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jeudi, 12 août 2010

Installer des panneaux solaires sur les toits

La qualité des paysages est-elle compatible avec le développement des énergies renouvelables ?

Impossible dans certains villages d'obtenir l'autorisation d'installer des panneaux solaires sur les toits, les Architectes des Bâtiment de France doivent donner leur accord si l'habitation se situe dans un rayon de 500 mètres d'une zone classée de protection du patrimoine. Les démarches sont tellement longues et fastidieuses que les particuliers renoncent avant même de déposer un permis de construire dans ces secteurs. Les maires respectent les avis des Architectes des Bâtiments de France et ne prennent pas la responsabilité de modifier l'aspect des toits de leur commune. Une solution serait de concentrer le solaire sur un même lieu dans les zones artisanales.

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Le problème se pose à Ceret haut-lieu de la peinture moderne. Les panneaux solaires ne modifieront pas tout de suite l'aspect des toits si souvent peints sours le soleil du Vallespire.

Pablo Picasso, Georges Braque, Auguste Herbin, Chaïm Soutine, Pierre Brune, André Masson, Manolo, Pinkus Krémègne, Juan Gris, Francis Picabia, Georges Deniker, Marc Chagall, Raoul Dufy, Jean Marchand, Moïse Kisling, Max Jacob, Maurice Loutreuil, Frank Burty Haviland, André Lhote sont passés à Ceret... on peut visiter le musée en consultant le site musee-ceret.com

mercredi, 11 août 2010

Une nouvelle centrale solaire en Cerdagne

Le groupe industriel CNIM, qui a déjà construit la chaudière de la centrale solaire de Thémis, prévoit dans les 5 ans à venir de construire une nouvelle centrale solaire à Llo en Cerdagne près de targasonne. Le principe de fonctionnement ressemble à celui de Thémis. Des héliostats suivent la course du soleil et concentrent le rayonnement sur un tube contenant de l'eau. La chaleur peut être stockée pour produire plus tard de la vapeur d'eau et faire tourner une turbine génératrice d'électricité. Les 700m² de panneaux produisent 1Mégawatt d'électricté par un temps clair. Grâce à son coût réduit, cette centrale sera proposée à l'export pour le dessalement de l'eau ou la production de froid dans les pays en voie de développement.

 

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Ce projet sur la commune de Llo, en complément du four d'Odeillo et de la centrale de Thémis, fera du plateau Cerdan, le centre de recherche et de développement européen du solaire à concentration.

lundi, 05 juillet 2010

Les bonnes affaires des vendeurs de vent

Pour réduire les émissions de CO2, il existe des moyens plus ou moins abordables. Poser des panneaux d’isolation thermiques est 100 fois moins cher qu'utiliser l’éolien par tonne de CO2 évitée. En dépit de l’efficacité de l'éolien, le gouvernement a décidé d’offrir aux exploitants d’éoliennes la garantie que leur production leur serait achetée à un prix fixe, bien supérieur au prix du marché. Au prix actuel de 86€/MWh le surcoût pour le consommateur sera environ de 2 milliards d’euros par an en 2015.

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Les pro-éoliens font valoir que l’énergie du vent fait baisser le prix des factures d’électricité, si bien que le bilan net serait positif pour les consommateurs. Il est vrai qu’une fois l’éolienne construite, les coûts de production sont quasi-nuls et le producteur d’énergie éolienne à toujours intérêt à vendre, même à un prix très bas. C’est ce qui a fait que les jours de grand vent, les prix sur le marché scandinave descendent parfois aux environs de 2€/MWh au lieu de 40€, l’ensemble de la demande étant couverte par l’éolien. Sauf que le marché français dominé par le nucléaire ne réagit pas comme le marché scandinave.

Pour plus d'informations, on peut consulter le site owni.fr

samedi, 03 juillet 2010

l'hydroélectricité n'est pas verte par nature

Le 23 juin, une convention d’engagements pour le développement d’une hydroélectricité durable en cohérence avec la restauration des milieux aquatiques a été signée. Il ne suffit pas qu'une énergie soit renouvelable pour qu'elle soit sans effet néfaste sur l'environnement.

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L’hydroélectricité récupère la force motrice des cours d’eau, des chutes, voire des marées, pour la transformer en électricité. L'hydroélectricité est une source d'énergie renouvelable qui permet un stockage de l'énergie grâce à la modulation de la production électrique, apportant ainsi une contribution appréciable à la stabilité du système électrique. Elle permet un démarrage rapide et une montée jusqu'à la pleine puissance en quelques minutes et une bonne stabilité de fonctionnement dans les situations très perturbées que peuvent connaître les réseaux électriques.

