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samedi, 12 janvier 2013

La RT 2012 applicable à tous

Depuis le 1er janvier 2012, toutes les maisons neuves doivent respecter de nouvelles normes en matière d'isolation et de consommation d'énergie. La réglementation thermique (RT 2012) définit 3 objectifs :

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1°) limiter les besoins en énergie, sont concernés le chauffage, le refroidissement et l'éclairage. La RT 2012 valorise la conception bioclimatique, c'est à dire l'éclairage naturel et les apports solaires. Cette nouvelle réglementation doit diviser par 2 à 2,5 les besoins en énergie des bâtiments neufs par rapport à la réglementation précédente. Toutes ces mesures définissent le « besoin bioclimatique », également appelé « Bbiomax ». La valeur moyenne de ce Bbiomax est modulée selon la localisation géographique, l'altitude et la surface habitable.

2°) limiter les consommations de chauffage, de refroidissement, d'éclairage, de production d'eau chaude sanitaire et d'auxiliaires (pompes et ventilateurs). Alors que le Bbio vise à l'optimisation du bâti, le respect de ce deuxième objectif impose le recours à des équipements énergétiques performants. Cette exigence de consommation conventionnelle maximale d'énergie primaire a reçu le nom de « C-max ». Elle ne doit pas dépasser 50 kWh/m2/an d'énergie primaire, seuil modulé lui aussi en fonction de sa localisation et de sa surface.
3°) limiter la climatisation ou assurer un bon niveau de confort en été sans climatisation. la RT 2012 fixe une température à ne pas dépasser sur une séquence de cinq jours. Ce troisième coefficient est appelé « Tic » (température intérieure conventionnelle).

Source : sudouest.fr

samedi, 15 décembre 2012

Quelle consommation énergétique ?

Plusieurs scénarios à l'horizon 2030 et 2050 devraient venir éclairer le débat pour l'élaboration de la loi de programmation de l'énergie. Un comité d'experts va se charger de présenter les principales modélisations. Une hypothèse d'évolution de la consommation devra être arrêtée. Elle servira de base à la trajectoire énergétique.

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Plusieurs pistes sont déjà connues comme privilégier l'efficacité énergétique et la sobriété par la mise aux meilleures normes énergétiques d'un million de logements neufs et anciens par an. L'entrée en vigueur de la RT 2012 dans le résidentiel devrait d'ores et déjà réduire la consommation d'électricité dans le parc neuf et entraîner des reports significatifs en matière d'énergie de chauffage. D'autres réglementations devraient également entraîner une baisse de la demande d'électricité : la disparition progressive des ampoules à incandescence dès 2017 et la hausse du niveau de performance énergétique pour l'électroménager et les appareils électriques. Mais de nombreuses incertitudes pèsent sur la consommation future d'électricité, notamment l'évolution du tissu industriel français. Certains changements sont encore incertains, comme le niveau de développement du parc automobile électrique.

Pour en savoir plus sur ce débat, on peut lire l'article publié sur le site actu-environnement.com

samedi, 10 novembre 2012

Réduire l'effet de paroi froide

L'amélioration de la performance thermique des fenêtres réduit l'effet paroi froide en hiver c'est-à-dire une sensation de froid résultant d'une grande différence entre la fenêtre et la température intérieure. La température ressentie dépend directement de la température des parois et de la vitesse de circulation de l’air. Une paroi froide absorbe le rayonnement chaud du corps et produit une sensation de froid, même avec une température ambiante agréable. A contrario, une paroi chaude délivre une sensation de chaleur au corps. À partir d’une différence de 4°C, l’écart entre la température de l’air et celle des parois devient perceptible.

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Une paroi froide augmente l’inconfort et nécessite une augmentation de la température de l’air pour atteindre la zone de confort. La réduction de cet effet permet de baisser la consigne de température de chauffage de 20°C à 19°C. Selon certains experts, un degré de moins représente environ 7 % d'économie sur la facture, sachant que la bonne température pour une pièce se situe entre 16 °C et 19 °C. Cet effet de paroi froide est également à l'origine de la condensation, et donc d'humidité dans la maison.

