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vendredi, 22 novembre 2013

Là où sont mes pieds, je suis à ma place

Plaidoirie de Tiphaine DE LA FOREST D’ARMAILLE du Lycée Jean Giraudoux de Châteauroux en 2011

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs,
L’Amazonie, poumon de la planète, recèle des trésors millénaires que l’avidité des hommes ne cesse d’exploiter. Cette cupidité les a poussés à un acte inadmissible : la violation des droits de l’homme.
Car les industries venues abuser des ressources du sol amazonien, ont oublié un simple détail : les 250000 amérindiens vivant dans cet Eden en péril. Détail gênant, que l’on préfère ignorer ! Que sont ces quelques hommes face aux milliards de dollars que représentent l’or et le pétrole ? Que peuvent-ils bien faire, eux qui sont dispersés en tribus à travers toute la jungle face aux exploitations intensives du bois, et aux plantations destructrices du soja ? Un proverbe amérindien dit, « Là où sont mes pieds, je suis à ma place ». Et où est leur place, sinon dans la forêt amazonienne ?


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... Chateaubriand l’a dit, « les forêts précèdent les peuples, les déserts les suivent ». Cependant, il est encore temps de modifier cette phrase, et ne pas oublier, que des hommes vivent encore en harmonie avec la nature. Nous tous, dans cette salle, avons le pouvoir d’améliorer leur condition de vie. Nous devons simplement suivre certaines règles comme éviter les produits à base de soja, ne pas oublier qu’une simple table en acajou peut être cause de mort. Bien évidemment, il faut donner aux victimes le droit de parole, médiatiser leurs conditions de vie afin que le monde sache ce que leur fait subir la mondialisation, ce que nous leur faisons subir, et leur apporter le soutien financier nécessaire à leur défense. Nous devons soutenir les Etats qui créent des réserves et les ONG comme Survival, qui tentent de les protéger. Ce qui se passe en Amazonie, se produit également en Afrique et en Indonésie. N’oublions pas, que les derniers hommes libres, doivent être respectés dans leur intégrité sociale, culturelle et intellectuelle.

Pour lire la plaidoirie dans son intégralité

mercredi, 13 novembre 2013

L’art de naviguer dans les torrents

Boris Cyrulnik est expert en psychiatrie, psychanalyse, neurologie, éthologie, connu pour avoir exporté le concept de « résilience » mentionné pour la première fois par la psychologue américaine Emmy Werner dans les années 1950, et pour lui avoir donné une résonance particulière à l’aune de son propre passé. Boris Cyrulnik définit la résilience comme « l’art de naviguer dans les torrents », c’est à dire la capacité de l’individu à se reconstruire après un sévère traumatisme. Dans son dernier récit, Sauve-toi, la vie t’appelle, publié en 2012, il y raconte pour la première fois son enfance fracassée par la guerre et sa « deuxième naissance » un soir de 1943, lorsqu’il est emmené par des officiers nazis. Cet ouvrage tardif montre à quel point il est difficile, y-compris pour un psychologue, de sortir du mutisme pour conter en détail un passé de souffrance.

