mercredi, 10 juin 2015
L'odeur des vieux livres
Andy Brunning, professeur de chimie en Grande-Bretagne, explique que l'odeur des vieux livres est produite par les composants du papier, de l'encre et de la colle. Le papier par exemple contient de la cellulose et de la lignine. La lignine des arbres permet de lier les fibres de cellulose ensemble, assurant la solidité du tronc. C'est aussi ce composant qui est responsable du jaunissement du papier lors de la réaction d'oxydation.
L'odeur des vieux livres provient de la dégradation chimique des composants, l'hydrolyse acide, qui produit un grand nombre de composants volatiles organiques. Ceux que l'on perçoit le mieux sont le benzaldéhyde, qui donne un arôme d'amande, la vanilline, l'éthylbenzène et le toluène qui donnent une odeur douce et le 2-ethyl hexanol, qui a une odeur plutôt florale. D'autres aldéhydes et alcools participent également au mélange complexe et reconnaissable entre tous lorsque l'on entre dans une bibliothèque.
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samedi, 18 avril 2015
La Joie de lire
De jeunes auteurs alors inconnus font leurs débuts dans les « Cahiers libres » des Editions Maspéro : ainsi Régis Debray en 1967, Bernard-Henri Lévy en 1973 dans la revue Partisans. Au fil des ans s'ajoutent de nouvelles collections : une série « Histoire classique » (dirigée par Pierre Vidal-Naquet) où paraissent les premiers livres de Jean-Pierre Vernant ; une série « Pédagogie » (animée entre autres par Émile Copfermann) qui édite les ouvrages de Célestin Freinet, de Fernand Deligny et Libres enfants de Summerhill de A. S. Neill. Une « Bibliothèque Socialiste » est confiée à l'historien Georges Haupt : on y réédite des classiques comme Paul Lafargue, Rosa Luxemburg, Léon Trotsky, Alexandra Kollonta. En 1965, François Maspero confie à Louis Althusser la collection « Théorie » où il publie ses premiers ouvrages (Pour Marx, Lire le Capital) ainsi que ceux de ses élèves: Pierre Macherey, Étienne Balibar, Dominique Lecourt, Alain Badiou, Jacques Rancière. Dans la collection « Voix », Fanchita Gonzalez Batlle fait connaître des écrivains du monde entier : Nazim Hikmet, Tahar Ben Jelloun, Taos Amrouche, Salvador Espriu, Chris Marker, Roque Dalton, John Berger, Victor Serge, John Reed, etc.
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mardi, 03 février 2015
Les vieux fourneaux amis pour la vie
Wilfrid Lupano, avec Roland Pignault et Fred Campoy, réalise un western humoristique, Little Big Joe (Delcourt), dont le premier tome paraît en 2001. Il récidive avec Virginie Augustin et Alim le tanneur, un récit fantastique en quatre tomes, qu'il termine en 2009. Entre-temps, sa carrière est lancée, et il enchaîne les titres : L'assassin qu'elle mérite, L'Homme qui n'aimait pas les armes à feu, Le Singe de Hartlepool, Azimut... En 2014, Wilfrid Lupano obtient le Fauve du meilleur polar avec Ma Révérence. En 2015, Wilfrid Lupano et Paul Cauuet obtiennent le Fauve du public avec Les Vieux Fourneaux.
Pour lire un extrait : s3-eu-west-1.amazonaws.com
06:09 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, livres, amitié, amis, sardaigne
mercredi, 17 décembre 2014
La revendication des « communs »
Selon les auteurs, l'émergence du commun dans l'action appelle un travail de clarification dans la pensée. Le sens actuel du commun se distinguerait des nombreux usages passés de cette notion, qu'ils soient philosophiques, juridiques ou théologiques : bien suprême de la cité, universalité d'essence, propriété inhérente à certaines choses. Selon les auteurs, le commun est attaché à l'activité des hommes : seule une pratique de mise en commun peut décider de ce qui est « commun », réserver certaines choses à l'usage commun, produire les règles capables d'obliger les hommes.
