Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 16 février 2015

Des insectes peuvent-ils tirer profit d'OGM ?

Les insectes peuvent-ils tirer profit de plantes génétiquement modifiées insecticides ? Cette question est issue d’un article scientifique publié en 2014 dans la revue Bulletin of Entomological Research par des chercheurs brésiliens et Monsanto. Ces chercheurs montrent que le maïs MON87701*MON89788 génétiquement modifié pour produire une protéine insecticide favorise le développement d'un lépidoptère non cible, leSpodoptera eridania.

ogm,monsanto,alimentation,sciences,insectes,insecticides,maïs


Les auteurs ont noté que cette chenille se développait davantage quand elle se trouvait en contact avec ce maïs GM Bt. Les auteurs expliquent simplement que ce phénomène n’est pas lié à « la présence de la toxine [Bt] » mais « indirectement aux modifications non souhaitées des caractéristiques de la plante causées par l’insertion du transgène ou des étapes d’amélioration végétale après transformation ». Ce qu’affirment, depuis de nombreuses années, les scientifiques sceptiques vis-à-vis de la transgenèse qui considèrent que l’insertion d’un transgène peut produire des effets connexes non désirés.


Pour en savoir plus, on peut lire l'article sur le site infogm.org

lundi, 07 juillet 2014

Sur la plage les moustiques sont rares

Sur la plage les moustiques sont rares… Ils préfèrent les eaux stagnantes. La femelle moustique pond sur un sol sec dans des “zones humides temporaires”. Lorsqu'il y a submersion du sol par l'eau, les œufs éclosent, donnant naissance à des larves qui deviennent ensuite des moustiques. Les moustiques se déplacent seuls. Les nuées aperçues parfois sur les plages sont composées de chironomes. Ces insectes, qui ne volent qu'en collectif, ressemblent fortement à des moustiques, mais ne piquent pas. Selon Jean-Claude Mouret, de la coordination opérationnelle de l'EID Méditerranée (Entente interdépartementale pour la démoustication du littoral), il suffit qu'un ou deux Aedes caspius se cachent dans un nuage de chironomes, pour créer la confusion et faire croire que c'est un nuage de moustiques.

moustique,santé,plage,mer,méditerranée,insectes,insecticides


Il existe 3 000 espèces de moustiques dans le monde, 50 dans le Languedoc-Roussillon. Seule une dizaine pique. Les plus visibles sont l'Aedes caspius et le Culex pipiens, un moustique urbain. Les hommes de Jean-Claude Mouret, présents sur le terrain, déposent préventivement du produit bio anti-larvaire afin d'éviter des baby-boom de moustiques.

Source : midilibre.fr

vendredi, 07 mars 2014

Une nouvelle étude du professeur Séralini

Une nouvelle étude, publiée dans la revue Biomed Research International est signée du professeur Séralini de l'université de Caen et du Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (Criigen). Elle a été réalisée in vitro sur cellules humaines sur neuf des "principaux" pesticides utilisés dans le monde: trois herbicides (Roundup, Matin El, Starane 200), trois insecticides (Pirimor G, Confidor, Polysect Ultra), et trois fongicides (Maronee, Opus, Eyetak). Elle conclut que sur 9 de ces pesticides, "8 formulations sont clairement en moyenne des centaines de fois plus toxiques que leur principe actif", et pointe du doigt les adjuvants qui "sont souvent gardés confidentiels et sont déclarés comme inertes par les fabricants".

insecticides,herbicide,fongicide,roundup,monsanto,sciences,santé,cellules,jardinier,agriculture


Avant mise sur le marché, seuls les effets de la substance active sont évalués et non ceux des produits commercialisés auxquels ont été ajoutés des adjuvants. Gilles-Eric Séralini a déclaré à l'AFP : nous avons étendu les travaux que nous avons faits avec le Roundup et montré que les produits tels qu'ils étaient vendus aux jardiniers, aux agriculteurs, étaient de 2 à 1000 fois plus toxiques que les principes actifs qui sont les seuls à être testés in vivo à moyen et long terme.

