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mardi, 04 janvier 2011

Le calme profond du soleil est inhabituel

Lancé le 11 février 2010 depuis la Floride, SDO (Solar Dynamics Observatory), a été placé sur une orbite géostationnaire qui lui permet d'observer le Soleil de façon quasi-interrompue tout en pouvant communiquer rapidement avec les laboratoires d'héliophysique sur Terre. Au cours d'une éruption solaire la matière est chauffée jusqu'à plus d'un million de degrés et se détache nettement du reste de la surface solaire de température moyenne de 5600°C. Ces éruptions solaires, encore mal comprises, seraient liées à des instabilités du champ magnétique qui, en changeant de polarité, compresserait brutalement le plasma.

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Observées en lumière visible, les zones où le champ magnétique est le plus intense apparaissent paradoxalement comme plus froides, ce sont les tâches noires. La remontée de matière plus chaude venant du cœur du Soleil y est bloquée par des actions magnétiques que SDO doit permettre de mieux comprendre. L'observation de ces zones en lumière ultraviolette donne l'image d'une région très active, où le plasma très chaud s'enroule autour des lignes du champ magnétique.

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Impliquant des interactions entre des régions du Soleil vastes comme plusieurs centaines de fois la Terre, les éjections projettent plusieurs milliards de tonnes de matière ionisée dans le milieu interstellaire. Lorsque cette matière atteint la Terre après un voyage de deux ou trois jours, elle perturbe le champ terrestre et la couche supérieure de l'atmosphère, l'ionosphère.

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Après une période de calme en 2008/2009, le Soleil devrait atteindre le maximum d'activité sur son cycle de 11 ans en 2012/2013. Mais le physicien solaire David Hathaway de la NASA affirme que c'est le soleil le plus calme depuis un siècle. Depuis le réchauffement climatique commencé dans les années 1950, l'activité solaire a été généralement élevée. Cinq des dix plus intenses cycles solaires enregistrés ont eu lieu au cours des 50 dernières années. Le calme profond actuel est devenu inhabituel.

En 2008, on a compté 265 jours sans une tâche solaire et en 2009, la tendance s'est poursuivie, avec 261 jours sans tâches. Seulement durant les années 1878, 1901 et 1913 on avait compté plus de jours sans tâche. En 2010, contrairement aux prévisions, le soleil continue à rester dans cette période calme alors que son activité devrait monter en puissance vers un prochain maximum prévu pour 2013.

Pour voir le diaporama en entier, on peut consulter le site sciencesetavenir.fr

mardi, 05 octobre 2010

Découverte de fossiles âgés de 2,1 milliards d'années

Découverte de fossiles âgés de 2,1 milliards d'années qui bouscule les théories sur l'émergence de la vie.

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Jusque-là les paléontologues dataient l'apparition de la vie pluricellulaire à environ -600 millions d'années. En janvier 2008, le géologue Abderrazak El Albani de l'université de Poitiers se rend dans une carrière de grès près de Franceville, au sud-est du Gabon, pour des prospections géologiques et découvre 250 spécimens aux formes variées, mesurant parfois jusqu'à 12 centimètres et ressemblant à des fossiles d'organismes multicellulaires. Selon l'avis d'autres collègues, ces spécimens sont très semblables à ceux d'Ediacara, le gisement australien qui renferme la première faune macroscopique connue datant du précambrien (-600 millions d'années), sauf que l'âge des terrains qui abritent les fossiles est de 2,1 milliards d'années, confirmé par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Après différentes études, les scientifiques pensent que ces organismes gélatineux et riches en eau évoluaient entre 30 et 40 mètres sous la surface dans un environnement de delta fluvial. Des bactéries, qui peuplaient la planète depuis plus d'un milliard d'années déjà, ont alors fossilisé cet écosystème.

