mardi, 18 octobre 2011
Du caoutchouc à base de pissenlits
Le caoutchouc naturel provient en grande partie de l’Hevea brasiliensis, un arbre présent en Asie du Sud-Est qui est de plus en plus infecté par un champignon. Pourtant, la production de ce matériau est devenu essentiel dans notre société. Afin de pouvoir continuer à récolter la précieuse substance, une équipe de scientifiques de l’Institut Fraunhofer de biologie moléculaire et d’écologie appliquée d’Aix-la-Chapelle travaille actuellement à l’obtention de caoutchouc naturel à partir de pissenlits.
Les scientifiques sont parvenus à identifier l’enzyme responsable de la polymérisation rapide du caoutchouc de pissenlit. En désactivant cette enzyme, ils ont obtenu des plantes génétiquement modifiées capables de produire jusqu’à quatre à cinq fois plus de caoutchouc qu’avec des pissenlits russes classiques. Selon ces scientifiques, en cultivant ces plantes à grande échelle, il serait possible de produire de 500 à 1.000 kilogrammes de latex par hectare et par période de végétation.
Pour produire ce caoutchouc, on utilisera les mauvaises herbes ou des OGM ?
Pour en savoir plus, onb peut lire l'article publié sur le site science.gouv.fr
05:54 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ogm, sciences, chimie, pissenlits, environnement, écologie
dimanche, 16 octobre 2011
Faites de la science
Ce dimanche 16 octobre est le dernier jour de la Fête de la science 2011.
Accueil à CAP Sciences, quai de bacalan à Bordeaux
06:05 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, bordeaux, chimie, recherche, fête
samedi, 15 octobre 2011
Une loi interdisant le bisphénol A
Bisphénol A est un mélange d'acétone et de phénol, utilisé dans la fabrication de nombreux plastiques Il serait un perturbateur endocrinien, agissant sur le système de reproduction autant mâle que femelle.
On trouve du bisphénol A dans les CD, les DVD, les lentilles, les verres de lunette, la vaisselle, les micro-ondes, les bouilloires, les sèche-cheveux, certains appareils médicaux, des articles de sport, d'équipements automobiles, les canettes et les boîtes de conserve, les encres et les papiers thermiques (notamment les tickets de caisse).
L'Assemblée nationale a voté ce mercredi une proposition de loi interdisant le bisphénol A dans les contenants alimentaires à compter de 2014, mais dès 2013 pour les contenants alimentaires de produits destinés aux enfants de moins de 3 ans.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article de Sud-Ouest
05:26 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : santé, alimentation, chimie, médecine
mardi, 20 septembre 2011
Le plastique végétal a de l'avenir
Depuis 10 ans, les laboratoires de recherches tentent de substituer aux sources petro-fossiles des matières végétales comme le bois, les algues, le chanvre, la canne à sucre...
En 2020, les produits à base de plastique végétal pourraient atteindre 20% de la production à cotè des 7% actuels et générés 360000 emplois. Mais il faut mesurer l'impact de cette chimie verte sur la production agricole, les pétro-plastiques resteront encore fortement majoritaires.
Elise by Starck est une corbeille en bioplastique pour collecter les papiers usagés dans les bureaux, mais aussi les ampoules, les cannettes et les piles.
Elise by Starck from ELISE Recyclage on Vimeo.
Conçue gracieusement pour une entreprise solidaire de tri sélectif, il s'agit d'une sorte de carton légèrement cabossé, façon gobelet froissé Revol. « Il sera fabriqué en plastique végétal, 100 % recyclable, mis au point par la société Roquette à partir d'amidon de pommes de terre et de maïs cultivés sur des terres en jachère, insiste Philippe Starck. Je ne veux pas être le mec qui a conçu des objets avec des matières que l'on mange. » Ce serait un non-sens, selon lui, compte tenu « des grandes famines qui s'annoncent à l'horizon 2020 ».
On peut lire l'interview de Philippe Starck sur le site challenges.fr
05:39 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plastique, chimie, développement, durable, énergies, co2
dimanche, 03 juillet 2011
Faire du plastique avec du lait
La matière principale de ce plastique est une protéine, la caséine, qui constitue la plupart des protéines du lait. C'est une très longue molécule insoluble dans l'eau. Cependant plusieurs s'assemblent en pelote, appelées micelles, pour former un mélange stable et homogène dans le lait. L’ajout d’une substance acide comme le vinaigre bouscule cet équilibre (tout comme l’ajout d’une présure pour faire du ...fromage !) jusqu’à faire précipiter les molécules en petits tas blancs au fond du récipient.
Lapprenti chimiste: faites du "plastique" avec... par sciencesetavenir
Pourquoi ? Bien qu'insoluble la caséine est stabilisée dans l'eau, notamment parce que ses charges électriques négatives s'associent avec les ions calcium positifs du lait. En ajoutant du vinaigre, donc des charges positives, des parties de la protéine se chargent positivement. L'équilibre précédent est rompu et le bel édifice stable se désagrège et devient tout à fait insoluble. La caséine « tombe » en grumeaux blancs. Une fois filtrée et séchée, les molécules se lient entre elles via leurs parties hydrophobes, comme des scratchs, ce qui crée un objet très dur.