Source : rtbf.be

jeudi, 27 février 2014

Des filets pour stopper les pulvérisations d'insecticides

Afin de nourrir la population urbaine croissante en Afrique sub-saharienne, la production de légumes est en pleine expansion. Pour protéger les cultures contre les ravageurs, les petits exploitants pratiquent une lutte chimique intensive qui pollue l'environnement et menace la santé publique. Afin d’éviter l’utilisation de pesticides, une équipe de scientifiques de plusieurs institutions a testé avec les petits agriculteurs au Bénin et au Kenya l’utilisation de filets placés sur les légumes.


Ces filets simples et faciles d’utilisation ont permis de réduire de 70 à 100 % les pulvérisations d'insecticides pour les cultures de choux et de tomates. Les filets améliorent également la qualité des légumes et le rendement des cultures. Ils peuvent être réutilisés pendant cinq ans sur différentes cultures. La société tanzanienne A à Z Textile Mills peut produire, distribuer et recycler ces filets dans la région. La recherche travaille désormais à renforcer l’effet protecteur des filets contre les petits insectes qui peuvent passer à travers les mailles.


Le projet, intitulé BioNetAgro, a été mené par le Cirad et Michigan State University en partenariat avec KARI (Kenya), Egerton University (Kenya), Icipe (Kenya), INRAB (Bénin), Université Abomey Calavi (Bénin), ONG APRETECTRA (Bénin), A to Z Textile Mills (Tanzanie)

jeudi, 23 janvier 2014

Imposer aux vignerons le passage d’un insecticide

En réaction à la convocation au tribunal des vignerons faisant suite aux arrêtés préfectoraux imposant le passage d’un insecticide sur des vignobles de Bourgogne pour éradiquer la cicadelle vectrice de la maladie de la flavescence dorée, plusieurs organisations déclarent soutenir et défendre les viticulteurs qui refusent cette obligation de traitement insecticide systématique. Les pulvérisations d’insecticides ont été rendues obligatoires sur de vastes zones géographiques malgré l’absence de diagnostic préalable sur la présence avérée ou non de flavescence.

insecticides,vigne,viticulture,environnement,vin bio,santé,insectes


Envisager la gestion sanitaire d’une maladie uniquement par l’objectif d’éradication de l’insecte et donc des traitements systématiques n’est pas en accord avec notre conception du vivant et est illusoire. Ces traitements systématiques, qui n’ont d’effets que ponctuels et à court terme, vont réduire à néant le résultat de nombreuses années de travail pour mettre en place un écosystème équilibré favorisant l’autorégulation des maladies et du parasitisme.

Source : generations-futures.fr

samedi, 19 janvier 2013

3 insecticides néfastes pour les abeilles

Trois insecticides néonicotinoïdes, la clothianidine, l'imidaclopride et le thiaméthoxame, présentent des risques élevés pour les abeilles, selon une étude de l'Autorité européenne de sécurité des aliments, l'EFSA. Mandatée par la Commission européenne, l'institution s'est penchée sur les effets aigus et chroniques des trois substances, en traitement des semences ou en granulés, sur le comportement des abeilles, la survie des colonies et leur développement, ainsi que sur les larves et les risques engendrés par des doses sublétales.

abeilles,apiculture,insecticides,semences,environnement,scien


Certaines utilisations - en traitement de semences ou en granulés – entraîneraient des impacts pour les abeilles. Ils seraient liés à leur exposition au pollen et au nectar, à l'émission de poussières au moment du semis ou à la guttation de la plante, notamment sur le maïs. Publiée dans la revue Science, une étude d'équipes de recherche française a également mis en évidence le rôle d'un insecticide de la famille des néonicotinoïdes, le thiaméthoxam, dans le déclin des abeilles. Ce dernier perturberait leur orientation et leur capacité à retrouver la ruche. Ces travaux devraient être complétés par des tests en plein champ.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site actu-environnement.com

mercredi, 11 avril 2012

Apparition de résistances de certains insectes

Des plantes transgéniques comme les maïs MON810, MON863 ou MON88017, tuent les insectes en exprimant une protéine insecticide. La mise en culture de telles plantes insecticides est l’objet de plusieurs controverses, notamment sur le risque d’apparition de résistances de certains insectes. Pour limiter ce risque, plusieurs mesures ont été prises comme l’implantation obligatoire, au sein d’un champ de plantes génétiquement modifiées insecticides, de zones dîtes « refuges », cultivées avec des plantes non GM afin de diminuer l’exposition des insectes cibles aux toxines et donc de limiter cette apparition de résistance.

