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dimanche, 11 août 2013

Zones humides artificielles, solution contre les micropolluants

Les effluents les stations d'épuration contiennent des micropolluants constitués par les pesticides, les résidus pharmaceutiques et les produits cosmétiques. Ces molécules sont des substances organiques ou minérales toxiques dont l'accumulation impacte le milieu et les organismes.

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Même si aucune contrainte chiffrée ne leur est encore imposée, les stations d'épuration expérimentent des solutions de traitement de ces micropolluants, parmi elles la dégradation par phyto-épuration. Dans l'Hérault, une zone humide artificielle expérimentale d'1,5 ha installée en aval de la station d'épuration St-Just-St Nazaire est constituée d'une variété de plantes aquatiques dont le système racinaire et la symbiose vont agir sur ces polluants. En trois ans d'études, les résultats sont probants. Sur la moitié des substances identifiées sur le site, 70% ont pu être éliminées. Mais que deviennent les micropolluants une fois absorbés par la plante ? Une expérience est actuellement en cours pour observer le devenir de ces substances. La biodiversité qu'accueille ce site n'encourt-elle pas des risques du fait de la stagnation des polluants ?

Pour lire l'article de Marie Jo Sader sur le site actu-environnement.com

samedi, 10 août 2013

Les pollutions de l'information

Le citoyen est confronté dans la société de l’information à des risques de pollutions. Un premier risque, qui affecte l’efficacité, est dû à la surabondance : comment choisir, parmi des milliers de pages ou d’images malgré les outils de présélection mis à disposition. Face à une situation fortement consommatrice de temps, fera-t-on l’impasse de ne lire que quelques pages présélectionnées pour gagner du temps ?

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Un deuxième risque, qui affecte le savoir, est dû à la désinformation, rumeurs, images électroniquement trafiquées et médiocrité des textes accessibles. De quel repère dispose-t-on pour accorder sa confiance à tel ou tel contenu ? Un troisième risque est lié à la prolifération d’informations indésirables, il ne s'agit plus cette fois d'asphyxie due à la surabondance, mais de contamination par des éléments nocifs

source : adbs.fr

vendredi, 09 août 2013

Manger bio, effet bénéfique sur la santé humaine ?

Une nouvelle étude menée sur la mouche drosophile suggère l’existence d’une influence positive de l’alimentation biologique sur la santé de cet insecte. Des biologistes américains de la Southern Methodist University à Dallas aux États-Unis ont constaté que des mouches drosophiles nourries durant toute leur existence avec des aliments issus de l’agriculture biologique présentaient une longévité accrue et une plus grande fertilité par rapport à des drosophiles nourries avec des produits issus de l’agriculture conventionnelle.

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Les scientifiques ont testé les effets sur la santé de quatre produits issus de l’agriculture biologique : des pommes de terre, du raisin des bananes et du soja. Pour évaluer les effets séparés de ces quatre aliments, quatre groupes de 200 drosophiles ont été constitués, recevant chacun l’un ou l’autre de ces produits durant l’intégralité de leur vie, ainsi que quatre groupes contrôle constitués de 200 drosophiles recevant également durant toute leur existence l’équivalent non biologique de l’un ou l’autre de ces quatre aliments. Les pommes de terre, les raisins et le soja biologiques ont eu un effet significatif sur la longévité des drosophiles, avec un accroissement respectif de la durée de vie médiane de 38%, 20% et 75%. La durée de vie médiane, dite aussi vie médiane, correspond à l’âge qu’un individu a une chance sur deux de dépasser. En revanche, les bananes biologiques n’ont eu aucun effet significatif sur la durée de vie médiane des drosophiles, laquelle est restée équivalente à celle des drosophiles nourries de produits non biologiques.

Pour en savoir plus sur cette étude, on peut consulter le site : science-et-vie.com

jeudi, 08 août 2013

Le paradoxe du jeune soleil résolu ?