05:55 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plastique, chimie, sciences, lait
vendredi, 06 mai 2011
Au cœur de la matière
Diffusion sur ARTE, ce vendredi 6 mai 2011 à 22h15, de la première partie du documentaire "Les sercrets de la matière" produit par la BBC.
Dans ce premier épisode, le chercheur Jim Al-Khalili reconstitue les recherches des alchimistes qui voulaient accéder au cœur de la matière. Il montre ainsi comment ces expériences ont abouti à la naissance d'une science nouvelle : la chimie.
En trois épisodes passionnants, ce documentaire retrace l'histoire des pionniers de la chimie, de la toute première tentative de classification des éléments par Antoine Lavoisier, en 1789, jusqu'au tableau périodique de Glenn Seaborg, utilisé aujourd'hui. Grâce aux expériences menées en laboratoire par Jim Al-Khalili, on comprend mieux le fonctionnement de l'hydrogène, du carbone, de l'azote, de l'oxygène, du fer, de l'argent ou de l'or, la combustion jaune du soufre, l'éblouissement du potassium...
06:09 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, chimie, matière, documentaire
vendredi, 25 mars 2011
Poussez la porte et entrez dans la maison !
A l'occasion de l’année internationale de la chimie, Gilberte Chambaud, directrice de l’Institut de chimie du CNRS présente la maison virtuelle du CNRS : "Poussez la porte et entrez dans la maison ! Vous verrez si vous y reconnaissez les objets et produits qui accompagnent votre vie de tous les jours. Nous vous proposons de vous les présenter avec l’œil du chimiste qui les conçoit, les élabore, les améliore sans cesse, étudie leur vie lorsque vous vous en débarrassez afin qu’ils n’aillent pas envahir les décharges ou polluer la nature."
Voici ce que l'on peut découvrir dans le salon, des informations sur la recherche sur les cellules solaires organiques. Bien que leurs performances soient encore très inférieures à celles des cellules "classiques" à base de silicium cristallin qui atteignent des rendements de 12-15%, elles offrent l’avantage d’associer faible coût énergétique, financier, et faible impact environnemental. Autre avantage : leur fabrication par des procédés en solution va permettre de couvrir de grandes surfaces et de travailler sur des substrats flexibles, d’où de nombreuses applications : emballages, textiles, écrans flexibles, recharge de téléphones cellulaires…
Depuis une dizaine d’années, les cellules solaires organiques sont réalisées à base de matériaux polymères. Bien que ces cellules soient à l’heure actuelle les plus performantes, (rendement approchant les 8% début 2010), l’utilisation de polymères pose des problèmes de synthèse, purification, contrôle de la structure et reproductibilité.
Afin de contourner ces obstacles, des chercheurs angevins ont proposé de remplacer les polymères par des molécules solubles de structure parfaitement définie. Alors que les rendements des premiers prototypes étaient de l’ordre de 0,20% en 2005, ils atteignent désormais les 3% avec ce type de cellule. Une équipe américaine est allée jusqu’à un rendement de plus de 4%. Les recherches pourraient rapidement rendre cette filière viable.
06:14 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : chimie, sciences, solaire, photovoltaïque, cnrs, énergies
mardi, 22 mars 2011
Le Bisphénol A, perturbateur endocrinien
Le Bisphénol A, BPA, est une molécule organique entrant dans la composition des polycarbonates, une matière plastique qui est utilisée dans la fabrication de produits tels que les biberons. De faibles quantités de BPA peuvent passer d'un contenant en plastique porté à haute température à l'aliment contenu ; dans le cas des biberons, la préparation lactée. Or, chez le nourrisson, le mécanisme d'élimination du BPA n'est pas pleinement opérationnel avant l'âge de six mois. L'exposition des bébés à cette substance est donc la plus forte au cours de ces premiers mois, en particulier si les préparations lactées, qui sont administrées au moyen d'un biberon, sont leur seule source d'alimentation.
L'EFSA (European Food Safety Authority) a rendu son avis en septembre 2010. Elle a conclu que le bisphénol A était une substance sûre pour autant que la dose quotidienne absorbée ne dépasse pas 0,05 milligramme par kilo de poids corporel, et que l'exposition de toutes les catégories de la population est inférieure à cette limite. Cependant, le groupe scientifique de l'EFSA a soulevé la question de possibles effets du BPA sur les nourrissons en particulier, et conclu qu'il convenait de continuer à être attentif tant que des données plus fiables sur les zones d'ombre actuelles ne seraient pas disponibles. Depuis ce 1er mars 2011, l'interdiction de fabriquer dans l'Union Européenne des biberons contenant du bisphénol A est entré en vigueur.