insecticides,insectes,maïs,amérique,monsanto,sciences,environnement,agriculture

Si pendant plusieurs années, les promoteurs des PGM ont affirmé qu’aucun cas d’apparition de résistance chez des insectes cibles n’avait été observé, ce n’est plus le cas depuis la publication d’une étude réalisée par l’équipe du Pr. Gassmann en 2011. Ainsi pour 22 entomologistes américains, les plantes transgéniques insecticides pourraient être à la base d’importants problèmes agricoles. Ils tirent la sonnette d’alarme suite à l’apparition d’insectes résistants à la protéine insecticide Bt Cry3Bb1. Dans une lettre adressée au ministre de l’Environnement début mars, ils demandent à l’administration que la situation soit considérée comme urgente et que la lutte contre les parasites relève d’une approche intégrée ne reposant pas sur une une seule tactique, comme le tout transgénique.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site infogm.org

vendredi, 13 janvier 2012

Une fausse bonne idée

A l'origine, dans les années 80, l'introduction de la coccinelle asiatique (harmonia axyridis) paraissait une bonne idée pour lutter contre les pucerons et eviter l'emploi d'insecticides. Une coccinelle asiatique adulte est capable de manger 90 à 270 pucerons par jour. Dans les années 90, elle est commercialisée au nom de la lutte biologique. Son cout de production est moins élevé que celui des espèces locales.

coccinelle,coccinelles,potagers,agriculture biologique,insectes,insecticides

Il est difficile de distinguer la coccinelle asiatique de certaines espèces locales. Certaines coccinelles asiatiques n'ont pas de tâche et d'autres en possèdent de 1 à 9 points. Elles sont de grande taille, supérieure à 7mm, de couleur variable allant du jaune orangé au rouge. Certaines sont mêmes noires.

Depuis quelques années on se rend compte que son acclimatation est remarquable en Belgique, en Allemagne, dans le Nord puis l'Est de la France. Mais sa prolifération s'effectue aux dépend des espèces locales avec lesquelles elle entre en compétition pour l'alimentation et l'espace. Les espèces indigènes régressent d'autant que la coccinelle asiatique peut s'en prendre à leurs larves qu'elle dévore. Cette introduction se révèle comme une fausse bonne idée.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site passionvegetale.fr

dimanche, 24 juillet 2011

Préserver la biodiversité tout près de nous

Hugo nous propose de préserver la biodiversité tout près de nous, dans notre jardin. A travers notre manière de jardiner, les produits que nous utilisons ou non, les petits aménagements que nous faisons, nous pouvons nuire à la diversité des espèces qui peuplent notre environnement immédiat ou, au contraire, la favoriser.


La biodiversité - l'arche d'Hugo par e-graine

lundi, 06 juin 2011

Le purin d'ortie pour éviter les pesticides

Le purin d’ortie peut être utilisé en préventif et en curatif au printemps et en été sur les plantes potagères.

 Le plan Ecophyto 2018 a pour objectif de réduire de 50% les quantités de pesticides utilisés en agriculture. Dans ce cadre, la vente de préparations naturelles issues d'un savoir-faire traditionnel, comme le purin d'ortie a été autorisée en avril dernier pour les agriculteurs. Le purin d'ortie est une préparation fort utile au potager ou au jardin d'ornement tant par ses qualités d'engrais naturel que d'antiparasite.

Le purin d’ortie est un Insecticide et fertilisant, très riche en oligo-éléments, vitamines et minéraux. Le purin d’ortie est utilisé en action préventive, activateur de croissance, il fortifie la plante et améliore sa résistance naturelle contre les maladies cryptogamiques. En traitement curatif contre les attaques d´insectes, utilisé aussi contre la courtilière. 

jardiner bio,jardins,jardinage,pesticides,insecticides

On peut aussi préparer de nombreux extraits végétaux, à l’ortie mais aussi avec 23 autres plantes comme la prêle, la fougère, la consoude ou le pissenlit. Une aide indfispensable aux jardiniers pour éviter d'utiliser des insecticides et pesticides au jardin.