Pierre Dardot, Christian Laval, Commun. Essai sur la révolution au XXIe siècle, Paris, La Découverte, 2014, 600 p. Source : lectures.revues.org
05:27 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire, sciences sociales, politique, ressources, philosophie, livres
samedi, 21 juin 2014
NO TAV, no al treno ad alta velocità
Interview : Pourquoi, selon vous, ce projet ne doit pas se faire ?
Ce n’est pas selon moi, mais selon les habitants du Val de Suze ! Je partage leurs arguments. Le projet impose de creuser un tunnel dans une montagne qui est truffée d’amiante et de pechblende, matériau radioactif. La perforation de la montagne va mettre à l’air libre ces matériaux et cela va provoquer, et provoque déjà, des nuisances sanitaires et environnementales. C’est un projet nocif et de plus, inutile. Il suffirait de moderniser la ligne ferroviaire existante, qui est utilisée à moins de 20% de sa capacité. Le trafic sur cette ligne est en fait très réduit.
Source : liberation.fr
05:37 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : livres, alpes, transport, pollution, environnement, écrivain, italie
mercredi, 11 juin 2014
Dans les secrets du ciel
H.R. :Certaines recherches scientifiques obtiennent des résultats dont l'intérêt dépasse de beaucoup le domaine de la science. Lorsque Galilée regarde la Lune puis la Terre, constate qu'il y a des montagnes sur les deux, que les deux sont des astres et qu'il en conclut que la terre n'est pas le centre du monde, il fait une conclusion révolutionnaire pour l'époque. Une découverte qui va influencer toute la pensée humaine après coup. Ces découvertes ont besoin d'être connues par l'ensemble de l'humanité. Le rôle de personnes comme Matthieu Vidard est de permettre aux gens de prendre conscience de découvertes qui les concernent directement.
Matthieu Vidard, pourquoi le public a-t-il besoin de scientifiques comme Hubert Reeves ?
M.V. : Notre préoccupation première quand nous préparons l'émission La Tête au carré (1), c'est de recevoir des scientifiques qui ont cette capacité immédiate de partager et de faire connaître leurs recherches au plus grand nombre. Sinon, c'est l'échec immédiat. Hubert est une de ces figures emblématiques du scientifique qui a compris qu'il devait faire un effort de vulgarisation pour toucher les gens.
Matthieu Vidard, « L'origine de l'univers relève plus de la métaphysique que de la physique fondamentale » , dites-vous dans votre dernier livre "Dans les secrets du ciel". Cette dualité est-elle un moteur ou une limite ?
M.V. : Je ne pense pas qu'il y ait de dualité entre la science et la rationalité d'un côté et les questionnements de l'autre. Je pense qu'il faut savoir laisser la science et les croyances là où elles sont et qu'il faut surtout veiller à ne pas mélanger les deux. Il est du devoir des scientifiques et des médias de bien dire aux gens ce qui est du domaine de la science et ce qui est du domaine de la croyance.
H.R. : Cela me rappelle une discussion que j'ai eu un jour avec un scientifique qui me disait : « Le Big Bang, c'est bon, c'est derrière nous. Darwin, c'est fait. La nucléosynthèse c'est bon : finalement, on a tout compris. » J'étais stupéfait d'entendre que, parce qu'on avait de bonnes théories, on avait tout compris au sens de la réalité profonde. Or, notre univers reste très mystérieux. Comme le disait le scientifique anglais John Eccles : « Le monde est non seulement plus étrange que nous l'imaginons, mais beaucoup plus étrange que ce que nous sommes en mesure d'imaginer. »
Pour lire la suite de l'interview : guadeloupe.franceantilles.mobi
05:48 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hubert reeves, livres, espace, sciences, histoire, darwin, humanisme
mardi, 13 mai 2014
Quelle mélodie que le monde
Chaque action se sait ultime, éphémère. Chaque pensée se veut intacte, mouvante. Le destin s’en tient à la magie simple d’un déplacement d’ouest en est. Et il n’y a rien à espérer, et il n’y a rien à prévoir, et il y a tout à parier qu’il s’agit seulement de remonter le cours de la lumière. Inséparables jusqu’au bout, la route, la poésie et la vie se font escorte, même si le final se joue à mesure, tragique et follement gai, comme un requiem fredonné par la sauvageonne qui, au bord du Gange, fouille la cendre des bûchers.
