lundi, 11 juillet 2011
Les paysages agricoles dominent toujours...
Le territoire non artificialisé se répartit en 56 % de sols agricoles et 44 % de sols naturels, boisés, landes et friches, sols nus naturels et zones humides. Les sols agricoles dépassent la moyenne dans douze régions. Dans neuf de ces régions, les terres cultivées dépassent les deux tiers des sols agricoles.
Les sols naturels sont surtout au Sud et à l’Est.
Les dix régions à occupation naturelle supérieure à la moyenne se situent au sud d’une diagonale reliant l’estuaire de la Gironde aux Vosges. Les sols naturels atteignent 86 % du territoire en Corse, 76 % en Provence-Alpes-Côte d’Azur, 68 % en Languedoc-Roussillon, 62 % en Rhône-Alpes, 59 % en Aquitaine, 54 % en Franche-Comté, 51 % en Alsace, 47 % en Limousin, 45 % en Lorraine et 44 % en Midi-Pyrénées.
Selon les régions, 4 à 31 % des sols sont artificialisés. En 2010, les sols artificialisés occupent 9 % du territoire. Ils occupent une surface importante en Ile-de-France (31 %) et en Nord-Pas-de-Calais (17 %) ainsi qu’en Martinique (16 %).
05:48 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paysages, agriculture, biodiversité, france
dimanche, 10 juillet 2011
Les habitants des hauts plateaux d'Abyssinie.
Le mois dernier, France 5 a rediffusé le documentaire de la série "Rendez-vous en terre inconnue" : Adriana Karembeu chez les Amharas.
Adriana Karembeu découvre la vie de Sissay, agriculteur des hauts plateaux d'Abyssinie. Un quotidien difficile à partager. Chercher du bois à 4000m d'altitude, dormir dans la case familiale avec les animaux de la ferme. Une des filles de Sissay, Yebakanesh, est une élève passionnée qui reconnaît avoir la chance de faire des études.
Ce documentaire est disponible en DVD.
05:36 Publié dans actu & écologie, vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique, film, documentaire, population
samedi, 09 juillet 2011
Le Puyehue, un stratovolcan en éruption.
Le volcan chilien, le Puyehue, situé dans la cordillère des Andes près de la frontière avec l’Argentine, est entré en éruption début juin. Situé non loin de la ville de Puerto Montt sur la côte chilienne, le volcan a envoyé dans l’atmosphère un énorme panache de cendres de 10 km de hauteur et de 5 km de large qui a été ont emporté par les vents de l’autre côté de la frontière, en Argentine.
Le Puyehue est un stratovolcan : un grand édifice conique, édifié au cours du temps par accumulation des couches successives et qui peut se manifester par un volcanisme explosif, typique des zones de subduction. De grandes quantités de gaz provoquent explosions et projections typiques de ce volcanisme.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site sciencesetavenir.fr
05:31 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : volcans, chili, environnement
vendredi, 08 juillet 2011
Ils étaient une poignée de Ruraux...
Ils étaient une poignée de Ruraux, hommes et femmes de divers horizons, soucieux de préserver et de développer la qualité de la vie dans la campagne haut-normande. Un an à réfléchir avant de se lancer un vrai défi. L’association fut constituée en décembre 1991 et des projets innovants aussitôt conçus en faveur d'une agriculture paysanne et durable. Le maintien de l’herbe dans les élevages et la biodiversité figuraient déjà parmi les préoccupations primordiales des adhérents aux Défis Ruraux. Opter pour un système herbager permet de réaliser des économies de coût alimentaire non négligeables et être plus respectueux de l'environnement.
Les groupes de travail "Herbe", animés par un technicien des Défis Ruraux, se réunissent régulièrement autour de visites de fermes, de formations techniques, de voyages d’études pour se former et acquérir les techniques liées au pâturage. La dynamique de groupe permet l'analyse des systèmes respectifs, leur comparaison et des réflexions communes sur les évolutions possibles. Chaque éleveur engagé dans la démarche bénéficie d'un soutien technique et de conseils en vue d’améliorer ses pratiques.
Les techniciens agricoles de l'association réalisent des diagnostics "systèmes" sur les exploitations désireuses d'évoluer vers un système d'élevage plus durable. Cette étude prévoit un diagnostic énergétique et économique du système existant et une analyse prévisionnelle des impacts engendrés par une modification de ce dernier. Les agriculteurs sont ensuite accompagnés techniquement, à chaque étape clés de leur démarche de progression vers un système plus herbager.
05:35 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biodiversité, agriculture, agriculture durable, herbages
jeudi, 07 juillet 2011
Rire et garder la ligne
En plus d’être un excellent déstressant, le rire favorise la combustion des calories et a un effet amaigrissant non négligeable sur le long terme. Selon l’équipe de chercheurs américains du Dr Maciej Buchowski du centre médical universitaire Vanderbilt à Nashville au Tennessee, rire 10 à 15 minutes par jour entraînerait une dépense énergétique allant jusqu’à 40 calories… soit une perte de poids maximale de 2 kilos en un an.