On peut commander ce livre sur le site fermedesaintemarthe.com

lundi, 11 octobre 2010

Un guide de référence pour tous les jardiniers

Le calendrier lunaire 2011 est un guide de référence pour tous les jardiniers. C’est un ouvrage annuel diffusé depuis 1978.

calendrier-lunaire-2011.jpg

Son but est de proposer une utilisation concrète des influences lunaires pour connaître les meilleures périodes pour semer, planter, repiquer et entretenir les plantes potagères, les fruitiers, les fleurs. Parmi les thèmes abordés, on peut découvrir la gestion du compost, l'utilisation des purins, tisanes, insecticides, fongicides et le traitement des mauvaises herbes.

calendrier-lunaire-2011-01.jpg

Dans d'autres domaines, comme l’apiculture, la viticulture et la sylviculture, il est aussi recommandé de travailler en harmonie avec la Lune.

On peut le commander sur le site fermedesaintemarthe.com

vendredi, 10 septembre 2010

Neuf produits chimiques toxiques interdits

Neuf produits chimiques toxiques ont été ajoutés à la liste noire des polluants organiques persistants (POP) par la Convention de Stockholm qui vise à éliminer une série de produits chimiques industriels présents dans certains biens de consommation courante et dont le caractère toxique et nocif pour la santé et la sécurité des êtres humains et l'environnement.

Les premiers POP visés par la Convention comprennent des pesticides, des produits chimiques industriels dont le PCB et des produits indirects, les dioxines et les furanes.

Les neufs produits ajoutés sur la liste noire de la Convention sont essentiellement des pesticides, ignifuges et insecticides très utilisés dans le monde. Leur production et leur utilisation sont désormais interdites, mêmes si certaines exceptions sont admises, à condition que les pays concernés s'en justifient.

 

pesticides_combinaison.jpg

Les neuf nouveaux produits chimiques interdits sont :

 

  • Le Bêta-hexachlorocyclohexane

  • Le chlordécone, un pesticide principalement utilisé dans l'agriculture, très toxique pour les organismes aquatiques

  • L'Hexabromobiphényle, utilisé comme retardateur de flamme dans les peintures

  • L'octabromodiphényléther, utilisé comme additif retardateur de flamme

  • Le Lindane, un insecticide utilisé pour le traitement du bois, pour les semences et le traitement des sols, il sera toutefois encore autorisé pour le traitement des poux et de la gale

  • L'Alpha-hexachlorocyclohexane, un sous-produit du lindane

  • Le Pentachlorobenzène, très toxique pour les organismes aquatiques

  • Le perfluorooctane sulfonique, utilisé dans l'industrie des semi-conducteurs pour les composants électroniques, pour l'imagerie photo, les fluides hydrauliques et les textiles

  • L'éther diphényle pentabromé, utilisé comme additif pour les retardateurs de flamme et très toxique pour la faune.

 

 

lundi, 21 décembre 2009

La brosse à légumes est un outil du savoir manger sain

La brosse à légumes est un outil de base du savoir manger sain.

Plusieurs éléments peuvent contaminer les légumes : des moisissures, des pesticides, des insecticides, des bactéries, de la terre. D'où la nécessité que l'on ressent de les éplucher. Cependant, en les épluchant, on perd les éléments nutritifs et les vitamines contenus dans les épluchures.

brosse-legumes.png

Une autre méthode existe. Tout d'abord, il faut toujours laver les légumes pour les débarrasser de la terre et de toute trace de salissure mais aussi pour diminuer le plus possible la quantité de pesticides et d'insecticides si ce ne sont pas des légumes Bio, Ensuite on les frotte avec une brosse à légumes. C'est l'outil adapté pour préserver la qualité nutritive des fruits et légumes tout en les nettoyant en profondeur. On utilise de préférence une brosse avec 2 duretés de fibres car toutes les peaux des fruits et légumes ne réclament pas un même traitement.

mercredi, 26 août 2009

l’Abeille, sentinelle de l’environnement

L’Union Nationale de l’Apiculture Française organise le prochain congrès international d’Apiculture APIMONDIA à Montpellier du 15 au 20 septembre 2009.

apimondia02.jpg

Ce rendez-vous mondial des apiculteurs et scientifiques du monde entier avec plus de 10 000 participants attendus, a pour thème cette année : « l’Abeille, sentinelle de l’environnement » une occasion de présenter et de développer ce programme en France et au plan international.