Ce voyage au vrai est de tous les voyages. Nullement une suite d’escales mais une avancée continue, une trajectoire scandée, une marche, un déboulé, un galop d’approche, une prise d’altitude.
Source : gallimard.fr
05:33 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, livres, poésie, littérature, france 5
mardi, 18 mars 2014
Dans les ruelles sombres de Barcelone
Dans la Barcelone de l'après-guerre civile, « ville des Prodiges » marquée par la défaite, la vie est difficile, les haines rôdent toujours. Par un matin brumeux de 1945, un modeste boutiquier de livres d'occasion emmène son petit garçon Daniel Sempere dans un lieu mystérieux du quartier Gothique, le Cimetière des livres oubliés, pour y « adopter » un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie : L'Ombre du vent.
Le Jeu de l'ange : années 1920, David Martin, jeune journaliste, écrit des feuilletons qui rencontrent le succès. Après quelques années, des éditeurs lui accordent neuf mois pour écrire son propre roman. Son livre est un échec, boudé par la critique et sabordé par ses éditeurs. Son ami libraire, Sempere, choisit ce moment pour l'emmener au Cimetière des livres oubliés, où David dépose le sien. Un éditeur parisien, Corelli, lui propose, moyennant une fortune, de créer un texte fondateur, sorte de nouvelle Bible. Du jour ou il accepte ce contrat, une étrange atmosphère se met en place autour de David. Épouvanté et fasciné, David se lance dans une enquête sur ce curieux éditeur, dont les pouvoirs semblent transcender le temps et l'espace.
Le Prisonnier du ciel ; Noël 1957, à la librairie Sempere, un personnage achète un exemplaire du Comte de Monte Cristo et l'offre à Fermín, ami de Daniel Sempere, accompagné d'une menaçante dédicace. La vie de Fermín vole en éclats. Interrogé par Daniel, Fermín révèle ce qu'il a toujours caché. Il raconte la terrible prison de Montjuïc en 1939. Une poignée d'hommes condamnés à mourir lentement dans cette antichambre de l'enfer. Parmi eux Fermín et David Martín, l'auteur de La Ville des maudits. Une évasion prodigieuse et un objet volé... Dix-huit ans plus tard, quelqu'un crie vengeance. Des mensonges enfouis refont surface, des ombres oubliées se mettent en mouvement, la peur et la haine rôdent.
Source : laffont.fr
05:22 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livres, barcelone, espagne, catalogne, tourisme, histoire, littérature, zafon, écrivain
lundi, 17 mars 2014
Découvrir certains quartiers de Barcelone
Un guide composé des extraits du roman, des photos, des détails historiques ou touristiques ainsi que les commentaires de l'auteur pour découvrir certains quartiers de Barcelone, notamment le Barri Gôtic, véritable labyrinthe, mais aussi l'avenue du Tibidabo où vivent les Aldaya, la Carrer de Santa Anna, chez Daniel Sempere... Une flânerie littéraire qui prolonge le plaisir de la lecture et nous mènera au Cimetière des Livres Oubliés :
Daniel Sempere a 8 ans. Son père l’emmène dans un endroit inoubliable : le « Cimetière des Livres oubliés » ; le jeune Daniel trouve L’Ombre du Vent. Daniel essaye de découvrir qui est ce mystérieux auteur Juliàn Carax, mort en 1936. Le temps passe et l’adolescent n’oublie pas ce Juliàn. Ses recherches lui apprennent que Carax était un homme brillant qui tomba amoureux de Pénélope. Mais le père ne consentant pas à cette union, Juliàn s'était enfuit à Paris et Pénélope est décèdée en donnant naissance à leur enfant mort-né. Daniel finira, avec l’aide de son ami Fermin à rencontrer Juliàn qui est toujours vivant.
