mardi, 05 mars 2013
Un soupçon de vanille sur de la moisissure

Le papier s’érode avec le temps et cette dégradation s’accompagne de l’émission dans l’air de molécules spécifiques . Captées par nos narines, elles confèrent aux vieux livres une odeur reconnaissable entre toutes, une combinaison de notes herbacées avec une saveur acide et un soupçon de vanille sur de la moisissure. Des études ont montré que le processus libérait plus d’une centaine de composés, que ce soit des acides, des alcools, des aldéhydes, des cétones et d'autres appartenant à différentes familles chimiques. La British Library, détentrice de plus d'un million de livres,...