Source : infoenergie69.org

samedi, 13 octobre 2012

Le marché des poêles à bois se porte bien

Selon une étude Xerfi, le marché des poêles à bois se porte bien. La filière du chauffage au bois constitue une des réponses les plus pertinentes pour alléger les consommations d'énergies classiques. Le soutien du gouvernement à travers des aides publiques comme le crédit d'impôt développement durable, a encouragé cette filière. La réglementation thermique RT 2012 pourrait encore venir appuyer un peu plus la filière, selon l'étude Xerfi. En vigueur à partir du 1er janvier 2012, elle impose une consommation d'énergie primaire moyenne de 50 kWh/m²/an, contre 150 kWh/m²/an environ avec la RT 2005.

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Conscients du marché, les fabricants d'appareils de chauffage au bois se sont efforcés de se calquer aux critères de cette nouvelle réglementation. Par exemple, la RT 2012 exige une limite de perméabilité à l'air de la maison qui correspond à un débit de fuite maximum de 0,6 m3/h sous une pression de 4 Pascal, pour une maison individuelle. "Les fabricants (...) ont notamment mis sur le marché des poêles et inserts étanches qui ne consomment pas l'air ambiant à l'intérieur de l'habitat pour générer la combustion, mais s'approvisionnent directement à l'extérieur via une alimentation directe, précise Flavien Vottero, expert sectoriel chez Xerfi, grâce à cette entrée d'air spécifique, ils fonctionnent sans faire pénétrer de l'air froid dans la pièce".

Source : actu-environnement.com

vendredi, 03 août 2012

Les algues ont la même valeur énergétique que le charbon

Le concept de l'entreprise Ennesys est de produire de l'énergie en dépolluant les eaux usées, et le faire sans utiliser de surface au sol. Un photoréacteur en plastique rempli d'eau usée sert de base alimentaire à des micro-algues qui se reproduisent sous l'effet de la lumière. Déposés sur les murs d'un bâtiment, ces panneaux pourraient réduire la consommation d'eau et d'énergie primaire de 80%. Des factures qui se chiffrent en centaines de milliers d'euros par an, voire plus, pour des tours de bureaux.

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 Selon le directeur scientifique de l'entreprise, les algues ont à peu près la même valeur énergétique que le charbon, une grande partie du pétrole qu'on découvre provient d'algues fossilisées. Avec quelques 10000 mètres carrés de ces panneaux, on peut estimer produire jusqu'à 150 tonnes d'algues par an. De plus les eaux traitées par ce processus peuvent être réutilisées pour alimenter les chasses d'eau et  les panneaux offrent un bouclier thermique, une alternative à des coûteux dispositifs d'isolation ou aux panneaux photovoltaïques. Les résidus secs seraient eux brûlés pour faire du chauffage ou de l'électricité.

Sources : rts.ch

samedi, 02 juin 2012

Une serre sur les toits

Depuis que les hommes se sont construits des habitations, leur première préoccupation a été de se protéger des intempéries. Les toitures ont d'abord été conçues pour les abriter de la pluie. Elles devaient donc être étanches et pentues pour évacuer l'eau. Mais la situation a changé, la population a dépassé 7 milliards d'habitants, l'artificialisation des espaces naturels devient un phénomène préoccupant. En France, elle augmente de 6000 km2 par an. Les nouveaux enjeux environnementaux amènent à reconsidérer les fonctions des toitures.

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Par exemple, en les recouvrant de terre, elles peuvent devenir des espaces naturels et produire des légumes pour les habitants. Mohamed Hage a créé la ferme Lufa sur un toit d'immeuble de bureaux à Montréal. Il y a installé une serre gigantesque de 3000 m2. C'est la plus grande serre potagère du monde. Elle emploie 19 personnes et produit essentiellement des tomates, des salades et des fraises. Sa production est vendue à près de 1000 familles du voisinage sous la forme de panier hebdomadaire. Sa serre utilise moins d'énergie qu'une serre traditionnelle puisqu'elle récupère la chaleur de l'immeuble. En retour, la serre facilite l'isolation du bâtiment. La production étant locale, l'économie se fait aussi sur le transport. C'est donc un concept économiquement viable et donc reproductible.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site agoravox.fr

mercredi, 25 avril 2012

L'utopie des castors

En 1948, 150 jeunes gens, soutenus par Etienne Damoran, jeune prêtre-ouvrier bordelais, se lancent dans la construction de leurs propres mains une « Cité-modèle », voire une société idéale. La « Cité des Castors » voit le jour à Pessac, dans la banlieue de Bordeaux : 150 habitations pourvues de tout le confort, une communauté de vie : autogestion dans l’approvisionnement de l’eau, pour le tout-à-l’égout, mise en place d’une coopérative d’approvisionnement alimentaire, de services collectifs.