Même si elle n'est productrice ni de gaz à effet de serre, ni d'autres gaz polluants, l'hydroélectricité est loin d’être «verte par nature». En effet, son impact sur les milieux aquatiques reste significatif, depuis la disparition des populations de poissons migrateurs dont le saumon atlantique jusqu’à l’érosion des fleuves et du littoral, suite à la rétention des sédiments dans les retenues en passant par la dégradation de la qualité de l’eau.

jeudi, 17 juin 2010

L'avenir de l'aviation verte

Le salon de l'aviation verte est organisé par le musée de l’Air et de l’Espace, sur l’aéroport de Paris Le Bourget du 18 au 20 juin 2010.

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Au programme de cette seconde édition :

  • Meeting aérien avec zéro émission de CO2.
  • Exposition exclusivement consacrée aux innovations technologiques propres dans le domaine aéronautique : moteurs électriques, piles à hydrogène, énergie solaire.
  • Diminution de la pollution sonore, utilisation de peintures non polluantes, développement durable appliqué aux aéroports, aux pistes, aux villages aéronautiques.
  • Conférences et ateliers pour les ingénieurs, chercheurs et étudiants.
  • Ateliers pédagogiques pour expliquer les nouvelles technologies au grand public.
  • Exposition en statique : avion ultra léger, ULM à moteur électrique, parapentes, ballons solaires, avions solaires, planeurs, treuils électriques pour planeurs, moto-planeur équipé de moteur électrique...

Pour en savoir plus, on peut consulter le site museeairespace.fr

jeudi, 18 mars 2010

Vingt et une énergies renouvelables insolites

Les limites des énergies fossiles sont bientôt atteintes, qu’il s’agisse de la ressource ou de la capacité de l’atmosphère à absorber leurs émissions de CO2. Certaines des énergies renouvelables, comme les biocarburants, ont aussi montré leurs limites. Les énergies renouvelables doivent connaître une baisse rapide des coûts, conduire à une bonne adéquation spatiale et temporelle de la production et de la consommation d’énergie, favoriser la recherche de synergies entre domaines voisins, inverser le plus rapidement possible le flux de CO2.

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Que ce soit dans les secteurs de l’électricité, du logement, de la gestion du cycle de l’eau ou des transports, ou encore en matière de régulation économique, Denis Bonnelle et Renaud de Richter proposent vingt et une énergies renouvelables insolites. Certaines sont déjà connues des spécialistes, d’autres sont plus originales ou présentées sous un angle inédit, mais toutes sont tangentes en termes de faisabilité.

Denis Bonnelle est un ancien professeur de physique en lycée technique et en classe de mathématiques spéciales. Renaud de Richter est un ancien chercheur de l'industrie pharmaceutique.

vendredi, 12 mars 2010

Le salon de la construction écologique et durable

Ecobat 2010, 7ième édition du salon de la construction écologique et durable

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Une offre complète : de la conception à la réalisation d'un bâtiment
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Des solutions concrètes pour construire ou rénover en favorisant les économies d'énergie, les énergies renouvelables et les matériaux écologiques. Avec en particulier un espace "maison passive".


Conception bioclimatique & études (constructeurs, architectes…)
Enveloppe et procédés de construction (systèmes constructifs, isolation, menuiserie, couverture, vêtures extérieures…)
Finitions intérieures, décorations
Énergies renouvelables
Eco-solutions
Édition et presse spécialisée

Le salon est réservé aux professionnels ce vendredi 12 mars puis ouvert au public durant le week-end. Pour bénéficier d'une invitation gratuite, suivre le lien salon-ecobat.com/sondage_perso.html

 

mardi, 19 janvier 2010

La Chine se prépare à l'après pétrole

Un bâtiment solaire, d'une surface totale de 75000m², comportant un centre d'exposition, des infrastructures de recherches scientifiques, des salles de réunions et un hôtel, s'est ouvert à Dezhou, dans la province du Shandong, au nord-est de la Chine. L'architecture du bâtiment a été conçue à partir de la forme d'un cadran solaire. Des technologies respectueuses des contraintes environnementales et du développement durable ont été appliquées tout au long de la construction.