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Juché sur l’estrade de l’amphithéâtre Bruno Etienne, Boris Cyrulnik raconte la genèse de ses travaux. Les recherches d’Emmy Werner ont pour lui une importance immense. Elles ont montré que sur une population de 700 enfants nés en 1955 à Hawaï et ayant été battus, violés, traumatisés, environ 28% d’entre eux parvenaient à se reconstruire et à fonder une famille, tandis que la grande majorité sombrait dans la dépression, la violence et la dépendance. L’opinion dominante après la guerre considérait que les jeunes ayant vécu une expérience traumatisante étaient « foutus ». C’est contre cette sentence arbitraire que Boris Cyrulnik a voulu lutter en se penchant sur la résilience. De son observation des orphelinats roumains après la chute de Ceausescu, Boris Cyrulnik a déduit que le « milieu » influait non seulement sur la psyché, mais aussi sur la physiologie de l’enfant, de façon plus importante qu’on ne le pensait jusqu’alors. Ces enfants, abandonnés par leur famille incapable de les nourrir, étaient confrontés à une « absence d’altérité », caractéristique des institutions auxquelles ils étaient livrés. Face au vide affectif et à l’indifférence du personnel, ils développaient alors des auto-activités et des stéréotypies symptomatiques d’un profond mal-être. Par la suite, les résultats des scanners ont montré que la majorité des jeunes souffraient d’atrophies cérébrales au niveau du système limbique (mémoire émotionnelle). L’évolution de l’enfant dans un milieu « non sécure », c’est à dire dans lequel il ne se sent pas entouré et aimé, peut donc entrainer un dysfonctionnement du cerveau et du corps. Outre un milieu « sécure », l’enfant a besoin de ceux que Cyrulnik appelle les « tuteurs de résilience » pour surmonter ses épreuves. Schématiquement, il existe deux types de tuteurs de résilience. Les « tuteurs explicites » sont ceux qui ont choisi d’en faire leur profession : psychologues, assistants sociaux, professeurs, éducateurs etc. Il arrive cependant que leur compassion soit vécue par l’enfant comme une agression. C’est pourquoi il existe également les « tuteurs implicites », qui sont choisis par l’enfant lui-même.

Source : planete-info.fr

dimanche, 10 novembre 2013

2 Mooc de Cédric Villani

En 2014, des élèves et des étudiants de première et deuxième années de licence auront comme professeur Cédric Villani. Le spécialiste de l'analyse mathématique, médaillé Fields en 2010, a décidé de produire deux MOOC (Massive Open Online Courses) : le premier à destination des collégiens et lycées et le second "Nord-Sud" créé en collaboration avec des collègues sénégalais. Pour assurer le succès de France Université Numérique, Cédric Villani n’a qu’un seul mot d’ordre : "avancer résolument".


Un MOOC pour initier les lycéens et les... par fr-universite-numerique

samedi, 05 octobre 2013

Guillaume Apollinaire dans le domaine public

L'oeuvre de Guillaume Apollinaire a rejoint le domaine public depuis ce dimanche 29 septembre, les textes de l'auteur du Pont Mirabeau peuvent ainsi être librement diffusés, cités, adaptés et copiés. La législation française prévoit qu'une oeuvre passe dans le domaine public 70 ans après le décès de son auteur, mais on a dû tenir compte des allongements de durée pour les périodes de guerre, soit 94 ans et 272 jours.


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dimanche, 29 septembre 2013

Le destin n'est pas une chaîne mais un envol

Lecture musicale du roman "Soie" d'Alessandro Baricco

Les histoires d'Alessandro Baricco sonnent juste, chacune ayant sa propre musique. Et si Novecento était une musique de jazz portée par un pianiste virtuose, Seta est une musique du silence, une musique mystérieuse et secrète, douce et lente - quasi immobile- , une musique sensuelle apaisée dans laquelle les sons vous caressent et vous effleurent avec une infinie légèreté, vous faisant flotter dans une sorte d'état d'apesanteur.

Pour une lire l'intégralité de cette critique, on peut consulter le blog l-or-des-livres

06:11 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livres, vidéos, italie, education

jeudi, 26 septembre 2013

Les plus sportifs ont une mémoire plus performante

Une étude des chercheurs de l’université de l'Illinois à Urbana-Champaign aux États-Unis, publiée dans la revue Plos One, montre que le sport a des vertus sur le cerveau et favorise la mémoire des enfants. Les scientifiques ont sélectionné 48 individus âgés de 9 à 10 ans, plus ou moins sportifs, pour une expérience qui s’est déroulée sur deux journées. Le premier jour, les auteurs ont demandé aux participants de retenir des noms de régions sur une carte. Le second, ils ont testé leur mémoire en réalisant différents exercices. Les résultats sont sans appel. Les enfants les plus sportifs ont une mémoire plus performante que les autres.

