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lundi, 10 septembre 2012

Le réchauffement produit des extinctions et des apparitions

Des chercheurs ont examiné le nombre de familles connues d'invertébrés marins, ainsi que les températures à la surface de la mer, sur une période de 540 millions d'années. Ils ont découvert que lorsque les températures à la surface de la mer étaient élevées, la biodiversité connaissait une croissance. A l'inverse, lorsque les températures chutaient, la biodiversité déclinait aussi.

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Le réchauffement produit à la fois des extinctions et des apparitions de nouvelles espèces, et dans le passé, le nombre de nouvelles espèces a dépassé le nombre d'espèces disparues lors des périodes de réchauffement, d'après Peter Mayhew. Mais cela ne signifie pas que le changement climatique que nous vivons aujourd'hui sera bénéfique pour les écosystèmes et que les extinctions de masse qui ont lieu aujourd'hui, la Terre se réchauffant à un taux sans précédent, pourront être inversées à l'avenir.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site actualites-news-environnement.com

dimanche, 09 septembre 2012

Un nouveau Monde en marche

En amont de la plus grande marche organisée dans l'histoire de l'humanité à laquelle Alter Eco participe avec des producteurs français et indiens en Inde en octobre 2012, des personnalités dont Jean Marie Pelt, pharmacien Agrégé, Botaniste Ecologiste français, Fondateur de l'Institut Européen d'Ecologie réfléchissent à un nouveau monde.


samedi, 08 septembre 2012

La déforestation réduit les précipitations de 20%

La déforestation massive avait déjà son lot de fléaux connus, mais pour la première fois une estimation chiffrée de ses effets sur les précipitations a été donnée par l'équipe de Dominick Spracklen et publiée dans Nature. Les pluies devraient être réduites de 21% lors de la saison sèche de 2050 en Amazonie.

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Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont utilisé un satellite de la NASA dans le but de surveiller les précipitations et la végétation. Une fois les données insérées dans un modèle de prédiction, il a ainsi été conclu que l'air qui circule assez longtemps au dessus d'une forêt est capable de générer deux fois plus de précipitations que s'il passait au dessus d'une région à la végétation plus rase. Un surplus d'humidité qui provient de l'évapotranspiration des feuilles.

Source : maxisciences.com

vendredi, 07 septembre 2012

14 mètres en 350 ans

Les chercheurs du Centre européen de recherche et d’enseignement en géosciences de l’environnement ont carotté trois sites situés dans des récifs coralliens, au large de l’île de Tahiti. En datant ces archives, ils ont pu reconstituer les variations du niveau marin sur les derniers 16 000 ans. Ces datations mettent en évidence une remontée extrêmement rapide du niveau de la mer au cours de la dernière déglaciation qui s’est déroulée entre -21 000 et -11 000. Au cours de cette transition entre une dernière période glaciaire et le climat chaud que connaît actuellement la Terre, le niveau marin global est remonté d’environ 120 à 130 mètres sur presque 15 000 ans. Il était déjà acquis que cette augmentation n’avait pas été constante, mais qu’elle avait été ponctuée par des élévations rapides du niveau marin associées à des débâcles massives des calottes de glace. La plus importante de ces hausses est appelée Melt-Water Pulse 1A (MWP-1A).


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Le début du MWP-1A a été daté à 14 650 ans, ce qui fait coïncider cet événement avec le début de la première phase chaude qui marqua la fin de la glaciation dans l’hémisphère Nord. Cette période, appelée Bølling, s’est étalée sur un peu moins de deux mille ans et a vu la température de l’hémisphère Nord augmenter de près de 5°C en quelques années. Selon les chercheurs du CEREGE, la remontée du niveau global des océans au cours du MWP-1A aurait été de presque 14 mètres en seulement 350 ans. La vitesse de la remontée du niveau marin aurait été au minimum de 40 mm/an, vitesse qu’il faut comparer au taux moyen de 10 mm/an estimé pour la dernière déglaciation ou à celui de 3 mm/an observé aujourd’hui par satellite. En s’appuyant sur des simulations de modèles géophysiques, les chercheurs ont aussi établi que la calotte antarctique avait contribué très significativement, probablement pour moitié, au MWP-1A. Ces travaux illustrent l’instabilité des calottes glaciaires, en particulier de la calotte antarctique, à une perturbation climatique majeure et imposent un regard nouveau sur la contribution future de la calotte antarctique à la remontée du niveau des mers dans le contexte actuel de réchauffement climatique.


Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur le site science.gouv.fr

jeudi, 06 septembre 2012

Ouragans ou typhons

Comme il l'explique sur son blog, l'américain John Nelson a travaillé à partir d'une première infographie, sur laquelle sont représentés les ouragans depuis 1851. Les données viennent du National Climatic Data Center, l'agence aux États-Unis qui étudie l'atmosphère et les océans. On y conserve en effet les dates, les noms, les itinéraires et les vitesses de ces tempêtes que l'on appelle ouragans au nord de l'Atlantique et dans le Pacifique Nord-Est ou typhon à l'approche du Japon. L'animation est centrée sur l'Antarctique, c'est un peu comme si on regardait la Terre par en-dessous.


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Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com

mercredi, 05 septembre 2012

L'effet positif des éoliennes pour les poissons

Selon une étude, présentée dans un rapport publié par l'Institut national des ressources aquatiques, les éoliennes auraient un effet positif pour les poissons, certaines espèces ayant même vu leur population augmenter.