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Les éléments du toit et l'isolation des murs permettent d'obtenir des économies d'énergie 30% plus élevées par rapport à la norme nationale. Le bâtiment hébergera le 4ème Congrès Mondial sur les Villes Solaires. La construction de cet édifice avant-gardiste du point de vue des technologies d'énergie solaire et d'économie d'énergies, a mis en oeuvre plusieurs avancées techniques, dont certaines ont déjà été brevetées.

Par ailleurs, la Chine se prépare à l'après pétrole et à l'utilisation d'énergies propres et renouvelables en envisageant de construire une ferme solaire de 30 mégawatts avec un objectif à long terme de 1 giga watt de capacité, qui pourrait faire d'elle le plus grand projet photovoltaïque du monde. Situé à une altitude de 2500m dans la province de Quinghai, le bassin de Qaidam est considéré comme l'un des sites les plus prometteurs pour l'énergie solaire : désertique, il offre un fort ensoleillement et dispose d'un bon raccordement au réseau.

samedi, 12 décembre 2009

La plus grande chaufferie au bois de France

La plus grande chaufferie au bois de France a été inaugurée la semaine dernière à Saint-Ouen-l'Aumône dans le Val d'Oise par la communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise. Cette chaufferie d'une capacité de 25 MW, exploitée par Dalkia, filiale de Veolia Environnement et EDF, consommera annuellement 40000 tonnes de bois (recyclage de palettes, criblats de compostage, plaquettes forestières) provenant essentiellement de la région parisienne.

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Ce chauffage urbain, avec plus de 44 kilomètres de réseaux desservant 25000 logements et 600 000 m2 d'équipements tertiaires, était jusqu'à maintenant alimenté par l'usine d'incinération d'ordures ménagères et une centrale mixte de charbon et fuel. Selon la communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise, la nouvelle installation représentera une baisse de 20% des émissions de CO2 dans l'atmosphère, soit 16.000 tonnes par an. De plus, selon le directeur général adjoint de Veolia Environnement, le traitement des fumées a été extrêmement poussé. La part des énergies renouvelables du réseau de chauffage urbain de l'agglomération de Cergy-Pontoise est ainsi porté à plus de 60% ce qui permettra notamment aux usagers de bénéficier d'une baisse de la TVA à 5,5% sur leur facture d'énergie.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site guidedesdemarches.com

samedi, 05 décembre 2009

L'énergie osmotique, une énergie renouvelable sans émissions

Statkraft, le premier producteur européen d'énergie renouvelable, vient de mettre en service le premier prototype au monde de centrale osmotique en Norvège. Une centrale osmotique exploite l'énergie libérée par le mélange d'eau douce et d'eau de mer.

energie-osmotique01.jpgAinsi, lorsque les eaux douces d'un fleuve se jettent dans l'eau salée de la mer, le mélange de ces eaux libère une grande quantité d'énergie. En effet, lorsque deux masses d'eau qui n'ont pas les mêmes concentrations en sel viennent à se mélanger, celle qui est la plus salée (ou la plus concentrée) va attirer l'eau par le phénomène d'osmose. Le potentiel annuel de cette énergie pour la Norvège serait de 12 terrawatts soit assez d'énergie pour fournir en électricité 540 000 foyers pendant une année. Le potentiel mondial de l'énergie osmotique est estimé entre 1 600 et 1 700 TWh par an, soit l'équivalent de la moitié de la production énergétique totale de l'Union Européenne.

energie-osmotique02.jpgL'énergie osmotique est issue de la différence de gradients de salinité entre l'eau salée (en bleu sur le schéma ci-contre) et l'eau douce (en vert). Lorsque l'eau douce traverse la membrane en direction de l'eau salée, elle crée une pression correspondant à une colonne d'eau de 120m capable d'actionner une turbine, générant de l'électricité. Par principe, les centrales osmotiques ne peuvent se trouver que dans des endroits où de l'eau douce s'écoule dans la mer, en compte de l'augmentation prévue du niveau des océans à cause du réchauffement climatique.

L'énergie osmotique est par principe une source d'énergie renouvelable sans émissions. Cette source d'énergie serait à même d'apporter une contribution mondiale d'ampleur à la production d'énergie dans le respect de l'environnement.

Pour en savoir plus sur cette nouvelle énergie, on peut consulter l'article diffusé sur le site notre-planete.info

vendredi, 13 novembre 2009

Après nous le déluge...

Ce soir, vendredi 13 novembre, sur France 3, une émission spéciale de Thalassa depuis Copenhague au Danemark : Après nous le déluge...