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Formée il y a 4,5 milliards d'années, la Terre commence à héberger ses premiers hôtes, des cyanobactéries, vers -3,5 milliards d'années. A l'époque, les océans étaient chauds, acides et stérilisés par les rayons ultraviolets, l'atmosphère était dense, très chargée en CO2. Mais les archives géologiques attestent la présence d'un pic transitoire d'oxygène vers -2,5 milliards d'années, comme il y en aura d'autres vers -900 millions d'années avant l'apparition de la faune d'Ediacara puis l'explosion cambrienne de Burgess au Canada et du Groenland. La quantité d'oxygène dans l'atmosphère atteint alors environ 10 % de l'actuelle, était-elle suffisante pour permettre l'apparition des formes de vie découvertes au Gabon. Si oui, ces organismes bousculent les connaissances, dont l'une des plus fondamentales : l'horloge moléculaire qui implique que les mutations génétiques, considérées comme l'un des moteurs réguliers de l'évolution, ont besoin de temps pour s'accomplir. Or, en suivant cette théorie, les organismes complexes ne peuvent pas être antérieurs à -600 millions d'années. Les paléontologues se mettent à la recherche d'autres gisements d'argile datant de -2 milliards d'années, notamment au Brésil, qui, par le jeu de la tectonique des plaques, était collé au Gabon à cette période.

Pour en savoir plus, on peut consulter le stite sciencesetavenir.fr

lundi, 06 septembre 2010

Vénus et la Terre, les planètes jumelles

Les deux planètes ont la même masse et des conditions thermiques à peu près semblables. Vénus est un peu plus proche du soleil mais son atmosphère argentée réfléchit suffisamment de photons solaires. Cependant cette épaisse atmosphère provoque un intense effet de serre, la température atteint les 500°C à la surface de Vénus. La teneur en gaz carbonique est plusieurs milliers de fois plus importante que sur Terre. Vénus est grise et torride, la Terre est bleue et tiède.

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On trouve dans les calcaires terrestres des traces de corps bactériens. Au contact de membranes vivantes, ces calcaires se développent lors de la précipitation, en carbone de calcium, des molécules carbonées provenant de la dissolution du gaz carbonique dans l'eau. Au cours du temps, l'atmosphère de la Terre, assez semblable à celle de Vénus, s'est déchargée de son gaz carbonique pour le déposer au fond des océans.

Pour rendre compte de la différence entre les deux planètes, il faut imaginer les premiers instants de leur histoire commune. Des différences initiales, sûrement minimes, pourraient expliquer ces évolutions si divergentes. La complexité des phénomènes prouve la fragilité des équilibres et nous incite à la plus grande prudence écologique.

Pour en savoir plus, on peut relire le livre d'Hubert Reeves, Compagnons de voyage

 

jeudi, 29 avril 2010

Une eruption solaire exceptionnelle

Le 30 mars, une gigantesque protubérance de gaz chaud a éclaté à la surface du Soleil et a libéré des milliards de particules électriquement chargées à travers le système solaire.

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Cet événement a été photographié par le satellite SDO (Solar Dynamics Observatory) lancé par la NASA ce 11 février 2010. Le satellite SDO poursuit sa mission jusqu'en 2015 pour étudier les variations de l'activité du Soleil et leur influence sur la Terre.



Cette éruption est une des plus spectaculaires des 20 dernières années. Le flux de particules libérées est entré quelques jours plus tard en interaction avec le champ magnétique terrestre et a engendré de superbes aurores polaires.
Pour en savoir plus, consulter le site du CNES

samedi, 03 avril 2010

Le sol, réservoir de biodiversité

La Banque de la terre

En 2001, le Groupement d'intérêt scientifique Sol décide de créer le premier conservatoire des sols français. En effet, le sol est le réservoir de biodiversité le plus dense au monde.

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L'ADN du sol est un peu la mémoire des micro-organismes environnants. En l'analysant, on peut savoir quelles sont les populations de bactéries, de virus ou de champignons présents majoritairement dans la terre, ainsi que leurs proportions relatives. Mais il faut d'abord récupérer la précieuse molécule piégée dans les cellules. Les scientifiques mélangent donc la terre avec une solution qui fait éclater les parois des micro-organismes. Après ce traitement, les différentes molécules de l'ADN libérées forment un agrégat qu'on peut isoler et étudier. Chaque gramme de terre contient jusqu'à 10 milliards de bactéries, 1 million de champignons et au moins autant de virus. Ces derniers sont de bons indicateurs pour suivre la qualité de la terre (fertilité, pollution, ...).

