Forcats 66
Encore 77% des nappes phréatiques avaient un niveau inférieur à la normale au début de ce mois de mai, la tendance s'est améliorée pour 35% d’entre elles et s'est stabilisée pour 40% d’autres. Seuls 25% des bassins aquifères présentent des niveaux encore en baisse. En effet, une partie des précipitations est captée par la végétation en pleine croissance contrairement donc à ce qui se produit à l’automne et à l’hiver, périodes où les pluies sont plus efficaces pour recharger les nappes phréatiques.
05:58 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pluie, météo, avril, printemps, eau, arrosage, sécheresse
lundi, 19 mars 2012
L'hiver a été très sec
L'hiver a été très sec sur l'Espagne, le Portugal et le Sud de la France, en raison des conditions anticycloniques perdurant plusieurs semaines. L'Espagne, très affectée par le manque d'eau, a connu son hiver le plus sec depuis les années 1940. Les conséquences sont visibles : incendies précoces de forêts et broussailles en Galice et en Catalogne, ou baisse parfois spectaculaire du niveau des retenues d'eau. En décembre, les réserves "étaient au quart du niveau nécessaire" pour une saison normale, selon l'organisme de gestion des eaux d'arrosage de la région de Sarinena.
Après un mois de décembre abondamment arrosé à l’exception notable des régions méditerranéennes, les précipitations de janvier n’ont concerné que le Nord-Est et le nord des Alpes, précédant un mois de février remarquablement sec. Sur l’ensemble de la saison, le bilan pluviométrique est extrêmement déficitaire sur les régions méditerranéennes avec des cumuls de pluie souvent inférieurs à 20 % de la normale : cet hiver s’y classe parmi les plus secs depuis 1959.
Sources : climat.meteofrance.com
06:11 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : météo, pluie, hiver, sécheresse, environnement, eau
jeudi, 09 février 2012
Récolte de mâche impossible
La terre est dure. Le froid persistant n'arrange pas les producteurs de légumes.
Reportage en Loire Atlantique :
À Saint-Julien-de-Concelles, Olivier Retière produit de la mâche. Cet exploitant récolte normalement 8 tonnes de mâche par semaine, mais avec des températures à -5° degrés, la récolte des salades est impossible : elles subissent un choc thermique.
07:18 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hiver, producteurs, légumes, météo, mache
jeudi, 02 février 2012
L'hiver de 1956
L'hiver de 1956 s'est soldé par 1000 victimes recensées en Europe. 95% des fleuves et rivières étaient pris par les glaces. Le gel prenait le sol sur 1.50m par endroit. A partir de la mi-février, on ne pouvait plus creuser le sol pour enterrer les défunts. Tous les pylônes EDF PTT étaient au sol. A quelques 100km de Munich, le Danube était en crue fin janvier. Le gel est survenu avant la décrue lorsqu'il y avait encore 1.5 m d'eau dans les rues. L'eau en se retirant a hérissé les parois verticales de blocs et de plaques de glace. L'eau des centaines d'immeubles inondés s'est transformée en glace dure dans les appartements avant son retrait sur des epaisseurs de 1 mètre faisant s'effondrer planchers et hourdis.
La Loire en février 1956
Au fur et à mesure de la lecture de ces archives on ne peut s'empêcher de penser aux conséquences pour les années à venir. Les transports paralysés pendant un mois ne permettraient plus l'approvisionnement alimentaire, le parc routier serait en forte majorité hors d'usage avec des circuits de refroidissements de moteurs éclatés et le fuel inutilisable, les centrales nucléaires ne produiraient plus d'électricité, les systèmes de réfrigérations étant pris par les glaces. Le réseau aérien des télécoms et les réseaux hertzien seraient en grande partie anéantis. Des milliers d'entreprises seraient au chômage technique faute d'électricité, de pénurie de transports, de matériel et de matière première endommagés. Environ 95% de la population se retrouverait privée de chauffage domestique et sans électricité avec des canalisations éclatées. Un tel évènement paraît actuellement inconcevable pour ce qu'est devenu notre mode de vie.
