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samedi, 11 décembre 2010

Y aura-t-il de la neige à Noël ?

Un Noël blanc a une dimension inégalable. Le traîneau du Père Noël sans la neige, c’est quand même moins poétique.

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Les météorologues avait prédit un hiver précoce cette année. L'épisode neigeux de ces jours-ci en atteste. Le ciel se charge depuis plusieurs jours et les températures se maintiennent aux alentours de zéro. La neige sans le gel, on peut l'apprécier. Les enfants participent aux traditionnelles batailles de boules de neige.
Mais dès que les routes se couvrent de verglas les soucis prennent le pas sur le plaisir des paysages enneigés. Nous venons de vivre une période froide et neigeuse qui a commencé le 26 novembre et les modèles de prévisions laissent présager le retour de conditions rigoureuses, froides et probablement un peu neigeuses à partir du 14 décembre.
Si cette nouvelle vague de froid se confirme et a une durée de vie d’environ 10 jours, Noël se retrouverait sous la neige… Mais actuellement, l'atmosphère est difficilement prévisible à cause des batailles de masses d'air, chaudes et froides, au-dessus de la France et les statistiques sont défavorables.

vendredi, 10 décembre 2010

Plus de 1600 jardins de Noé

Le jardin est un réservoir de biodiversité : papillon, hérisson, coccinelle, mésange, lézard, … mais cette biodiversité est aujourd’hui menacée. La disparition des espèces animales et végétales, et des milieux naturels est une réalité scientifique incontestable. Ce phénomène s’accentue dans le monde entier, y compris en France et ce, jusque dans nos jardins. La nature rétrécit… Mais nous pouvons tous agir pour sauvegarder la biodiversité !

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Conscient de cet enjeu majeur et souhaitant contribuer à préserver la biodiversité, on peut adhérer à la charte des jardins de Noé en s'engageant à :

o respecter la nature sous toutes ses formes, chez soi et ailleurs,

o préserver la biodiversité dans son jardin,

o faire évoluer ses pratiques et comportements au quotidien en faveur de la biodiversité et de l’environnement,

o se tenir au courant de l’actualité sur la biodiversité et sur les moyens de la préserver.

Plus de 1600 jardins déjà inscrits, voici le lien pour ajouter son jardin à la liste http://www.jardinsdenoe.org/inscription

 

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Les jardins de Noé ont maintenant leur livre que l'on peut commander en ligne pour laisser la nature entrer dans son jardin en quelques gestes simples, pour jardiner avec plaisir tout en respectant l’environnement.

jeudi, 09 décembre 2010

Je dej’, je donne

Depuis 2009, Jean-Pierre Coffe soutient l’initiative de collecte de titres-restaurant initiée par Action contre la Faim « Je dej’, je donne ». Offrir un titre restaurant devient ainsi un geste important de solidarité accessible au plus grand nombre de salariés.

Jean-Pierre Coffe s’est rendu pendant une semaine au Burkina Faso pour découvrir les programmes mis en place par l’association. La région de la Gnagna au nord-ouest du pays a été frappée par de violentes inondations le 24 juillet 2010.
Action contre la Faim a mis en place des programmes de « cash for work » (argent contre travail), pour donner aux habitants les moyens de retrouver leur autonomie. En échange de la réhabilitation de périmètres irrigués, ACF apporte un soutien financier aux habitants qui, pour la seconde année consécutive, ont perdu leurs maisons et leurs moyens de subsistance.
Jean-Pierre Coffe a participé à des cours de cuisine où on explique aux mères l’importance d’une alimentation équilibrée pour lutter contre la malnutrition, en préparant des repas équilibrés à partir des produits locaux.