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Une étude menée au Danemark avait aussi montré que les enfants se rendant à l’école en vélo ou à pied étaient plus concentrés que les autres. Ces études mettent en lumière le lien entre les activités physique et mentale. Elles renforcent l’idée que la pratique d’un sport est essentielle pour se sentir bien dans son corps et dans sa tête.

Source : futura-sciences.com

lundi, 16 septembre 2013

Un sport basé sur le respect

Le fair-play et la non violence sont le b-a-ba de tout rugbyman qui se respecte : pas de mises à terre par le cou ou de plaquage à qui n’a pas le ballon, pas de croche-pieds, respect absolu de l’arbitre et de l’adversaire vaincu. Les valeurs se taillent la part du lion sur le terrain. Sergi Blàsquez, président de l’Association catalane rugby league, raconte : « Le rugby est un sport noble. C’est un sport de contact, et ceux qui le considèrent violent se trompent. Au contraire, il se base sur la discipline et le dévouement et surtout sur le respect absolu de ses coéquipiers et de ses adversaires. »

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Pour Georgi Dzhangyryan, président de la Fédération nationale de rugby ukrainienne, il faut surtout « du courage, et avoir l’esprit sportif ». Depuis Stockholm, Chris Sigworth, directeur responsable du développement de l’Union rugby suédoise, lui fait écho : « Le rugby se base sur le respect. Respect des adversaires et de l’arbitre. On joue dur, mais propre. » Ce n’est pas pour rien que l’un des usages les plus fréquents soit la troisième mi-temps : après le match les équipes adversaires vont fêter ensemble, tout comme le font les supporters. Pas besoin d’ajouter que dans les tribunes du stade, les spectateurs sont mélangés ; de la même façon il n’y a pas de virage délimité.

Source : cafebabel.fr

vendredi, 13 septembre 2013

Petite philosophie à l'usage des non-philosophes

Citations de Albert Jacquard :

Etre conscient que demain existera et que je peux avoir une influence sur lui est le propre de l'homme.
Exprimer une idée est une activité difficile à laquelle il faut s'exercer; la télé supprime cet exercice; nous risquons de devenir un peuple de muets, frustrés de leur parole, et qui se défouleront par la violence.
Il faut prendre conscience de l'apport d'autrui, d'autant plus riche que la différence avec soi-même est plus grande.
L'important n'est pas que mon discours soit vrai, mais qu'il soit sincère.
L'oisiveté est, dit-on, la mère de tous les vices, mais l'excès de travail est le père de toutes les soumissions.
Manifester son bonheur est un devoir; être ouvertement heureux donne aux autres la preuve que le bonheur est possible.

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On peut apprendre à un ordinateur à dire: «Je t'aime», mais on ne peut pas lui apprendre à aimer.
Oublions ces examens qui agissent comme des aimants pernicieux en orientant les efforts vers la «réussite».
Communiquer, c'est mettre en commun; et mettre en commun, c'est l'acte qui nous constitue. Si l'on estime que cet acte est impossible, on refuse tout projet humain.
Respecter autrui, c'est le considérer comme une partie de soi, ce qui correspond à une évidence si l'on accepte la définition: «Je suis les liens que je tisse avec d'autres.»
Pour moi, le bonheur, c'est de se sentir beau dans le regard des autres.
L'esprit n'est que l'aboutissement de l'aventure de la matière. Il n'a pas une origine autre que l'ensemble du cosmos.
La fraternité a pour résultat de diminuer les inégalités tout en préservant ce qui est précieux dans la différence.

mardi, 03 septembre 2013

Résoudre des problèmes inimaginables

Une colonie de fourmis peut résoudre des problèmes inimaginables pour une simple fourmi, tels que trouver le plus court chemin vers la meilleure source alimentaire, affecter des travailleurs à des tâches différentes, ou défendre un territoire. Dans une colonie de fourmis, personne n’est responsable. Il n’y a pas de Directeur Général ou de chefs de services. Toutefois, une colonie d’un demi-million de fourmis est efficace même sans management. L’efficacité de la colonie est basée sur les innombrables interactions entre les fourmis. C’est le règne de l’auto-organisation.