On peut consulter le site alertes-meteo.com pour en savoir plus sur la vague de froid de 1956
05:56 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hiver, météo, transport, énergies, énergies renouvelables, alimentation, chauffage
jeudi, 12 janvier 2012
L'année la plus chaude depuis 1900
Après une année 2010 particulièrement fraîche en France métropolitaine (la plus froide de ces deux dernières décennies à égalité avec 1996), l'année 2011 se révèle être l’année la plus chaude que l’Hexagone ait connue depuis 1900. Avec une température moyenne annuelle dépassant de 1,5 °C la normale, l’année 2011 détrône ainsi l’année 2003 qui détenait le précédent record avec un écart de température de +1,3 °C.
Le printemps et l’automne remarquablement chauds ont largement contribué à faire de l’année 2011 une année exceptionnellement chaude. En effet, le printemps 2011 se positionne au premier rang des printemps les plus chauds et l'automne 2011 au second rang des automnes les plus chauds. Par ailleurs, tous les mois de l'année 2011 ont été plus chauds que la normale, à l'exception notable de juillet 2011 qui, avec une température moyenne inférieure de 1,3°C à la normale, a été le mois de juillet le plus frais de ces trente dernières années.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site climat.meteofrance.com
06:00 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : météo, changements climatiques, réchauffement climatique, environnement
lundi, 02 janvier 2012
L'année 2012 sera-t-elle aussi douce ?
Selon Météo France, la douceur de ce début d'année 2012 s'explique par l'arrivée d'un air océanique très doux venant du sud-ouest et un ciel resté complètement couvert durant la nuit, empêchant les températures de chuter. Dans la journée de dimanche à Paris ce sont aussi les nuages qui ont empêché la température de remonter alors que dans le sud du pays, le soleil a permis d'établir de nouveaux records de chaleurs pour un premier de l'an.
Dimanche, le record national a été battu à Nîmes où le thermomètre affichait 19,8 degrés à 16h. Selon Météo France, le précédent record avait été établi le 1er janvier 1987 avec 18,3 degrés, L'année 2012 sera-t-elle aussi douce que les températures de sa première journée ?
L’année 2011 présente un nouveau record : celui de l’année la plus chaude depuis le début du siècle dernier. A l’échelle nationale, les températures affichent 13,6°C, soit 1,5°C de plus que la normale. Ce score supplante ainsi celui de 2003, l’année de la canicule, qui avait dépassé la normale de 1,3°C.
09:48 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : météo, écologie, nuages
jeudi, 15 septembre 2011
La tête au carré
C'est la sixième saison de l'émission "La tête au carré" diffusée chaque jour de la semaine, à 14h sur France Inter. Éclectisme, vulgarisation et pédagogie, sciences dures du vivant ou humaines : Mathieu Vidard, le présentateur de l'émission, s’intéresse à toutes les observations et les expérimentations du monde par le biais des sciences. Cette saison, en plus des habituels rendez-vous, une fois par trimestre Mathieu Vidard, en partenariat avec le Collège de France et l’Académie des sciences, explore les grands enjeux scientifiques des années à venir.
Le thème de l'émission de ce jeudi 15 septembre est "Faire la pluie et le beau temps".
L'homme peut-il faire la pluie et le beau temps comme il l'entend ? Les opérations de modification artificielle du temps sont de plus en plus fréquentes (on pense notamment aux importants moyens déployés par les autorités chinoises pour les Jeux Olympiques de Pékin en 2008), alors même que les preuves scientifiques de leur efficacité viennent à manquer.
L'invité de l'émission ce jeudi est Jean-Pierre Chalon, membre du Comité de direction générale de Météo-France, qui propose un bilan méthodique et scientifique de la question. Pourquoi cherche-t-on à modifier le temps ? Que sait-on faire ? Que peut-on faire ? Que risque-t-on de faire ?
05:41 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, médias, éducation, écologie, pluie, météo
jeudi, 25 août 2011
Les orages de l'été
Les orages ont habituellement lieu à la fin d'une chaude journée d'été, quand les cumulonimbus ont atteint leur développement maximal. L'été, le soleil brille plus longtemps et plus fortement en réchauffant l'air. Plus l'air est chaud, plus il monte vite et haut, rencontrant des zones de plus en plus froides qui tentent de les repousser. Ces violents courants d'air verticaux créent des frottements et une séparation des charges électriques. Les particules les plus fines, chargées d'électricité positive, se dirigent vers le sommet. Les plus lourdes chargées d'électricité négative vont vers la base. À cause des mouvements verticaux très violents et puissants, il y a déséquilibre entre les charges électriques à l'intérieur du nuage ainsi qu'à l'extérieur, entre la base négative du nuage et le sol positif. Quand les charges accumulées deviennent trop importantes, et surtout lorsqu'il y a opposition directe entre ces charges, il y a décharge électrique sous forme d'éclair et un orage éclate.
