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vendredi, 23 avril 2010

Profiter des jardins du Val d'Oise

L’édition 2010 de la brochure du Conseil général « De parcs en jardins » est parue. On peut y retrouver les bonnes adresses et dates des manifestations qui proposent de multiples rendez-vous nature pour toute la saison.

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Elaborée avec les communes, les associations, les professionnels du végétal et les propriétaires de jardins, cette publication recense les différents lieux de détente, de verdure et d'émotions du Val d'Oise. Elle incite à la découverte des fêtes des plantes et des nombreuses animations autour du thème du jardinage proposées dans tout le département.

« De parcs en jardins » est disponible gratuitement sur simple demande au 01 34 25 36 00 ou 01 34 25 32 08 ou en laissant ses coordonnées postales sur jardins@valdoise.fr

jeudi, 15 avril 2010

Laissons pousser les fleurs sauvages

Dès ce jeudi 15 avril, dans le cadre de l'opération « Laissons pousser! », on est invité à semer des fleurs sauvages pour observer la biodiversité dans la rue pleine de fleurs des champs.

En cette année 2010, déclarée année internationale de la biodiversité, 15 collectivités et organismes d'Ile de France verront leurs espaces urbains délaissés se muer en mini-prairies de fleurs sauvages. Toutes ces collectivités se sont inscrites dans l'opération Laissons Pousser ! menée en partenariat avec Natureparif, l’Agence régionale pour la nature et la biodiversité en Ile-de-France.

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55 000 sachets sont disponibles, au Clos des Blancs-Manteaux Paris 4e, à la maison de l'air Paris 20e, à la maison des 5 sens Paris 13e, au jardin naturel Paris 20e, à la maison des oiseaux Paris 5e, à la maison du jardinage Paris 12e, dans les centres de loisirs, dans les locaux associations animant les jardins partagés, dans les structures du Parc Naturel du Vexin... Des marguerites, des coquelicots, de la vipérine, du millepertuis, de la mauve, de la camomille sauvage… Ces sachets contiennent 17 espèces sauvages sélectionnées par un comité technique de naturalistes. On peut ouvrir ces sachets et laisser pousser les fleurs sauvages dans les jardinières des fenêtres, aux pieds des arbres, dans les jardins partagés du réseau Main Verte, dans les jardins pédagogiques des écoles, sur les ronds points, sur les bords des routes, en bas de chez soi et dans tous les endroits délaissés des villes. Chaque sachet permet d'ensemencer 1m².

laissons-pousser.jpgEn particulier, le 11 mai, on est invité à semer les graines de Laissons Pousser, lors d’une balade plantée, le long du canal Saint Denis. L’idée est de relier le Parc de la Villette du 19e arrondissement au quartier de la Villette à Aubervilliers, avec des fleurs.
L’association Laissons Pousser ! a été créée par Emmanuelle Vibert et Hélène Binet, deux journalistes engagées. Elle est soutenue par Natureparif. Le site laissonspousser.com fédère toutes les initiatives. Pour en savoir plus, on peut aussi se rendre ce jeudi 15 avril 2010 à 10h30 à Natureparif, 84 rue de Grenelle, Paris 7e, pour le lancement officiel de l'opération.

samedi, 27 février 2010

Les semis de début mars

L’Organisation des Nations unies a proclamé 2010, Année internationale de la biodiversité pour alerter l’opinion publique sur l’état et les conséquences du déclin de la biodiversité dans le monde. Face aux menaces qui pèsent sur elle (urbanisation croissante, pratiques agricoles, déforestation, pollutions...), la conservation de la diversité biologique est devenue une préoccupation mondiale.

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La Ferme de Sainte Marthe, qui vient d'être labellisée "2010, Année Internationale de la Biodiversité", peut nous aider, en cultivant dans nos jardins des graines de variétés anciennes et bio, à préserver la biodiversité, à garnir notre table, à apporter pour notre alimentation les bienfaits de produits naturels et sains, à découvrir ou redécouvrir des goûts originaux et non standardisés.

fermestmarthe02.jpgDès les premiers jours de mars, si on dispose d’un châssis ou d’un petit tunnel bien exposé, on peut commencer les semis pour obtenir des primeurs si agréables à la sortie de l'hiver : petits pois, jeunes carottes, petits oignons blancs et laitues qui nous changeront un peu de la rusticité des légumes d’hiver.