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Comment, une colonie apporte-t-elle les inévitables ajustements si personne n'est responsable ? Les fourmis communiquent par le contact et l’odorat. Lorsqu’une fourmi touche une autre fourmi, elle renifle avec ses antennes pour savoir si l’autre appartient à la même colonie et où elle a travaillé. Ainsi chaque jour, avant de quitter la colonie les butineuses attendent le retour des patrouilleuses. Celles-ci en entrant dans la colonie touchent brièvement les antennes des butineuses qui ne rentrent pas tant qu’elle n’ont pas trouvé quelque chose. C’est ainsi que l'intelligence de la colonie fonctionne : des règles simples, chacune agissant à partir d'informations locales. Aucune fourmi ne dispose de la vue d'ensemble de la colonie. Aucune fourmi ne dit à l’autre ce qu’il faut faire. C’est le collectif qui régit le comportement global de la colonie. Marco Dorigo, un chercheur en informatique de l'Université libre de Bruxelles, a utilisé en 1991 ses connaissances du comportement des fourmis pour créer des modèles mathématiques permettant de résoudre notamment le routage de camions. À Houston, la société American Air Liquide a utilisé une stratégie des fourmis pour traiter un problème complexe. L'entreprise produit des gaz industriels sur une centaine de sites aux États-Unis, et livre 6 000 sites, en utilisant les pipelines, des wagons, et 400 camions. La société American Air Liquide, en collaboration avec une entreprise spécialisée dans l'intelligence artificielle, a développé un modèle informatique basé sur des algorithmes inspirés par le comportement d’une espèce particulière de fourmis d'Argentine (Linepithema humile). Cette espèce dépose sur le sol des substances chimiques appelées phéromones. Quand ces fourmis apportent la nourriture à la fourmilière, elles pondent une trace de phéromone qui raconte à d’autres fourmis comment aller chercher plus de nourriture. La trace de phéromone est renforcée chaque fois qu'une fourmi quitte et revient à la fourmilière, un peu comme lorsque vous passez sur un sentier dans la forêt pour ramasser du bois. Le Groupe Bio a donc développé un programme qui envoie des milliards de fourmis logicielles pour savoir où les traces de phéromone sont les plus fortes pour les itinéraires des camions.

Source : lecercle.lesechos.fr

mercredi, 28 août 2013

Je vous le dis ici et maintenant, mes amis

Je vous le dis ici et maintenant, mes amis, bien que, oui, bien que nous ayons à faire face à des difficultés aujourd’hui et demain je fais toujours ce rêve : c’est un rêve profondément ancré dans l’idéal américain. Je rêve que, un jour, notre pays se lèvera et vivra pleinement la véritable réalité de son credo : “ Nous tenons ces vérités pour évidentes par elles-mêmes que tous les hommes sont créés égaux ”.

Je rêve qu’un jour sur les collines rousses de Georgie les fils d’anciens esclaves et ceux d’anciens propriétaires d’esclaves pourront s’asseoir ensemble à la table de la fraternité.

Je rêve qu’un jour, même l’Etat du Mississippi, un Etat où brûlent les feux de l’injustice et de l’oppression, sera transformé en un oasis de liberté et de justice.

Je rêve que mes quatre petits-enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés sur la couleur de leur peau, mais sur la valeur de leur caractère. Je fais aujourd’hui un rêve !

Je rêve qu’un jour, même en Alabama, avec ses abominables racistes, avec son gouverneur à la bouche pleine des mots “ opposition ” et “ annulation ” des lois fédérales, que là même en Alabama, un jour les petits garçons noirs et les petites filles blanches pourront se donner la main, comme frères et sœurs. Je fais aujourd’hui un rêve !

Je rêve qu’un jour toute la vallée sera relevée, toute colline et toute montagne seront rabaissées, les endroits escarpés seront aplanis et les chemins tortueux redressés, la gloire du Seigneur sera révélée à tout être fait de chair.