mercredi, 08 décembre 2010

Les expériences de terrain ont un pouvoir subversif

«Les expériences de terrain ont un pouvoir subversif que n'ont ni les évaluations rétrospectives, ni les expériences de laboratoire. Ceci est à mon sens leur force principale, au-delà même de la force de l'identification, et une opportunité de faire avancer à la fois la science et la lutte contre la pauvreté». (Esther Duflo, Leçon inaugurale au Collège de France «Expérience, science et lutte contre la pauvreté», 8/01/2009)

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Investie dans la recherche expérimentale en microéconomie, Esther Duflo avec Abhijit Banerjee et ses collaborateurs ont développé au MIT une méthode rigoureuse et objective d'évaluation des stratégies d'action publique ou de développement afin de déterminer quelles aides sont réellement efficaces, ce qui marche et ce qui ne marche pas.

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La méthode d'«évaluation aléatoire» consiste à réaliser des expériences de terrain sur différents groupes en introduisant le hasard. Pour évaluer une action publique, un programme social, on compare les résultats d'un «groupe traité» pris au hasard (une région, un village, une école... qui a bénéficié de cette action) à ceux d'un «groupe témoin» (un autre qui n'en a pas bénéficié).
Voici une des évaluations aléatoires qui a été menée : augmenter le nombre de livres scolaires par enfant (1 pour 2 au lieu de 1 pour 4) est-il l'aide la plus efficace pour améliorer le niveau scolaire ?
Après plusieurs expériences menées en Inde et au Kenya, le nombre de livres par enfant n'est pas le facteur décisif de la performance scolaire, il s'avère plus efficace de distribuer gratuitement un médicament contre les vers intestinaux qui sont une des causes de l'absentéisme. Immuniser les enfants a un impact immédiat sur les résultats scolaires. Si une ONG n'a qu'une somme limitée à dépenser, il vaut mieux qu'elle le consacre à l'achat de ces traitements.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié par Esther Duflo et Abhijit Banerjee, intitulé : L’approche expérimentale en économie du développement et relire l'article publié dans le magazine "Sciences Humaines" de juillet 2009 et intitulé : expérimentations sous les tropiques

mardi, 07 décembre 2010

NoPoPo, Non Pollution Power.

Comment fonctionne une pile à eau ?

La technologie utilisée pour une pile à eau consiste à immerger deux électrodes, l'une positive contenant du chlorure cuivreux (CuCl) et une électrode négative à base de magnésium. Dès que l'eau entre en contact avec les deux électrodes, une réaction électrochimique, oxydoréduction, apparaît créant ainsi de l'énergie électrique. C'est Bert ADAMS, un inventeur américain, qui mit au point la pile à eau en 1939. Le brevet a été déposé en 1943. Depuis cette date, la pile à eau a été maintes fois améliorée. La pile à eau possède plusieurs avantages dont la possibilité d'être conservée éternellement à condition d'être stockée au sec dans un emballage étanche. mais surtout, ce type de pile ne contient ni mercure, ni cadmium ou autres substances nocives pour l’environnement.

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La mention NoPoPo apposée sur les objets utilisant une pile à eau signifie Non Pollution Power. Une société japonaise propose l’Aqua Battery qui délivre une puissance de 1,5 volt et est disponible au format AA (LR06) et AAA (LR03). On trouve aussi sur le web, plusieurs modèles d'horloge à eau. Le seul entretien consiste à faire le niveau d'eau environ tous les 15 jours.


IFA : Aqua Battery
envoyé par giiks. - Regardez plus de vidéos de science.

Une horloge à eau est en vente sur le site consoglobe.com

lundi, 06 décembre 2010

Le regard de Green pour percevoir le drame de la déforestation

Pour voir ou revoir le film Green de Patrick Rouxel diffusé hier soir sur France 5

Rencontrer le regard de Green, cette femelle orang-outan victime de la déforestation en Indonésie est le fil conducteur de ce documentaire. Un déboisement massif pour servir l'industrie du bois, du papier et de l'huile de palme. Utilisée dans la fabrication d'un grand nombre de produits alimentaires, cosmétiques ou pharmaceutiques, cette huile est aussi employée dans la production de biodiesel présentée comme une énergie propre censée lutter contre le réchauffement planétaire. Des millions d'hectares de forêt sont ainsi brûlés et arrachés pour être remplacés par des exploitations de palmeraies, en contradiction avec ce que l'on sait de l'importance à protéger un écosystème forestier.
Parmi les nombreuses espèces qui meurent faute d'espace vital et de nourriture, Green et ses congénères.