Le BPA est suspecté comme perturbateur endocrinien. Le BPA est un composant de nombreux ustensiles en plastique autres que les biberons. Sous l'effet de la chaleur, le BPA contenu dans le plastique de la bouilloire migre dans l'eau. Lors de la cuisson au micro-ondes, le BPA, ce composant contenu dans le plastique de l'assiette, migre dans les aliments. On peut aussi le trouver dans le revêtement interne des boîtes de conserve et les canettes. Par précaution, il faut minimiser la dose quotidienne absorbée.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info
05:45 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chimie, santé, plastique, recyclage, enfants, alimentation
lundi, 21 mars 2011
Le prix Nobel de chimie décerné à Marie Curie
La première femme récompensée par le prix Nobel de chimie a été Marie Curie. C’était il y a cent ans. Depuis, la liste des lauréates chimistes ne s’est guère enrichie. Seuls trois autres noms s’y sont ajoutés : Irène Joliot-Curie, Dorothy Mary Crowfoot Hodgkin et Ada Yonath.
Depuis sa création en 1901, le prix Nobel a été décerné, tous domaines confondus, à 40 femmes, dont deux fois à Marie Curie. Née à Varsovie (Pologne) en 1867, Maria Skłodowska, épouse Curie, obtient en 1903 le prix Nobel de physique (également décerné à Pierre Curie et Henri Becquerelle), avant d’être récompensée en 1911 « pour les services rendus à l'avancement de la chimie par sa découverte des éléments radium et polonium ».
En 1935, c’est au tour de sa fille Irène de partager ce prestigieux prix avec son époux Frédéric Joliot-Curie, , « en reconnaissance de leurs synthèses de nouveaux éléments radioactifs ».
Il faudra attendre quasiment trois décennies pour qu’une autre femme attire l’attention de l’Académie royale des sciences de Suède : en 1964, Dorothy Mary Crowfoot Hodgkin, du Royaume-Uni, est récompensée « pour la détermination par les techniques des rayons X de la structure d'importantes substances biologiques ».
Enfin, 45 ans plus tard, l’Israélienne Ada Yonath partage le prix Nobel de chimie avec l’Indien Venkaterman Ramakrishnan et l’Américain Thomas Steitz, « pour leurs études de la structure et de la fonction du ribosome ».
05:31 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chimie, sciences, nobel, curie, histoire
jeudi, 27 janvier 2011
Un seul monde parmi tous les mondes possibles
Dans le cadre de l'année internationale de la chimie, Jean-Marie LEHN, membre de l’Académie des Sciences, Prix Nobel de Chimie en 1987, donne une conférence, intitulée « Vers la Matière Complexe : Chimie ? », ce jeudi 27 janvier 2011 à 15h30 au Collège de France.
L’évolution de l’univers a généré des formes de plus en plus complexes de la matière, jusqu’à la matière vivante et pensante, par auto-organisation. La matière animée tout comme la matière inanimée, les organismes vivants ainsi que les matériaux, sont formés de molécules et d'ensembles organisés résultant de l'interaction des molécules entre elles. La chimie établit le pont entre les molécules de la matière inanimée et les systèmes moléculaires hautement complexes qui constituent les organismes vivants. La formation spontanée d'architectures organisées repose sur la mise en oeuvre d'information au niveau moléculaire, en une sorte de programmation moléculaire, qui établit ainsi un lien entre chimie et science de l'information. Elle constitue la base de la capacité d’auto-organisation qui a conduit de la matière à la vie. Le champ de la chimie est l'univers de toutes les espèces moléculaires et de toutes les transformations possibles de la matière. Celles effectivement réalisées dans la nature ne forment qu’un seul monde parmi tous les mondes possibles en attente d'être créés.
Pour en savoir plus sur l'Année internationale de la chimie, on peut consulter le site chimie2011.fr
05:41 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : sciences, chimie, vie, molécules, environnement, évolution
mardi, 07 décembre 2010
NoPoPo, Non Pollution Power.
Comment fonctionne une pile à eau ?
La technologie utilisée pour une pile à eau consiste à immerger deux électrodes, l'une positive contenant du chlorure cuivreux (CuCl) et une électrode négative à base de magnésium. Dès que l'eau entre en contact avec les deux électrodes, une réaction électrochimique, oxydoréduction, apparaît créant ainsi de l'énergie électrique. C'est Bert ADAMS, un inventeur américain, qui mit au point la pile à eau en 1939. Le brevet a été déposé en 1943. Depuis cette date, la pile à eau a été maintes fois améliorée. La pile à eau possède plusieurs avantages dont la possibilité d'être conservée éternellement à condition d'être stockée au sec dans un emballage étanche. mais surtout, ce type de pile ne contient ni mercure, ni cadmium ou autres substances nocives pour l’environnement.
La mention NoPoPo apposée sur les objets utilisant une pile à eau signifie Non Pollution Power. Une société japonaise propose l’Aqua Battery qui délivre une puissance de 1,5 volt et est disponible au format AA (LR06) et AAA (LR03). On trouve aussi sur le web, plusieurs modèles d'horloge à eau. Le seul entretien consiste à faire le niveau d'eau environ tous les 15 jours.
IFA : Aqua Battery
envoyé par giiks. - Regardez plus de vidéos de science.
Une horloge à eau est en vente sur le site consoglobe.com
06:07 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergies, énergies renouvelables, sciences, chimie, eau, mercure