Pour mener à bien leur étude, ils ont recruté 50 paires d’étudiants, amis ou en couple. Pour mesurer l’énergie dépensée par le rire, les chercheurs ont proposé à chaque couple de regarder quelques scènes télévisées dans une pièce spéciale, appelée chambre métabolique, où ils pouvaient mesurer les dépenses énergétiques. Les volontaires ne savaient pas ce que les scientifiques recherchaient et avaient pour seule consigne de ne pas parler, ni bouger.
Pendant un peu plus d'une heure, les étudiants ont regardé des scènes de comédie par tranche de 10 minutes alternées avec des scènes de campagne anglaise de 5 minutes. Ces dernières servaient à évaluer les dépenses énergétiques au repos, sans rire. Globalement les hommes ont plus rigolé que les femmes et le rire le plus long enregistré a duré une quarantaine de secondes. Mais le résultat qui a le plus intéressé les chercheurs est que le rire accroît les dépenses métaboliques de 20%. Ils ont calculé que 10 minutes de rire quotidien revient à une perte de poids de 2 kilos sur une année.
Le nouveau geste minceur de demain sera peut-être de visionner tous les jours un bout de sa comédie préférée. Les effets du rire quotidien sur la silhouette seront longs à se faire sentir, par contre ceux sur l'humeur et le bien-être général pourront aider à mieux tenir les bonnes résolutions de son régime amaigrissant.
05:41 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : santé, humour, calorie
mercredi, 06 juillet 2011
Une pelouse résistante à la sécheresse
On peut maintenant trouver, dans les jardineries, des gazons élaborés à partir d'un mélange de graminées combinées avec une variété de trèfle "Microlover" dans une proportion de 5% pour obtenir une pelouse verte tout au long de l’année.
Le trèfle fixe l’azote de l’air, le restitue au sol et produit ainsi son propre engrais naturel qui nourrit les graminées et garde la pelouse résistante et verte. Les racines plus profondes du trèfle réduisent le besoin en eau. Il est plus résistant à la sécheresse que les graminées et reste vert l’été.Le trèfle produit aussi des stolons permettant de se répandre uniformément sur la surface entière de la pelouse et contribue ainsi à une meilleure tolérance au piétinement.La couverture végétale dense obtenue empêche l’installation de plantes indésirables et élimine le désherbage.
Les tontes sont espacées et plus elles sont courtes, plus les feuilles de trèfles sont petites et serrées, donnant ainsi une pelouse esthétique. Le trèfle Microclover® a des feuilles tellement petites, environ un tiers de la taille d’un trèfle ordinaire, et tiges courtes, qu’à une distance de deux mètres l’aspect est comme un gazon sans trèfle.
Pour en savoir plus, on peut consulter le document PDF du site topgreen.com
05:39 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardins, développement durable, herbicide, arrosage
mardi, 05 juillet 2011
L'agnotologie, science de l'ignorance
En 1992, Robert Proctor de l'université de Stanford a proposé le terme d'Agnotologie pour désigner la science de l'ignorance. Selon cet historien des sciences, on s'intéressait beaucoup plus à la production des connaissances qu'à la manière dont la société fabrique et propage l'ignorance. Depuis, l'agnotologie recouvre une discipline aux confins de la philosophie, de la sociologie et de l'histoire des sciences. Une discipline dont l'objet est l'étude de l'ignorance elle-même, mais aussi des moyens mis en oeuvre pour la produire, la préserver et la propager.
Le projet peut sembler abstrait pourtant il traite de questions d'actualité qui surgissent lorsque la science s'invite dans la société. Bien souvent, lorsque des technologies sont contestées, lorsque certains produits se révèlent être nocifs ou dangereux, des mécanismes agnotologiques se mettent en place.
De nombreux organismes américains, parfois financés par les intérêts des combustibles fossiles comme le pétrole, enrôlent des scientifiques pour poursuivre, sur la question climatique, l'oeuvre agnotologique commencée à la fin des années 1980. Avec les mêmes moyens que les autres scientifiques : publication de livres, de rapports, de communiqués de presse, de tribunes publiées dans la presse... Selon l'historienne des sciences Naomi Oreskes de l'université de Californie à San Diego, leur production ressemble à de la science, avec des notes de pied de page et des références, mais elle n'en emprunte pas les canaux habituels et une fois que ces arguments sont injectés sur le Net, ils ne peuvent plus être arrêtés ou contrés. Dans les forums en ligne, ils sont mis en avant et suscitent des discussions sans fin. Instrument de l'accès au savoir, Internet est aussi devenu, paradoxalement, une pièce maîtresse du dispositif agnotologique. Selon l'historienne, sur de nombreuses questions relatives au climat, un honnête citoyen ne peut plus s'informer en cherchant des informations sur Google.
