mercredi, 28 janvier 2009
La chandeleur, le jour des crêpes
La chandeleur sera fêtée cette année ce lundi 2 février 2009, le quarantième jour après Noël.
Les Celtes fêtaient Imbolc le 1er février. Ce rite, en l'honneur de la déesse Brigid, célébrait la purification et la fertilité au sortir de l'hiver. Les paysans portaient des flambeaux et parcouraient les champs en procession, priant la déesse de purifier la terre avant les semailles.
Les Romains célébraient la Festa Candelarum ou fête des chandelles pour honorer Lupercus, dieu de la fécondité et des troupeaux, en parcourant les rues de Rome en agitant des flambeaux et en allumant des cierges à minuit en symbole de purification.
Cette fête a été christianisée au Vième siècle. Dans les églises, les torches sont remplacées par des chandelles bénites dont la lueur éloigne le Mal. Les Chrétiens rapportaient les cierges chez eux afin de protéger leur foyer. Ces cierges auraient eu le pouvoir, lorsqu'ils étaient rallumés pendant un orage de chasser la foudre. C'est à cette époque de l'année que les semailles d'hiver commençaient. On se servait de la farine excédentaire pour confectionner des crêpes, symbole de prospérité pour l'année à venir.
A notre époque, la Chandeleur est le jour des crêpes. Il existe une symbolique liée à la confection des crêpes. Il est ainsi recommandé de faire sauter les crêpes de la main droite en tenant une pièce dans la main gauche afin de connaître la prospérité pendant toute l'année. On dit aussi que la première crêpe confectionnée doit être gardée dans une armoire et qu'ainsi les prochaines récoltes seront abondantes.
Pour la chandeleur, les proverbes ont toujours un rapport avec le temps et la bonne ou mauvaise fortune.
Dans le Berry « Pour la chandeleur, l'hiver meurt ou prend rigueur »
Au Québec « À la Chandeleur, la neige est à sa hauteur », c’est à dire l'épaisseur de la neige est à son maximum,
Dans le Bordelais « Si le ciel n'est ni clair ni beau, nous aurons plus de vin que d'eau »
Dans les Hautes Pyrénées « Lorsqu'à la Chandeleur le temps persiste au beau, Berger serre ton foin, fais paître ton troupeau »
Quelque soit la météo du 2 février, beau temps, froid, pluie ou neige, il ne faut pas hésiter à confectionner quelques crêpes. On aura autant de plaisir à les faire qu'à les déguster.
06:05 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : crêpes, fête, tradition, proverbes, hiver
jeudi, 25 décembre 2008
L'histoire de la bûche de Noël
Autrefois la veille de Noël, selon la coutume, on allait chercher une énorme bûche.
Le soir de Noël, on la plaçait dans l'âtre, en récitant quelques prières de circonstance. L'âtre était un endroit particulièrement privilégié car il apportait chaleur, confort et permettait la cuisson des aliments. Au début de l'hiver, il était tout naturel, le jour de Noël, de mettre à l'honneur ce morceau de bois sec qui promettait de chauds rayonnements durant la longue veillée du réveillon.
Cette coutume, remontant au XIIe siècle, avait cours dans la plupart des pays européens, notamment en France. Elle aurait perduré jusqu'au dernier quart du XIXe siècle. La disparition de cette tradition coïncide avec celle des grands âtres, remplacés progressivement par des poëles de fonte. La grosse bûche fut alors remplacée par une petite bûche de bois, parfois rehaussée de chandelles et de verdure, qu'on plaçait au centre de la table comme décoration de Noël.
Aujourd'hui, la bûche de Noël est symbolisée par un gâteau, qui doit ressembler à la bûche qui brûlait jadis dans la cheminée pour le réveillon. Elle prend donc la couleur du bois, couverte de chocolat ou de crème au café.
08:50 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : noêl, bûche, dessert, tradition
mercredi, 24 décembre 2008
La tradition de la soupe à l'oignon
Quand l’hiver s'est installé, la cuisine est souvent signe de réconfort, de bien-être, avec des plats qui nous ravivent des souvenirs. L’un de ces plats est la soupe à l’oignon gratinée.
Les soupes à l'oignon sont populaires depuis l'antiquité. Elles ont souvent été considérées comme une nourriture pour gens modestes, en raison de l'abondance et de la facilité à cultiver les oignons. La version moderne de cette soupe est originaire de France, faite de pain sec, bouillon de bœuf et oignons caramélisés. La soupe à l'oignon gratinée est un plat typiquement parisien. Elle est contemporaine des Halles Baltard, Cette soupe était servie à partir de minuit dès la sortie des spectacles. Elle est restée la soupe des soirées de veillées, des fins de repas de mariage ou de réveillons. Mais elle peut aussi être servie en entrée.
La recette est simple et j'en ai publié une sur le blog pour les fêtes de fin d'années. On peut enrichir cette soupe en la liant d'un jaune d'oeuf juste avant de la servir.
Bon réveillon, damien.
06:20 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : oignons, soupe, tradition