On voit d'abord l'éclair avant d'entendre le tonnerre car la lumière voyage environ 1 million de fois plus vite que le son. En effet la vitesse du son est de 337 m/s alors que la vitesse de la lumière est de 300000 km/s. En comptant le nombre de secondes qui séparent la vision de l'éclair et le bruit du tonnerre et en divisant ce nombre par 3, on peut estimer la distance qui nous séparant de l'orage en kilomètres. Si 9 secondes séparent l'éclair du tonnerre, l'orage est situé à 3 km du lieu où l'on est.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site meteo.org
06:04 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : été, météo, nuages, sciences
jeudi, 18 août 2011
Paris inondable
Paris est inondé en moyenne une fois par siècle. La dernière de ces crues dites centennales eut lieu la dernière semaine de janvier 1910
Le premier week-end du mois d'août 2011 a été mémorable pour les Parisiens au niveau météo : métro et rues inondés, pluies diluviennes.
Des trombes d'eau dans le métro parisien ce vendredi 5 août au soir.
L’inondation de janvier 1910 a été due à de mauvaises conditions météorologiques. A un été 1909 particulièrement pluvieux succède un hiver marqué par des précipitations de pluie et de neige importantes, qui saturent d’eau les terres et causent une forte montée de la Seine. De nouvelles pluies torrentielles qui frappent toute l’Europe à partir de la mi-janvier 1910 déclenchent des crues du fleuve et de ses affluents, touchant la région parisienne puis la capitale.
Et si la Seine débordait à nouveau ? C’est la question que se pose les pouvoirs publics, et ces derniers se préparent à une éventuelle crue centennale, sur le modèle de celle de 1910.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site paris-ile-de-france.france3.fr
05:43 Publié dans actu & écologie, photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris, inondations, météo, photos
dimanche, 17 juillet 2011
Le bel azur me met en rage
Georges Brassens
L'ORAGE
Parlez-moi de la pluie et non pas du beau temps,
Le beau temps me dégoûte et me fait grincer les dents,
Le bel azur me met en rage,
Car le plus grand amour qui me fut donné sur terre
Je le dois au mauvais temps, je le dois à Jupiter,
Il me tomba d'un ciel d'orage.
Par un soir de novembre, à cheval sur les toits,
Un vrai tonnerre de Brest, avec des cris de putois,
Allumait ses feux d'artifice.
Bondissant de sa couche en costume de nuit,
Ma voisine affolée vint cogner à mon huis
En réclamant mes bons offices.
Georges Brassens - Lorage par Leboc
Son bonhomme de mari avait tant fait d'affaires,
Tant vendu ce soir-là de petits bouts de fer,
Qu'il était devenu millionnaire
Et l'avait emmenée vers des cieux toujours bleus,
Des pays imbéciles où jamais il ne pleut,
Où l'on ne sait rien du tonnerre.
Dieu fasse que ma complainte aille, tambour battant,
Lui parler de la pluie, lui parler du gros temps
Auxquels on a tenu tête ensemble,
Lui conter qu'un certain coup de foudre assassin
Dans le mille de mon coeur a laissé le dessin
D'une petite fleur qui lui ressemble.
05:44 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chanson, brassens, météo, humour, vidéos
jeudi, 16 juin 2011
Production d'électricité réduite à cause de la sécheresse
En France, la sécheresse promet d’être exceptionnelle. Selon Météo France, «ce printemps 2011 se positionne au premier rang des printemps les plus chauds depuis le début du XXe siècle, devant ceux de 2007 (+2,1 °C) et 2003 (+1,8 °C)». Très chaud, le printemps a aussi été très sec: «La quantité d’eau recueillie sur la France représente environ 45% du cumul moyen de référence 1971-2000. Ce printemps est le plus sec des 50 dernières années, devançant les printemps 1976 (54%) et 1997 (60%)».
AFP
Depuis le début de l’année, la filière hydroélectrique a vu sa production baisser de 22,9%. Cet été sera sec et les barrages dont les réservoirs sont à moitié pleins manqueront d’eau.