Martin Luther King I have a dream (sous-titres... par Texwolf

vendredi, 16 août 2013

Lire préserve le cerveau des atteintes de l’âge

294 personnes âgées ont été suivies, en fonction de leurs pratiques intellectuelles, plutôt actives (lecture et écriture, notamment) ou plutôt passives (télévision). Le déclin de la mémoire est inférieur de 32 pour cent chez les personnes ayant eu une activité cognitive soutenue au cours de l’enfance et dans le troisième âge. Il est, en revanche, de 48 pour cent plus élevé chez les personnes ayant eu une activité cognitive plus faible au cours de ces deux périodes.

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Ces observations confirment l’importance de la réserve cognitive emmagasinée au cours de l’enfance, sorte de capital-mémoire initial ; mais aussi celle de l’entretien tardif de ce capital. En somme, il faut doter les enfants du plus grands nombre de connexions cérébrales au départ, puis préserver ce trésor par un exercice quotidien tout au long de la vie.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site cerveauetpsycho.fr

samedi, 10 août 2013

Les pollutions de l'information

Le citoyen est confronté dans la société de l’information à des risques de pollutions. Un premier risque, qui affecte l’efficacité, est dû à la surabondance : comment choisir, parmi des milliers de pages ou d’images malgré les outils de présélection mis à disposition. Face à une situation fortement consommatrice de temps, fera-t-on l’impasse de ne lire que quelques pages présélectionnées pour gagner du temps ?

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Un deuxième risque, qui affecte le savoir, est dû à la désinformation, rumeurs, images électroniquement trafiquées et médiocrité des textes accessibles. De quel repère dispose-t-on pour accorder sa confiance à tel ou tel contenu ? Un troisième risque est lié à la prolifération d’informations indésirables, il ne s'agit plus cette fois d'asphyxie due à la surabondance, mais de contamination par des éléments nocifs

source : adbs.fr

lundi, 05 août 2013

faites-le vous-même, faites-le avec les autres

Do it yourself, do it with others : telle est la devise des Fab Labs, ou Fabrication Laboratories. Créés il y a une dizaine d’années au Massachusetts Institute of Technology (MIT) par Neil Gershenfeld, un professeur de physique qui proposait un cours de prototypage rapide intitulé «comment fabriquer (à peu près) n’importe quoi», les Fab Labs sont les ateliers de fabrication communautaires de l’ère numérique. Leur objectif ? Donner à ceux qui ne sont ni ingénieurs, les moyens de fabriquer toutes sortes d’objets manufacturés comme à l’usine. Et ce, en mettant gratuitement à leur disposition le savoir, les procédés et la technologie nécessaires. Les Fab Labs se sont mis en tête de transposer au vieux monde industriel la philosophie ouverte et collaborative du logiciel libre. Chris Anderson, ancien rédacteur en chef de Wired, la bible des technofans américains, voit en eux «la prochaine révolution industrielle», celle du XXIe siècle.

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Marginal en France, le mouvement commence à essaimer : il existe déjà cinq Fab Labs dans l’Hexagone, et vingt-quatre autres se revendiquent comme tels sans avoir forcément reçu l’agrément du MIT ou l’avoir demandé. Les Fab Labs valorisent l’apprentissage par la pratique, alors que notre système scolaire a tendance à favoriser les savoirs théoriques. Des programmes comme FabLab@School introduisent cette vision de l’apprentissage au sein des écoles. On peut s’en servir aussi pour faire de la médiation scientifique, comme au centre de sciences de Grenoble.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site de Libé

vendredi, 19 juillet 2013

7-11 ans, l’âge de la curiosité à toutes épreuves

7-11 ans, c’est l’âge de la curiosité à toutes épreuves et des vocations précoces. À l’école, on apprend uniquement ce qui est connu, sans parler de ce qui ne l’est pas. La collection " Sur les épaules des savants", on propose de dévoiler les limites de la connaissance pour que les enfants puissent constater que tout est ouvert, qu’ils ont une place à prendre et qu’ils pourront contribuer à faire avancer la science. Ceux qui ont envie de devenir plus tard scientifiques, mais aussi tous ceux qui sont simplement curieux, seront rassurés de savoir qu’on ne sait pas tout… tout en apprenant ce qu’on sait déjà.