Source : etudier.com
05:45 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : espagne, barcelone, catalogne, livres, tourisme, voyage, amitié
mardi, 11 mars 2014
Marché de la Poésie
• hommage à Charles Juliet en sa présence (lectures, entretiens)
• Pier Paolo Pasolini: avec les armes de la poésie, un itinéraire radical (lectures; table ronde sur l’engagement poétique et politique du poète, écrivain et cinéaste.
• hommage à Hölderlin: Jean Yves Masson et Jean Paul Michel (dialogue, entretien entre deux poètes spécialistes d'Hölderlin).
. Carte blanche à Daniel Mesguich qui lira un florilège de poèmes de son choix.
toi qui t'abreuves
aux sources profondes
qui jouis de la réponse
sans avoir eu
à poser la question
qui te confonds
avec la terre
de mes collines
qui a connu
tant de saisons
d'heures torrides
de nuits où
les pierres éclataient
ouvre -moi
le chemin
assiste-moi
au long
de la spirale
aide-moi
à naître
Poème de Charles Juliet
Pour en savoir plus, on peut consulter le site : poesiebordeaux.fr
06:10 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bordeaux, poésie, littérature, livres
samedi, 09 novembre 2013
Le Chien qui louche, le beau et le laid
Fabien est surveillant au Louvre. Il aime son métier. Il aime aussi Mathilde. Celle-ci le présente à sa famille, dans la vaste maison de campagne près d’Angers. Non sans appréhension, car le clan Benion est un peu spécial. Il y a son père, Louis, qui est à la tête depuis 1975 de l’entreprise familiale de meubles, fondée en 1947, et ses deux frères, Maxime, l’aîné, et Joseph. Ils ne sont pas méchants, plutôt maladroits et ont un humour qui n’est pas forcément subtil.
Le fait que Fabien travaille au Louvre est une coïncidence bienvenue, puisqu’ils viennent de retrouver au grenier, le tableau d’un aïeul, peint au XIXe siècle. C’est une affreuse toile représentant un pauvre clébard qui louche. Que vaut le travail de l’ancêtre ? demandent les Benion. Est-ce une croûte ou un chef-d’œuvre ? Fabien, bien emmerdé, botte vaguement en touche. Alors, pour les Benion, la cause est entendue, tant que l’inverse n’est pas prouvé, nul doute que le tableau ait sa place sur les cimaises du musée du Louvre ! On s’en amuse et Fabien espère que tout ça n’est qu’une lubie. Jusqu’au jour où, les deux frangins débarquent au Louvre et s’enquièrent de ses démarches. Le Chien qui louche au Louvre serait la preuve de son engagement pour marquer son entrée dans la famille Benion ! Alors là, Fabien est très mal. C’est de Monsieur André Balouchi que viendra son salut. Il est l’un des visiteurs les plus assidus du musée et fait partie de la très secrète République du Louvre, qui s’intéresse au bizarre, à l’aléatoire, à l’improbable…
Source : futuropolis.fr
06:01 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : bd, livres, art, littérature, arts, sciences humaines
samedi, 26 octobre 2013
Grâce à la liberté des communications
Extrait de l'article de Raphaël Enthoven sur le site lexpress.fr :
Les philosophes sont les contemporains de l'humanité, non d'une époque particulière : c'est étouffer une pensée (en croyant lui rendre hommage) que de la soumettre à l'air du temps... Tant que les hommes auront à mourir (et donc à chercher vainement le sens de leur vie), tant qu'ils vivront en meute sous le régime des lieux communs, tant qu'il sera pertinent d'être impertinent, Nietzsche sera "d'actualité". L'enjeu est d'être non pas à la mode, mais "intempestif", c'est-à-dire "d'élever quelqu'un au-dessus de la déficience du temps présent et d'enseigner de nouveau à être simple et honnête dans la pensée et dans la vie" [ibid], de réfléchir sur le devenir tout en échappant au flux, de penser le présent sans verser dans l'actualité, et de démocratiser la pensée sans la niveler par le bas. Si donc, d'aventure, l'oeuvre de Nietzsche croise notre époque, si certaines de ses prédictions sont avérées, si ses livres permettent de penser des problèmes comme l'euthanasie, le travail, la démocratie, la bêtise, le fanatisme ou encore la construction européenne, cela ne tient pas à l'époque elle-même, mais à la persistance, inépuisable, des questions qu'il agite.