Pour plus de renseignements on peut consulter le site de la Ferme de Sainte Marthe.

vendredi, 19 février 2010

Cultiver le panais, ce légume oublié

Le panais pousse comme les carottes. On le sème au printemps et jusqu'en été. Il peut se conserver en terre car il ne craint pas trop le gel ou en cave dans le sable durant l'hiver.

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On peut, chaque année laisser monter en graines quelques panais pour récolter les graines qui ne se conservent pas plus de 2 ans. C'est assez surprenant car certaines années les panais poussent très mal. Ils ne lèvent pas et on obtient 2 panais au mètre carré. Par contre,, il existe des années généreuses pour les panais comme 2007 ou 2009.
Il faut semer assez tôt, être généreux, surveiller ses semis de très près et les renouveler si cela est nécessaire. La levée est assez longue comme pour le persil et toutes les graines ne poussent pas. La principale difficulté est de garder le sol propre le temps de la germination et du premier stade de la croissance. Les panais peuvent être envahis par toutes les mauvaises herbes annuelles. Le panais développe une racine traçante. Il est donc difficile de pratiquer des semis sous chassis ou en caissette pour le repiquer. Le panais réclame une terre très fine voire sableuse comme la carotte. Sinon, il développe plusieurs racines qui se tressent entre elles comme une natte. L'arrosage doit être régulier et abondant. Lorsque le soleil brille, le feuillage des panais provoque une réaction de photosensibilité au niveau de la peau et occasionne l'apparition de cloques. C'est assez douloureux, il vaut mieux tenir les enfants éloignés.

mercredi, 13 janvier 2010

Durant l'hiver, la mâche est une salade très appréciée

Durant l'hiver, la mâche est une salade très appréciée pour sa rusticité mais aussi pour la saveur très agréable de ses feuilles.

La mâche (valerianella olitoria) est une petite plante annuelle qui pousse partout en Europe, à l'état sauvage et considérée parfois comme une « mauvaise herbe". On la sème en fin d'été pour en profiter dès l'automne et jusqu'au printemps. Ses feuilles réunies en rosette sont un peu charnues et la tige porte si on la laisse fleurir de petites fleurs bleu pâle. On récolte les rosettes dès qu'elles sont bien formées, en général 3 mois après le semis, avant que les fleurs ne surviennent, sinon les feuilles seront plus amères. On coupe ces rosettes un cm au-dessus du sol, sans arracher le pied. La mâche est remontante et de nouvelles rosettes plus petites apparaîtront et seront récoltées un mois plus tard.

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La mâche contient en grande quantité vitamine C, vitamine E et béta-carotènes et possède des propriétés antioxydantes. Elle est également riche en vitamine B9, en fer et en Omega 3. En utilisant de l'huile de colza et de sésame pour l'assaisonnement, on fait le plein d'acides gras essentiels. En effet, la mâche se mange le plus souvent crue, en salade. Elle se marie bien avec les betteraves, les pommes et les noix. Comme elle est fragile, il faut l'assaisonner au dernier moment, et comme elle est douce, il faut utiliser des huiles discrètes (colza et sésame) et du vinaigre de cidre.

Sur ce sujet, 12 articles sont déjà parus sur le blog, on peut les relire en suivant le lien archives/tag/mache.html

dimanche, 27 décembre 2009

Planter un arbre en hiver, vivre au rythme de la nature

Planter un arbre fruitier en hiver, c'est apprendre à vivre au rythme de la nature, des années, des saisons avec la floraison, les fruits qui se forment et mûrissent, les couleurs d’automne, la chute des feuilles. Les arbres qui poussent le plus lentement durent généralement le plus longtemps, il suffit d'être patient et de profiter de chaque étape du développement de l'arbre. On sera récompensé par ses fruits au goût inégalable.

Voici une vidéo pour apprendre les bons gestes et assurer au mieux la reprise de son arbre :

 

 

06:23 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, hiver, jardinage, nature, arbre

samedi, 28 novembre 2009

Le goût du cresson alénois est légèrement piquant et très agréable

Le cresson alénois est une variété annuelle rustique, de la famille des crucifères comme la roquette. Son origine pourrait être le Moyen Orient et non Orléans où on le cultive traditionnellement, alénois signifiant d’Orléans. Les feuilles sont découpées, allongées et de forme ronde. Son goût est prononcé, légèrement piquant et très agréable. Cette saveur piquante et aromatique rappelle celle de la grande capucine.