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Avec le livre de cette collection, l’Univers, ce qu’on ne sait pas encore…, on effectue avec l’astrophysicien Hubert Reeves un tour de l’Univers, de la Terre jusqu’aux galaxies lointaines, en passant par le système solaire et le Big-Bang. Un voyage dans l’espace et le temps, avec un objectif précis : montrer aux jeunes les questions auxquelles se heurtent encore les chercheurs et auxquelles eux-mêmes pourront s’atteler quand ils seront grands…

Source : editions-lepommier.fr

mardi, 16 juillet 2013

Le comportement influence-t-il la durée de vie ?

Pour répondre à cette question, des chercheurs suisses de l’université de Zurich ont utiliser des souris connues pour survivre plus longtemps que les autres. Ces rongeurs sont des souris domestiques et portent une marque génétique particulière appelée haplotype t. Les femelles hétérozygotes, c’est-à-dire celles qui ne possèdent qu’une copie de cet haplotype, ont une durée de vie 30 % plus élevée que les autres. En revanche, la présence de l’haplotype t n’influence pas la longévité des mâles.

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Au cours de cette étude, les scientifiques ont observé le comportement de 41 mâles et autant femelles. Chaque groupe était constitué de 20 souris domestiques normales et de 21 souris hétérozygotes pour l’haplotype t. Ainsi, chez les femelles, 21 souris avaient une espérance de vie allongée. Le reste des souris a été utilisé comme contrôle. Pour évaluer leur nature aventureuse, les souris ont été déposées dans une sorte de labyrinthe formé de plusieurs pièces. La tendance à s’introduire plus ou moins facilement dans chaque endroit du dédale a ainsi été estimée. D’autres expériences ont permis de déterminer l’audace, l’adaptabilité et le niveau de consommation alimentaire des souris. Les résultats montrent que les souris femelles porteuses de l’haplotype t sont moins actives, consomment moins de nourriture et sont moins hardies que les autres. Selon les auteurs, ces traits de caractère pourraient avoir différents effets positifs sur leur espérance de vie. Être plus prudentes leur permettrait de mieux échapper aux prédateurs, par exemple. De plus, en ne gaspillant pas leur énergie inutilement, elles préserveraient mieux leur organisme. Cependant pour les chercheurs, pour qu’une souris puisse trouver sa nourriture et se reproduire, il faut qu’elle possède un minimum de courage.

Source : futura-sciences.com

lundi, 08 juillet 2013

A lire dans Philosophie Magazine

A lire dans Philosophie Magazine : Pierre Rabhi, Michel Onfray. L’ascète et l’hédoniste

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On s’attendait à un vif affrontement entre deux pratiques et deux conceptions diamétralement opposées du bonheur : d’un côté, l’hédonisme solaire de Michel Onfray, qui n’a de cesse depuis vingt-cinq ans de réveiller en chacun le « désir d’être un volcan », invite nos existences à se défaire de la culture de la culpabilité héritée de la civilisation judéo-chrétienne pour s’adonner à tous les plaisirs des sens et cueillir la rose de chaque jour ; de l’autre, l’appel formulé par l’agroécologiste Pierre Rabhi, depuis qu’il a quitté Paris au début des années 1960 pour se retirer dans une ferme en Ardèche, à renoncer à tous les plaisirs factices de la civilisation industrielle et cultiver une nouvelle ascèse, à base de « sobriété heureuse » et de respect de dame Nature. Nous nous attendions à un « clash » en bonne et due forme, radical et profond. Et nous n’avions pas économisé notre énergie pour le rendre possible : puisque nos deux hérauts du bonheur ne pouvaient se rencontrer qu’à une...

jeudi, 20 juin 2013

La science se limite-t-elle à constater les faits ?