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Le dimanche 24 octobre 1948, une quarantaine de jeunes-gens commençaient le débroussaillage d’un terrain situé à la limite des dernières maisons, juste là où apparaissent les premiers pins de la forêt. Leur courage fût récompensé puisqu’ils parvinrent à leurs fins et bâtirent ensemble la Cité de leurs rêves.

Pour en savoir plus, on peut se connecter sur le site cites-castors.com

mardi, 07 février 2012

Tarifs d'achat photovoltaïque encore à la baisse.

Pour le troisième trimestre consécutif, les tarifs d'achat photovoltaïque sont à la baisse. Le cadre réglementaire publié le 5 mars 2011 prévoit désormais une fixation de tarifs trimestrielle et fonction du niveau de raccordement du trimestre précédent.

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Après avoir examiné les bilans des demandes de raccordement transmis par les gestionnaires de réseaux publics d'électricité, la Commission de régulation de l'énergie a publié les nouveaux tarifs pour la période qui court du 1er janvier au 31 mars 2012. La baisse des tarifs pour les bâtiments à usage principal d'habitation est de 4,5 %. Les tarifs d'achat pour les installations intégrées au bâti situées sur un bâtiment à usage principal autre qu'un usage d'habitation diminuent de 9,5 %.

Ainsi, depuis mars 2011, date de la fixation du nouveau cadre réglementaire, les tarifs d'achat ont baissé de 16,37 % pour le résidentiel intégré au bâti et de 25,89 % pour les autres installations. Rappelons que cette baisse s'ajoute à la baisse pratiquée lors de l'installation de ce nouveau cadre : les tarifs d'achat avaient alors été abaissés de 20 % en moyenne par rapport aux tarifs pratiqués avant le moratoire (environ 10 % pour l'intégré au bâti résidentiel à environ 75 % pour certains projets intégrés au bâti hors habitation).

Pour connaître les nouveaux tarifs, on peut se connecter sur le site actu-environnement.com

samedi, 04 février 2012

Espace réservé au stationnement des vélos

Selon la publication d'un arrêté au Journal officiel du 23 février, pris pour application du décret du 25 juillet 2011, l'espace réservé au stationnement des vélos doit comporter "un système de fermeture sécurisé et des dispositifs fixes permettant de stabiliser et d'attacher les vélos par le cadre ou au moins une roue". Cet espace "doit être couvert et éclairé, se situer de préférence au rez-de-chaussée du bâtiment ou à défaut au premier sous-sol et accessible facilement depuis le(s) point(s) d'entrée du bâtiment".

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Pour les bâtiments d'habitation, l'espace doit posséder "une superficie de 0,75 m² par logement pour les logements jusqu'à deux pièces principales et 1,5 m² par logement dans les autres cas, avec une superficie minimale de 3 m²". Pour les bâtiments à usage de bureaux, l'espace doit posséder "une superficie représentant 1,5% de la surface de plancher". Cet espace peut être constitué de plusieurs emplacements.

mercredi, 25 janvier 2012

La pierre blonde d'Aquitaine

La pierre de bordeaux est une pierre tendre, un calcaire proche du tuffeau des Pays de Loire. Elle est exploitée depuis les Romains. En 1848, dans un rayon de cinquante kilomètres autour de Bordeaux, on dénombrait près de 600 carrières. Ces exploitations ont été abandonnées dans les années 1920 quand le développement des transports a permis l'utilisation de matériaux plus faciles à mettre en oeuvre. Actuellement quatre carrières sont encore exploitées pour la restauration des immeubles du Centre-ville de Bordeaux.

Sur le plan technique, la pierre blonde d'Aquitaine est un bon isolant phonique mais ses performances thermiques sont faibles. l'utilisation d'un doublage isolant intérieur est indispensable pour les murs les plus exposés bien que la tendance actuelle soit de nettoyer ces murs pour faire réapparaître cette belle pierre blonde et lumineuse.