Pour en svoir plus, on peut consulter le site savoirs.essonne.fr

lundi, 28 décembre 2009

Nous resterons sur Terre

Les changements climatiques inquiètent, les espèces et les ressources s'épuisent, les villes s'étendent.
"Nous resterons sur Terre" est un film qui dresse l'état des lieux d'un monde qui vacille. Pouvons-nous inverser le cours des choses ? Le voulons-nous vraiment ?
Avec l'environnementaliste James Lovelock, le philosophe Edgar Morin et les Prix Nobel de la Paix Mikhaïl Gorbatchev et Wangari Maathai, le film laisse à chacun la liberté d'évaluer le degré d'urgence sur une seule certitude : "Nous resterons sur Terre".

Voici la bande annonce du film sorti en salle en avril 2009:

Voici maintenant une interview de Pierre Barougier qui nous parle de son film "Nous resterons sur Terre". Une explication sur le choix de chacune des 4 personnalités James Lovelock, Edgar Morin, Mikhaïl Gorbatchev et Wangari Maathaiet, une interrogation sur ce que nous sommes et notre relation à la planète.

 

nous-resterons-sur-terre-lelivre.jpgEn attendant la sortie en DVD,
on peut acheter ou offrir le livre de Cédric Delsaux, 223 pages, des photos magnifiques, Verlhac Editions.
"Nous resterons sur Terre" est un projet multiple, un film doublé d'un essai photographique. Cédric Delsaux. photographe né en 1974, nous invite à un voyage poétique et halluciné au cœur de notre civilisation occidentale.

On peut aussi télécharger le film sur le site vodeo.tv pour 6,99 euros

dimanche, 26 avril 2009

Un jour sur terre

un-jour-sur-terre.pngUn jour sur terre, le long-métrage de Planète Terre réalisé par Mark Linfield et Alastair Fothergill, sorti en salle en 2007, est disponible en DVD depuis 1 an. Des sommets du Népal à la verte luxuriance de l’Amazonie, des crêtes arides du Sahara aux pointes des icebergs des Pôles, la beauté de la planète est tout simplement extraordinaire. Un périple spectaculaire à travers les saisons qui nous transporte de l’océan Arctique au printemps jusqu'à l’Antarctique en plein hiver.

Voici un montage sur une musique extraite de la B.O. ORIGINE, avec la chanson de Kokia "Harmonie, sons with reflection" suivie de "The Tatara women work song" extrait de la B.O. de PRINCESSE MONONOKE.

 

samedi, 21 mars 2009

Japon : le maître du riz

Dixième et dernier épisode de la série « J'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 21 mars à 14h55 sur France 5
Japon : le maître du riz, écrit et réalisé par Jérôme-Cécil Auffret

Riziculteur âgé de 70 ans, Katsuo Sasaki vit avec la terre et l’eau depuis l’enfance, dans la province de Miyagi au nord-ouest de l'archipel. Dans cette région, le riz est particulièrement réputé pour sa pureté mais sa qualité a baissé et les cultures subissent l’attaque de nouvelles espèces d’insectes jusqu’alors inconnues.

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Katsuo a vu changer sa terre. Les études sont formelles : depuis un siècle, les températures de l’eau et des sols ont augmenté deux fois plus vite au Japon qu’ailleurs sur le globe. Il lutte pour la préserver et s'est engagé pour la promotion de l’agriculture bio au sein de l’association villageoise "Réseau Environnement et Vie Quotidienne".

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Katsuo est convaincu qu’opter pour l’agriculture responsable, moins polluante en gaz à effet de serre, est une nécessité. Mais le riz de Katsuo n’a plus les critères esthétiques auxquels sont habitués les gourmets Japonais et les dégâts causés par les insectes l’obligent à vendre sa production à des clients choisis et de plus en plus rares.

Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr

samedi, 14 mars 2009

Egypte : les métamorphoses du delta

Neuvième épisode de la série « J'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 14 mars à 14h55 sur France 5
Egypte : les métamorphoses du delta, écrit par Antoine Lassaigne et Sacha Balit et réalisé par Antoine Lassaigne

De plus en plus de terrains du delta du Nil, le poumon vert du berceau de l'humanité, sont rendus impropres à la culture, en raison de la présence grandissante de sel dans les sols et des tempêtes de sable. Pour nombre d'agriculteurs, la pisciculture apparaît dès lors comme une solution pour survivre.

