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vendredi, 11 mars 2011

Une lessive vraiment écologique

Auparavant, pour faire sa lessive, on utilisait la saponaire, une plante aux propriétés nettoyantes puis à la fin du 19ème siècle, on a utilisé des lessives à base de savon. Les lessives actuelles à base d'éléments de synthèse ne sont apparues qu’à partir de 1930. Les lessives industrielles, même dites « écologiques », rejettent des éléments nocifs et polluants comme les phosphates. Et cette dégradation environnementale tient plus à la nature de ce qui est rejeté plutôt qu’à la quantité.

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Mathias Cangina a conçu une lessive vraiment écologique à base de cendres de bois. La cendre de bois contient de la potasse, composé chimique dérivée du potassium, qui est une base de détergent et cette potasse s'intègre et se recycle parfaitement dans la nature.

La lessive de Mathias Cangina est 100% Gironde. Il récupère les cendres de bois auprès des restaurants cuisinant aux sarments de vignes et aux fours à bois. Ces cendres sont ensuite mélangées à de l'eau de pluie de récupération moins chargée en minéraux. Après plusieurs filtrages, la lessive est prête. Comme la potasse de cendre est un détergent doux, l'adoucissant devient superflu. Il reste juste à ajouter des huiles essentielles pour parfumer le linge si on le désire.
Mathias Cangina propose sa lessive en vrac sur les marchés de Gironde. Il suffit de se présenter avec son bidon, que l'on consacrera à la lessive, pour chacun de ses achats.
Cette Lessive a une énergie grise quasi nulle. Seuls les transports sont à noter, mais toutes les matières premières ainsi que tous les points de vente sont en Gironde, dans un rayon d’action de 50km. Cette Lessive est la seule à être fabriquée sans aucune énergie, pas d’électricité, ni de gaz.
Les matériaux ayant servi sont issus de l’économie locale, voire de la récupération.
En utilisant le même récipient pour sa lessive, l'énergie grise est diminuée également.

jeudi, 10 mars 2011

Les déchets à base de plâtre recyclés

Les déchets à base de plâtre peuvent désormais être recyclés grâce à l'engagement des producteurs de plaques de plâtre. Les tonnages en jeu sont très importants et vont aujourd'hui en majorité en centre de stockage. Peu de solutions de valorisation existaient jusqu'à présent, la filière d'amendement agricole ou de valorisation matière en cimenterie absorbant des tonnages trop faibles. La mise en place du recyclage dans la production de plaques de plâtre est très progressive et permettra aux différents acteurs économiques de gérer les matériaux de construction de manière plus durable.

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Cette filière est un exemple pour illustrer que le déchet généré à toutes les étapes de vie du produit retourne dans son produit originel. On peut réincorporer sans problème de 12% jusqu'à 25 % de recyclat dans la fabrication. D'un point de vue environnemental, la filière permet non seulement d'économiser d'importants tonnages de gypse naturel habituellement extrait des carrières et d'en détourner autant de l'enfouissement. Les nuisances comme le dégagement d'H2S pourront être ainsi évitées. D'un point de vue économique, la filière est pérenne et se révèle être nettement moins cher que l'enfouissement dans la majorité des zones.

Pour en savoir plus, on eput consulter le site notre-planete.info

mercredi, 09 mars 2011

Bâtir une nouvelle société

Cette année, la quatrième édition de l'Université de la Terre se tiendra à Paris, à l'Unesco, les samedi 2 et dimanche 3 avril 2011. C'est un rendez-vous de la connaissance qui réunit des dirigeants d’entreprise, des scientifiques, des économistes, des politiques, des hommes de religion, des sociologues, tous conscients des défis majeurs qui menacent notre planète, à témoigner et à partager leur expertise, leur vision du monde d’aujourd’hui et de demain.
Le thème retenu cette année est : Bâtir une nouvelle société, en plaçant l'Homme au cœur des débats.

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Voici quelques-uns des 21 débats programmés sur les deux journées :

S'engager aujourd'hui pour transformer demain,
Vaincre la faim ou comment nourrir 7 milliards d'hommes ?
Comment changer la ville pour rendre la vie meilleure ?
Entre performance économique et cohésion sociale : quelle place pour l'homme ?
Bâtir une nouvelle société en repensant la productivité de la terre...

Pour s'inscrire gratuitement en ligne, on peut se connecter sur le site universitedelaterre.com

mardi, 08 mars 2011

Hubert Reeves a huit petits enfants

Hubert Reeves a huit petits enfants et attache beaucoup d'importance à la relation grands-parents et petits enfants.