Deux scientifiques ont peut-être apporté des réponses au paradoxe du jeune soleil : selon la théorie de l’évolution stellaire, le Soleil devait être de 20 à 30 % moins lumineux pendant l’Archéen, il y a environ 3,5 milliards d’années. Or, si tel était bien le cas, la zone d’habitabilité autour du soleil devait être différente. Cela implique que la Terre était trop loin du soleil pour que de l’eau liquide existe à sa surface. Or, il existe des preuves indéniables de la présence de cette eau sous forme d'océans. Ces deux scientifiques ont utilisé la puissance des superordinateurs modernes pour tenter de mettre un point final aux contre-verses concernant l’énigme du jeune soleil. Grâce au supercalculateur Janus, les deux chercheurs ont pu effectuer des simulations plus réalistes du climat de la Terre archéenne. Ce travail a nécessité 6000 heures de temps de calcul, soit 10 ans sur un ordinateur classique. Ils ont utilisé un modèle de circulation atmosphérique général qui modélise en 3D les interactions entre les océans, l’atmosphère, les continents, et même les nuages et glaces de la Terre. Les deux chercheurs ont également finement réglé le transfert radiatif de l’énergie solaire, en prenant en compte un effet de serre inhabituel dû à la composition particulière probable de l’atmosphère de l’Archéen, c’est-à-dire sans d'oxygène ni d'ozone, mais avec beaucoup de CO2 et éventuellement du méthane. Un cycle piégeant moins de carbone sur la Terre primitive.

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La solution la plus simple pour résoudre le paradoxe du jeune soleil, fait intervenir une teneur de 1000 ppm (parties par million) en méthane et de 20000 ppm de CO2 (400 aujourd'hui). Une telle composition est possible car pendant l’Archéen, les conditions fixant le cycle du carbone sur Terre étaient différentes. Les continents étaient de plus petite taille et il n’y avait pas d’érosion des sols due aux racines de plantes par exemple. De sorte que les processus capables de fixer des carbonates dans l’océan sous forme de calcaire et de faire diminuer la présence du dioxyde de carbone dans l’atmosphère n’étaient pas aussi actifs qu’aujourd’hui.

Source : futura-sciences.com

mercredi, 07 août 2013

C'est quoi être en vacances ?

Le temps libre est bel et bien transformé en temps économique, il n’est plus consacré à la méditation, à l’épanouissement de l’esprit, au fait de se retrouver soi-même. Une vie de labeur ponctuée de quelques pauses pour faire des glissades sur la neige ou quelques bains de mer. Les vacances comme parenthèses dans un temps de travail parfois excessif sont-elles suffisantes pour régénérer notre être profond ?

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Cette question ne vient pas remettre en cause les activités nécessaires à notre survie mais interroge la répartition du temps dédié à l’avoir par rapport à celui qui concerne l’être. Selon les cadences millénaires auxquelles se sont adaptées les civilisations, c’est aux beaux jours d’été que la nature est en effervescence, l’hiver elle entre en dormance ; aujourd’hui les vacances estivales induisent plutôt une cessation du travail. L’administration du repos en fonction de l’économie et non selon les rythmes naturels de la terre et de ceux l’espèce humaine est complètement artificielle, c’est une sorte d’anomalie. Le véritable repos est plus harmonieux : la nature, les animaux, les sols et l’homme devraient goûter ce répit à l’unisson, c’est un temps d’inspiration très puissant où puiser des ressources vitales avant de reprendre une activité.

On peut lire la chronique de Pierre Rabhi sur son blog : pierrerabhi.org

mardi, 06 août 2013

Un appareil photo créé avec une imprimante 3D

« Open Reflex » est un projet open source créé par Leo Marius, étudiant français en Master Design à l’esadse de Saint-Etienne. Cet appareil photo APN Reflex 35mm fonctionne parfaitement, son boitier à été imprimé avec une imprimante 3D et assemblé en une heure. L’appareil est compatible avec n’importe quelle monture.

