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dimanche, 06 juillet 2008

La vie dans un potager BIO VI (dernier épisode)

Résumé de l’épisode 5 :

 La demoiselle aux yeux d'or, née la nuit dernière, mène sa vie. jardin-bretagne5-01.png
Ses fleurs préférées pour son repas sont les roses et l’aubépine. Elle se dirige vers les choux et  pond ses œufs au bout d’un petit pédoncule. Des larves tueuses de pucerons naissent, se métamorphosent en cocons puis en demoiselles adultes.

La grande serre est envahie de mouches blanches. Philippe, le jardinier, a acheté des guêpes parasitoïdes qui portent des centaines d’œufs.
jardin-bretagne5-03.pngCes mini-guêpes se mettent tout de suite au travail en inoculant un œuf microscopique dans chaque larve de mouche blanche. Nourrie par l’intérieur du corps de cette larve, la larve de guêpe se développe. Une nouvelle guêpe voit le jour. Les mouches blanches sont éradiquées en moins d’une semaine.

Un campagnol s’installe dans le potager, caché à 30cm du sol dans un souterrain aux nombreuses galeries.
jardin-bretagne5-04.pngLa nuit, guidé par l’odeur, il se dirige vers les carottes. La fille du jardinier découvrant les carottes rongées, installe un piège à clapet dans la galerie menant à la cachette du campagnol. Il l’évitera jusqu’au jour où la gourmandise sera la plus forte, le poussant à reprendre le chemin des carottes. Les mangeurs de légumes finissent toujours par se faire prendre. Le campagnol sera exilé lui aussi.
Fin août, des orages éclatent, arrosant le potager.

Episode 6 : Annick et Philippe, sûrs de leurs animaux assistants jardiniers, réalisent de drôles d'expériences...

 

dimanche, 29 juin 2008

La vie dans un potager BIO V

Résumé de l’épisode 4 : En août, il fait une chaleur accablante dans le potager familial. Les légumes se gorgent de lumière et fabriquent de la chlorophyle. Le potager, un jardin pas comme les autres, est généreux cette année.
jardin-bretagne4-04.png Pour manger des légumes sains et pour ne pas transformer son jardin en désert, aucun insecticide chimique n’est utilisé. Certains insectes sont amis des jardiniers. Une mini-guêpe est spécialisée dans l’attaque des pucerons qui sucent la sève des légumes. Avec son arrière-train, elle inocule un œuf mortel dans l’abdomen des pucerons qui ne se défendent jamais. L’œuf se développe à l’intérieur du puceron avant de se métamorphoser en mini-guêpe. Au cours de sa vie cette guêpe inocule entre 200 et 300 pucerons.
jardin-bretagne4-02.png La jardinière amène une ruche de bourdons au milieu des fraises et des tomates. Ils sont irrésistiblement attirés par la couleur et l’odeur des fleurs qu’ils butinent, s’enveloppant de pollen. Ainsi récolté et amené dans la ruche, le pollen est mélangé à de la salive et constitue le repas exclusif des larves. Ces bourdons permettent la pollinisation des fleurs de ces légumes, ce qui augmente leur nombre.
Chaque nuit les animaux s’activent et s’affrontent. Des centaines de pucerons sucent la sève d’un chou mais une Chrysope, une demoiselle aux yeux d’or, se développe et naît tout près.
jardin-bretagne4-03.pngDes fils de soie sont tendus. Les araignées ou Argiopes, tendent des pièges à des dizaines d’insectes volants ennemis des légumes. Mais ces auxiliaires du jardinier ne suffisent pas et ces plantes sélectionnées par les hommes demandent d’autres interventions. Des cartons jaunes piègent les mouches blanches qui attaquent d’abord les tomates puis les autres légumes. Leur présence dans la serre est une malédiction car elles sucent la sève, recouvrent les feuilles de leurs déjections et se reproduisent à toute vitesse. Heureusement arrivent des punaises qui raffolent des larves de mouches blanches…

Episode 5 : La demoiselle aux yeux d'or, née la nuit dernière, mène sa vie...

 

dimanche, 22 juin 2008

La vie dans un potager BIO IV

 En cette fin du mois de juillet, la suite des aventures dans le potager de la famille Aublac-Fiche, situé en plein coeur du bocage breton à Cast, petit village du Finistère Sud.

Résumé du troisième épisode :

Annick relève ses pièges une fois par jour. Pour éviter l’utilisation de produits chimiques, les limaces ramassées à la main sont exilées dans une prairie. De nouveaux trous dans les feuilles de pommes de terre : les larves de doryphores oubliées se sont développées et sont aussi voraces que leurs parents. Elles sont, elles aussi, ramassées systématiquement.
jardin-bretagne-mulot-03.pngLe mulot du pommier revient dans le potager du fils des jardiniers pour déguster les fraises. Le piège avec le fromage sera de nouveau en place et cette fois-ci le mulot est exilé trop loin du potager pour retrouver son chemin. Arroser, permet de vérifier la santé des fleurs. A cette occasion, la fille des jardiniers aperçoit dans les feuilles de dahlias des trous creusés par les forficules ou perce-oreilles. Pour les piéger, elle installe des pots de fleurs remplis de paille qui leur serviront de refuge pour la nuit. Exilés dans les rangs de choux, ils aideront le jardinier à se débarrasser des pucerons. Ils passent du statut d’insectes nuisibles à celui d’auxiliaires du jardinier.
jardin-bretagne-chenille.pngLes feuilles de fenouil au goût d’anis sont dévorées par les chenilles de machaons qui sont des papillons protégés. Ces chenilles sont laissées en place car elles n'attaquent pas la partie comestible du légume. Fin juillet, les pucerons s’agitent car un prédateur redoutable arrive : la coccinelle. Dans un jardin biologique, la loi animale, guerre sans merci, est une précieuse aide pour le jardinier.