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La ville de Bordeaux consacre un espace dédié aux métiers de la pierre, à la construction et à son rôle dans l’architecture de la ville. La Porte Cailhau, construite en 1494, a été choisie pour recevoir cette mémoire qui constitue une partie essentielle à la compréhension du patrimoine de la ville. Jean Missegue, descendant d’une lignée de tailleurs de pierre, a lègué à la ville une partie de sa collection d’outils et de documents consacrée au métier de tailleur de pierre.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site bordeaux.fr

samedi, 07 janvier 2012

Une nouvelle étiquette environnementale

Une nouvelle étiquette environnementale est obligatoire à compter du 1er janvier 2012. Elle est destinée à alerter les acheteurs sur les émissions polluantes des matériaux de décoration et d'ameublement. Les produits concernés par cette nouvelle réglementation sont les produits de construction ou de revêtement de parois, amenés à être utilisés à l’intérieur des locaux, ainsi que les produits utilisés pour leur incorporation ou leur application. Sont ainsi concernés cloisons, revêtementsde sols, isolants, peintures, vernis, colles, adhésifs, etc, dans la mesure où ceux-ci sont destinés à un usage intérieur.

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L'étiquette classe les niveaux d'émanation : de A+ (faibles émissions) à C (fortes émissions), pour informer le consommateur sur ce qu'il risque de respirer à plus ou moins forte dose : xylène, toluène, formaldéhyde, triméthylbenzène.

On peut réécouter l'émission de France-info sur ce sujet

jeudi, 27 octobre 2011

La pierre de Bordeaux

Une équipe de France 3 Aquitaine a rencontré la géologue Michèle Caro, dans la carrière de Frontenac, la dernière de l'Entre-deux-Mers encore en activité. selon la géologue, cet endroit est le dernier encore en activité dans l'Entre-deux-Mer. On appelle ça la pierre de Bordeaux, mais le véritable nom de cette roche, c'est le calcaire à astéries, que l'on trouve entre la Garonne et la Dordogne. Il y a quelques millions d'années, l'océan recouvrait les terres, ce qui explique la richesse du sous-sol. A partir du XVIe siècle, de nombreuses carrières ont exploité cette pierre si caractéristique, et dont l'histoire est intimement liée à celle de Bordeaux. Aujourd'hui, elles ont presque toutes fermé. On s'en sert encore pour des rénovations, mais la quantité produite est infime. Par contre, tout le Bordeaux historique a été bâti avec cette pierre.

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Une promenade dans les quartiers bordelais, de Nansouty à la Bastide, permet de se rendre compte de l'omniprésence du calcaire à astéries. À partir de la fin du XIXe siècle, on lui a préféré la pierre des Charentes, moins coûteuse à extraire. Cette période marque le déclin des carrières de l'Entre-deux-Mer. Avec l'association Cap-Terre, Michèle Caro participe cependant à l'effort de vulgarisation des sciences telles que la géologie auprès du grand public. Elle a rédigé une publication intitulée « Promenade géologique à Bordeaux », qui permet de retracer l'histoire de la ville à travers l'histoire de ses pierres. L'émission de France 3 Aquitaine sera diffusée en novembre 2011.

Pour en savoir plus, on peut relire l'article publié dans Sud-Ouest

samedi, 17 septembre 2011

Le patrimoine industriel à sauvegarder

La passerelle Eiffel de Bordeaux est un ancien pont métallique ferroviaire situé sur la Garonne. Elle a été conçue par Stanislas de la Laroche-Tolay et construite de 1858 à 1860 par l'ingénieur Paul Régnauld. Son jeune collaborateur Gustave Eiffel, âgé de 26 ans, assura la conduite des travaux.

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Cette passerelle a permis de relier les réseaux de deux compagnies ferroviaires : la Compagnie des Chemins de fer du Midi et la Compagnie du Chemin de fer de Paris à Orléans. Elle comportait seulement deux voies et créait un goulet d'étranglement responsable de la saturation du trafic à destination ou en provenance du Nord de la France. Un deuxième pont à 4 voies a été réalisé par Réseau ferré de France. Il a été ouvert à la circulation ferroviaire le 11 mai 2008 et permet le passage des TGV. Il a alors été envisagé de détruire la passerelle Eiffel devenue obsolète.