06:39 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philosophie, internet, sciences humaines, information, nietzsche, humanisme, livres
vendredi, 25 octobre 2013
Transformer son blog en blook
Il suffit sur le site blookup.com de sélectionner la plateforme de son blog, de choisir les articles ou catégories d’articles qu'on souhaite imprimer, de mettre en page son livre à l’aide des options proposées, de créer la couverture en choisissant parmi les modèles proposés ou en l’important directement. Son blook est prêt, on peut alors l'acheter ou fixer un prix de vente pour le mettre en vente dans le blookshop. Une autre façon de partager son blog, de l'archiver, d'en proposer son contenu.
06:14 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : internet, blog, éditions, livres, écrivain, littérature
samedi, 05 octobre 2013
Guillaume Apollinaire dans le domaine public
05:21 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livres, poésie, éducation, littérature, histoire
jeudi, 03 octobre 2013
Le poids du papillon
Deux solitaires vont se mesurer : le roi d'une harde de chamois qui sent son déclin et qu'est arrivée pour lui sa dernière saison de domination et un braconnier qui, lui aussi, la fatigue le gagnant, compte terminer en beauté en ramenant comme trophée la barbe et les cornes de ce roi majestueux qui le nargue depuis des années. Au cours des journées qui précèdent leur ultime rencontre on apprend à les connaître. On partage avec eux leur approche de la nature, comment ils s'y intègrent l'un et l'autre, comment ils rusent, se préparent, prennent la mesure de leur force et de celle de l'adversaire. «Il ne dormait pas avec le troupeau, pas même pendant l'automne de l'accouplement...Il descendait vers la harde à des heures différentes, avec le brouillard, avant l'aube, après le coucher du soleil. Il ne donnait à personne la chance de le prévoir.»
« L'homme ... était incapable de leur complicité avec la hauteur. Eux vivaient dans son intimité, lui n'était qu'un voleur de passage. Il avait vu les chamois franchir les précipices en pleine course, l'un derrière l'autre, exécutant une séquence de pas identique dans leur prise d'élan.Leur saut était un raccommodage entre deux bords, un point de suture au-dessus du vide. Il enviait la supériorité de l'animal,...»
«Les animaux savent le temps à temps, quand il est utile de le savoir. Y penser avant est la ruine de l'homme et ne prépare pas à être prêt.»
Source : babelio.com
05:36 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livres, italie, littérature, montagne, neige, histoire, isard, automne
dimanche, 29 septembre 2013
Le destin n'est pas une chaîne mais un envol
Lecture musicale du roman "Soie" d'Alessandro Baricco
Les histoires d'Alessandro Baricco sonnent juste, chacune ayant sa propre musique. Et si Novecento était une musique de jazz portée par un pianiste virtuose, Seta est une musique du silence, une musique mystérieuse et secrète, douce et lente - quasi immobile- , une musique sensuelle apaisée dans laquelle les sons vous caressent et vous effleurent avec une infinie légèreté, vous faisant flotter dans une sorte d'état d'apesanteur.