Pour en savoir plus, on peut relire l'article de Stéphane Foucart publié dans le Monde
05:49 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, sciences humaines, internet, information, changement climatique
lundi, 04 juillet 2011
La haute performance énergétique
Le Centre Scientifique et Technique du Batiment (CSTB) propose un outil pour parvenir à une haute performance énergétique dans un bâtiment.
Il faut se connecter sur le site ecoenergies-cluster.fr
Avec une isolation habituelle on baisse sa consommation de 400 KWh/m2 à 114 : 20cm d'isolation pour le toit, 10cm pour les murs, double vitrage, chaudière récente, ventilation hydro-régulée, panneaux solaires pour l'eau chaude.
On peut aussi tester d'autres paramètres et observer les économies prévisibles.
06:47 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bâtiment, isolation, énergies, énergies renouvelables
dimanche, 03 juillet 2011
Faire du plastique avec du lait
La matière principale de ce plastique est une protéine, la caséine, qui constitue la plupart des protéines du lait. C'est une très longue molécule insoluble dans l'eau. Cependant plusieurs s'assemblent en pelote, appelées micelles, pour former un mélange stable et homogène dans le lait. L’ajout d’une substance acide comme le vinaigre bouscule cet équilibre (tout comme l’ajout d’une présure pour faire du ...fromage !) jusqu’à faire précipiter les molécules en petits tas blancs au fond du récipient.
Lapprenti chimiste: faites du "plastique" avec... par sciencesetavenir
Pourquoi ? Bien qu'insoluble la caséine est stabilisée dans l'eau, notamment parce que ses charges électriques négatives s'associent avec les ions calcium positifs du lait. En ajoutant du vinaigre, donc des charges positives, des parties de la protéine se chargent positivement. L'équilibre précédent est rompu et le bel édifice stable se désagrège et devient tout à fait insoluble. La caséine « tombe » en grumeaux blancs. Une fois filtrée et séchée, les molécules se lient entre elles via leurs parties hydrophobes, comme des scratchs, ce qui crée un objet très dur.
05:55 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plastique, chimie, sciences, lait
samedi, 02 juillet 2011
Le plastique, symbole de société
Le plastique est devenu l’un des symboles de la société du 20ème siècle. On en produit 260 millions de tonnes tous les ans. Commode et bon marché, le plastique semble être devenu incontournable dans notre vie quotidienne. Tous les secteurs de l'industrie mondiale dépendent aujourd'hui, d'une manière ou d'une autre, du plastique. Il est présent partout (emballages, matériaux de construction, électronique, vêtements...). Plastic Planet, le documentaire du réalisateur autrichien Werner Boote, sorti en salle en avril 2011, est le résultat de quatre années d’enquête aux quatre coins du monde pour évaluer le problème lié à la production du plastique.
bande-annonce de Plastic Planet par TOUSCOPROD
Les océans contiendraient désormais plus de plastique que de plancton. Les produits synthétiques rejettent des produits chimiques qui passent à travers la chaîne alimentaire jusque dans le corps humain.
PLASTIC PLANET : TEASER 2 par baryla
Le documentaire est disponible en DVD.
Pour en savoir plus sur le film, on peut consulter le site cinemovies.fr
06:06 Publié dans actu & écologie, santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plastique, pollution, mer, océan, santé
vendredi, 01 juillet 2011
Le bruit transformé en électricité
Selon le Docteur Sang-Woo Kim de l'Université de Séoul, on peut produire de l'énergie en exploitant les vibrations émises par différents bruits. Par exemple, ce type d'énergie issue des sons est particulièrement adaptée aux boucliers anti-bruit installés le long des autoroutes.
Cette énergie pourrait être utilisée pour éclairer les routes. Non seulement on pourrait transformer le bruit de l'autoroute en électricité mais en plus cette application permettrait une réduction considérable des nuisances en absorbant les émissions sonores émises par les véhicules en mouvement. Cette technologie consiste en l'insertion de minuscules filaments d'oxyde de zinc entre deux électrodes. Un pavé capable d'absorber le son en vibrant sous l'effet de l'onde sonore déclenche une série de pulsations dans les filaments d'oxyde de zinc générant un courant électrique qui serait capable de charger une batterie.
Le prototype développé dans cet institut a réussi à convertir un volume sonore de l'ordre de 100 décibels, équivalent à un trafic intense en 50 millivolts d'électricité. Certes, pas assez pour recharger un téléphone de façon satisfaisante mais des solutions sont recherchées en modifiant la composition des filaments de manière à améliorer la quantité d'électrcité convertie.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site telegraph.co.uk
06:14 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, électricité, pollution