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Manar Ezat, experte en sciences de l'environnement, veut comprendre d'où vient ce sel car c'est peut-être le révélateur d'un changement climatique aux perspectives alarmantes. Elle vient en aide et conseille les agriculteurs. Elle leur propose un complément de ressources en les initiant à la pisciculture.

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Hausse du niveau de la mer, érosion des côtes, salinité, pollution, le delta du Nil et ses ressources connaissent une métamorphose sans précédent. Quelques initiatives, comme la création de centres agricoles à la périphérie du delta, sont prises pour remédier à ces phénomènes inquiétants pour l'environnement.

Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr

samedi, 07 mars 2009

Australie, la grande sécheresse

Huitième épisode de la série « J'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 7 mars à 14h55 sur France 5
Australie, la grande sécheresse, écrit par Pascal Plisson et Marie Beuzard et réalisé par Pascal Plisson

Clem et Cheryle Hodges sont fermiers en Australie dans la Nouvelle-Galles-du-Sud.  Depuis cinq ans, cette région connaît une sécheresse exceptionnelle. Selon certains climatologues, cette sécheresse est due au réchauffement climatique et elle risque de s’amplifier.

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L’Australie dont 4% seulement des terres sont arables, a les plus faibles ressources en eau de la planète. Ce pays est le 4ème exportateur mondial de blé, mais son activité agricole consomme 70% des ressources en eau du territoire. Depuis 38 ans, Clem et Cheryle Hodges élèvent des moutons et cultivent de l’orge et du blé. Mais en 2006, les rendements des terres ont chuté de 90%. Aujourd’hui les pâtures sont sèches et l’aridité du sol est accentuée par les remontées de sel dues à une irrigation intensive. L’eau provient de la rivière voisine qui sera bientôt à sec.

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Clem et Cheryle Hodges sont inquiets pour leur avenir. Si cette sécheresse s’éternise, il faudra opter pour des herbages plus résistants à la sécheresse, utiliser la technique d’irrigation économe du goutte à goutte, installer des systèmes informatiques de surveillance de l’humidité des sols.

Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr

samedi, 28 février 2009

Bolivie, quand les glaciers pleurent

Septième épisode de la série « j'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 28 février à 15h sur France 5
BOLIVIE, QUAND LES GLACIERS PLEURENT, écrit et réalisé par Patrice Rolet et Marie Beuzard

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Le Chacaltaya qui signifie route glacée en langue indienne aymara, est un glacier culminant à 5500m d'altitude qui devrait disparaître d’ici un an ou deux. Principale ressource en eau de la région, les glaciers fondent à vue d’œil. Pour les habitants des hauts plateaux dont la vie a toujours été difficile, les étés très secs rendent l’économie rurale encore plus précaire. Avec l’exode rural, les populations urbaines pauvres augmentent et l'eau deviendra bientôt inaccessible. L’équilibre de la région est menacé.

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Gerarda Moralès, présidente d’un réseau associatif d’entraide dans la région de La Paz, recherche avec les populations locales aussi bien urbaines que rurales, des solutions pour mieux utiliser et économiser les ressources en eau et pour empêcher la désertification des zones rurales : construction de barrages et de réservoirs de récupération d’eaux pluviales, utilisation de systèmes d’irrigation très économes, serres et sélection des semences sur les plateaux mais aussi écotourisme, récupération des déchets et retraitement des plastiques.

Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr

mardi, 19 février 2008

Avant les travaux au jardin, il est important de vérifier sa vaccination contre le tétanos

6e0f0ff3d390a92b6787a75c42f5a2c0.jpgLe tétanos est une maladie grave et douloureuse, mortelle une fois sur deux. Elle est provoquée par un bacille vivant généralement dans la terre. On peut le contracter notamment par une plaie, une ulcération de la peau, une piqûre d'épine, une brûlure, un ulcère variqueux.
En cas de blessure, il convient de désinfecter la plaie et de consulter son médecin traitant.
La vaccination est très fortement recommandée : des rappels pour les enfants âgés de 6 ans, puis entre 11 et 13 ans, puis entre 16 et 18 ans et un rappel tous les 10 ans chez l'adulte.
Il appartient au médecin traitant de déterminer les contre-indications éventuelles.

Source : service-public, GSK, la santé et vous