Toutefois l'intervention du directeur du Centre du Patrimoine Mondial de l'UNESCO, Francesco Bandarin, a permis d'interrompre le projet de démolition prévu pendant l'été 2008. La passerelle a finalement été classée au titre des monuments historiques par arrêté du 22 février 2010.

samedi, 30 juillet 2011

Le chemin de fer est un outil des tailleurs de pierre

Le tailleur de pierre utilise des outils adaptés à chaque phase de son travail. Le chemin de fer sert à aplanir une face de pierre tendre ou semi ferme. Mis au point au XIXe siècle pour remplacer le taillant, il a permis de gagner en rapidité d'exécution. L'outil est tenu à deux mains et s'emploie comme un rabot. La matière est retirée uniquement lorsque l'outil est poussé vers l'avant. Son manche est en bois de hêtre.

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Selon l'épaisseur de pierre à enlever, il convient d'utiliser différents types de chemin de fer :

  • Dévorant à lame dentelée neuve
  • Demi-dévorant à lame dentelée usée
  • Polissoir à lame non dentelée.

Les lames du chemin de fer angevin, c'est-à-dire de la région d'Angers, sont parallèles entre elles et perpendiculaires au socle du manche. La matière est retirée lorsqu'il est poussé et également lorsqu'il est tiré.

Aujourd"hui, en architecture, on cherche à remettre en valeur les pierres des maisons anciennes, aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur.

vendredi, 29 juillet 2011

Redécouvrir la pierre

Construire en pierre, s'inscrit complètement dans la démarche de développement durable. La pierre est un matériau par nature écologique, en effet, une part d'énergie minime est nécessaire à son extraction et non pas à sa fabrication, qui elle est naturelle.

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Les déchets de carrière sont le plus souvent retraités et utilisés en granulats. L'eau nécessaire à sa transformation est entièrement recyclée. Certaines boues récupérées sont utilisées pour les amendements agricoles. Même dans le cas d'une déconstruction, un bâti en pierre pourrait être recyclé totalement. Le poids énergétique d'un bâtiment en pierre est donc très bas et la qualité environnementale du bâtiment est par ailleurs assurée.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site du Laboratoire d'études et de reherches sur les matériaux

jeudi, 21 juillet 2011

Un matelas laineux pour isoler

Les isolants à base végétale contiennent jusqu’à 25% de polyester pour lier les fibres végétales. En l’absence de ce liant, il ne serait pas possible d’obtenir un matelas laineux.

Du point de vue de l’impact environnemental, il convient pour tous les produits isolants d’origine végétale, animale, minérale ou organique, d’analyser l’ensemble du cycle de vie depuis les semences, collecte ou extraction des matières premières, jusqu’à la fin de vie du produit dans le bâtiment. Sinon on pourrait avoir un écart de 1 à 3 sur les différents indicateurs environnementaux majeurs. Comme tous les produits de la construction, les isolants, quelles que soient leur famille et leur nature, doivent faire l’objet de Fiches de Déclarations Environnementales et Sanitaires (FDE&S) conformes à la norme NF P 01-010. Ces fiches sont consultables sur la base de données publique www.inies.fr

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La laine de chanvre (chènevotte, partie fibreuse de la plante) est un matériau issu de fibres naturelles. Après défibrage mécanique, les fibres sont conditionnées sous forme de nappes, auxquelles est ajouté un liant à base de fibres de polyester (entre 10 et 25 %) afin de constituer un matelas de fibreux souple et d’assurer la cohésion de ce matelas. Composée suivant sa fabrication de 40 à 80% de fibres de chanvre, elle peut recevoir des additifs comme le coton ou le jute pour compléter sa composition. Les panneaux semi rigides assurent également une isolation phonique efficace. La structure cellulaire de ce matériau naturel, ouverte à la diffusion de vapeur d’eau, lui confère une propriété de régulation hygrométrique des pièces. La laine de chanvre absorbe l’excès d’humidité et la restitue ultérieurement, quand l’atmosphère intérieure est plus sèche. Le climat intérieur des pièces et leur taux d’humidité relative sont optimisés.

Pour en savoir plus, on peut consulter les sites toutsurlisolation.com et isolation-ecologique.com

lundi, 04 juillet 2011

La haute performance énergétique

Le Centre Scientifique et Technique du Batiment (CSTB) propose un outil pour parvenir à une haute performance énergétique dans un bâtiment.
Il faut se connecter sur le site ecoenergies-cluster.fr

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Avec une isolation habituelle on baisse sa consommation de 400 KWh/m2 à 114 : 20cm d'isolation pour le toit, 10cm pour les murs, double vitrage, chaudière récente, ventilation hydro-régulée, panneaux solaires pour l'eau chaude.