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On peut cultiver le cresson dans une jardinière utilisée auparavant pour les fleurs de l'été, comme les géraniums. C'est une espèce peu exigeante. Il faut simplement que la semence soit cachée sous une pellicule de terreau. On arrose et on garde la jardinière à l'intérieur près d'une fenêtre bien à la lumière et à une température de 20 degrés. En quelques jours, le cresson germe et de fines pousses vertes apparaissent. On peut récolter le cresson très tôt. En effet, plus on le laisse se développer plus le goût deviendra prononcé et fort. Le cresson repousse et on peut alors le recouper une deuxième fois. Le cresson alénois est assez fragile et doit être consommé assez vite après sa cueillette. Comme le dit Alexandre Dumas, « il se trouve rarement sur les marchés des grandes villes, attendu qu'il se fane aussitôt cueilli, et que d'ailleurs, sur la couche, il monte en graine trop rapidement ».

Il ne faut pas confondre le cresson alénois avec le cresson de fontaine. Ce dernier est une autre plante ayant sa propre méthode de culture dans les cressonnières auparavant si nombreuses en Ile de France.

Les feuilles et les fleurs du cresson alénois crues sont excellentes pour relever une salade ou comme condiment. Cuit à l' étuvée, le cresson accompagne agréablement les poissons. Il est aussi apprêté en soupe ou simplement en garniture accompagnant les pommes de terre en robe des champs.

Le cresson et très riche en vitamines C et E et contient du fer, de l'iode, du manganèse, du phosphore et du calcium. Les Portugais lui attribuent des qualités multiples : il prévient les rhumatismes, il est immunostimulant, tonique et désintoxiquant.

vendredi, 09 octobre 2009

La culture de l'ail bio en automne

Actuellement, nous profitons d’une arrière saison propice au jardinage. Le ramassage des courges a débuté, annonçant la fin de la période des grandes récoltes de l'été. En automne, l'activité est grande dans le potager ainsi que dans les jardins d’ornement. C'est la période idéale pour planter les caïeux et profiter du plaisir et de l’avantage de cultiver soi-même des variétés d’ail bio.

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La culture de l’ail est une des plus simples et des plus faciles à réussir et elle ne demande que très peu de travail. Les têtes d'ail sont constituées de caïeux qui servent de plants de semence. Les caïeux plantés à l'automne développent un puissant système racinaire avant l'hiver et sont très résistants. Un caïeu robuste et bien enraciné émet rapidement une pousse à la sortie de l'hiver dès que les températures du sol et de l'air s'élèvent. S'il bénéficie d'un milieu suffisamment humide et fertile, le plant atteint une bonne taille avant le déclenchement de la bulbaison. La formation et le grossissement du bulbe sont ensuite stimulés par la longueur du jour et la température du printemps. Le bulbe grossit jusqu'à ce que l'extrémité des feuilles se fane. La teneur en matière sèche du bulbe augmente en même temps que le diamètre. Après l'arrachage au début de l'été, on laisse les bulbes se ressuyer et achever leur maturation. Une fois mûrs et secs, les bulbes sont entreposés dans un endroit frais et aéré pour être conservés à long terme.
L'ail est utilisé comme plante alimentaire, condimentaire et médicinale depuis plus de 5000 ans, c'est un des ingrédients indispensables pour les recettes les plus simples mais les plus savoureuses. L'ail bio est reconnu pour ses bienfaits sur la santé et son goût incomparable, mais il n'est pas toujours facile de trouver des caïeux bio, on peut les commander sur le site de la Ferme de Sainte Marthe.

lundi, 13 juillet 2009

La taupe auxilliaire du jardinier

Gilles Clément recommande d'utiliser la taupe pour aérer son jardin et de considérer la taupe comme une alliée du jardinier au même titre que le ver de terre ou la coccinelle. C'est un vif débat sur les forums des jardiniers. La taupe est entre autre accusée de manger les vers de terre qui eux aussi arèrent la terre. De plus, c'est sûr que les monticules des taupes au milieu de la pelouse, ce n'est pas très esthétique. Voici donc le point de vue de Gilles Clément, ingénieur horticole, paysagiste, écrivain, jardinier, enseigne à l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage à Versailles (ENSP).

 

jeudi, 11 juin 2009

La saveur oubliée du chou-rave de printemps

Le chou-rave est souvent confondu avec le rutabaga pourtant ce n'est pas un légume racine. C'est un chou, un légume de la famille des crucifères. Le chou-rave est un renflement à la base de la tige, au niveau des pétioles, juste au-dessus des sols. Les choux-raves se sèment sous abri à la fin de l'hiver et sont repiqués en pleine terre dès que les pousses présentent 4 ou 5 feuilles.