Au travers de ce programme national de sensibilisation, c’est la survie de l’abeille et de l’Apiculture dans nos campagnes que l’UNAF défend et soutient avec détermination. Sensible à la qualité de son environnement, les abeilles qui contribuent à la pollinisation de 80% des espèces de plantes à fleurs et à fruits de notre planète, soit plus de 200 000 espèces, ont un rôle essentiel dans le maintien de notre biodiversité. Selon les dernières données de l’INRA, 35% de la quantité de notre alimentation et 65% de sa diversité dépendent de la pollinisation par les abeilles. L’Abeille est la première victime des insecticides et pesticides neurotoxiques systémiques utilisés en agriculture, elle est l'insecte le plus exposé aux diverses pollutions.

abeille-courdimanche.pngParmi les partenaires de cette année 2009, on trouve 6 Bases de Loisirs de la Région Île-de-France et la ville de Courdimanche. Afin de participer à la préservation des abeilles et de la biodiversité, la ville de Courdimanche s'est engagée dans le programme "Abeille, sentinelle de l'environnement", aux côtés de l'Union nationale de l'apiculture française. En ce mois de juin 2009, un rucher composé de six ruches a été installé en bordure du village ancien. Ces ruches sont pour l’instant jeunes, elles comptent environ 20000 abeilles chacune. Elevés dans l’Oise, les essaims sont issus d’une variété slovène, l’abeille carnica, réputée moins défensive que l’abeille noire indigène et donc particulièrement adaptée aux actions pédagogiques et à la formation. La population totale du rucher pourrait atteindre rapidement 240000 abeilles. C’est en 2010 qu’on attend le premier miel disponible pour les habitants de Courdimanche, car celui que les abeilles produiront cette année servira à leur propre installation.

jeudi, 30 juillet 2009

Les alliés inattendus et familiers du jardinier

rouge-gorge.jpgLes oiseaux sont une aide précieuse pour le jardinier.

Ils peuvent détruire, sans que l'on ait recours aux insecticides, toutes les Piérides qui prolifèrent sur les choux. Une hirondelle avale chaque jour 20g d'insectes, ce qui correspond à son poids.
Le rouge-gorge engloutit chaque jour, araignées, chenilles, punaises, soit environ 15g d'insectes, l'équivalent de son poids.

 

carabe-dore.jpgLe carabe doré, cousin des coccinelles consomme chaque nuit son poids en limaces. La guêpe se nourrit d'un millier de chenilles et de pucerons durant sa vie très courte en comparaison du crapaud qui vit entre 10 et 40 ans et qui fait chaque nuit un festin de limaces et escargots. Si les conditions lui sont favorables, il reviendra chaque année pour prêter main forte au jardinier qui aura su l'accueillir. Le hérisson peut aussi être un fidèle des lieux s'il trouve un tas de bois dans un endroit un peu sauvage du jardin. Il consommera, chaque nuit, 80g de chenilles, mille-pattes et escargots.

dimanche, 06 juillet 2008

La vie dans un potager BIO VI (dernier épisode)

Résumé de l’épisode 5 :

 La demoiselle aux yeux d'or, née la nuit dernière, mène sa vie. jardin-bretagne5-01.png
Ses fleurs préférées pour son repas sont les roses et l’aubépine. Elle se dirige vers les choux et  pond ses œufs au bout d’un petit pédoncule. Des larves tueuses de pucerons naissent, se métamorphosent en cocons puis en demoiselles adultes.

La grande serre est envahie de mouches blanches. Philippe, le jardinier, a acheté des guêpes parasitoïdes qui portent des centaines d’œufs.
jardin-bretagne5-03.pngCes mini-guêpes se mettent tout de suite au travail en inoculant un œuf microscopique dans chaque larve de mouche blanche. Nourrie par l’intérieur du corps de cette larve, la larve de guêpe se développe. Une nouvelle guêpe voit le jour. Les mouches blanches sont éradiquées en moins d’une semaine.

Un campagnol s’installe dans le potager, caché à 30cm du sol dans un souterrain aux nombreuses galeries.
jardin-bretagne5-04.pngLa nuit, guidé par l’odeur, il se dirige vers les carottes. La fille du jardinier découvrant les carottes rongées, installe un piège à clapet dans la galerie menant à la cachette du campagnol. Il l’évitera jusqu’au jour où la gourmandise sera la plus forte, le poussant à reprendre le chemin des carottes. Les mangeurs de légumes finissent toujours par se faire prendre. Le campagnol sera exilé lui aussi.
Fin août, des orages éclatent, arrosant le potager.

