Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« L'utopie des castors | Page d'accueil | Le Schmallenberg est en Gironde »

jeudi, 26 avril 2012

Création d'une Cuma

Pour Nicolas Capeyron l'agriculture est une affaire de transmission familiale. Son grand-père était producteur d'artichauts à Parempuyre et ses souvenirs d'enfant évoquent la terre. Il a  créé son exploitation au cœur de la zone maraîchère de Bordeaux, sur les communes du Taillan-Médoc et d'Eysines. Il loue deux parcelles dont l'une de 3,8 ha se trouve sur la commune du Taillan-Médoc, derrière le parc de Majolan.Il souhaite Y faire construire 4 000 mètres carrés de serres multichapelles avec chambre froide et aire de stockage et de conditionnement des légumes de saison (salades, pommes de terre, choux, tomates, poireaux, carottes, concombres). ce terrain n'a pas été cultivé depuis plusieurs années et c'est un élément pris en compte pour l'obtention du label AB comme agriculture biologique. Il distibue sa production avec l'aide de plusieurs Amap bordelaises, par le biais de la vente directe depuis son exploitation mais aussi travaillant avec des supermarchés.

Un autre projet lui tient particulièrement à cœur : il s'agit de la création d'une Cuma (coopérative d'utilisation de matériel agricole) à vocation maraîchère, à l'instar de celle qui existe à Blanquefort, pour la viticulture. « Je ne suis pas le seul jeune agriculteur à m'installer sur la vallée maraîchère », souligne Nicolas Capeyron, qui pense que la mutualisation des outils de production est un bon moyen pour faire des économies et « rendre les exploitations viables ». Persuadé que la vallée maraîchère présente toujours un vrai potentiel économique, le jeune Parempuyrien a investi 200 000 euros dans son entreprise. Il devrait obtenir environ 25 % de subventions diverses (Europe, Région, Département). « Avec l'envolée du prix du gazole, je crois que la production de proximité est plus que jamais d'actualité ».

Les commentaires sont fermés.