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C’est une certitude, le réchauffement de la planète est en marche et le niveau de la mer va monter d’un mètre au minimum d’ici 2100. Les émissions de gaz à effet de serre doivent impérativement baisser de moitié d’ici 2050. La Commission Européenne a déjà fixé des objectifs pour 2012 : les « 3 fois 20 ». Soit 20% d’économie d’énergie, 20% d’énergie renouvelable dans la consommation et 20% de réduction d’émissions de gaz à effet de serre. Tels sont les enjeux de la conférence des Nations Unies sur le climat qui se tiendra à Copenhague en décembre prochain. Pour l’humanité, c’est une occasion historique de se mesurer à un vrai  défi et de le résoudre de manière décisive, si l’on veut éviter que le changement climatique ne tourne au chaos climatique.

Parmi tous les reportages :

apres-nous-ledeluge-02.jpgLa France en panne, un reportage d’Isabelle Billet, Yvon Bodin et Olivier Bonnet.
Pour récupérer l’énergie de la houle, des courants, de la température, des vents marins, nombreux sont les ingénieurs et chercheurs qui planchent sur les hydroliennes, éoliennes, « houloliennes », « courantoliennes »…
Mais, à l’heure actuelle, rien n’est en place. Pourquoi tant de lenteur, pourquoi ce manque d’investisseurs ?

apres-nous-ledeluge-01.jpgCO2, l'ennemi public n°1, un reportage de Stéphan Poulle , Nicolas Koutsikas, Nicolas Vrignon, Ch. Auxémery et O. Bonnet.
Les océans abritent de gigantesques pompes à carbone capables de capturer le CO2 présent dans l’atmosphère pour le stocker au fond des mers. Pompe physique, pompe biologique, nous découvrons ces incroyables machines sous-marines qui jouent un rôle écologique majeur en absorbant près du tiers de nos émissions de CO2. En cas de saturation, cette belle mécanique pourrait un jour se gripper sous les effets du réchauffement de la planète et mettre en péril le fragile équilibre de notre machine climatique.


Pour en savoir plus on peut consulter le site de l'émission thalassa.france3.fr

lundi, 14 septembre 2009

la Planète, comment ça marche ?

La Société des Trains Exposition SNCF nous invite à bord du Train de la Planète pour une exposition gratuite, pédagogique et ludique, qui va sillonner la France et stationner une journée entière, dans 23 villes, départ de la Gare de Lyon à Paris ce mardi 15 septembre pour un retour Gare du Nord le 11 octobre

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Une exposition pour appréhender les mystères du fonctionnement de notre planète avec 4 grands thèmes : le climat, l’eau, les énergies et la gestion des ressources par l’homme.

Dans la première voiture, on prend place à bord d’un vaisseau spatial offrant une vue imprenable sur la Terre et son système solaire à travers des hublots. Puis on descend au cœur de la croûte terrestre, pour enquêter sur les facteurs qui font de la Terre, une planète propice à la vie. L’exploration se poursuit sur la banquise où creuser dans la glace permet de mieux comprendre pourquoi et comment la Terre se réchauffe au fil du temps.

La seconde voiture embarque les visiteurs sur un navire de pêche, à bord duquel cartes du monde et explications témoignent des équilibres et dressent le constat. La planète est composé de 70% d'eau, pourquoi en manquons-nous ? Où est l’eau et qui en sont les vrais consommateurs ?

Dans la troisième voiture, on pénètre au cœur d’une mine pour y découvrir comment sont extraites les énergies fossiles. Où sont-elles ? Combien en reste-t-il ? Charbon, gaz, pétrole, uranium, à quoi ça sert ?

Puis, retour à la surface de la Terre où la visite prend des tournures de promenade champêtre pour une présentation des nouveaux trésors que recèle la planète : les énergies renouvelables. L’exposition se poursuit au beau milieu d’une serre de plantes tropicales pour enfin mieux comprendre la gestion de toutes ces ressources par l’Homme. Dans un climat à la fois chaud et humide, le visiteur aborde ici les thèmes de la biodiversité et de l’alimentation qui viennent s’ajouter à ceux du climat, de l’eau et des énergies. Il peut alors dresser un constat objectif sur le passé, le présent et l’avenir de la planète, ainsi que son utilisation par l’Homme. Enfin, au sortir de l’exposition, on est invité à tester ses connaissances grâce à un quiz.