Episode 6 : Annick et Philippe, sûrs de leurs animaux assistants jardiniers, réalisent de drôles d'expériences...

 

dimanche, 29 juin 2008

La vie dans un potager BIO V

Résumé de l’épisode 4 : En août, il fait une chaleur accablante dans le potager familial. Les légumes se gorgent de lumière et fabriquent de la chlorophyle. Le potager, un jardin pas comme les autres, est généreux cette année.
jardin-bretagne4-04.png Pour manger des légumes sains et pour ne pas transformer son jardin en désert, aucun insecticide chimique n’est utilisé. Certains insectes sont amis des jardiniers. Une mini-guêpe est spécialisée dans l’attaque des pucerons qui sucent la sève des légumes. Avec son arrière-train, elle inocule un œuf mortel dans l’abdomen des pucerons qui ne se défendent jamais. L’œuf se développe à l’intérieur du puceron avant de se métamorphoser en mini-guêpe. Au cours de sa vie cette guêpe inocule entre 200 et 300 pucerons.
jardin-bretagne4-02.png La jardinière amène une ruche de bourdons au milieu des fraises et des tomates. Ils sont irrésistiblement attirés par la couleur et l’odeur des fleurs qu’ils butinent, s’enveloppant de pollen. Ainsi récolté et amené dans la ruche, le pollen est mélangé à de la salive et constitue le repas exclusif des larves. Ces bourdons permettent la pollinisation des fleurs de ces légumes, ce qui augmente leur nombre.
Chaque nuit les animaux s’activent et s’affrontent. Des centaines de pucerons sucent la sève d’un chou mais une Chrysope, une demoiselle aux yeux d’or, se développe et naît tout près.
jardin-bretagne4-03.pngDes fils de soie sont tendus. Les araignées ou Argiopes, tendent des pièges à des dizaines d’insectes volants ennemis des légumes. Mais ces auxiliaires du jardinier ne suffisent pas et ces plantes sélectionnées par les hommes demandent d’autres interventions. Des cartons jaunes piègent les mouches blanches qui attaquent d’abord les tomates puis les autres légumes. Leur présence dans la serre est une malédiction car elles sucent la sève, recouvrent les feuilles de leurs déjections et se reproduisent à toute vitesse. Heureusement arrivent des punaises qui raffolent des larves de mouches blanches…

Episode 5 : La demoiselle aux yeux d'or, née la nuit dernière, mène sa vie...

 

dimanche, 22 juin 2008

La vie dans un potager BIO IV

 En cette fin du mois de juillet, la suite des aventures dans le potager de la famille Aublac-Fiche, situé en plein coeur du bocage breton à Cast, petit village du Finistère Sud.

Résumé du troisième épisode :

Annick relève ses pièges une fois par jour. Pour éviter l’utilisation de produits chimiques, les limaces ramassées à la main sont exilées dans une prairie. De nouveaux trous dans les feuilles de pommes de terre : les larves de doryphores oubliées se sont développées et sont aussi voraces que leurs parents. Elles sont, elles aussi, ramassées systématiquement.
jardin-bretagne-mulot-03.pngLe mulot du pommier revient dans le potager du fils des jardiniers pour déguster les fraises. Le piège avec le fromage sera de nouveau en place et cette fois-ci le mulot est exilé trop loin du potager pour retrouver son chemin. Arroser, permet de vérifier la santé des fleurs. A cette occasion, la fille des jardiniers aperçoit dans les feuilles de dahlias des trous creusés par les forficules ou perce-oreilles. Pour les piéger, elle installe des pots de fleurs remplis de paille qui leur serviront de refuge pour la nuit. Exilés dans les rangs de choux, ils aideront le jardinier à se débarrasser des pucerons. Ils passent du statut d’insectes nuisibles à celui d’auxiliaires du jardinier.
jardin-bretagne-chenille.pngLes feuilles de fenouil au goût d’anis sont dévorées par les chenilles de machaons qui sont des papillons protégés. Ces chenilles sont laissées en place car elles n'attaquent pas la partie comestible du légume. Fin juillet, les pucerons s’agitent car un prédateur redoutable arrive : la coccinelle. Dans un jardin biologique, la loi animale, guerre sans merci, est une précieuse aide pour le jardinier.