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On peut aussi tester d'autres paramètres et observer les économies prévisibles.

mardi, 21 juin 2011

Pour être écologique, il faut créer une densité

La semaine dernière, alors que les usines Renault sont fermées depuis 1992, l'architecte Jean Nouvel a présenté son projet pour l'île Seguin à Boulogne-Billancourt :  cinq tours hautes d'une centaine de mètres, un long jardin couvert sous verrière, des commerces, des cinémas, et des pôles d'art et de musique à chaque extrémité.

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Selon Jean Nouvel, prix Pritzker 2008, "Pour être écologique, il faut créer une densité".


Jean Nouvel par franceinter

Un grand jardin central protégé par une verrière amovible, véritable poumon de l'île, accueillera une végétation spécifique unique à Paris. Ce jardin, conçu par le paysagiste Michel Desvigne, parcourra l'île sur 600 mètres côté Meudon. Les végétaux seront partout.

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mercredi, 01 juin 2011

First, tour la plus haute de France et d'Europe

Inaugurée au début du mois de mai 2011, la tour First, située dans le quartier de la Défense en région parisienne, est devenue la plus haute tour de France et d'Europe. Elle a été construite en 1974 à Courbevoie puis rénovée entre 2007 et 2010. Depuis sa rénovation, la tour First culmine à 231 mètres, ce qui en fait le plus haut gratte-ciel de France, devant la tour Montparnasse (210 mètres), Elle est également la plus haute tour d'Europe. il a fallu plus de 40.000 m2 de verre pour recouvrir la façade du bâtiment. D'une superficie de 87000m², la tour hébergera des bureaux, des locaux techniques, des salles de réceptions et des restaurants.

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 Le record de hauteur de la tour First sera  de courte durée. en effet la tour Phare devrait la dépasser dès la fin de sa contruction, en 2015. Ce futur gratte-ciel, situé également dans le quartier de la Défense, mesurera 296 mètres de haut.

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Pour en savoir plus sur la tour First, on peut consulter le site planet.fr

Situé en bordure de Paris, le quartier de la Défense, emblème des zones de bureaux, représente la plus grande concentration de tours en France. Quel habitat faut-il concevoir pour les années futures. Faut-il, ou non, des immeubles de grande hauteur. On peut revoir les projets des 5 lauréats retenus par l'établissement public pour l'aménagement de la Défense sur le site design.midiblogs.com

mardi, 03 mai 2011

Vers l'autonomie énergétique

 Ce mardi 3 mai 2011, diffusion sur Arte à 20h40 du documentaire de Carl-A. Fechner «La Quatrième Révolution. Vers l'autonomie énergétique» . Le débat qui fait suite à cette enquête, sur le thème «L'énergie autrement», est animé par Thomas Kausch.

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Sur le site de Télérama, on peut lire l'article de Sophie Bourdais : « Et si, dans trente ans, notre autonomie énergétique et la préservation de la planète se trouvaient garanties par l'abandon du pétrole, du gaz, du charbon, du nucléaire, au profit du soleil, du vent, de l'eau, de la géothermie ? Produit grâce aux contributions de ses futurs spectateurs (et de certains de ses « témoins »), La Quatrième Révolution est un film clairement militant. Il a son prophète, feu le député social-démocrate allemand Hermann Scheer, spécialiste des énergies renouvelables. Et ses activistes, à l'origine d'initiatives concrètes : voitures électriques, bâtiments construits ou rénovés en vue d'une efficacité énergétique optimale, stockage de l'énergie produite par les éoliennes et les panneaux photovoltaïques, financement d'installations adéquates dans des pays comme le Mali ou le Bangladesh, où la population n'a pas toujours accès à l'électricité...

Au sein de ce casting enthousiaste, un seul briseur de rêves, le malheureux Fatih Birol, économiste en chef de l'Agence internationale de l'énergie, dont la préférence affichée pour le nucléaire, qui « permet de fournir de l'électricité sans danger », se heurte bien malgré lui, en mai 2011, à ce que nous appellerons l'effet Fukushima. En bref : cette vision optimiste d'un avenir énergétique paisible, égalitaire et écologique, a tout pour séduire. Il semblerait toutefois - d'autres enquêtes en témoignent - que la production des énergies renouvelables ait aussi ses inconvénients. Le débat prévu à 22h05 suffira-t-il à compléter la perspective ? »