Pour connaître les différentes villes étapes, on peut consulter le site traindelaplanete.com

vendredi, 11 septembre 2009

Se former aux énergies renouvelables

Les objectifs fixés dans le cadre du Grenelle de l’environnement et le développement de toutes les branches du secteur justifient le besoin de professionnels et de formations adaptées. Les formations continues sur les renouvelables dans le bâtiment et l’écoconstruction se multiplient. Les formations initiales évoluent et intègrent les nouvelles technologies.

On peut télécharger un guide qui présente 130 formations menant aux métiers des renouvelables, du CAP au master, en passant par des stages de courte ou longue durée.

Voici 3 de ces formations :

TECHNICIEN MAINTENEUR EN SYSTÈMES SOLAIRES : Les Compagnons du solaire instruisent un Certificat de qualification professionnelle (CQP) de Technicien mainteneur en systèmes solaires thermique et photovoltaïque. D’une durée de 8 mois, cette formation propose une alternance entre cours en centre et stage pratique en entreprise. Elle débouche sur des métiers tels installateur, chef d’équipe, ou permet d’intégrer des services de maintenance…

• Publics : des prérequis dans le secteur technique sont obligatoires (thermique, électrique, couverture, zinguerie).

• Dates : tous les 8 mois. La prochaine session débute en septembre 2009.

• Tarif : 10 500 € HT, pris en charge selon les cas.

Les Compagnons du solaire, Savoie-Technolac – Module B 27, allée du Lac-d’Aiguebelette – BP 271 73375 Le Bourget-du-Lac, Tél. : 04 79 26 44 68, www.lescompagnonsdusolaire.com

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TECHNICIEN ÉQUIPEMENTS SOLAIRES : Le Service de formation continue de l’université de Perpignan propose un diplôme universitaire qui inclut 5 mois de cours et 2 mois de stage.

• Publics : professionnels de la filière technique disposant déjà d’une expérience dans le bâtiment.

• Tarif : financement par les organismes de formation continue.

Université de Perpignan Via Domitia – SFC - Bât. Z, 1er étage – 52, av. Paul Alduy 66860 Perpignan Cedex Tél. : 04 30 19 81 41, www.univ-perp.fr

INGÉNIERIE, ARCHITECTURE, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT DURABLE : Lancée sous l’impulsion de l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-la-Villette (ENSAPLV), la formation continue Ingénierie et architecture à haute qualité environnementale est proposée par la société Score 2D, associée au bureau d’études Tribu et à l’Union régionale des Conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE. Elle permet d’acquérir les connaissances pour l’intégration de la qualité environnementale dans l’architecture et la gestion du territoire.

• Publics : architectes et, plus généralement, acteurs du cadre de vie pouvant justifier d’un diplôme équivalent.

• Dates : cette formation de 34 jours est répartie en 10 sessions de 3 jours par mois et 2 voyages de 5 jours dans des pays européens, de janvier à novembre.

• Tarif : 4 500 € HT.

Société coopérative ouvrière de réalisations pour l’environnement et le développement durable (Score 2D), 31, rue Raspail – 94200 Ivry-sur-Seine Tél. : 01 49 60 62 40, www.score2d.eu

samedi, 05 septembre 2009

Le premier lycée 100% énergies propres

Pour les élèves du lycée Kyoto de Poitiers, la rentrée 2009 a eu tous les ingrédients de la nouveauté. Leur scolarité va se dérouler dans le premier bâtiment 100% énergies propres. Ce lycée agricole et hôtelier est le premier établissement en Europe à n’utiliser aucune énergie fossile.

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Les concepteurs du projet ont su utiliser de multiples ressources pour s’affranchir des énergies fossiles : l’orientation des bâtiments, l’enveloppe et l’inertie thermique, les matériaux utilisés, les équipements électriques de faible consommation, le solaire thermique pour la production d’eau chaude et le réseau urbain pour le chauffage. On aboutira ainsi à une réduction des consommations de chauffage de 90 kWh/m²/an à 1 kWh/m²/an et des consommations électriques de 45 kWh/m²/an à 4 kWh/m² /an. L’impact sanitaire et la recyclabilité des matériaux de la construction ont fait l’objet d’études approfondies. Cette expérience environnementale, vécue par les enseignants, les lycéens et leur famille, devrait bénéficier aussi au quartier en réhabilitation. En effet, le parc paysager du lycée sera partiellement ouvert au public ainsi que le restaurant pédagogique de ce lycée hôtelier. Sur le temps du midi les habitants pourront venir découvrir les plats préparés par les élèves apprentis en restauration.