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Avec 80 énormes turbines situées dans des eaux relativement peu profondes regorgeant de poissons, le parc éolien Horns Rev 1 au Danemark est l'un des plus grands parcs éoliens offshore de la planète. Les chercheurs de l'Institut ont compilé et analysé des données concernant les poissons présents dans la zone en question. Les turbines de Horns Rev 1 sont implantées profondément dans le fond marin et sont entourées d'une barrière de protection constituée de rochers. Cette barrière a pour but de protéger les turbines contre l'érosion et d'empêcher les courants marins de creuser des tranchées dans le sable. Les chercheurs ont constaté que ces structures en pierre servaient également de récifs artificiels, offrant aux poissons des conditions de vie optimales. Non seulement les poissons y trouvent un abri et de la nourriture en abondance, mais cette zone attire en outre de plus en plus de poissons typiques des fonds rocheux. Autrement dit, les turbines ont créé un habitat pour plusieurs nouvelles espèces.


Source : notre-planete.info

mardi, 04 septembre 2012

Donner un nom aux dépressions et anticyclones

En 1954, une étudiante de l’Université de Berlin, Karla Wege, a proposé de donner un nom aux dépressions et anticyclones qui traversaient l’Europe pour rendre la météo plus accessible au grand public. Depuis 1954 et jusqu'en 2002, l'Institut de Météorologie de l'Université de Berlin établissait une liste pour l’année à venir, en se basant sur la liste établie par Karla Wege. Lors des années impaires, les dépressions reçoivent des noms masculins, et, lors des années paires, des noms féminins. Les anticyclones sont baptisés selon la règle inverse.
Ainsi, le prénom masculin Joachim a été choisi en 2011, année impaire. Même chose en 2009 avec la tempête "Klaus" et les tempêtes “Lotach” et "Martin" en 1999. La fameuse tempête Xynthia portait ce nom féminin car nous étions en 2010.


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Depuis 2002, l’Institut de Météorologie de Berlin permet néanmoins à n’importe qui d’acheter le nom d’une future tempête via le formulaire “adoptez un vortex”. L’Institut de Météorologie de Berlin se réserve le droit d’accepter ou de rejeter le nom proposé. Les dépressions coûtent 199€, et les anticyclones 299€. Si une lettre ne trouve pas d’acheteurs, le site organise des enchères sur eBay.


Source : quoi.info

lundi, 03 septembre 2012

Le radon est un gaz radioactif naturel

Le radon est un gaz radioactif naturel issu de la désintégration de l’uranium et du radium présents dans la croûte terrestre, en particulier dans les roches granitiques et volcaniques. Lorsque le radon présent dans le sol est libéré dans l’atmosphère, il se mélange à l’air, produisant des concentrations trop faibles pour être préoccupantes. En revanche, lorsque le radon s’infiltre dans un espace clos tel une maison ou un sous-sol, il peut s’accumuler à des concentrations élevées susceptibles de poser un risque pour la santé.


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Le radon est un gaz naturel inerte et radioactif, dépourvu d’odeur, de couleur ou de goût. Il est issu de la désintégration radioactive naturelle de l’uranium-238, que l’on trouve dans les roches et dans les sols. On peut également trouver du radon dans l’eau, mais au contact de l’air, un phénomène de dégazage se produit. Le radon pénètre donc dans l’organisme principalement avec l’air inhalé.


Pour en savoir plus, on peut consulter le dossier publié sur le site science.gouv.fr


Pour en savoir plus, on peut consulter le site de l'IRSN, Institut de Radioprotection de la Sureté Nucléaire

dimanche, 02 septembre 2012

L'enfant sauvage

L'Enfant sauvage est l'histoire d'un enfant, capturé comme un animal par des paysans, et amené au Docteur Itard, à Paris. L'enfant sauvage semble être sourd et muet. Le monde scientifique le considère, très majoritairement, comme un attardé qui a, pour cette raison, été abandonné. Toutefois, le Docteur Itard pense que ce qui apparaît comme un retard mental est le résultat de l'absence de contact avec les hommes. Il va lui apprendre le quotidien d'une vie d'enfant civilisé et le faire émerger de sa primitive animalité en lui enseignant ce qu'est le langage. Difficiles épreuves mais l'enfant sauvage articule quelques sons qui ont pour lui un sens. Victor devient son nom. Il acquiert peu à peu une humanité touchante.


Victor contemple la nature près des fenêtres où il se tient lors de ses leçons. Transition entre l'enfermement et le dehors et aussi tentation car il va un jour franchir le pas vers sa liberté perdue et s'évader.


On croit un instant qu'il retourne à sa vie antérieure primitive mais il reprend le chemin de la demeure du Docteur et de sa gouvernante qui l'accueillent avec joie.


06:41 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : film, films, histoire, éducation

samedi, 01 septembre 2012

Curiosity poursuit son exploration de Mars

Le robot Curiosity lui poursuit sans encombre son exploration de Mars. Après avoir effectué ses premier pas sur la planète rouge, le robot a transmis des images de l'environnement martien. Des clichés en couleur d'une précision encore plus grande et capturés par la Mast Camera du rover. Néanmoins, les équipes ont quelque peu forcé les couleurs pour donner un aperçu du paysage martien comme s'il était soumis aux conditions de luminosité présentes sur Terre. Une amélioration qui permet de mieux analyser les détails des clichés, expliquent les chercheurs.


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Selon Michael Malin, principal investigateur de la Mastcam au Malin Space Science Systems de San Diego, Curiosity va aller dans une région du mont Sharp. Ces couches sont l'ultime objectif avec des champ de dunes sombres à franchir. En face du sable sombre, on voit du sable plus rouge, avec une composition différente suggérée par des couleurs différentes. Les roches au premier plan montrent de la diversité, certaines sont arrondies, d'autres angulaires, avec des histoires différentes. C'est un site géologique très riche à examiner et éventuellement à travers lequel se promener.