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" En rédigeant ce livre, j'ai pris conscience de la valeur symbolique que je pouvais lui donner : celle d'un testament spirituel que je dédie à mes petits-enfants. Que voudrais-je leur transmettre de ce que j'ai pu découvrir sur ce grand Univers qu'ils vont continuer à habiter après moi pour qu'ils puissent ensuite le transmettre à leur tour ? Dans cette suite de conversations avec l'une de mes petites-filles, un été, sous le ciel étoilé que nous contemplons ensemble, je revis ces soirées du mois d'août avec mes enfants qui me bombardaient de questions, pendant que nous attendions les étoiles filantes. La contemplation de la voûte céleste et le sentiment de notre présence parmi les astres sont la source d'un désir partagé d'en savoir plus sur ce mystérieux cosmos que nous habitons. "

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" Les choses en sciences ont beaucoup changé depuis que j’étais étudiant " se souvient Hubert Reeves.
" J’essaye toujours de faire des synthèses en évitant tous les grands mots ." Pour expliquer le Big Bang aux enfants, il fait la comparaison avec la préhistoire. "Quand on veut parler d’une période du passé, il faut avoir des preuves pour prouver que ce que l’on dit n’est pas une bêtise. "

La contemplation de la voûte céleste et le sentiment de notre présence parmi les astres provoquent un désir partagé d'en savoir plus sur ce mystérieux cosmos que nous habitons. Dans ce livre, il est question de science, ce qui n'exclut pas la poésie.

lundi, 07 mars 2011

Le hasard des mauvaises rencontres

Pour les crapauds, les trajets immuables de la reproduction rencontrent des routes où les voitures réalisent un véritable carnage, rendant glissante la chaussée d’autant plus qu'au début du mois de mars le temps se doit d’être pluvieux. De nombreux accidents sont signalés et même, dans certaines localités, des tronçons de routes sont interdits à la circulation durant une courte période. La mortalité des crapauds a été estimée de 10 à 30% pour une circulation de 4 à 12 voitures par heure, et bien davantage si la circulation est plus dense.

Considérant l’évolution darwinienne de l’espèce, dans son ouvrage La vie des crapauds Jean Rostand estime qu’aux deux piliers de cette théorie, hasard des mutations et nécessité de la sélection naturelle des plus adaptés, il convient d’ajouter le hasard des mauvaises rencontres, sélection artificielle qui joue chez les crapauds un rôle majeur avec l’homme pour auteur.

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Réserve naturelle du Pinail

Ces dernières années l'hécatombe a augmenté. Selon Maxime Paquin de France Nature Environnement, jusque dans les années 50, le territoire français était maillé de multiples petites mares et de prairies humides inondées lors des crues des ruisseaux. Depuis on a comblé et asséché ces zones humides. Pourtant une multitude d'espèces animales et végétales ont besoin de ces relais pour circuler, s'alimenter, se reproduire. Restaurer les mares et en créer à proximité des voies de circulation pour que les crapauds par exemple n'aient pas besoin de les franchir serait un exemple de contribution à la trame verte et bleue prônée par le Grenelle de l'Environnement.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site asalf-normandie.org

dimanche, 06 mars 2011

Les crapauds sont des dévoreurs d’insectes

Les crapauds communs (Bufo bufo) sont laids et balourds. Si les contes pour enfants leur donnent la possibilité de se transformer en princes charmants, c’est certainement pour créer un effet de contraste.

Les crapauds sont des dévoreurs d’insectes, d’araignées et de vers de terre. Ce sont des auxiliaires efficaces des jardiniers et des agriculteurs. Leur action protectrice a été comparée à celle des pesticides dont la nocivité n’est plus à démontrer. Dans certains pays ils sont artificiellement introduits dans les jardins en création. Nombreux, mais menacés, ils tiennent une place importante dans l’équilibre écologique et la biodiversité dont nous sommes dépendants..

Protégés par les sécrétions toxiques de leurs pustules cutanées, leurs prédateurs sont rares : couleuvres à collier, hérissons, corneilles… auxquels il faut ajouter l’homme. Les mares sont comblées et les zones humides indispensables pour les écosystèmes sont toujours menacées.

samedi, 05 mars 2011

Récolter plus de bois, mieux préserver la biodiversité

L'année internationale des forêts est l'occasion de rappeler les objectifs fixés par le ministère de l'agriculture, produire plus de bois tout préservant mieux la biodiversité, une démarche territoriale concertée dans le respect de la gestion multifonctionnelle des forêts.