Constater, c’est prendre acte de l’existence de quelque chose. C’est une représentation que l’on peut avoir de la démarche scientifique, c’est ce qu’on appelle l’empirisme. Mais cette conception est très discutable. En effet, on peut penser que d’un simple constat ne peut sortir une connaissance et que donc on ne découvre que ce que l’on cherche, d’où le rôle prépondérant de la théorie en science.

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Ce sujet invite à interroger la nature de la démarche de la science: est-elle empiriste et inductive ou hypothético-déductive? Le scientifique part de l’expérience, de l’observation même s’il se méfie de l’expérience première et si ce constat lui permet déjà de lever certaines erreurs, cette observation étant faite avec précaution et un effort d’objectivité et d’attention. On peut penser que la connaissance scientifique est inductive : à partir de ces constats le scientifique va passer des énoncés d’observation particuliers à des énoncés généraux sous certaines conditions. Mais la science va au-delà des faits ou reste en deçà des faits eux-mêmes. Le fonctionnement de la science montre que la théorie vient le plus souvent avant l’expérience elle-même. Par exemple, la découverte de Neptune par l’astronome Le Verrier (1846) a été réalisée sans observation, ce sont ses calculs qui ont permis de constater l’existence de cette Planète.

On peut lire une proposition de correction du sujet du Bac L sur le site lewebpedagogique.com

lundi, 10 juin 2013

Le pavillon bleu sur 7 plages girondines

Cet éco-label a été créé en 1985 par la fondation pour l'éducation à l'environnement. Il récompense les communes qui ont postulé sur 4 critères : l'environnement, la qualité de l'eau, la gestion des déchets et la sensibilisation des touristes à l'environnement.



En Aquitaine, aucune commune des Landes, ni des Pyrénées-Atlantiques n'a postulé. Elles estiment les critères trop contraignants. Une particularité de la région qui dure depuis une dizaine d'année. En Gironde, une dizaine de communes avaient postulé. 7 ont été retenues : Carcans, Grayan-et-l'hôpital, Hourtin, Lacanau, Naujac-sur-mer, Soulac-sur-mer, Vendays-Montalivet

jeudi, 16 mai 2013

Le mot de l'année 2013

À l’occasion du Festival du Mot, une liste de 12 mots sélectionnés par Alain Rey, Président d’honneur, est soumise au vote du Jury du Festival et au vote du Public, en association avec France Inter, TV5MONDE et 20 Minutes.

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On peut voter jusqu'au 20 mai, les résultats des votes seront dévoilés le 24 mai sur le site du Festival.

MENSONGE(S)
COMPÉTITIVITÉ
VOYEURISME
IMPACTER
TRAÇABILITÉ
TRANSPARENCE
FRAUDE
DÉFICIT
CAP
VISIBILITÉ
ANAPHORE
COUAC

Pour voter, on peut se connecter sur le site motdelannee.fr

lundi, 13 mai 2013

Les robots, futurs amis...

L’ère de la robotique a commencé. Déjà, le cinéma s’est emparé du sujet pour alimenter tous les fantasmes, mais aussi toutes les peurs que ces machines peuvent provoquer. Peu à peu, les robots entrent dans la vie quotidienne, que ce soit sous la forme de jouets pour enfants, pour faire le ménage, pour tenir compagnie aux personnes souffrant de solitude ou combattre certaines pathologies comme l’autisme. et ce n'est qu'un début.

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Cette problématique a interpellé des scientifiques de l’université de Duisbourg et Essen, en Allemagne, qui se sont interrogés sur la perception que nous avions des robots. Peut-on s’y attacher et en faire des compagnons ? Ou les considérons-nous comme de vulgaires objets, au même titre qu’une brosse à cheveux ou un four à micro-ondes ? Leur étude, pas encore publiée, sera plus longuement dévoilée lors de la 63e conférence annuelle de l’International Communication Association, qui se tiendra à Londres du 17 au 21 juin. Et elle montre déjà que ces machines ne nous laissent pas insensibles…

Pour en savoir plus sur ce sujet, on peut lire l'article publié sur le site futura-sciences.com