De plus, les saisons chaudes sont rarement les plus ventées. Le vent n’a pas soufflé fort ces derniers mois, la production éolienne a chuté de 7,8% depuis avril 2010.
Les pluies de ces derniers jours changeront-elles cette situation ?
Pour en savoir plus, on peut consulter le journal de l'environnement
06:19 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : électricité, énergies renouvelables, eau, météo
mardi, 07 juin 2011
La vulnérabilité à la sécheresse
La sécheresse qui sévit en Europe du Nord et en Chine, les inondations qui perturbent les récoltes aux Etats Unis, n'affectent pas seulement les agriculteurs de ces pays. La FAO suit de près la situation dans plusieurs Etats en Afrique et au Moyen Orient, où la hausse des prix alimentaires pourrait provoquer des émeutes de la faim.
70 états, comme la République démocratique du Congo, le Sénégal, le Cameroun, la Syrie ou le Yémen, ont des revenus déficitaires sur le plan agricole qui peuvent atteindre 40 à 90% de leur consommation et doivent importer une très importante partie de leurs céréales. La vulnérabilité de ces pays aux aléas extérieurs est le fruit du désinvestissement dans les politiques agricoles depuis 20 ans.
©AFP / Pascal Pavani Dans un champ de blé touché par la sécheresse à Samatan, en Midi-Pyrénées, le 25 mai 2011
Selon le rapport du CGIAR (Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale), remis ce vendredi 3 juin 2011, les zones où l'insécurité alimentaire est la plus grande sont aussi celles où le changement climatique aura les répercussions les plus dommageables.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article de Laurence Caramel publié dans le journal "Le Monde" du samedi 4 juin 2011 : La sécheresse en Europe menace l'approvisionnement en céréales des pays pauvres
05:32 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique, sécheresse, faim, population, agriculture, météo
jeudi, 02 juin 2011
En Espagne, un demi-degré gagné en cinquante ans
En Espagne, 2500 volontaires participent à la collecte des données des 4500 stations réparties sur le territoire. Chaque mois ces volontaires envoient les résultats à l'Agence Météorologique de l'Etat espagnol (AEMET), et ce depuis plus de 40 ans pour certains d'entre eux.
Rodellar en Aragon, sur le versant sud des Pyrénées (la Compañia de Guara)
L'AEMET a comparé les températures par périodes de 30 ans, en actualisant les résultats à chaque nouvelle décennie. Ainsi en Espagne, la température moyenne de la période 1981-2010 est supérieure de 0,46°C à celle constatée durant la période 1971-2000, elle-même 0,22°C plus chaude que la période 1961-1990. C'est donc plus d'un demi-degré qui a été gagné en cinquante ans.
On peut en savoir plus en lisant l'article publié sur le site notre-planete.info
05:57 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : espagne, météo, changement climatique, environnement
lundi, 30 mai 2011
Comment s'adapter à la sécheresse ?
En ces temps de sécheresse, Eric Pottier, le directeur du Ciirpo donne des conseils aux agriculteurs et explique comment ne pas gaspiller l'herbe et la façon de valoriser au mieux les fourrages disponibles.
Pour l'expert, il s’agit de valoriser toute l’herbe en adaptant le nombre de bêtes à la hauteur d’herbe disponible sur la parcelle avec, pour objectif, un pâturage homogène, sans refus. En situation de manque d’herbe le réflexe est souvent de tirer au maximum sur celles-ci mais, selon l’expert, une trop grande sollicitation de la prairie compromet la repousse.
En fauchant dès maintenant, non seulement les stocks seront de meilleure qualité mais surtout les prairies, moins épuisées par la montée en grains, vont réagir beaucoup plus vite à la pluie lorsqu’elle reviendra.
Il faut reconstituer des stocks en mettant en place des cultures complémentaires et réfléchir sur les conduites de cet hiver qui pourraient permettre de réduire les besoins en stocks de fourrage. On peut aussi prévoir d'allonger la période de pâturage cet automne et au printemps suivant . Il existe des céréales sur sols sains peuvant être pâturées en hiver.
Des solutions sont recherchées pour lutter contre la sécheresse de ces derniers mois. On peut lire des conseils sur le site web-agri.fr
05:52 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agriculture, paysan, météo, sécheresse