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Exemple de photo prise avec cet appareil imprimé

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Source : golem13.fr

lundi, 05 août 2013

faites-le vous-même, faites-le avec les autres

Do it yourself, do it with others : telle est la devise des Fab Labs, ou Fabrication Laboratories. Créés il y a une dizaine d’années au Massachusetts Institute of Technology (MIT) par Neil Gershenfeld, un professeur de physique qui proposait un cours de prototypage rapide intitulé «comment fabriquer (à peu près) n’importe quoi», les Fab Labs sont les ateliers de fabrication communautaires de l’ère numérique. Leur objectif ? Donner à ceux qui ne sont ni ingénieurs, les moyens de fabriquer toutes sortes d’objets manufacturés comme à l’usine. Et ce, en mettant gratuitement à leur disposition le savoir, les procédés et la technologie nécessaires. Les Fab Labs se sont mis en tête de transposer au vieux monde industriel la philosophie ouverte et collaborative du logiciel libre. Chris Anderson, ancien rédacteur en chef de Wired, la bible des technofans américains, voit en eux «la prochaine révolution industrielle», celle du XXIe siècle.

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Marginal en France, le mouvement commence à essaimer : il existe déjà cinq Fab Labs dans l’Hexagone, et vingt-quatre autres se revendiquent comme tels sans avoir forcément reçu l’agrément du MIT ou l’avoir demandé. Les Fab Labs valorisent l’apprentissage par la pratique, alors que notre système scolaire a tendance à favoriser les savoirs théoriques. Des programmes comme FabLab@School introduisent cette vision de l’apprentissage au sein des écoles. On peut s’en servir aussi pour faire de la médiation scientifique, comme au centre de sciences de Grenoble.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site de Libé

dimanche, 04 août 2013

Le denti, poisson typique de la Méditerranée

Le denti, poisson typique de la Méditerranée, majestueux et méfiant, est apprécié pour sa chair savoureuse. Patience et technique sont de rigueur si l'on veut l'approcher. De la famille des sars et des daurades, le denti est un poisson magnifique. Il fréquente les fonds rocheux, les champs de posidonies et les secs mais en été, sa rencontre sera plus facile tôt le matin ou en début de soirée, lorsqu'il n'est plus dérangé par le trafic maritime. Ce prédateur, à la denture adaptée et acérée dotée de quatre canines très développées, est essentiellement un carnassier amateur de sardines, d'anchois et de poulpes. Des essais réussis d’aquaculture ont été conduits sur ce poisson à valeur commerciale très élevée.

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Le denti est à la fois très méfiant et curieux. À l'aube et au coucher du soleil, le denti chasse et se fait moins farouche. Il faut s'armer de patience et se camouflé pour l'observer. Il affectionne surtout les secs au large, exposés au courant, et plus généralement les zones où roches et algues se mêlent, entre 15 et 50 m, et parfois jusqu'à 200 m.

Source : apnea.fr

samedi, 03 août 2013

Un paradis sous-marin très fragile

Dans les Pyrénées-Orientales, au pied du massif des Albères, existe un paradis sous-marin très fragile, la réserve naturelle marine de Cerbère-Banyuls. De l’île Grosse au cap Peyrefite, la physionomie et la beauté de la côte Vermeille se retrouve sous la surface de l’eau. De haut en bas, la diversité des paysages est étonnante. D’abord, la roche du niveau de la mer est constamment mouillée par les embruns et offre une hospitalité de choix pour les mollusques et les crustacés. Dans la zone de déferlement des vagues, un trottoir formé de Lithothamniées, algues calcaires, surplombe un faciès rocheux caractérisé par une zone d’éboulis.
Entre 15 et 30 m de fond, les herbiers de posidonie, une des principales richesses méditerranéennes, ondulent au gré des courants. Ces prairies aquatiques, véritables nurseries, abritent diverses espèces de poissons, poulpes et éponges. Ainsi, saupe, daurade et sar pour les uns, hippocampe moucheté, petite étoile de shérif, grande cigale de mer et grande nacre pour les autres, cohabitent en toute quiétude. Spirographe et ascidie détiennent le rôle de filtreur.