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Récolter plus de bois : en moyenne, 40% du bois produit n'est pas récolté et les surdensités rendent les forêts fragiles aux stress climatiques et les appauvrissent en biodiversité

Préserver mieux la biodiversité, en développant les pratiques favorables telles que le maintien d'arbres morts et sénescents, le mélange d'essences, le respect des habitats

Une démarche territoriale du fait des répercussions des actions forestières sur le paysage et sur les nombreux services rendus par la forêt à la société

Une gestion multifonctionnelle qui vise à faire remplir simultanément à un massif forestier les fonctions productives, environnementales et sociales.

vendredi, 04 mars 2011

Verdir l’économie ne suffira pas

Dans son rapport sur la consommation durable, le Centre d’analyse stratégique (CAS) propose 25 mesures visant une « modification progressive des circuits économiques » Selon ce rapport, le modèle de consommation actuel, est excessif dans ses prélèvements comme dans ses rejets, destructeur du climat et de la biodiversité. A tel point que « verdir l’économie » en favorisant une production plus respectueuse des normes sociales et de l’environnement, ne suffira pas à faire émerger une société durable. Cette approche se révélera insuffisante : le progrès technologique, pour nécessaire qu’il soit, ne fera pas contrepoids à l’augmentation de la population et à l’évolution des modes de vie.

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Il faut aussi modifier ses comportements pour tendre vers une véritable “consommation durable”. Les besoins des citoyens seront satisfaits par des biens et services plus économes en ressources, moins polluants et contribuant au progrès social, mais aussi par des échanges dématérialisés (location, partage, troc). Ce modèle induira une évolution de la culture et des modes de vie, où la jouissance matérielle reculera au profit d’autres pans de l’art de vivre (liens familiaux, culture, art, sport).

Pour prendre connaissance de ce rapport, on peut se connecter sur le site strategie.gouv.fr

jeudi, 03 mars 2011

Réduire les émissions de CO2 d’origine agricole

Une trentaine de pays se retrouvent en France cette semaine pour tenter de trouver des solutions capables de réduire les émissions de CO2 d’origine agricole de la planète.

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La rencontre, organisée par l’Inra, se déroule dans le cadre de la « Global Research Alliance on Agricultural Greenhouse gases » (GRA), consortium international de 31 États initié par plusieurs pays de l’OCDE, dont l’objectif est de contribuer à l’amélioration de la productivité de l’agriculture tout en réduisant les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES). « Avec 13 ,5% des émissions directes au plan mondial, l’agriculture est un secteur émetteur de gaz à effet de serre, explique l’institut français de recherche agronomique. De plus, la production agricole et la sécurité alimentaire sont vulnérables au changement climatique ». L’objectif des chercheurs est donc de mettre au point des innovations capables d’adapter l’agriculture et la forêt au réchauffement de la planète tout en atténuant les GES. Selon l’Inra, l’agriculture peut contribuer à compenser les émissions de CO2 grâce au stockage du carbone dans les sols .

Pour en savoir on peut consulter le site developpementdurablelejournal.com

mercredi, 02 mars 2011

Le dodo pas si dodu

Le dodo, nommé scientifiquement Raphus cucullatus, oiseau de l'île Maurice disparu vers la fin du 17e siècle, est l'une des plus célèbres espèces animales exterminée par l'action de l'homme. La plupart des os conservés dans les musées viennent d'un site daté d'environ 4000 ans. Le dodo a certainement été victime des activités humaines. Les marins et colons hollandais ont consommé des dodos en grande quantité. Mais les animaux introduits par l'homme, chiens, porcs, chats, singes, ont joué un rôle important en détruisant aussi les jeunes et les oeufs.

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Cependant, des aspects de sa biologie demeurent incertains, à commencer par son poids. Beaucoup de représentations artistiques montrent le dodo comme un oiseau très gras dont le poids aurait dépassé les 20kg. Une étude récente du CNRS suggère un poids moins élevé et remet en cause l'idée du dodo dodu.

Pour en savoir plus sur cette étude, on peut consulter le site du CNRS

mardi, 01 mars 2011

L'activité du Soleil a repris

L'activité du Soleil a repris ce mois de février. Le soleil a produit la plus forte éruption qu'il n'ait jamais suscité depuis plus de quatre ans et la fin du dernier cycle d'activité solaire. Cette émission record a libéré un flux de rayons X 500 fois plus intense que le Soleil dans son ensemble avant l'éruption. Elle s'est accompagnée d'une spectaculaire éjection d'un nuage magnétisé de particules chargées, envoyée à plus de 3 millions de kilomètres/heure (900 km/s) dans la direction de la Terre, ainsi que d'une bouffée de protons énergétiques.

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Le satellite Solar Dynamics Observatory (SDO) de la Nasa, en orbite depuis un an, a pu observer la dynamique de l'événement. Ses caméras CCD à bord ont été temporairement saturées par le sursaut d'émissions EUV produites par l'éruption. Les physiciens de l'Observatoire de Paris et leurs collègues du monde entier étudient le développement du phénomène, qui a conduit à l'apparition d'aurores polaires sur Terre dans la nuit du 18 au 19 février.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site de l'Observatoire de Paris