mardi, 26 août 2008
Goûter le vin du monde
Ce soir sur France 3, à 20h50, le film documentaire de Jonathan Nossiter (France/USA, 2003). 135 mn.
La critique de François Gorin pour Télérama
Pour embrasser le monde du vin et goûter le vin du monde, Jonathan Nossiter a voyagé léger. Sa méthode est celle de la visite impromptue, de l'image prise sur le vif avec une simple caméra numérique. Cette pauvreté matérielle était sans doute le meilleur moyen de rendre justice à la richesse humaine du sujet.
C'est un film en mouvement perpétuel, qui ne cesse de déplacer sa mire et son sujet. Pour finir par en dessiner un, plus petit que le monde et plus grand que le vin : la transmission. Entre docu et fiction, Mondovino est un produit de contrebande qui invente sa propre tradition. Un genre d'exception culturelle.
Pour lire cette critique en intégral
L'avis de Pascal Mérigeau du TéléObs
L’enquête est passionnante autant pour ceux qui se piquent d’aimer le vin que pour ceux que la chose indiffère : c’est de goût qu’il est question ici, et de comment votre goût à vous est façonné par d’autres. Essentiel.
Un extrait du documentaire :
08:36 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vin, viticulture, mondialisation, vidéo, documentaire, gastronomie
mercredi, 11 juin 2008
La culture biodynamique de la vigne
Les différentes viticultures :
la viticulture raisonnée dont l’objectif est d'intervenir selon un calendrier respectant au mieux la vigne, en utilisant les molécules les plus écologiques et en réduisant les doses des produits proposés sur le marché,
la viticulture biologique dont l’objectif est de favoriser un équilibre entre les différentes maladies et les différents insectes présents dans les vignobles, en utilisant aucune molécule chimique de synthèse,
la viticulture biodynamique dont l’objectif, en complément de la viticulture biologique, est de dynamiser la vigne en l’aidant à résister par elle-même aux agressions extérieures (maladies, insectes et produits épandus dans le voisinage) à l’aide de produits naturels utilisés à doses homéopathiques, tels que l’ortie, la prêle, certaines préparations adaptées, en choisissant les bonnes dates pour chaque opération de la vigne.
Les vignerons adeptes de la culture biodynamique ont fait un choix, parce qu’ils ont compris que l’emploi de tous ces produits finiraient par déséquilibrer l’écosystème de leur vignoble et par porter atteinte à la fertilité de leur terre.
Pour en savoir plus sur la viticulture biodynamique
06:58 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vin, viticulture, agriculture biologique, biodynamie, agriculture raisonnée
samedi, 17 mai 2008
Le vin a besoin d'harmonie
L'oxygénation permet au vin jeune de se rendre plus confortable. Elle atténue la vivacité des acidités et la fermeté des tanins. Pour supporter le choc de cette oxygénation le vin doit être riche et dense.
Le carafage lui permet de respirer : l'acidité se détend, les arômes s'épanouissent, les tanins se décontractent. Le vin devient plus homogène et le nez se montre plus confortable et complexe. La durée du carafage dépend de l'ossature du vin, de sa persistance, et de sa carrure. Cela peut varier de 10 minutes à une journée.
C’est l’expérience du sommelier qui compte.
07:44 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sommelier, vin, tanins, acidité, carafe, oxygénation, alcool
lundi, 05 mai 2008
Le vin bio un produit authentique et de qualité
La réglementation européenne du 24 juin 1991 impose d'avoir notifié son activité à l'Agence Bio, de cultiver les vignes sans produits chimiques de synthèse (engrais, pesticides), de mettre en œuvre les règles de l'Agriculture Biologique pendant trois ans avant de pouvoir mentionner sur l'étiquetage la mention "vin issu de raisins de l'agriculture biologique, d'être certifié par un organisme agréé.
Les organismes certificateurs réalisent chaque année un contrôle obligatoire et de manière aléatoire un contrôle inopiné. Les vins issus de l'Agriculture Biologique portent sur leur étiquette le logo AB depuis le 1er juillet 2005 et la mention : "contrôlé par + nom de l'organisme certificateur".
Le viticulteur « bio » valorise les interactions entre la vigne, le sol et le climat, avec l'utilisation de méthodes respectueuses de l'environnement. Les apports de matière organique au sol contribuent à la stabilité structurale du sol, à la lutte contre l'érosion et le ruissellement, et au meilleur enracinement de la vigne. L'absence d'utilisation de pesticides et d'engrais de synthèse produits à partir d'énergie fossile réduit très fortement les risques de pollution et rend ce mode de production plus économe en énergie.
Le vin bio est un vin de qualité comme l'atteste les nombreuses médailles obtenues par des vignerons « bio » dans les concours de vins conventionnels. Il est possible de trouver des vins bio dans quasiment tous les types de vins (blanc, rouge, rosé, effervescent, VDN), toutes les appellations et tous les vins de pays.
Depuis 1991, la vinification est exclue du règlement européen des produits biologiques, principalement du fait de l'absence de cahier des charges. La certification ne concerne pour l'instant que le raisin. Pour faire évoluer la réglementation et garantir aux consommateurs un vin totalement biologique de la vigne à la bouteille, les professionnels se sont mobilisés autour de la conception et de la mise en place d'une charte des vins bio dont l'application est coordonnée à l'échelle nationale par la FNIVAB. Cette charte est de droit privé. Elle prévoit l'utilisation minimale et raisonnée de produits œnologiques de préférence purs, une liste positive de produits et de techniques œnologiques, la traçabilité des opérations notamment dans le cas d'entreprise mixte (bio et non bio), l'absence d'utilisation de produits OGM ou issus d'OGM, des règles concernant le transport et le conditionnement du vin, des doses maximales de SO2 (soufre) minorées par rapport à celles autorisées dans le cadre de la réglementation européenne.
source millesime-bio
06:42 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vin, biologique, agriculture, environnement, pollution, pesticides, engrais
jeudi, 22 novembre 2007
Peut-on réellement garder du vin en cave ?
On peut affirmer, sans trop se tromper, que seulement vingt pour cent (20%) de la production mondiale sont des vins de longue garde, et que cette longevité est surtout l'apanage des vins rouges. Les tanins de la peau des raisins ont une grande part de responsabilité. Au fil des années, ces derniers et l'acidité s'affinent et se fondent tout en créant l'élégance, la finesse et une structure svelte et solide. Ce lent processus de maturation contribue également au développement d'arômes tertiaires (cuir, fruits noirs, truffes...). La Complexité apparait et revèle la grandeur de ces vins.
Les principaux critères déterminant le potentiel de garde sont: la région de production avec son sol spécifique et les cépages utilisés pour modeler le vin; ensuite le millesime est aussi un facteur crucial: les bonnes années (la pluie, l'ensoleillement, la chaleur au bon moment créent du bonheur) donnent des vins concentrés aux tanins dôdus, de bonne qualité et abondants. Certes la vinification joue aussi un rôle déterminant. Un bordeaux de bonne facture se fait durant dix ans puis se maintient, dans de bonnes conditions de séjour, durant une autre décennie.
La constitution délicate des bordeaux blancs permet une espérance de vieillissement entre cinq et dix ans, tout au plus. Les sauternes, toutefois, peuvent dormir à l'ombre très longtemps.
source : L'Echo D'Autray / article de René Millette / suite de l'article
14:50 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vin, gastronomie, cave, conservation, garde