Episode 4 : En août, il fait une chaleur accablante dans le potager familial. Les légumes se gorgent de lumière et fabriquent de la chlorophyle...

 

 

dimanche, 15 juin 2008

La vie dans un potager BIO III

La suite des aventures dans le potager de la famille Aublac-Fiche, situé en plein coeur du bocage breton à Cast, petit village du Finistère Sud. 

Résumé du deuxième épisode : après les mois de mai et juin qui ont vu les légumes du potager se développer, le 2 juillet, d'autres dangers s'annoncent.
jardin-bretagne3-01.pngUn joli petit papillon blanc, le Piéride, a pondu 80 œufs sur une feuille de chou. Les 80 chenilles qui naîtront, mangeront le chou jour et nuit. Pour s’en débarrasser, Annick la jardinière, a préparé un mélange de Bacillus Thuringiensis qu’elle pulvérise sur les choux. Cette bactérie provoque chez les chenilles une maladie mortelle, tout en épargnant les autres insectes. Trois jours plus tard, ce sont les pommes de terre qui sont envahies de doryphores dont l’appétit est sans limite. Le fils des jardiniers alimente le compost familial, usine de recyclage où travaillent jour et nuit, entre autres, des lombrics spécialisés différents de ceux rencontrés en pleine terre. Avant de se coucher, Annick ramasse de la sauge pour son infusion. Elle rencontre une femelle crapaud qui travaille pour elle en éliminant les insectes nuisibles. Le mulot du pommier fait son tour par le compost, interrompu par une averse nocturne.
jardin-bretagne3-02.png Annick repère les doryphores qu’elle ramasse systématiquement mais elle oublie les œufs pondus sous une feuille et qui donnent naissance à de minuscules larves très voraces. Pendant ce temps, les feuilles de noisetier sont dévorées par les chenilles Tantrèdes. Elle piège les limaces, qui s’attaquent chaque nuit au carré de carottes, avec la "planche à pommes de terre" ou avec des coupelles remplies de bière. La nuit suivante, sur la route des carottes, de nombreuses limaces meurent d’avoir trop bu de bière, d’autres se régalent des morceaux de pommes de terre et restent sous la planche au petit matin...

 Troisième épisode : Annick n'a plus qu'à relever ses pièges une fois par jour. Les deux dernières semaines de juillet semblent plus tranquilles...

 

dimanche, 08 juin 2008

La vie dans un potager BIO - II

Résumé du premier épisode :
En avril, Annick la jardinière est de retour dans le potager après plusieurs mois de calme absolu. En Bretagne, les nuits d’avril sont encore fraîches et dans la serre Annick installe ses graines dans de petits pots de terre.
jardin-bretagne1-02.pngVers 20h, le mulot du pommier, qui sent tout et qui voit tout, se réveille et part pour une exploration. Son nez lui sert de guide gastronomique. La petite serre est alors une boulangerie de luxe qui sent la graine en libre-service. Le lendemain matin, Philippe le jardinier aux grosses chaussures entreprend les semis en pleine terre, profitant d’une petite semaine de beau temps annoncée par la météo. Annick se rend compte qu’elle a perdu 18 graines à cause du mulot et met en place un piège pour emprisonner l’infatigable gourmand. La nuit suivante, le mulot du pommier ne résiste pas à l’odeur hypnotique du gruyère et se retrouve emprisonné puis exilé dans la prairie située à 200m. Après une journée d’errance, le mulot retrouve son potager préféré et son trou au pied du pommier. Il aurait fallu l’éloigner d’au moins 500m pour éviter son retour.
jardin-bretagne1-01.pngUne semaine plus tard, les premières graines ont germé et un autre danger guette les jeunes feuilles de laitue. Ce sont les limaces affamées par l’hiver. Depuis 17 ans, Annick et Philippe n’utilisent pas d’insecticides chimiques aussi, la nuit, ils doivent inspecter le potager et ramasser les gastéropodes qui sont ensuite déposés dans la prairie voisine. Le fumier est arrivé à temps pour la suite des semis en pleine terre. A longueur de temps les lombrics, travaillent, tracent, aèrent, améliorent le sol…

 Deuxième épisode : après les mois de mai et juin qui ont vu les légumes du potager se développer, le 2 juillet d'autres dangers voient le jour...

 Dimanche prochain, le troisième épisode des aventures du potager BIO...