Pour une lire l'intégralité de cette critique, on peut consulter le blog l-or-des-livres
06:11 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livres, vidéos, italie, education
dimanche, 22 septembre 2013
Danny Boodmann T.D. Lemon Novecento
L'histoire de Danny Boodmann T.D. Lemon Novecento, racontée par son ami Tim Tooney, le trompettiste. Né et abandonné sur un paquebot en 1900, il sera adopté par l'équipage et grandira parmi eux sans jamais descendre à terre. Doué pour la musique, il apprend à jouer du piano et devient un virtuose. Tous ceux qui l'entendent jouer le considèrent comme le plus grand pianiste de tous les temps. Adulte, il n'est encore jamais descendu à terre, mais sa réputation le rend célèbre et un autre pianiste de génie décide de le provoquer en duel, c'est-à-dire un duel musical, afin d'établir qui est vraiment le plus grand.
L'histoire est racontée par Tim Tooney, le trompettiste de l'orchestre, ami de Novecento et témoin privilégié de sa vie déconnectée.
09:07 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vidéos, récit, italie, new york, océan, voyage, livres
vendredi, 13 septembre 2013
Petite philosophie à l'usage des non-philosophes
Etre conscient que demain existera et que je peux avoir une influence sur lui est le propre de l'homme.
Exprimer une idée est une activité difficile à laquelle il faut s'exercer; la télé supprime cet exercice; nous risquons de devenir un peuple de muets, frustrés de leur parole, et qui se défouleront par la violence.
Il faut prendre conscience de l'apport d'autrui, d'autant plus riche que la différence avec soi-même est plus grande.
L'important n'est pas que mon discours soit vrai, mais qu'il soit sincère.
L'oisiveté est, dit-on, la mère de tous les vices, mais l'excès de travail est le père de toutes les soumissions.
Manifester son bonheur est un devoir; être ouvertement heureux donne aux autres la preuve que le bonheur est possible.
On peut apprendre à un ordinateur à dire: «Je t'aime», mais on ne peut pas lui apprendre à aimer.
Oublions ces examens qui agissent comme des aimants pernicieux en orientant les efforts vers la «réussite».
Communiquer, c'est mettre en commun; et mettre en commun, c'est l'acte qui nous constitue. Si l'on estime que cet acte est impossible, on refuse tout projet humain.
Respecter autrui, c'est le considérer comme une partie de soi, ce qui correspond à une évidence si l'on accepte la définition: «Je suis les liens que je tisse avec d'autres.»
Pour moi, le bonheur, c'est de se sentir beau dans le regard des autres.
L'esprit n'est que l'aboutissement de l'aventure de la matière. Il n'a pas une origine autre que l'ensemble du cosmos.
La fraternité a pour résultat de diminuer les inégalités tout en préservant ce qui est précieux dans la différence.
05:39 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livres, humanisme, sciences humaines, éducation, travail, apprentissage
jeudi, 16 mai 2013
Le mot de l'année 2013
On peut voter jusqu'au 20 mai, les résultats des votes seront dévoilés le 24 mai sur le site du Festival.
MENSONGE(S)
COMPÉTITIVITÉ
VOYEURISME
IMPACTER
TRAÇABILITÉ
TRANSPARENCE
FRAUDE
DÉFICIT
CAP
VISIBILITÉ
ANAPHORE
COUAC
Pour voter, on peut se connecter sur le site motdelannee.fr
05:53 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : éducation, livres, festival, internet
mardi, 05 mars 2013
Un soupçon de vanille sur de la moisissure
La British Library, détentrice de plus d'un million de livres, travaille à l’élaboration d’un dispositif en mesure d’identifier rapidement les composés organiques volatils (COV) émis par les livres en dégradation et de les quantifier pour déterminer l’état d’avancement du processus. Il deviendrait possible de deviner le mode de fabrication du papier et les risques qu’il fait encourir aux autres livres. En effet, certains composés acides ou oxydants peuvent agresser les livres environnants, accélérant leur dégradation. La bibliothèque teste un analyseur portable, appelé Lonestar, conçu pour être utilisable par le grand public, rapide et efficace.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site : futura-sciences.com
05:35 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livres, sciences, papier, vanille, chimie, acidité