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On peut récolter les premiers choux-raves au mois de juin. Les variétés nouvelles donnent des légumes très tendres si on les récolte avant maturité. On peut aussi les laisser grossir et les récolter avant les grands froids de l'hiver pour les conserver en cave mais dans ce cas sa saveur et sa texture est différente. Le chou-rave a été délaissé car on avait oublié les façons de le cuisiner. De nos jours, les grands chefs-cuisiniers font entrer sa saveur oubliée dans leurs cuisines. Jeune, on peut le consommer cru, râpé et préparé en salade. Il est alors délicieux et très juteux. On le consomme plus souvent cuit, il est alors très agréablement fondant et accompagne un plat de volailles. Un régal assuré pour les papilles...

vendredi, 01 mai 2009

Les variétés de légumes de chaque saison

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La disponibilité saisonnière du légume varie en fonction des exigences climatiques de la plante, de sa localisation géographique et de la partie consommée correspondant à une étape du cycle de  la vie du légume : fruit, feuille, racine, bulbe, tige, pollen, fleur ou graine.

Les légumes feuilles comme les choux, les salades, les épinards, le  persil ou les poireaux

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Ils se caractérisent par une production très abondante et de matière riche en eau, des cycles généralement courts, une conservation difficile, une grande richesse en nutriments variés répartis de façon équilibrée.
En milieu tropical,  ils poussent facilement et peuvent être cultivés toute l’année alors qu’en France, ces légumes sont annuels et cultivés au printemps et en automne.

Les légumes racines et tiges comme les pommes de terre, les betteraves, les carottes, le céleri-rave, la rhubarbe, les asperges mais aussi les légumes bulbes comme les oignons, les échalotes, l’ail

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Ils se caractérisent par une production assez abondante et de matière moyennement riche en eau, des cycles généralement longs, une assez bonne aptitude à la conservation et une grande richesse en glucides. Les légumes-racines et les légumes-tiges sont des plantes bisannuelles (plantes dont le cycle de vie dure deux ans) et sont récoltées du printemps au début de l'hiver.

Les légumes fruits comme les tomates, les haricots verts, les piments, les  poivrons, les concombres, les aubergines, les melons, les courgettes

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Ils se caractérisent par une production moyennement abondante de matière moyennement riche en eau, des cycles généralement assez courts (entre 2 mois  pour un concombre et un an pour les aubergines), une meilleure aptitude à la conservation et au transport que les légumes feuilles, une richesse en glucides moyenne pour les fruits murs. Les légumes fruits sont voisins des légumes feuilles sur le plan des micro-nutriments. Ils sont faciles à utiliser, mais leur production est plus saisonnière que celle des légumes feuilles. Ils sont cultivés uniquement l'été.

Les légumes graines comme les pois, les lentilles, les fèves
Ce sont des plantes potagères dont les grains sont comestibles. Au potager, ils précèdent ou succèdent aux légumes-feuilles car ils sont peu gourmands en matière nutritive des sols. Ils enrichissent le sol en azote, on peut donc les associer aux courgettes, melons et potirons. Les légumes graines ont la particularité de se conserver facilement par séchage. On peut ainsi les consommer à tout moment de l’année. Ce sont les légumes qui contiennent le plus de glucides.

les légumes fleurs comme les fleurs de courgettes, les brocolis, les choux fleurs, les artichauts et les légumes pollen plus rares comme le safran.
On consomme l’inflorescence des légumes fleurs. Par exemple, l’artichaut est le bouton d’une plante potagère dérivée du chardon. Les légumes fleurs sont tous pauvres en protéines, en calories et en lipides. Ils fournissent des fibres et sont riches en eau.  Ils apportent de nombreux éléments nutritifs dans des proportions variables.

mardi, 19 février 2008

Avant les travaux au jardin, il est important de vérifier sa vaccination contre le tétanos

6e0f0ff3d390a92b6787a75c42f5a2c0.jpgLe tétanos est une maladie grave et douloureuse, mortelle une fois sur deux. Elle est provoquée par un bacille vivant généralement dans la terre. On peut le contracter notamment par une plaie, une ulcération de la peau, une piqûre d'épine, une brûlure, un ulcère variqueux.
En cas de blessure, il convient de désinfecter la plaie et de consulter son médecin traitant.
La vaccination est très fortement recommandée : des rappels pour les enfants âgés de 6 ans, puis entre 11 et 13 ans, puis entre 16 et 18 ans et un rappel tous les 10 ans chez l'adulte.
Il appartient au médecin traitant de déterminer les contre-indications éventuelles.

Source : service-public, GSK, la santé et vous