Pour lire la critique de Karine Lou Matignon sur le site teleobs.nouvelobs.com

06:13 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 05 décembre 2010

Un projet de maison autonome

Reportage du magazine autrement de Télénantes sur la maison autonome de Patrick et Brigitte Baronnet en Loire-Atlantique près de Chateaubriand, à Moisdon la rivière.

Un projet de maison autonome mis en acte au quotidien depuis 30 ans pour rejoindre tous ceux qui, comme les habitants de ce lieu, oeuvrent à leur manière pour un monde plus cohérent, plus beau et plus heureux.


la maison autonome des Baronnet
envoyé par caillouvert. - L'actualité du moment en vidéo.

Ce lieu prouve qu'il est possible concrètement de vivre heureux et simplement, avec un confort décent, en divisant ses consommations par 4 ou plus, en utilisant les énergies renouvelables, la pluie pour l'eau sanitaire et potable.En complément, le jardin produit une nourriture savoureuse à faible empreinte écologique en recyclant la majorité des déchets, pour partager avec tous, nés ou pas encore nés, les ressources de la Terre sans polluer.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site de Patrick et Brigitte Baronnet

samedi, 04 décembre 2010

Les puits de CO2 sont vulnérables

A l'occasion de la conférence de Cancun, pour mieux comprendre les enjeux des négociations en cours, on peut relire le rapport de synthèse édité par l'université de Copenhague à la suite du sommet de décembre 2009. Il est disponible dans son intégralité sur le site climatecongress.ku.dk

Le cycle carbonique mondial est en grand déséquilibre à cause de l'introduction de CO2 dans l'atmosphère provenant de la combustion de carburants fossiles et des changements d'utilisation du sol. Les carburants fossiles représentent à présent 85 % des émissions totales, et le changement d'utilisation du sol 15 %. Les émissions totales se sont accrues exponentiellement d'environ 2 % par an depuis 1800. Cependant, les émissions de carburant fossile se sont accélérées depuis 2000 pour croître d'environ 3,4 % par an, un taux de croissance qui atteint les valeurs maximales envisagées par les scénarios du GIEC.

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Sans les puits de CO2, qui éliminent et stockent le CO2 de l'atmosphère, les émissions d’origine humaine depuis 1800 auraient causé une augmentation de 280 ppm (parts par million) à presque 500 ppm, alors que l'accumulation actuelle est de seulement 385 ppm. Cependant, ces puits de CO2 sont vulnérables aux changements climatiques et d'utilisation du sol : ils sont fortement susceptibles de s'affaiblir à l'avenir en raison de plusieurs effets, notamment l'acidification des océans, les changements de circulation océanique, et les restrictions en eau, température et nutriments sur l'absorption du sol en CO2. De plus, les réserves de carbone précédemment inertes comme les tourbières tropicales, vulnérables au débroussaillement et au drainage, et le permafrost arctique, vulnérable au réchauffement, peuvent à l'avenir être rejetées dans l'atmosphère sous forme de CO2 ou de méthane.

vendredi, 03 décembre 2010

Une vache dans ma chambre

Une vache dans ma chambre est un recueil poétique de Dominique Cagnard qui fait partie de la sélection du Prix Poésie des lecteurs Lire et faire lire.

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"Une vache dans ma chambre" est un recueil de poésie jeunesse où la tendresse de l'auteur pour les vaches n’est nullement feinte. Dominique Cagnard a une écriture très personnelle. Et c’est presque au sens propre que l'on peut prendre le titre tant ces vaches l’accompagnent en pensée et en attention tendre. Elles dorment presque auprès de lui, dans sa chambre. Aude Leonard accompagne ces poèmes de ses montages photos en réelle correspondance, sans redondance.