Episode 4 : En août, il fait une chaleur accablante dans le potager familial. Les légumes se gorgent de lumière et fabriquent de la chlorophyle...

 

 

dimanche, 15 juin 2008

La vie dans un potager BIO III

La suite des aventures dans le potager de la famille Aublac-Fiche, situé en plein coeur du bocage breton à Cast, petit village du Finistère Sud. 

Résumé du deuxième épisode : après les mois de mai et juin qui ont vu les légumes du potager se développer, le 2 juillet, d'autres dangers s'annoncent.
jardin-bretagne3-01.pngUn joli petit papillon blanc, le Piéride, a pondu 80 œufs sur une feuille de chou. Les 80 chenilles qui naîtront, mangeront le chou jour et nuit. Pour s’en débarrasser, Annick la jardinière, a préparé un mélange de Bacillus Thuringiensis qu’elle pulvérise sur les choux. Cette bactérie provoque chez les chenilles une maladie mortelle, tout en épargnant les autres insectes. Trois jours plus tard, ce sont les pommes de terre qui sont envahies de doryphores dont l’appétit est sans limite. Le fils des jardiniers alimente le compost familial, usine de recyclage où travaillent jour et nuit, entre autres, des lombrics spécialisés différents de ceux rencontrés en pleine terre. Avant de se coucher, Annick ramasse de la sauge pour son infusion. Elle rencontre une femelle crapaud qui travaille pour elle en éliminant les insectes nuisibles. Le mulot du pommier fait son tour par le compost, interrompu par une averse nocturne.
jardin-bretagne3-02.png Annick repère les doryphores qu’elle ramasse systématiquement mais elle oublie les œufs pondus sous une feuille et qui donnent naissance à de minuscules larves très voraces. Pendant ce temps, les feuilles de noisetier sont dévorées par les chenilles Tantrèdes. Elle piège les limaces, qui s’attaquent chaque nuit au carré de carottes, avec la "planche à pommes de terre" ou avec des coupelles remplies de bière. La nuit suivante, sur la route des carottes, de nombreuses limaces meurent d’avoir trop bu de bière, d’autres se régalent des morceaux de pommes de terre et restent sous la planche au petit matin...

 Troisième épisode : Annick n'a plus qu'à relever ses pièges une fois par jour. Les deux dernières semaines de juillet semblent plus tranquilles...

 

dimanche, 08 juin 2008

La vie dans un potager BIO - II

Résumé du premier épisode :
En avril, Annick la jardinière est de retour dans le potager après plusieurs mois de calme absolu. En Bretagne, les nuits d’avril sont encore fraîches et dans la serre Annick installe ses graines dans de petits pots de terre.
jardin-bretagne1-02.pngVers 20h, le mulot du pommier, qui sent tout et qui voit tout, se réveille et part pour une exploration. Son nez lui sert de guide gastronomique. La petite serre est alors une boulangerie de luxe qui sent la graine en libre-service. Le lendemain matin, Philippe le jardinier aux grosses chaussures entreprend les semis en pleine terre, profitant d’une petite semaine de beau temps annoncée par la météo. Annick se rend compte qu’elle a perdu 18 graines à cause du mulot et met en place un piège pour emprisonner l’infatigable gourmand. La nuit suivante, le mulot du pommier ne résiste pas à l’odeur hypnotique du gruyère et se retrouve emprisonné puis exilé dans la prairie située à 200m. Après une journée d’errance, le mulot retrouve son potager préféré et son trou au pied du pommier. Il aurait fallu l’éloigner d’au moins 500m pour éviter son retour.
jardin-bretagne1-01.pngUne semaine plus tard, les premières graines ont germé et un autre danger guette les jeunes feuilles de laitue. Ce sont les limaces affamées par l’hiver. Depuis 17 ans, Annick et Philippe n’utilisent pas d’insecticides chimiques aussi, la nuit, ils doivent inspecter le potager et ramasser les gastéropodes qui sont ensuite déposés dans la prairie voisine. Le fumier est arrivé à temps pour la suite des semis en pleine terre. A longueur de temps les lombrics, travaillent, tracent, aèrent, améliorent le sol…

 Deuxième épisode : après les mois de mai et juin qui ont vu les légumes du potager se développer, le 2 juillet d'autres dangers voient le jour...

 Dimanche prochain, le troisième épisode des aventures du potager BIO...