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Le prolongement sous-marin s’effectue avec la strate du coralligène, milieu apprécié des plongeurs qui recense plus de 500 invertébrés. Ainsi, l’oursin violet, le doris dalmatien et l’éponge pierre colonisent les champs de gorgones et de corail rouges. Royaume des couleurs et des formes, c’est également le domaine du mérou, de la murène, de la rascasse… qui affectionnent les fonds rocheux tandis que la raie blanche, la torpille, la baudroie… vivent plaquées dans les fonds meubles et vaseux et cohabitent avec les roussettes et les uranoscopes. Plus rarement, le requin-pélerin, le grand dauphin et la tortue caouanne fréquentent la zone au large de la côte.

Source : reserves-naturelles.org

vendredi, 02 août 2013

Comment lire les cartes des températures

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Les 2 cartes des températures du mois de mai 2013 sont différentes. La quasi-totalité de la première est de couleur rouge, suggérant des températures supérieures à la moyenne, tandis que sur la seconde les portions de territoire coloriées en bleu sont plus étendues, signe au contraire, de températures inférieures à la moyenne. La seconde carte représente les écarts de température à une "moyenne climatologique", établie par convention sur trente ans. En l'occurrence, entre 1981 et 2010. Quant à la première, elle procède à un autre type de classement. Les températures sur l'ensemble de la période d'observation (soit 133 ans de mesures) ont été classées dans trois grandes "cases" de même taille. Les chaudes (du 1er au 44ème rang), les normales (du 45ème au 89ème rang), les froides (du 90ème au 133ème rang). La première grande "case" a ensuite été subdivisée en trois cases plus petites. La première ("Record warmest"), lorsque la température relevée est la plus haute jamais enregistrée dans une zone donnée) ; la deuxième ("Much warmer than average") lorsque la température se classe du 2ème au 13ème rang ; la troisième ("Warmer than average") lorsque la température est comprise entre le 14ème et le 44ème rang. La grande "case" regroupant les températures froides a, de même, été subdivisée en trois sous-catégories ("Record coldest", "Much colder than average", "Colder than average").

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Les deux présentations sont donc différentes, bien que les données de températures utilisées, celles de mai 2013, soient identiques. La première décrit le changement climatique en cours, dans une perspective historique plus large que les seules trois dernières décennies. On comprend ainsi, par exemple, pourquoi les Philippines arborent un rouge sombre sur la première carte et un rose clair sur la seconde. Le rouge sombre de la première signifie qu'aucun mois de mai n'a été plus chaud que mai 2013, sur l'archipel philippin, depuis le début des observations. Le rose clair de la seconde signifie que les températures de mai 2013 n'y ont été supérieures que d'environ 1,5°C à la moyenne des mois de mai des trente dernières années.

Source : ecologie.blog.lemonde.fr

jeudi, 01 août 2013

Exploiter les icebergs

Ceci est une publicité de Dassault Systèmes : exploiter les icebergs.
A ce jour, près d’un milliard d’êtres humains n’ont toujours pas accès à l’eau potable dans le monde, tandis que plus de 2,5 milliards ne disposent pas de systèmes d’assainissement d’eau. Les conséquences incluent la maladie, la malnutrition et l'échec de récolte. La crise de l’eau est mondiale et doit être considérée comme critique.

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Grâce à la puissance de la plate-forme 3D Experience de Dassault Systèmes, l’ingénieur français Georges Mougin affinerait son concept : remorquer des icebergs et les exploiter pour produire de l’eau douce. Il aurait démontré la faisabilité technique du projet. A l’aide d'un réseau international d’experts issus des mondes de l’ingénierie, la glaciologie, la météorologie, et l’océanographie physique, des technologies de simulation scientifique de pointe auraient permis d’intégrer des données océanographiques et météorologiques complexes du monde réel.

Pour en savoir plus sur ce projet, on peut consulter le site 3ds.com