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Si les vaches partaient en vacances
elles iraient voir le Mont Blanc
et visiteraient
Paris la Tour Eiffel et le Moulin Rouge
ou peut être diraient :
Non
nous sommes si bien
à regarder les boutons d'or
Les vacances c'est pour les hommes
Nous ne voulons rien que le ciel
et un coin d'herbe
pour abriter nos yeux.

Pour lire d'autres pages de ce recueil de poésie, on peut consulter le site lekti-ecriture.com

jeudi, 02 décembre 2010

Où sont les lecteurs de poésie aujourd’hui ?

Aimer la poésie, c’est oser la fréquenter souvent. Seulement 1 % du lectorat lit régulièrement de la poésie car lire de la poésie c’est se confronter bien souvent à une peur de ne pas comprendre, de ne pas saisir le sens du poème. Pourtant, comprendre le poème n’est pas une question de savoir, mais d’attitude devant le poème. Tout n’est pas dit dans le poème, il offre ainsi la grande liberté que chacun puisse faire son propre chemin du sens. Selon Octavio Paz, « La poésie n’est pas incompréhensible, elle est inexplicable ».
L’illustration en poésie est fort présente dans les albums et recueils destinés à la jeunesse. Elle est proposée comme un accompagnement à la compréhension du texte, comme des pistes d’appréhension du poème. Une façon de rassurer le lecteur par l’illustration.

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Le Prix Poésie des lecteurs Lire et faire lire propose aux bénévoles de lire, entre octobre et février, 5 recueils de poésie dans le but de choisir celui qu’ils voudraient voir entre les mains d’un enfant.

Voici la sélection Prix poésie des lecteurs Lire et faire lire 2011 :
- sans début ni fin d'Anne Herbauts, Esperluète éditions, 2008
- Une vache dans ma chambre de Dominique Cagnard, Motus, 2008
- Les petites affaires de Marie-Louise de Sofie Vinet, Soc-et-Foc, 2006
- Encore un coquelicot d'Alain Serres, Cheyne éditeur, 2007
- Les Zanimaux Zétonnants de Constantin Kaîteris, Editions Corps Puce, 2009
Une remise du prix national aura lieu pendant la semaine du Printemps des Poètes en mars 2011, lors de l’inauguration du Salon du Livre de Paris.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site lireetfairelire.org

mercredi, 01 décembre 2010

Pouvons-nous miser sur le plancton ?

Pouvons-nous miser sur le plancton pour lutter contre le réchauffement climatique ?

Une part importante du CO2 produit par les activités humaines se dissout dans l'océan en acidifiant les eaux de surface et les organismes comme les coquillages et les planctons rencontrent alors des difficultés pour former leurs exosquelettes de calcaire.

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En effet, il existe deux mécanismes, la pompe physique et la pompe biologique, qui font de l’océan le principal puits de carbone de la planète. La pompe physique repose sur les mouvements des masses d’eau dans l’océan, tandis que la pompe biologique provient de la vie des microorganismes, qui fixent et entraînent une partie du carbone vers les profondeurs quand ils meurent. Selon Jean Pierre Gattuso, chercheur de l'université Paris VI, il est difficile d'évaluer, sur la durée, la capacité de ces organismes à s'adapter au phénomène d'acidifiaction des océans. Aussi l'ampleur des effets de cette acidification sur la biologie marine est l'occasion de nombreuses controverses dans le monde scientifique. Au début des années 2000, ce domaine de recherche était encore très marginal et le dernier rapport des experts du GIEC n'a pas rendu compte des travaux les plus récents. Les négociations de la conférence de Cancun doivent se fonder sur les nouvelles données plus alarmantes.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site plancton-du-monde.org